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CALHEN/SOFIA ❝ It's not really a vacation, right ?❞

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Je n'avais jamais vu Calhen s'énerver ainsi, pas en ma présence, pas contre moi. En même temps, sa réaction était compréhensible. Il avait perdu sa fiancé, elle avait été tuée par des détraqués. Elle était morte et elle n'avait rien demandé. Tessa aimait la vie et elle lui avait brutalement été ôté. Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ça. Calhen avait raison, c'était égoïste de ma part. Et comment est-ce que j'avais pu dire une telle chose devant lui ? Je regrettais déjà mes mots tandis-ce qu'il me repoussait brusquement. Je manquais de tomber, déjà que je ne tenais pas très bien sur mes jambes - " Je... Oui... Désolée. Je n'aurais pas dû dire ça." - Répliquais-je d'une voix faible. Je ne savais plus trop où j'en étais. Ces derniers temps, je n'étais plus moi même, j'étais perdue. Il est certain que je n'aurais jamais dit cela normalement - " Je ne sais pas ce qui m'a pris." - Ajoutais-je. C'est à peine si j'osais affronter son regard. Je peinais à retenir mes larmes alors que je réalisais qu'il était au courant pour mon agression - " Peut-être que je ne suis pas prête à affronter cette vérité. Et peut-être que je ne suis pas assez forte pour le faire." - L'idée de devoir me passer de ces médicaments m'effrayait, pas seulement à cause du manque, mais parce que je n'avais pas envie de me retrouver confrontée à de nouvelles crises de paniques, à de nouvelles terreurs nocturnes. Calhen s'approchait pour venir me serrer dans ses bras et je ne montrais aucune résistance. Je le laissais me prendre contre lui et je sentais une larme tomber sur ma joue. Je ne voulais pas pleurer - " Bien sur que non. Je ne veux pas qu'il gagne. Je veux qu'il paie, mais... " - Je marquais un silence. Je ne savais pas si je devais en parler à Calhen. Je ne voulais pas qu'il porte ce poids sur ses épaules. Et puis, je le connaissais. Il voudrait me protéger et je ne voulais pas que cela finisse par le mettre en danger. Je me dégageais de son étreinte et j'essuyais les larmes qui avaient coulées sur mes joues - " Je... je ne veux pas que tu t'en mêles. C'est trop dangereux...."
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Je gardais mon regard sur elle. Je savais bien qu'elle n'avait pas voulu dire ces mots mais elle les avait dit. Et je pense qu'il était temps de lui montrer, une seconde fois, que son état entrainait un manque de discernement flagrant. Je ne voulais pas qu'elle donne si peu d'importance à sa vie. Cela me mettait hors de moi. Je voulais qu'elle redonne de la valeur à certaines choses et qu'elle oublie les autres. Je me calmais en voyant qu'elle se rendait compte de ce qu'elle venait de dire. Je soupirais légèrement alors que je remarquais qu'elle fuyait mon regard. A ses paroles, je la prenais par le menton, l'obligeant à me regarder. « Si tu es forte. Et tu n'es pas seule pour affronter tout ça Sofia. Tu as tous les gens qui t'aiment derrière toi. » Puis alors qu'elle se détachait de moi, je l'aidais à s'asseoir à nouveau sur le tronc d'arbre, remarquant qu'elle n'était pas sûre sur ses jambes. Je cherchais un tissu dans mes poches et j'en sortais un mouchoir. Je lui donnais avant de m'accroupir à sa hauteur. Je posais mes yeux bleus sur elle. « Tu crois que je vais faire marche arrière? » Je lui souriais doucement. « C'est pas ce type qui va me faire reculer. » Puis j'ajoutais, plus sérieusement: « On arrivera à le faire emprisonner tu m'entends. On le fera ensemble. » Je pensais en effet, que ça pourrait être une bonne thérapie. Après tout, il devait être arrêter ce connard et si les flics refusaient de s'en occuper, et bien il fallait bien agir. Il fallait taper plus haut dans la hiérarchie. Un article dans un journal, ça pouvait faire des ravages. Et puis, je connaissais assez de personnes pour mettre ce plan en place. « Mais pour l'instant, il faut que tu arrives à décrocher. C'est la première étape pour que tu puisses reprendre une vie normale. » Je gardais mes yeux bleus sur la danseuse.
