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if you love me let me go
• C’est la chaudière qui reproche à la marmite d’avoir le cul noir, sérieusement, j’suis sur les nerfs, ma seule envie est d’exploser le premier gars qui va passer devant moi, de lui casser la tête à coup de pioche. Mon corps est là, à moitié couché sur le sol froid, j’ai le dos contre une poutre, et j’me demande bien comment j’vais me démerder pour rentrer. J’ai l’impression d’avoir des oursins qui parcourent mon corps et qui s’amusent à me rentrer dans la peau, faisant encore plus mal que des coups de scalpels. J’aimerais avoir une télécommande pour faire un retour arrière, empêcher ce qui vient de se passer, empêcher cette salope à gros boobs de me foutre dans cette merde, comme quoi, l’appel du sexe est parfois trop fort pour moi, il faudrait peut-être que je me contente du téléphone rose pour un petit moment. Après tout, le sexe c'est comme une partie de cartes : si ta pas un bon partenaire vaut mieux avoir une bonne main, et cette fois ci, j’avais perdu à mon propre jeux, j’aurais dû me servir de ma main, j’aurais dû éviter cette rencontre, rester chez moi, allumer ma télé, regarder secret story ou une merde du genre, aller faire un tour en Lamborghini, fumer une cartouche de cigarette, faire autour chose qu’aller voir cette fille. J’sais pas d’où elle sort, j’étais en train de marcher, et elle m’a dragué, alors j’me suis dit allons-y, passons le temps, mais, cette dernière faisait partie de je ne sais qu’elle mafia, car une fois arrivé chez elle, j’me suis retrouvé attaché à un lit et j’ai dû encaissé les coups de deux autres connards à tête d’œuf, ces couards, ils t’attachent à un lit pour te tabasser, ils sont inconscient, ils ne savent pas qu’en faisant ça, ils ont déclencher un big bang et que ma vengeance sera mauvaise. Nom d’une pipe, je suis là, gisant sur le sol dans ce putain coin de rue, crachant par terre le sang qui coule de ma bouche tel de la bave d’escargot, et je glande comme un rat mort, ne pouvant me lever, n’ayant pas la force pour le moment de rentrer chez moi. Un chien passe par là, et s’arrête vers moi, je le caresse, il a l’air de compatir avec ma douleur vu sa gueule de clebar errant… Et là, j’vois une vieille toute foutriquet qui me regarde de derrière sa fenêtre, sans pour autant bouger, sans pour autant me demander si ça va. Putain mais qu’elle salope celle-là, je la regarde et je lui fais un clin d’œil coquin, histoire de lui montrer que j’en ai rien à foutre de sa gueule. Dans qu’elle merde j’me suis foutu bordel… •
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