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Don't worry, be happy + Bohème.

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Tu n’es pas du genre à forcer la main, tu préférais que les personnes viennent à toi, tu pouvais avoir une oreille très attentive et de très bon conseils. Mais, pour ça, il fallait encore qu’il t’en parle. Peut-être qu’il reviendra vers toi, mais pour le moment, ce n’était pas forcément le cas et tu avais décidé de le laisser dans son coin, le temps de le laisser se détendre et reprendre du poils de la bête. Allongée dans le lit, sous la couette, plongée dans ton film, cette saga était une passion à ce stade. Tu comptais bien te rendre dans les différents parcs d’attraction Harry Potter, mais pour le moment, tu profitais du SC, mais cet hiver, tu t'y rendrais certainement. Tu ne faisais pas forcément attention à ce qu'il faisait, le laissant reprendre sa place, derrière toi, ta tête posée contre son torse, absorbée par ton film. Tu appréciais ce contact, retrouver ses bras, sentir son odeur et sentir sa chaleur t’entourer. Puis d’un coup, il lâcha le prénom de sa soeur, puis des mots que tu aurais préféré ne pas entendre. Un gros blanc, tu réfléchissais à ce que tu allais pouvoir dire, tu appuyais simplement sur le bouton pause de ta télécommande. « Merde. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, restant dans cette position sans bouger d’un seul millimètre. C’était une situation délicate et à vrai dire, tu ne l’avais jamais vécu et tu ne savais pas ce qu’il fallait dire dans ces moments. « Et du coup, tu ne vas pas rentrer ? » tu te retournais, pour lui faire face et le regarder droit dans les yeux, cherchant un signe, une réponse. « Elle s’en est sortie ? » c’était certainement la question la plus difficile que tu avais dû dire.
@Bohème Chatelain
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La douleur et l'inquiétude me bouffait littéralement alors que je reprenais place contre Elöa, ayant besoin de sentir ce contact, cette chaleur, cette présence. Moi, l'habitué de la solitude parfaite et du fait de ne jamais compter sur quiconque, je m'étonnais de ressentir un tel besoin... mais autant ne pas se mentir, alors que je la serrais délicatement contre moi, je faisais l'effort d'aller jusqu'au bout de l'acte, de ma pensée, de mon envie. Celle de l'intégrer aux problématiques de mon existence, lui laisser le choix. Partir ou rester, m'épauler ou fuir. Ils sont parvenus à la réanimer mais elle doit passer sur le billard que je finis par articuler, quasi machinalement, en tâchant de détacher l'émotionnel des mots, sans quoi je me trouverais dans l'incapacité de répondre à ses interrogations. Je pourrais rentrer mais je ne servirais à rien... ils n'ont besoin de rien d'autre que ma permission pour opérer, je ne pourrais sûrement même pas la voir après, car elle sera surveillée H24. Autant que je reste ici et... que je ne sois pas solo. Mia ne s'en sortirait pas si facilement, car la came ingérée avait été coupée mais pas entièrement. Une telle saloperie n'aurait jamais dû se trouver sur le marché, et je comptais bien découvrir la vérité à ce niveau. Je ne t'ai pas menti en disant que mes problématiques sont bien réelles... et ce n'est peut-être pas ce que tu souhaites, être confrontée à tout ça. Loin de moi l'idée de la pousser vers la porte, sans compter qu'elle soit dans sa chambre et non dans la mienne... ce serait donc techniquement à moi de partir. Ceci étant... je devais savoir son sentiment profond vis-à-vis de tout ça. Ne pas espérer pour rien...