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J'affrontais le regard de Calhen une nouvelle fois. Il ne me laissait pas d'autre choix. C'était difficile d'admettre que j'avais un probleme. Il était bien plus simple de ne pas voir la réalité en face. Je refusais de m'appuyer sur mes proches pour traverser tout cela. J'étais ainsi, je laissais difficilement les autres me venir en aide. Je reprenais place sur le tronc d'arbre, bien trop faible pour rester debout. Calhen l'avais bien vu. J'attrapais le mouchoir qu'il me donnait avant d'essuyer les quelques larmes sur mes joues - " Oui tu vas reculer, Cal, parce que je te le demandes. " - c'était mon combat ! Calhen devait en resté éloigné. Je considerai que c'était trop dangeureux et je refusais qu'il lui arrive quelque chose. C'était aussi pour ça que j'aurais préféré qu'il ne sache rien. Cependant, je reconnaissais que Calhen avait raison sur un point : Je devais arrêter de prendre ces médicaments. Je ne pourrais pas mener a bien ma vengeance en étant droguée - " Je me sens tellement mal... Je ressens déjà le manque et c'est déjà affreux. - J'avais l'impression que cela finirait par me tuer et je savais que les prochains jours seraient pire. J'allais aller encore plus mal avant d'aller mieux... du moins si je pouvais aller mieux. Je n'osais même pas penser a retrouver une vie normale. Je ne parvenais pas à y croire. C'était tellement loin tout ça. Pour l'instant ça n'allait pas et je sentais une vague de tristesse m'envahir. Je n'étais pas sur d'y arriver - " Comment est-ce que tu as pu croire que ton plan fonctionnerait ? Ici, perdus au milieu de nulle part. Tu ne sais pas qu'on ne stop pas une addiction pareille si brutalement ? " - Je tremblais et j'avais du mal a parler correctement. Bien sur Calhen n'avait surement pas prévu ma noyade et le fait que je perde toutes mes affaires.
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Je restais devant elle, secouant légèrement la tête de gauche à droite. Je n'avais pas l'intention de rester là à ne rien faire alors qu'elle avait besoin d'aide. Et j'étais aussi déterminé à ce que ce salaud soit mis en taule, d'une façon ou d'une autre. Je répondais alors, avec une voix qui avait repris son timbre habituel depuis quelques minutes. « Je ne laisserai pas tomber Sofia. » J'ajoutais ensuite: « Je suis têtu aussi quand je veux. » Je ne voulais pas qu'elle se fasse du souci pour moi. J'étais assez grand pour savoir ce que je faisais. Et ce type franchement, ne m'inspirait pas une peur démesurée. C'était juste un lâche qui utilisait la force pour assouvir ses plus bas instincts. Et j'étais quasiment sur que Sofia n'étais pas une victime unique. A ses mots suivants, je l'observais. Je dégageais l'une des mèches de cheveux qui barrait son front pour observer ses pupilles. « Ce que est affreux... c'est de ressentir ce manque. » Je la regardais un instant avant de me relever. Je m'avançais vers mon sac et j'en sortais un petit sachet. Je revenais vers Sofia et je poursuivais: « Tu voulais être internée pour stopper ton addiction? » Je lui montrais le sachet tout en l'ouvrant et en expliquant: « Ce sont des graines de Passiflore. Cette fleur a des vertus calmantes. Tu peux en prendre quatre à cinq par jour. » J'avais déjà tester ce genre de plante et elles étaient efficaces. En plus elles étaient naturelles et offraient une alternative à un sevrage trop brutal. Je lui ouvrais la main pour y déposer deux graines. « Ce n'est pas vraiment une alternative. Mais cela t'aiderai à supporter le manque. Il faut que tu essaies Sofia. »
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Je soupirais aux paroles de Calhen, mais je m'étais attendue à ce genre de réaction. Je le connaissais assez bien pour savoir qu'il n'avait pas l'intention de laisser tomber. Surtout sachant où tout cela m'avait conduite. Il voudrait que ce type soit puni, tout comme je le voulais. J'allais avoir du mal à me débarrasser de la présence de Calhen sur ce coup là - " Mais ce ne sont pas tes affaires Calhen ! Je t'ai peut-être donné l'impression que tu avais le choix, mais tu ne l'as pas. Tu dis que tu veux m'aider ? Alors laisse tomber, ça m'aiderait. Ne te mêles pas de ça, c'est mon combat, pas le tiens." - Dis-je énervée alors que je sentais de nouvelles larmes arriver.  J'étais bornée et ça tous mes proches le savaient. Il était hors de question que je laisse Calhen s'engouffrer dans cette histoire. Le fait que Quentyn y soit mêlé était suffisant. On osait même plus se parler en public tous les deux, de peur d'être repérés. Je ne comprenais pas pourquoi Oxana avait aussi parlé de l'agression à Cal. Je pouvais - à la limite - comprendre qu'elle lui ait parlé de mon addiction, car elle s’inquiétait, mais l'agression... comment avait t-elle pu ? J'avais déjà eu du mal à lui dire et si je lui en avais parlé, c'est parce qu'elle ne m'avait pas trop laissé le choix. Je croisais le regard bleu de Calhen qui m'observait. Je devais être dans un drôle d'état avec le manque - " Tu crois vraiment que j'aurais supporté l'enfermement ? Et puis, vu qu'Oxana semble t'avoir tout dit, je pense qu'elle n'a surtout pas oublié de préciser que je ne voulais pas entrer en centre de désintoxication." - Répliquais-je avec une pointe d'amertume. Je soupirais. Et puis, Calhen fouillait de nouveau dans son sac avant de revenir vers moi. Il me montrait un sachet de graines de Passiflore - " J'imagine que je ne perds rien à essayer de toute façon..." - Je n'étais pas sûr que cette solution soit vraiment efficace, mais si cela pouvait atténuer un peu le manque, je n'allais pas refuser. Je portais mon regard sur les gélules qu'il avait posé dans ma main. Je me décidais à les prendre avant de boire quelques gorgées d'eau. Je reposais ensuite mes yeux sur Calhen.
