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Don't worry, be happy + Bohème.

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Quand tu lui avais proposé qu’il vienne poser ses bagages, ce n’était que le début de la deuxième fois que tu l’avais vue. Il n’y avait pas encore histoire de couple, d’aller plus loin, alors tu n’avais pas envisagé sur du long terme. En plus de ça, tu ne savais même pas s'il avait des colocataires à Boston, mais finalement au vu de sa demande, ce n’était pas le cas. Bien évidement que tu acceptais qu’il te rejoigne chez toi, qu’il partage un peu plus qu’un simple lit. Alors oui, ça allait changer tes habitudes de vie, mais ce n’était pas réellement un problème pour toi, tu savais t’adapter et très rapidement. « Non j’avais envie d’avoir mon intimité et mon père ne voulait pas que je parte en soirée tout le temps. » laissais-tu glisser entre tes lèvres avec un léger sourire. Tu n’avais jamais eu l’habitude de vivre vraiment en communauté. « Tu vois je voulais pouvoir m’exprime librement quand un homme me donnait du plaisir. » un petit pic gratuit, un léger sourire venait appuyer tes paroles. « Je rigolais Bohème. Je ne vais pas te surveiller h24. » soufflais-tu, le regardant droit dans les yeux. « Pas de soucis, je te laisserais les gérer alors. » même si tu appréciais les animaux, tu n’étais pas la maitre, tu n’allais pas interférer avec l’éducation qui leur donnait. « Mais c’est mignon. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. « Donc tu emménageras quand ? » curieuse de savoir toute son idée.
@Bohème Chatelain
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J'éclate littéralement de rire aux propos d'Elöa, et pour cause, je ne peux qu'imaginer la jolie rousse chercher l'intimité envers et contre tout. J'essaie de ne pas poser de question vis-à-vis du paternel, car il me semble avoir remarqué à quel point ce sujet demeurait sensible et je préfère qu'elle m'en parle d'elle-même, si toutefois un jour elle en ressent le besoin ou l'envie. Je t'imagine ramener tes conquêtes en scred et te brimer au niveau du bruit... J'en sifflote d'un air faussement innocent mais ce rire me fait beaucoup de bien. Mes pensées noires s'effacent petit à petit, s'éloignent, et mon corps se détend seconde après seconde alors que je ne quitte pas physiquement Elöa d'une semelle, je caresse doucement sa main, je la garde contre moi, comme si notre bulle privilégiée est tout ce qui m'empêche de me briser en mille morceaux. J'espère que tu parles de moi pour te donner du plaisir ? Mes sourcils se lèvent et s'abaissent d'un air intéressé, sans que la jalousie fasse partie de l'équation. Et pour cause, je me doute qu'elle a eu une vie avant moi... et que la réciproque est vraie. Mignon, ah oui ? J'embrasse sa tempe dans un premier temps et m'arrête contre ses lèvres sans aller jusqu'à m'en emparer. Quand veux-tu que je vienne est plutôt la question qu'il faut se poser, non ?
@Elöa Barclay
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Tu avais pas envie de partager tes moments de plaisir avec d’autre personne, tu étais assez pudique sur ce genre de chose. Tu n’étais pas le genre de femme a te filmer pendant tes moments intimes où encore moins de le faire devant des autres personnes. Non, tu étais plutôt du genre à garder tout ça pour toi, loin des regards des autres personnes. Tu rigoles à ses paroles, lui envoyant une légère tape sur l’épaule «Vas-y moques toi, je ne dirais rien. » soufflais-tu doucement, avec un léger sourire sur tes lèvres. Tu appréciais le voir ainsi, se détendre doucement mais surement, oubliant peut-être le temps de quelques minutes ses problèmes externes. Alors, tu continuais sur cette lancée pour le faire rire encore plus, ton regard ne le quittait pas, tu restais face à lui, dans une proximité assez intense. « Bien sûr que je parle de toi, j’espère bien découvrir des nouvelles choses de toi. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, le regard intense, ce petit sourire mutin qui s’affichait sur ton visage. Tu te mettais à califourchon sur lui, te rapprochant un maximum de son corps, de son visage. Tu appréciais ces moments, déposant tes lèvres entre les siennes, ne lui laissant pas le choix. Un baiser intense et agréable pour finalement le stopper pour lui donner une réponse « Dès notre retour ? Genre le vingt-sept août ? » le summer camp se terminait le vingt-six, donc pourquoi attendre plus longtemps ?