@Elöa Barclay
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Il n’était jamais simple de vivre ce genre de chose, toi, tu ne savais surtout pas comment réagir, comment te comporter après cette confidence. Il aurait fini par te le dire dans tous les cas, car son comportement changeait de tout au tout et qu’il ne pouvait pas cacher tout ça. Ce que tu comprenais totalement, il n’était pas possible de garder pout lui tout seul, ce type d’information surtout quand il s’agissait de sa propre soeur. Tu n’avais pas de frère et de soeur, tu ne pouvais pas forcément comprendre, mais tu imaginais la douleur que ça pouvait procurer et à vrai dire, tu ne saurais même pas si tu arriverais à supporter tout ça. Un léger soupire s’échappait de ta bouche, tu espérais qu’il allait beaucoup aller mieux, déjà avec ses problèmes de santé, ce n’était pas la joie non plus. « D’accord, tu auras de ses nouvelles quand ? » laissais-tu glisser entre tes lèvres, espérant que cette opération fera le nécéssaire pour l’aider à s’en sortir. Tu hochais la tête en écoutant ses paroles « Je comprends, en effet, tu as bien raison de rester. Ça t’évitera de tourner en rond en attendant d’avoir de ses nouvelles. » même si finalement, il ferait certainement la même chose ici, et tu ne lui en voudrait pas. Tu t’étais mise face à lui, le regard posé sur lui, regardant ses petites prunelles, ta main qui lui caressait doucement son visage. « J’ai dis que je serais là, quoiqu’il arrivait. » soufflais-tu sérieusement. « Si je t’accepte, je t’accepte avec ton passé, ta vie actuelle, ton caractère, tes paroles, enfin tout. » finissais-tu par avouer avec un grand sourire.
@Bohème Chatelain
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Un long soupir ne manqua pas de s'échapper à la question - légitime - d'Elöa. Je n'en n'ai malheureusement aucune idée... Cette confession me heurte, me bouleverse, me donne envie de hurler. Pourtant, si mon corps est aussi tendu que la corde d'un arc, je prends le parti de soupirer afin de me détendre, pour ne surtout pas montrer de côté violent ou incontrôlable... risquer d'effrayer ma jolie rousse est tout sauf ce à quoi j'aspire dans la seconde. Clairement, si j'étais sur Boston j'aurais été dans la peau de ce proche qui sillonne les couloirs en quête d'un bruit de couloir que j'avoue en baissant légèrement les yeux, esquissant de nombreux efforts pour ne pas retomber dans le larmoyant. Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres alors que je serrer d'autant plus Elöa contre moi, caressant son ventre d'un air presque absent. Presque toutes mes pensées vont à Mia, au combat qu'elle mène actuellement pour ne surtout pas s'engouffrer dans ce putain de tunnel d'où s'échappe une lumière chatoyante. Ça me fait drôle de me dire que juste une petite fois quelqu'un m'accepte avec tout le packaging... J'en caresse le dos de sa main présente sur mon visage et j'ose un sourire timide. Timide, mais bien présent. Je ne t'en ai pas reparlé depuis, mais... tu te souviens de la proposition que tu m'as faites ?
@Elöa Barclay
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Tu l’écoutais, tu essayais de trouver des solutions, mais à vrai dire, il n’y avait aucune solution à ça. Tu ne pouvais malheureusement rien faire à part être présente pour lui, l’écouter et le soutenir dans ces moments difficiles. Tu étais restée un instant dos à lui, sentant sa main se promener sur ton ventre ce qui te décrochait quelques frissons. « D’accord, j’espère qu’ils ne tarderont pas trop. » tu savais très bien qu’ils n’avaient pas qu’une seule patiente, qu’ils avaient certainement des personnes dans un sale état à côté. Mais tu espérais que ça se fasse rapidement, qu’il puisse avoir des informations et souffler une bonne fois pour toute et ne pas être dans l’attente éternellement. Tu te retournais pour lui faire face, le regard posé sur lui, cherchant à lui dire quelques petites phrases pour l’aider à se sentir mieux, même si tu savais que ça ne ferait rien. Seulement quelques petits mots qui finiraient certainement loin dans son esprit, quelque part. « C’est juste normal Bohème. » tu haussais les épaules, tu ne prenais jamais les personnes à moitié, c’était logique pour toi, même si c’était peut-être pas le cas de tout le monde. Monde pourri jusqu’au bout, ce n’était pas une nouveauté après tout. « Hm oui, le fait de venir squatter ma chambre ? » tu ne lui avais pas proposé autre chose dans tes souvenirs. « Enfin je crois que c’est ça non ? » tu le regardais, penchant doucement la tête avec un léger sourire.