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Quelques jours plus tard...


Sofia avait mis quelques temps à digérer le fait que je l'avais conduis jusqu'ici pour l'aider à faire passer son addiction. Je savais très bien que cette dernière n'allait pas se contrôler si facilement et les jours suivants avaient été difficiles. Les crises de Sofia s'étaient multipliées mais elle avait tenu le coup. J'avais fais en sorte de l'occuper un maximum de temps. Nous avions parcouru pas mal de miles jusqu'à arrivée à des cascades où nous avions pu nous poser un peu. J'en avais profiter pour faire des photographies même si l'état de santé de Sofia me préoccupait toujours autant. Les dérivés médicinales fonctionnaient mais les nuits étaient plutôt agitées. Je n'avais pas beaucoup dormi ces derniers jours. Et j'avoue que j'étais épuisé. Mais la « cure » arrivait bientôt à son terme. Sofia avait passé le plus dur. D'ici la fin de semaine nous allons pouvoir rentrer. Cette nuit, j'étais resté un long moment à trier mes photos et à écrire quelques lignes. Le Nat m'avait commandé un reportage. Puis vers trois heures du matin, j'avais fini par m'endormir. C'est un cri qui me réveilla. Je me redressais et je voyais Sofia assise sur son lit. Je soupirais légèrement tout en me levant. Je passais une main sur la nuque. Il devait être quoi? Cinq heures du matin? Je m'approchais. Je lui donnais un verre d'eau avec un peu de feuilles de Millepertuis que j'avais fais infusé. Elle transpirait. Heureusement ce genre de crise s'espaçait. Elles n'étaient plus aussi fréquentes qu'au départ. Je prenais place ensuite sur le rebord du lit.
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Les jours qui étaient passés avaient étés vraiment rudes. Le manque n'avait fait que s'amplifier et j'avais essayé de tenir le coup du mieux que je pouvais. Les crises d'angoisses et les terreurs nocturnes m'avaient laissés peu de répit. Surtout que ce n'était pas les seules conséquences du manque. Comment est-ce que j'avais pu en arriver là ? Les médicaments m'avaient fait du bien au début, mais quand je voyais a quel point il était difficile de se débarrasser de ce manque, je regrettais d'être tombée là-dedans. J'avais péter les plombs à plusieurs reprises ces derniers jours et Calhen s'était montré très présent. Il avait tout fait pour m'aider du mieux qu'il pouvait, il m'avait tenu occupée pour essayer de vaincre le manque que je ressentais. Le pauvre, je l'avais réveillé presque toutes les nuits, même si les crises commençaient à se calmer toujours. Est-ce que ça voulait dire que j'allais enfin pouvoir voir la fin de tout ça ? Je l’espérais. Si l'idée de cette "cure" ne m'avait pas plût au début, j'avais désormais décidé de me battre pour me sortir de là. Ce n'était pas trop tôt, car j'avais passé plusieurs mois à me droguer avec ces comprimés. Je devais désormais me reprendre en main, mais cela ne serait pas une chose facile et même une fois sevrée les choses ne seraient surement pas simple.