@Bohème Chatelain
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J'opte pour un air faussement boudeur, mais mon visage sait être tellement expressif que j'en gonfle les joues histoire d'être bien certain que ma connerie est évidente. Même pas une petite anecdote ? Une anecdote mini pouce ? Cette fois, j'opte pour le battement de cil charmeur, espérant que l'une de mes tentatives va la pousser à la confession à un moment donné. Probablement que mes essais sont un brin court-circuités par le fait qu'Elöa se place à califourchon sur moi, m'arrachant un franc sourire au passage. Mais tu as encore beaucoup à découvrir, à tout point de vue... ce qui est vrai de mon côté aussi, car je crois que tu en sais plus sur moi que l'inverse que je note sans reproche d'aucune sorte, j'aimais ouvrir ce livre magnifique et y découvrir une nouveauté chaque jour, alors que mes mains caressent désormais son dos avec une délicatesse toute particulière. Je ne crois pas avoir déjà été suffisamment à l'aise en présence d'une femme pour m'ouvrir à ce point... et curieusement, cela ne m'effraie pas. Le Bohème d'avant ce serait très probablement fermé telle une huître dès notre première dispute, ne serait pas revenu pour tenter le dialogue, alors que l'avocat de maintenant se battait pour que cela fonctionne. Un changement qu'elle créait en moi sans même s'en rendre compte, probablement... Alors considère que je débarque le vingt-sept au matin avec mes valises et les deux petits cœurs qui vont te faire fondre comme une beurre en... dix secondes, allez. Mes paroles ont été murmurées contre ses lèvres, auxquelles je goûte à nouveau, cette fois grâce à ma jolie rousse qui prend les commandes.
@Elöa Barclay
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Ton regard ne le quittait pas un instant, tu essayais de te replonger dans tes souvenirs, mais tu ne te souvenais pas ce genre de chose. Enfin, tu savais très bien que tu n’avais jamais ramené quelqu’un à la maison, tu n’avais surtout pas le droit. « Je partais par la fenêtre de ma chambre, discrètement pour sortir et rejoindre dans la voiture un mec. » tu haussais doucement les épaules et rigolant même à ta connerie, mais c’était la vérité. « J’étais jeune et j’essayais de sortir de ma petite cage dorée. » soufflais-tu, ton regard qui cherchait de voir si quelque chose changeait au niveau de son visage. Tu te mettais à califourchon sur lui, te rapprochant encore un peu plus de lui. « C’est vrai que j’en sais beaucoup plus sur toi que l’inverse, mais j’ai pas l’impression d’avoir grand chose à dire, de plus que je ne te l’ai déjà dit. » soufflais-tu doucement. A vrai dire, tu avais un passé que tu aimerais oublier, une famille que tu n’aimais pas et qui te faisait souvent souffrir même involontairement. Tu appréciais sentir sa main contre ta peau, les frissons que ça pouvait te procurer, c’était si agréable. Tu ne voudrais jamais t’en séparer, sentir sa présence, sa chaleur, son odeur et sa peau contre la tienne. « Parfait, je t’attendrais avec grand plaisir et un grand sourire. » soufflais-tu doucement. Tes lèvres qui se soudaient aux siennes, tu profitais de ce moment, tellement agréable. « Et pour le SC, tu comptes rester près de moi ? » après tout, pourquoi ne pas commencer la colocation dès maintenant ?
