Don't worry, be happy + Bohème.

Après ce délicat moment, ce moment de plaisir, il était temps pour toi de te reposer. Malgré le fait que tu disais avoir toujours la forme pour ce genre de petit plaisir, la fatigue s’emparait tout de même de toi. La nuit blanche que tu avais passé à boire se faisait ressentir de plus en plus. Tu avais simplement enfilé un simple t-shirt ample et un tanga avant de venir t’écrouler dans le lit, attendant Bohème, car de base, l’activité était de se reposer autant pour lui que pour toi.

@Bohème Chatelain

(Invité)

J'avais eu à cœur que cette première fois entre nous soit unique, et de toute évidence, de mon côté je n'avais jamais connu un tel plaisir. Mes prunelles sombres et brillantes ne quittaient pas Elöa qui s'habillaient tandis que j'entourais mes hanches d'une simple serviette pour le moment. Je reviens princesse je vais juste chercher de quoi me changer que je murmure en déposant un baiser tel une brise contre ses lèvres avant de disparaître quelques minutes à peine. Un simple aller et retour dans ma chambre histoire d'enfiler un t-shirt et un short, tous les deux noirs tout en utilisant la serviette afin d'éponger mes cheveux. J'en profite pour choper une fleur de mon balcon et retourne aussitôt dans la chambre de ma rouquine, d'ors et déjà installée sur le lit. Je la rejoins, place la fleur dans ses cheveux et embrasse son front. Tout va bien ? que je m'inquiète en l'accueillant dans mes bras une fois allongé, reprenant de faire le programme initialement prévu : se reposer ensemble. Pas d'absence injustifiée, par d'engueulade, juste un moment de douceur après une découverte de l'autre qui me laisse un goût de reviens-y. Repose-toi autant que tu veux. Il paraît que je ne suis pas un mauvais oreiller. Je nous enveloppe bientôt de la couverture présente sur le lit, tout en mêlant mes doigts dans ses beaux cheveux, non sans pousser un long soupir d'aise.

@Elöa Barclay

(Invité)

Il était si différent avec toi, ce n’était pas seulement du sexe, c’était si différent des fois où tu le faisais avec un pote, un inconnu, juste une seule fois dans ta vie. C’était unique et si agréable que tu avais bien pris plus de plaisir que d’habitude. Tu l’avais laissé repartir pour prendre des affaires, un léger sourire s’affichait sur tes lèvres, sentant un court baiser. « A toute de suite. » soufflais-tu doucement, prenant place dans ton lit, regardant le plafond, le temps d’un instant. Il n’avait pas mis bien longtemps avant de revenir où alors tu t’étais perdue encore une fois dans tes pensées. Ce n’était pas rare que tu ne vois pas l’heure passer quand tu te retrouvais dans tes plus sombres pensées. La porte s’entrouvrit de nouveau, laissant le jeune homme reprendre place dans ta chambre. Ton regard se porta de nouveau sur lui, le laissant déposer cette petite fleur dans tes cheveux et son baiser sur le front. « Je vais merveilleusement bien quand tu es vers moi. » soufflais-tu doucement, déposant un simple baiser sur ses lèvres, lui laissant de la place pour s’installer à tes côtés. Tu te posais contre lui, la tête sur son torse comme il te l’avait proposé sur la plage, fermant un instant tes yeux pour profiter de ce moment si agréable. « Je vais en profiter alors, en espérant que je ne vais pas t’empêcher de dormir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres avant de t’engouffrer dans un profond sommeil.

@Bohème Chatelain

(Invité)

Bien que je n'ai pas minuté mon petit détour par ma propre chambre, je pense vraiment avoir fait fissa. La preuve, Elöa ne semblait pas encore endormie et sa phrase acheva de me le confirmer. Dans un petit sourire, je caressais sa joue et embrassais délicatement son front. Bien être tout à fait merveilleusement partagé... que je lui glissais à l'oreille, ouvrant mes bras pour qu'elle y prenne place. A croire que nous étions destinés à cela, être dans les bras l'un de l'autre, et ne plus nous quitter. Cette pensée m'arracha un nouveau sourire, au même titre que ses propos. Dors tranquille... je ne bouge pas d'un pouce. Bien que je n'ai pas dormi depuis quarante-huit heures maintenant, le sommeil ne semblait pas désirer m'entourer de ses bras. Je veillais donc sur la jolie rousse, caressant de temps à autre sa belle chevelure, observant le plafond d'un air absent. Depuis bien longtemps je ne m'étais pas senti aussi... heureux, comblé. Sentiment qui disparut dès que mon portable se mit à vibrer, appel de l'hôpital. Le numéro était enregistré depuis deux bons mois dans mon répertoire, aussi je décrochais sans même réfléchir, m'extirpant du lit avec précaution et douceur, tâchant de ne surtout pas réveiller Elöa. Je ne pensais pas que l'appel durerait si longtemps, et encore moins qu'il me laisserait un tel trou béant dans la poitrine. De la position debout je passais à assis, mains passant et repassant sur mon visage tandis que mes prunelles sombres regardaient l'écran désormais éteint de mon cellulaire. Mia venait d'être réanimée après cinq minutes d'arrêt cardiaque, et ils devaient la conduire en chirurgie pour évaluer les dégâts. D'après son récent électrocardiogramme, ils devaient opérer rapidement. Putain... que je murmurais, laissant les sanglots éclater silencieusement. Bien sûr, j'avais donné mon accord oral par téléphone et signerait les papiers dès qu'on me les enverrait. Mais en attendant... à part me sentir anéanti et impuissant, je me trouvais dans l'incapacité de ressentir grand-chose d'autre.