@Bohème Chatelain
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Je ne suis pas médecin mais une opération du cœur prend rarement dix minutes... La donne me rends fout d'impatience, fou de douleur mais je tâche de ne rien en montrer ou très peu. Il vaut bien mieux que, pour les minutes et même heures à venir, je cesse de parler hôpital, médecin, opération et tutti quanti. Je me concentre par conséquent sur cette fameuse proposition à laquelle Elöa avait fait allusion il y a quelques temps déjà. La donne se posait de plus en plus étant donné que nous rentrons fin du mois... et qu'il me faudrait probablement prendre certaines dispositions. Une petite minute... tu vis dans une chambre étudiante ? que je m'étonne, n'ayant pas imaginé, sans savoir pourquoi, qu'elle avait un appartement. La jolie rousse ne semblait ni nécessiteuse ni dépendante, bien au contraire. Mais le côté chambre étudiante, s'il ne m'effrayait pas particulièrement mais je me disais que cela manquerait cruellement d'intimité, moi qui finissait habitué à avoir une tonne de place, un bureau fermé par digicode pour les dossiers les plus sensibles et un quartier sympa. Je veux bien que le toubib ait dit qu'en théorie je ne dois pas vivre seul mais tu n'aurais pas envie... d'un peu d'intimité ? Je t'avoue que je ne sais même pas si tu es dans une confrérie ou pas...
@Elöa Barclay
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Ton regard ne le quittait plus une seule seconde « Oui en effet, je comprends. » laissais-tu glisser, c’est vrai que ce n’était pas une opération très simple et très rapide. J’espérais seulement qu’ils allaient pouvoir lui donner une bonne nouvelle d’ici quelques heures, même si tu avais un petit doute la-dessus. Tu restais près de lui, recherchant ce que tu avais pu lui parler, oui partager ta chambre au SC, c’était ça que tu lui avais dit. Tu fronçais les sourcils en écoutant ses paroles, finalement, il parlait de plus loin, quelque chose de plus important. « Non j’ai mon propre appartement, mais je croyais que tu me parlais d’ici, au SC. » un petit sourire s’affichait sur tes lèvres, appréciant l’idée qu’il se projetait après ces vacances. Tu restais face à lui, caressant son visage, approchant doucement tes lèvres contre les siennes. Déposant un léger baiser sur celles-ci avant de reculer légèrement « Bien sûr que si, un peu d’intimité, mais on en aura chez moi. Donc tu veux venir vivre avec moi ? » ton regard ne le quittait pas, tu ne t’attendais pas à ça mais ça te plaisait et tu n’allais tout de même pas refuser. Tu allais certainement avoir besoin de temps pour trouver tes marques avec une personne en plus chez toi, mais ça le ferait. « Je suis chez les Dudley, faire la fête, l’esprit un peu rebelle. » ça te correspondait plutôt bien !