@Bohème Chatelain
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Elöa me confie finalement une anecdote et un petit sourire intéressé plane sur mes lèvres. J'ai l'impression d'entendre mes propres frasques d'ado, du temps où mes parents en étaient encore. J'ai emprunté un jour la limousine prévue pour un dîner d'affaires par mes parents, ait emmené une potentielle conquête sauf que j'avais pas le permis et que j'ai bousillé la voiture... Peut-être qu'une partie de moi n'a pas envie que la jolie rousse soit la seule à passer par la case confession. Sans doute mon souhait n'est pas non plus de la presser à ce niveau non plus, et pour toute première preuve de ce désir, je remets en place l'une de ses mèches de cheveux, tout en la dévorant du regard. Ce n'est pas ton passé qui m'a fait m'attacher profondément à toi, princesse. Ne crois surtout pas que je veux jouer la carte de la curiosité malsaine. Si un jour tu veux me dire des choses, je t'écouterai avec attention. Dans le cas contraire, le présent me suffit. En théorie la position de la demoiselle n'est pas idéale pour la plaisanterie ou les confessions mais je tâche de rester maître de moi-même, alors qu'une partie de mon corps souhaiterait peut-être davantage. Là encore, self control, à plus forte raison en sentant nos corps et nos souffles si proches. Je dépose un baiser presque chaste après l'échange que nous venons d'avoir, et dont mes propres lèvres se souviennent encore. La question d'Elöa n'est pas anodine, ni sous couvert de plaisanterie... pas plus que ma réponse, d'ailleurs. Tu as peur que j'ai envie de me séparer déjà de toi ?
@Elöa Barclay
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Il t’arrivait de faire certaine chose quand tu étais plus jeune, en même temps, personne ne pouvait t’enfermer bien longtemps à un endroit sans que tu puisses disparaitre le temps d’une nuit. Tu trouvais toujours une solution pour partir, au grand désespoir de ton père. Tu étais déjà passé par le toit de ta maison, mais également une gouttière, pour faire simple, tu n’avais peur de rien, tant que tu arrivais à t’enfuir, c’était le principal. Bien évidement, ces excursions t’avaient couté parfois quelques blessures, mais jamais rien de grave. Même si tu étais très féminine, tu avais parfois un côté un peu garçon, à te battre quand on te cherchait des noises, à faire des fugues par les fenêtres pour rejoindre des hommes. Malgré tout, tu avais une vie bien remplie et tu avais quelques anecdotes sur toi. « Ah et bien je ne te félicite pas. » tu rigolais à plein poumon, imaginant la scène. « J’imagine même pas comment tu as du te faire engueuler. » un grand sourire sur tes lèvres. « Je suis rentrée le jour de Noël, totalement déchirée, c’était la première fois que je fumais de l’herbe. Le repas avait été très long et mon père me mitraillait du regard. » finissais-tu par avouer avec un petit sourire en coin. Finalement, il allait apprendre quelques brides de ta vie. « Tu es adorable comme personne, comment ça se fait que tu n’étais pas en couple ? » simple question, mais il devait pourtant avoir un paquet de message de demoiselle sur ses réseaux. Il était si simple, si agréable, si gentil et doux, c’était tout ce que recherchait une femme non ? Tu te laissais retomber sur le dos, allongée sur le lit, le regard planté sur le plafond. « Peut-être bien ! » laissais-tu glisser entre tes lèvres.
