Don't worry, be happy + Bohème.

il te faisait rire, il te faisait surtout te sentir bien, si tu oubliais ce qu’il s’était passé ses quarante-huit heures précédente. Tu acceptais de passer l’éponge sur ça et de lui faire confiance, mais tu espérais que ça n’allait pas recommencer, une seconde fois. Tu n’étais pas certaine de pouvoir accepter ce genre de chose régulièrement, même si tu n’avais pas de jalousie, la confiance n’était pas ton fort. Tu avais besoin d’avoir des nouvelles assez régulièrement, comme dans tout couple classique. « Je te crois. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, ne voulant pas relancer une seconde polémique. Ton regard posé sur le jeune homme, contente d’être près de lui, même si une heure auparavant tu l’avais envoyé chier. Tu étais une petite fauve, qu'il fallait dresser et dompter, ce qui n’était pas le plus simple. Tu haussais doucement les épaules « Je ne sais pas ! » tu n’allais pas continuer à aller à l’encontre de ce qu’il désirait, si ça lui faisait plaisir, tu le laisserais faire ça. « Ce que je préfère ? » tu réfléchissais à cette question, ce qui n’était pas la plus simple « Je suis née le neuf juillet, comme ça tu as la date précise. » un grand sourire sur tes lèvres « Et toi alors ? » tu voulais savoir si c’était déjà passé ou non. Alors que tu t’étais relevée, à peine sur tes jambes qu’il te souleva du sol, rigolant à plein poumon « Ma chambre ? » après tout, tu avais tes affaires, ainsi tu pourrais prendre une douche avant de dormir. Il marchait tranquillement et toi, tu t’accrochais à lui, réfléchissant toujours à sa question. « Les tatouages, les voyages, j’aime bien manger aussi. » ça n’allait pas l’aider « La photographie aussi et le dessin et le sport. » tu plongeais ton regard dans le sien « Ça va t’aider ? » tu rigolais légèrement, le connaissant, il allait bien trouver quelque chose.

Ça te touchait de le voir si impliqué, de vouloir te faire plaisir. Tu n’avais pas forcément cette habitude, car en-dehors de ta meilleure amie, tu n’avais pas grand monde sur qui compté. Ta famille n’était pas très doué pour ça et encore moins ton père, tu n’avais jamais rien attendu de sa part et heureusement. « Dix-huit mars, je vais retenir cette date. Jour où le plus merveilleux des hommes est né. » petit sourire sur tes lèvres pour appuyer tes paroles, une chose était certaine, tu allais l’ajouter dans ton téléphone, tu n’étais pas la meilleure pour retenir. « Hm pourquoi pas, mais je ne veux pas que ça te coute une fortune non plus ! » soufflais-tu avant d’être soulevée et portée par Bohème. Il arrivait à te décrocher des rires, t’attachant à lui, les bras autour de sa nuque. Il marchait normalement, comme si tu n’étais pas une contrainte jusqu’à l’hôtel et jusqu’au numéro de chambre que tu lui avais indiqué. « Tu peux fouiller, mais tu ne vas pas trouver grand chose dans mon maillot de bain. » tu haussais doucement les épaules, attrapant ton sac à dos pour y sortir ton pass que tu déposais devant le détecteur, déverrouillant la porte de la chambre. « Je veux que tu restes près de moi. » tu lui avais déjà proposé de cohabiter, chose qui ne s’était pas encore faite et tu ne savais pas si ça se ferait un jour. Alors que tu avais retrouvé le sol, tu poussais la porte, déposant ton sac à dos sur une chaise et tu étendais ta serviette dehors sur le mini balcon. Tu revenais près de lui, fermant la porte derrière lui, haussant un sourcil « Il va vraiment que je te dise quand tu dois me faire l’amour ? » lâchais-tu sur un ton plutôt peu sérieux, tu te moquais légèrement, espérant tout de même ne pas devoir en venir là.

Le trajet était beaucoup plus rapide que tu ne l’aurais pensé, pas besoin pour toi de marcher et d’utiliser tes muscles qui criaient déjà souffrance après cette longueur course. Quelle idée de courir un lendemain de cuite ? déjà en manque d’eau et d’hydratation et tu leurs faisaient encore subir ça. Par chance, il avait décidé de te porter jusqu’à ta chambre, comme un prince charmant, il était vraiment unique et parfait, tu ne pouvais pas dire le contraire. Des baisers comme tu les aimais, que tu prolongeais sans te faire prier. Un plaisir qui grandissait en toi, jusqu’à ta chambre où des petites vieilles étaient choqué du comportement du jeune homme et du tien. Ça te faisait rire, tu t’en fichais de ce que les gens pouvaient bien penser sur toi à l’heure actuelle.Tout ce qui pouvait compter, c’était lui, et toi. « Tout comme toi. » soufflais-tu doucement contre ses lèvres, ce petit sourire qui éclairait ton visage. « Bon d’accord, je te laisse faire et choisir, après tout, c’est toi qui a lancé l’idée. » tu n’avais pas envie de lui imposer des choses et tu voulais qu’il te surprenne, tant qu’il te faisait pas aller dans une forêt. Tu rigoles doucement à ses paroles « À part mon intimité, mes fesses et mes seins, pas grand chose. » ce qui était réel, il n’y avait jamais rien de plus dans un maillot de bain, contrairement à un soutient-gorge en soirée, où parfois tu y glissais ta carta bancaire, ton briquet et bien d’autre chose. Alors que tu étendais ton linge, tu revenais près de lui, surprise de sa réponse. « Dans tous les cas, tu comptais le faire, n’est-ce pas ? » bien évidement ce n’était pas quelque chose qui te dérangeait, bien au contraire. « Je suis toujours en forme pour ça. » petit clin d’oeil avec ce petit sourire qui voulait en dire long. « Je vais prendre une douche pour enlever le sel, tu veux venir ? » après tout, il venait faire allusion à prendre du plaisir avec toi, alors autant commencé dès maintenant.