@Elöa Barclay

(Invité)

Tu avais besoin de dormir pour récupérer cette nuit que tu avais passé à faire la fête, danser sur différentes musiques et enchainer les verres après les autres. L’alcool c’est de l’eau, c’était bien la phrase que tu t’étais dite durant cette soirée, oubliant le négatif de l’alcool durant un instant. Ça ne faisait pas que du bien, surtout le lendemain, le mal de crâne, l’envie de gerber à chaque seconde. Alors oui, tu avais passé une super soirée, sans te poser une seule question, sans pense au fait qu’il ne t’avait pas répondu, qu’il n’était pas dans sa chambre. Mais le lendemain, en plus d’avoir ce mal de crâne, tu te reprenais tout dans la gueule. Alors tu avais enchainé le sport pour ne pas trop penser et pour te libérer un peu la tête, finalement, voilà que tu terminais dans ses bras, après un long moment de plaisir dans cette douche. Maintenant, tu avais besoin de dormir, les yeux fermés, la tête posée sur son torse, tu écoutais les battements de son coeur. Tu n’avais pas mis bien longtemps avant de sombrer, ne bougeant pas d’un centimètre durant cette sieste, mais quelque chose te réveilla en sursaut. L’impression de tomber et finalement en ouvrant les yeux, tu te retrouvais seule. Il n’était plus là et ce depuis un moment puisque le lit s’était rafraîchi de son côté. Tu tournais la tête, le cherchant du regard, ne le trouvant pas sur le coupe « Sérieux ? » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Il avait profité de ton sommeil pour se barrer ? C’était à ça que tu pensais, il avait eu ce qu’il voulait et il s’était éclipsé.

@Bohème Chatelain

(Invité)

De longues minutes durant, je demeurais immobiles, sans pensées précises hormis celle que Mia se retrouvait seule, dans une chambre d'hôpital empestant la javel puis dans un bloc opératoire sans que son grand-frère ne soit là pour lui tenir la main. Cette vision me terrorisait littéralement, m'empêchant de bouger, de me relever pour retourner dans ce lit où, je le sais, j'obtiendrais un réconfort certain. L'impression de ne pas être solo sur cette planète mais bien voulu par une femme, une femme qui s'était donnée sans retenue à moi au cours d'une délicieuse douche. A croire que le karma ne cessait de me répéter que mes activités au sein du gang devaient avoir un prix, mais quel prix... plusieurs larmes s'écoulèrent silencieusement le long de mes joues alors que je les cachais de ma main, déposée contre mon front. Machinalement, je pianotais sur le tactile de mon téléphone dernier cri, regardant les dernières photos prises par Mia, avec Mia... le lendemain de son retour de cure. Elle était belle. Souriante. Heureuse. Cette photo de nous riant aux éclats me faisait tellement mal que j'en balançais d'un geste violent mon téléphone contre le mur du balcon dans un vacarme on ne peut plus sonore. La tristesse et la colère se mêlaient alors que, de l'autre côté, je n'entendais même pas la voix d'Elöa qui s'agaçait de ne pas me voir dans le lit. A croire que dans cette bulle de mal-être, il ne pouvait y avoir que moi... moi et ma honte. Moi et ma rage. Ma culpabilité et rien d'autre.

@Elöa Barclay

(Invité)

Alors que tu avais plutôt bien récupérée de ta gueule de bois et de cette nuit agitée, ton réveil n’était pas le plus agréable. Tu t’étais endormie dans les bras de Bohème, mais tu te retrouvais seule dans cette chambre. La première idée qui te traversait l’esprit, c’est qu’il avait pris ses affaires et qu’il était retourné dans sa chambre, après avoir obtenu ce qu’il avait désiré. Goût amer dès le réveil, la colère qui remontait, comment tu avais pu te faire prendre à ce jeu ? Un léger soupire sortait de bouche, avec un brin de colère, repoussant la couette du lit pour te lever. Tu sentais déjà des courbatures suite au footing de ce matin, tu allais galérer pendant quelques jours, tu avais bien trop forcé au vu du peu d’énergie que tu avais. Alors que tu cherchais de quoi recouvrir ton corps, tu sursautas en entendant un bruit suspect venant du balcon. Tu apercevais que la baie vitrée était légèrement ouverte, chose qui arrivait que très peu avec toi. Tu avais toujours cette manie de fermer les personnes, les fenêtres avant de t’endormir. Tu avais certainement trop regardé de film d’horreur quand tu étais gamine, maintenant tu psycothais sur la plupart des choses. Tu tirais alors le rideau pour apercevoir Bohème, là, assis sur cette chaise sur ton balcon. Tu fronçais les sourcils, encore dans le gaz de ton réveil en sursaut, même si tu ne le connaissais que depuis très peu, tu avais bien vu qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. « Ça va ? » laissais-tu glisser entre tes lèvres, passant une main dans tes cheveux, prenant place sur la deuxième chaise, attrapant le téléphone qu’il avait certainement jeté pour le poser sur la table, autant le dire, il était dans un sale état. S’il ne venait pas à te répondre dans les jours prochains, tu saurais pourquoi …