@Bohème Chatelain
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Un sourire plaqué contre mes lèvres, je me rends compte que si cela se trouve, Elöa ne parlait que de l'été et non d'après. Mon enthousiasme me joue dès lors des tours alors que c'est un petit rire que je laisse finalement échapper, conscient d'avoir sans aucun doute dépassé les bornes. Tu parlais uniquement du Summer Camp, c'est ça ? Qui aurait cru que moi, Bohème Chatelain, indépendant et solitaire devant l'Éternel, je me sois autant avancé sans même m'en rendre compte ? Et pourtant, plutôt que de faire une jolie fuite en avant comme je l'aurais fait quelques années en arrière, je me surprends à embrasser les lèvres sucrées de la jolie rousse pour toute première réaction. Visiblement, Elöa n'était pas choquée, mais m'en assurer devenait primordial là, tout de suite. Je suis désolé. D'ordinaire je ne suis pas du tout du genre à me projeter au delà du lendemain, parce que mon quotidien rend tout projet un poil compliqué... mais j'ai cru que tu parlais de notre retour. Sache que je ne veux rien précipiter. Si tu n'es pas prête, on peut attendre. Je vis seul avec ma maladie depuis très longtemps alors un peu plus ou un peu moins... que j'explique en remettant une mèche derrière son oreille, caressant sa joue au passage en m'amusant à imaginer à quel point sa confrérie lui va comme un gant. D'autant que j'ai deux chiots...
@Elöa Barclay
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C’était si rapide mais pourtant ça ne te dérangeait pas, bien au contraire. Tu apprendrais à le connaitre davantage et tu savais qu’il allait être régulièrement être épris par son travail et toi par tes études, mais aussi par le tatouage. Plus le temps passait et plus tu réfléchissais à lancer vraiment ton entreprise, pour commencer chez toi et par la suite dans un vrai local, quand tu auras un salaire suffisamment intéressant pour te lancer. « Au début je parlais du Summer Camp pour commencer. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, un léger sourire venait illuminer ton magnifique visage. Tu appréciais sentir ses lèvres contre les tiennes, tu appréciais tellement sentir ton coeur s’emballer, ces frissons se promener sur l’ensemble de ton corps. Oui, c’était si agréable cette sensation, tu ne pourrais t’en passer. « Non mais ça ne me dérange pas, j’ai un logement beaucoup trop grand pour moi toute seule. » soufflais-tu pour accentuer tes propres « Je veux être présente pour toi et t’avoir à l’oeil. » tu rigolais légèrement à tes propres conneries, tu savais très bien que tu ne pourrais pas toujours le surveiller, il avait une vie et toi aussi. Mais au moins, tu voulais être près de lui s’il en avait besoin et pouvoir avancer à ses côtés. « Deux chiots… » soufflais-tu doucement, alors que tu étais une maniaque puissance mille. « Bon, il va falloir que je prenne sur moi et ma maniaquerie. » tu haussais doucement les épaules « C’est quel race ? » dans un couple, il fallait faire des études et tu le ferais.
@Bohème Chatelain
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Comme je m'en doutais, Elöa parlait le temps du Summer Camp et je me suis un poil avancé. À croire que le hasard nous pousse à faire des choses que l'on aurait cru impensables jusqu'à lors... mais au lieu de vouloir fuir la possibilité de ne plus être seul, je fonce tête baissée sans chercher à jouer de la marche arrière. Bien au contraire. D'abord en le lui prouvant physiquement, liant délicatement mes lèvres aux siennes, avant d'opter pour une approche de communication. Oh vraiment, pas seulement une chambre d'étudiante ? Je laisse planer un petit rire, aux antipodes des larmes qui coulaient il y a peu contre mes joues. Non pas que je ne sois pas préoccupé par l'état de Mia, bien au contraire, mais tâchait de me concentrer sur du positif uniquement. M'avoir à l'œil... tu sais que je ne suis plus vraiment un gamin ? Ceci étant... tu fais face à un maniaque pur jus pur fruit donc le ménage ne sera pas un problème. Je gère mes deux petites boules de poils depuis un petit temps sans que mon appart' soit une porcherie. Mais pour te répondre, j'ai une demoiselle husky, Tonka, offerte à mon anniversaire par ma petite sœur, et Fluffy, un bébé chow-chow que j'ai sauvé de l'euthanasie et que je nourris encore au biberon. Il a vécu des sales trucs ce petit chou...
@Elöa Barclay
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