+ Elia/Jamie - What the Hell is going on ?

 
Oh yeah ! I love to be a Bunny.

J’étais totalement paniqué, je ne savais plus vraiment quoi faire ni vers qui me tourner. Il ne restait plus que Elia, que je venais à peine de rencontrer et qui affichait un grand sourire. Elle devait probablement prendre un malin plaisir à voir comment j’étais en train de me faire ridiculiser. « Aucune idée, mais t'es cap de le faire pour une bouteille de champagne ? »    Pas vraiment non. Ce n’était pas non plus quelque chose de très courant que de s’enfiler un costume de lapine. Néanmoins, je n’avais pas non plus envie de passer pour un trouillard, j’avais du courage et parfois ne refusais pas quelques moments de purs délires ridicules. « Si t'acceptes je t'offre une seconde bouteille de champagne. »  Je me mis à rire face à suggestion. Il était vrai que de se ridiculiser pour une bouteille de champagne était aberrant. « Ou ce que tu veux. »   J’ouvris des yeux ronds comme des soucoupes. Ça devenait intéressant tout ça. Devant nous, alors que les regards étaient tous tournés vers nous, Elvis enchainait : « Allez un peu de bravoure jeune homme ! » Bah voyons. J’hurlais : « Très bien, j’accepte ! »  Des applaudissements retentirent alors que je me levais et me tournais vers d’Elia, me baissant à sa hauteur. « Je relève le défi parce que je veux que tu acceptes mon invitation à dîner. »   Je me relevai, lui faisant un clin d’œil, la bouteille de champagne m’important peu. Je ne lui laissais pas vraiment le temps de répondre, sachant pertinemment qu’elle pouvait refuser. Après tout, je ne savais rien d’elle, peut-être avait-elle un copain ?  Je me dirigeai vers l’homme au micro alors que les applaudissements m’encourageaient. L’on me donna un costume ridicule et cinq minutes pour l’enfiler dans une pièce étroite. Vive la soirée d’enfer. « Vous êtes prêts mesdames et messieurs ? Voici la lapine de cette soirée ! » Des rires fusèrent lorsque je fis mon apparition. Si seulement Wyatt et Aaron me voyait, ils ne me croiraient jamais. Finalement, valait peut-être mieux qu’ils ne l’apprennent jamais. Je me tournai vers Elvis me sentant complétement ridicule avec CECI. J’avais échappé aux talons, encore heureux. « Vous savez que vous venez de me ridiculiser ? Vous en êtes conscient, hein ? »   Celui-ci me ria au nez en dansant avec son micro. Je commençai alors à faire le pitre, remuant le pompon que j’avais d’accrocher à mon postérieur au rythme de la MUSIQUE et courrait rejoindre Elia. « Alors comment tu me trouves ? J’te fais pas trop peur au moins ? »  

Oh yeah ! I love to be a Bunny.

Je ne pouvais pas mieux comprendre la phrase : le ridicule ne tue pas. En effet, j’étais en train de passer un moment phénoménal sous les regards moqueur et joyeux de toutes les personnes présentes dans ce bar. Mais une seule personne m’intéressait et c’était Elia, la fille qui me disait quelque chose et que j’avais abordé quelques instants plus tôt. Nous allions pouvoir déguster une bonne bouteille de champagne. « Non il en faut plus pour me faire peur. » Je lui souris, persuadé que je devais véritablement faire peur. Qui se déguise en lapine devant des gens juste pour une bouteille de champagne peu chère ? Un fou, certainement. Se rapprochant de mon oreille la jeune femme me murmura qu’elle acceptait ma proposition à dîner, ce qui me fit encore plus sourire, moi qui avait cru qu’elle aurait à tout moment pu refuser. « J'ai pas pu m'empêcher de prendre une photo, ne m'en veut pas hein. » Quoi ? Oh la honte. Ce truc allait finir sur les réseaux sociaux et au revoir ma petite réputation. « Tu es pas trop serré dedans ça va ? » Je me mis à fixer mon propre corps et passait les mains dessus, me frottant presque optant pour un regard coquin. « Non, à vrai dire c’est plutôt confortable. » Je riais, c’était faux. Cette espèce de déguisement me serrait le bas du ventre, ne pouvant pas être plus clair et précis. Nous entendîmes alors : « Jeune homme allez-y ! Faites-vous donc passer le pompon dix fois, ainsi nous pourrons continuer nos défis ! » C’était Elvis, qui commençais sérieusement à me taper sur le système. Je me mis à fixer Elia alors que des applaudissements retentissaient. « Navré de t’imposer cela… » Je me tournai et penchais mon postérieur en arrière. « Si madame veut bien se donner la peine. » Je me retenais de rire tout était vraiment trop comique.