@Bohème Chatelain
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Entendre Elöa ne pas me féliciter pour au final continuer le fil des anecdotes, mais en montant d'un cran, m'amuse et mon sourire en coin en est la preuve. Je me suis pris une droite et j'ai dû rembourser la caisse, oui ! Bon je ne continue pas sur cet évènement en particulier qui me rappelle un poil trop une soirée que je préfère mettre de côté. En fait t'es plus dévergondée que moi ! que je lâche en cherchant une nouvelle histoire à raconter, en laissant un instant de côté la parentalité douteuse de mes géniteurs. Comme bizutage, on a cramé tous mes bouquins de Droit une semaine avant des examens. Les petits plaisantins ont dû sillonner les bouquinistes spéciaux pour me racheter chaque bouquin un à un que je reprends en passant sous silence le comment je m'y suis pris pour me sortir de cette galère. Une excellente mémoire, dans un premier temps. Le reste... je le garde pour une seconde anecdote, peut-être. La question de la jolie rousse reste en suspend quelques instants et, ce n'est que lorsqu'elle se laisse retomber sur le matelas que je reprends la parole, bien plus assuré. C'est moi qui n'ai pas voulu. La majeure partie aime la robe, pas le mec derrière. Tu es la première depuis très, très longtemps à qui je dévoile mon véritable tempérament. Pas Maître Chatelain qui est capable de tout pour sortir un client de la merde, pas le frérot qui a quasi élevé sa petite sœur, mais juste... juste Bo. Pour être honnête jusqu'au bout, je pensais vraiment que ce Bohème était mort. Le sérieux plane sur l'atmosphère mais je ne le laisse pas gagner du terrain, car je reprends aussi sec : et toi alors ? Comment ça se fait qu'une demoiselle de ta trempe soit encore libre ? Par la suite, je la rassurerai. Mais chaque chose en son temps.
@Elöa Barclay
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Tu apprenais des nouvelles choses le concernant et tu appréciais d’entendre ces petites anecdotes. Tu rigolais un peu à ses paroles jusqu’à entendre ces derniers mots « Un peu violent quand même. » tu haussais doucement les épaules, tu n’étais pas pour la violence, enfin pas ce genre de violence, seulement quand il faut se défendre. « Et si tu savais, ce n’est qu’un tiers de ce que j’ai pu faire. » soufflais-tu doucement avec un léger sourie sur tes lèvres. « Ah oui, j’imagine tellement. » tu rigolais un peu à ces paroles, ce n’était jamais bien simple ce genre de bizutage, il arrivait toujours des choses bien étrange. « Il s’en souviendra toute sa vie. » mais c’était, certainement bien fait pour lui et mérité. Tu te laissais tomber en arrière, le dos contre le lit, la tête qui regardait le plafond de cette chambre. Même jusqu’au plafond, tout était propre et soigneusement fait. Tu te relevais juste un peu pour voir Bohème, t’appuyant sur les coudes « Je comprends parfaitement. » tu ne savais pas vraiment quoi dire de plus… Tu rigolais un peu « Hm disons que je n’avais pas trop le choix, vu que mon père et son meilleur ami voulaient que je me remette en couple avec le fils Arnault. » levant les yeux au ciel, tu te laissais retomber dans ton lit. « Tu vois le genre de chantage, si tu te remets en couple avec, tu obtiens ta liberté ? » tu n’étais pas très fière de ce passage.
@Bohème Chatelain
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J'écoute religieusement notre échange d'anecdotes, et cela me plaît follement. Je crois qu'on a été bons côté conneries... ma plus récente reste aller chercher le dossier concernant l'assassinat de mes parents... dans un cabinet d'avocats concurrent. Cette confession ne me rends pas forcément fiérot mais j'ai envie qu'elle soit au courant de ce que j'ai déjà fait. Je passe bien évidemment sous silence tout ce qui concerne le gang, qui ne sortira jamais ni de mon esprit ni des dossiers présents dans mon coffre personnel. C'était l'idée, qu'il s'en souvienne... que j'avoue avant de me redresser face à la confession d'Elöa. Je ne suis pas un bleu, je connais les grandes familles - surtout françaises puisque mes parents les côtoyaient - et Arnault est loin de ne pas être connu de ma personne. Minute, minute... tu as été en couple avec le fils Arnault, et ton paternel voulait que tu te remettes avec sans quoi t'avais pas ta liberté ? J'ouvre deux grands yeux comme si j'étais réincarné en hibou tant la donne me donne autant envie de hurler que d'halluciner. Il est très sympathique, ton paternel... il se serait entendu à merveille avec le mien... tu n'es pas renié si tu oublies de choisir la profession d'avocat. C'est la dernière phrase qu'il m'a dite... donc je comprends, d'une certaine façon... Sans même réfléchir, j'ouvre mes bras afin qu'elle y vienne, si toutefois elle le souhaite autant que moi.
@Elöa Barclay
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