@Bohème Chatelain

(Invité)

Mon portable ne me serait sûrement plus d'aucune utilité et je doute fort qu'il accepte d'être même rallumé. Par chance, l'homme prévoyant que j'ai toujours été a un smartphone de secours, pas dernier cri, pas flambant neuf mais qui dépanne afin que je sois toujours joignable... que ce soit par mes proches, l'hôpital ou mes clients. Je n'ai d'ailleurs même pas réfléchi à l'éventualité que le doc m'ayant annoncé la bonne nouvelle du jour me rappelle rapidement... et reste prostré sur ce balcon qui n'est même pas le mien, à sursauter lorsque j'entends la voix d'Elöa s'élever dans l'atmosphère sonore, jusqu'ici atrocement silencieuse. J'efface rapidement les larmes qui coulent pourtant d'elles-mêmes, sans me donner mon avis ou me consulter au préalable. Une part de moi, fière devant l’Éternel, avait espéré que ma jolie rousse ne se lève pas tout de suite et que je puisse au moins faire illusion quelques temps... mais le karma s'écharne visiblement à me balancer des baffes à répétition dans la tronche, alors que je me trouve d'ors et déjà à terre, KO. Mon portable a subit un sort funeste, mais j'en ai un de rechange que je reprends en me raclant la gorge, tâchant de garder un rien de contenance pour ne pas m'effondrer complètement. Tu devrais retourner te reposer, je te rejoins dans une minute. Non pas que je cherche à la chasser... mais je ne parviens pas à mettre des mots sur ce qui me tue littéralement là, tout de suite.

@Elöa Barclay

(Invité)

Alors que tu commençais à te faire une multitude de film, comme à ton habitude, tu sursautas en attendant le bruit sourd, provenant de ton balcon. Tu n’avais pas l’habitude de partager ta chambre, et pourtant c’était bien le cas depuis quelques heures. Enfaite, tu ne savais même pas quelle heure il était, totalement ailleurs, dans un autre monde. Tu avais décidé d’aller le voir, t’asseyant un instant sur cette deuxième chaise, profitant de ce moment pour te réveiller, doucement. L’air soufflait sur ton visage, fermant un instant les yeux pour profiter de ce moment. Tu avais récupéré son téléphone par terre, en miette, et tu l’avais déposé sur la table. Tu ne cherchais pas d’explication, mais tu te posais tout de même des questions le concernant, il n’avait pas l’air d’être dans son assiette. Tu ne creusais pas, s’il désirait t’en parler, il le ferait, mais au vue de ce qu'il venait de te dire, il avait clairement besoin d’être seul. « D’accord. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, tu n’avais pas envie d’être un poids supplémentaire pour lui, alors tu rentrais de nouveau dans la chambre, t’installant sur le lit pour allumer la télévision. Tu te glissais sous la couette, tombant sur le cinquième film de Harry Potter, parfait c’était celui que tu préférais. Par chance, il venait de commencer, tu allais pouvoir te replonger une énième fois dans ce monde magique. Tu jetais de temps en temps un coup d’oeil dans la direction du balcon, mais rien ne changeait et tu n’allais pas non plus, lui forcer la main.

@Bohème Chatelain

(Invité)

Elöa venait de disparaître à nouveau dans la chambre et silencieusement, je la remerciais de ne pas insister. Mon côté confident frôlait souvent le niveau zéro, non pas seulement par fierté mais parce qu'il m'était compliqué de pousser la confiance au point de m'ouvrir dans tous les sens du terme. Je laissais passer quelques minutes ainsi que la crise de larmes avant de me relever et d'entrer à nouveau dans la chambre, de me rapprocher du lit et de me glisser derrière la jolie rousse, l'invitant à venir caler son dos contre mon torse. C'est Mia que je murmure subitement, et mon corps se tend et tremble face à cette vérité. Elle a fait un arrêt cardiaque. Je pourrais dire d'emblée qu'elle a été réanimée et se trouve en préparation pour le bloc mais je ne parviens pas à former ces mots. Mes prunelles sombres ne laissent plus échapper la plus petit larme, mais ça ne veut pas dire que je n'en ressens pas l'envie pour autant. Avant que la demoiselle dans mes bras ne prenne cette importance, cela a toujours été ma petite sœur et moi contre le reste du monde, et surtout sans nos parents. Il faut encore que mon degré de confiance prenne un niveau supérieur, et ce n'est absolument pas contre la jolie rousse que ce manque de confiance est dirigé. C'est la situation actuelle qui me tue... et me rends aussi fermé qu'un coffre fort ultra blindé.

@Elöa Barclay

(Invité)

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