 
NOW, I WANT TO KNOW YOU.

Et voilà, je pouvais me sentir fier de moi, car en plus d’avoir réussis à me ridiculiser avec brio, j’avais quand même réussis mon défi. Grâce surtout à la participation de ma nouvelle amie, Elia. Celle-ci, suite à la demande d’Elvis, avait dû me pincer le pompon dix fois de suite, je réussissais à m’imaginer sans peine, la gêne qu’elle devait ressentir par ma faute. Lorsque le compte fut bon, les personnes présentes autour de nous se mirent à applaudirent. Pour moi, ce fut comme le son du soulagement, car cela signifiait que j’allais pouvoir me changer. « Félicitations jolie lapine. » Sa phrase me fit rire doucement. « Merci de m’avoir aidé. » Je ponctuais mes mots d’un clin d’œil avant de repartir vers Elvis. Je pus ensuite rentrer de nouveau dans la minuscule pièce afin de me changer et y laissait le costume dans un coin. Une fois de retour sur l’estrade, Elvis me remit une bouteille entre les mains. « Et voilà jeune homme ! Pour votre courage ! » Je le remerciais poliment alors que de nouveaux applaudissements retentissaient. Je rejoignis donc Elia et découvrais à côté d’elle une autre bouteille de champagne. « Et cette bouteille ? Je croyais que tu devais simplement m’accompagner à dîner. » Je lui fis un grand sourire alors que je m’asseyais. Je posais la bouteille de champagne à côté d’elle. « Cadeau, je l’ai gagnée pour toi. »

 
NOW, I WANT TO KNOW YOU.

« Tu auras donc gagné un diner en ma compagnie plus une bouteille de champagne. » Hum merveilleux ! C’était donc Noël avant l’heure. Merci Père Noël. Je l’observais me faire un sourire gêné, en gros, nous venions de faire un échange de bouteille de champagne. « C'est ma soirée alors, j'ai le droit à être accompagnée, avoir le show d'un sexy lapin, un diner et une bouteille de champagne. » Je me mis à rire doucement face à sa réplique, elle n’avait pas tort. Rien que pour le show d’un lapin sexy, ça valait le détour. Enfin, bon, quand ce n’était pas ma personne qui était fourrée dans le costume. « Je propose qu'on en ouvre une maintenant non ? & sinon tu fais parti d'une maison à Harvard ? » J’acquiesçai silencieusement alors que j’entrepris de prendre la bouteille et d’en faire sauter le bouchon, je manquai peu  d’en reverser le contenu sur mon pantalon et ma maladresse m’arracha un sourire. « Eh ben… si le fait de m’être ridiculiser ne m’as pas rendu gauche, je veux bien me faire moine dès demain. » Je plaisantais évidemment. J’entrepris de verser le liquide or dans une première coupe de champagne que je lui tendis, avant d’en verser dans une seconde. « Alors pour répondre à ta question, je suis chez les Winthrop. »  J’eus une de mes mimiques malicieuse avant de lui retourner sa question : « Et toi ? »  Je la voyais mal chez les Mather, elle avait l’air trop gentille, trop délicate. Néanmoins, les apparences pouvaient être trompeuses. Dans tous les cas, je l’aurais collé chez les Winhtrop, si notre maison acceptait les femmes. Elle était bien trop sexy. Je levais donc ma coupe de champagne en l’air après avoir posé la bouteille. « Cheers ? À notre rencontre et au défi gagné. »  

NOW, I WANT TO KNOW YOU.

« Je suis chez la maison opposé aux Winthrop. » Tiens, j’avais une Cabot face à moi. Finalement cela ne m’étonna même pas, cette maison lui collait bien à la peau. Elle leva son verre à son tour et me suivit sur ma lancée. « A notre rencontre et ton défi. » Je l’observais boire une gorgée du liquide or et bulles avant d’en boire moi-aussi. J’avais la bouche extrêmement sèche depuis que j’avais dû me déguiser en lapine ridicule. Je reposais mon verre sur la table avant de me passer une main dans les cheveux. J’avais très envie d’en savoir beaucoup plus sur elle. Nous n’allions pas non plus nous regarder dans le blanc des yeux tout la soirée. « Alors dis-moi Élia ? Nous avons été coupés précipitamment par le sosie d’Elvis tout à l’heure, mais qu’est-ce qu’une fille comme toi, fais dans ce bar seule ? » À moins qu’au final, enfaite, elle ne l’était pas et que j’avais modifié tous ses projets. J’espérais néanmoins, qu’elle restait avec moi pour son propre plaisir et qu’elle ne se sentait en aucun cas forcé. Je rajoutais avec un sourire. « Sans que ça ne passe non plus pour un questionnaire ou une interview, j’ai plein de questions à te poser. »