J'avais eu du mal à trouver le sommeil cette nuit. Comme toutes les nuits d'ailleurs et comme les suivantes, je me réveillais une nouvelle fois en sursaut, terrorisée, le souffle coupé. Calhen arrivait jusqu'à moi. Je l'avais surement réveillé... encore. Enfin, je faisais moins de crises qu'au début. Dans les premiers temps celles-ci était bien plus nombreuses. J'arrivais désormais à ne faire qu'une seule crise par nuit. J'attrapais le verre qu'il me tendait avant de boire quelques gorgées. Je restais silencieuse un long moment. Je tentais de retrouver mon calme et de retrouver un rythme de respiration normal - " Merci - Calhen était immédiatement venu, dès qu'il m'avait entendu hurlé. Je devais avouer qu'il s'occupait très bien de moi - " Je suis vraiment désolée de t'avoir encore réveillé."
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Oui, le plus dur était derrière nous. Cela faisait onze jours que Sofia ne prenait plus aucun cachet. Elle prenait les substituts que je lui donnais et encore et elle avait de moins en moins besoin. C'était surtout pour calmer son anxieté, ce qui lui causait encore des crises d'angoisse. Mais le manque en lui même avait quasiment disparu. Il n'empêche, qu'elle devait encore lutter contre la dépendance qui était encore là. Elle devait oublier les automatismes qu'elle avait acquis depuis quelques mois. C'était en bonne voie. Ce qui m'ennuyait encore, c'était ses terreurs nocturnes. Je savais que ces dernières n'allaient pas disparaître ainsi. Mais là c'était chaque chose en ce temps. Pour l'instant, il fallait qu'elle calme ses dernières envies. Et qu'elle arrive à retrouver une certaine sérénité. Ce n'était pas encore gagné. Je l'observais reprendre son souffle. Je lui dégageais une mèche de cheveux qui barrait son front moite. « Arrête de t'excuser... » Je lui souriais pour la rassurer. Ce n'était pas comme si je dormais à poings fermés. En plus, il faisait chaud et j'avais du mal à  trouver le sommeil. « Que dirais-tu de faire quelques pas dehors? » Il faisait nuit mais il y avait une petite brise dehors, un peu d'air frais qu'on ne trouvait pas à l'intérieur. Et puis, il fallait une nouvelle fois qu'elle se fatigue pour retrouver un bon sommeil. J'en savais quelque chose. J'avais déjà tenté des tas de choses pour regagner le sommeil. Et rien n'était plus efficace que de se dépenser un peu.
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Je lui adressais un léger sourire alors qu'il tentait de me rassurer. Onze jours. Onze jours sans ces fichus médicaments qui m'avaient rendue accro. Je devais avouer que je craignais un peu notre retour. Ici, j'étais bien obligée de m'en passer. Nous étions au beau milieu d'une forêt du Colorado, mais quand nous serions de retour à Cambridge, la tentation serait partout. Ce serait bien trop facile là bas d'accéder à ce que je voulais. Je craignais de ne pas tenir et de fléchir à la première occasion, de replonger. Après tout, j'étais toujours fragile - - " J'en dis que c'est une bonne idée." - Répliquais-je, alors qu'il venait de me proposer d'aller prendre un peu l'air. Je n'étais pas prête de m'endormir de nouveau maintenant, autant aller marcher un peu à l'extérieur. Je sortais de mon lit et j'enfilais mes chaussures ainsi que mon gilet avant d'aller dehors avec Calhen. Il y avait une légère brise et cela me faisait du bien. Je respirais l'air tout en faisant quelques pas accompagnée du photographe. Ce séjour avait été vraiment très différent de ce que j'imaginais. Je n'avais même pas pu profiter des lieux. Le silence s'était installé entre nous. J'étais un peu perdue dans mes pensées. Le fait de ne plus être droguée me permettait de réfléchir avec de plus en plus de lucidité - " J'ai peur de ce qui va se passer quand je serai de retour à Cambridge..." - Dis-je a haute voix, lui avouant ainsi ce que je pensais.
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Je marchais tranquillement aux côtés de Sofia. Prendre l'air allait nous faire du bien à tous les deux. Avec la chaleur étouffante de la journée, un peu de fraicheur était la bienvenue. Encore quelques jours et nous pourrions rentrer. J'avais dis à Marcus qu'il pourrait venir nous chercher en hélico, cette fin de semaine. Je pensais que c'était un bon timing. Sofia avait passé le plus dur même si elle avait encore quelques crises d'angoisse. Elles étaient moins fréquentes, moins intenses. Ce qui me permettait de dire que le plus dur était passé. La jeune femme avait réussi à se passer de ses médicaments. C'était le principal. Il lui fallait à présent, un peu plus de temps pour retrouver la sérénité d'autrefois. Mais je lui faisais confiance. Elle allait s'en sortir bien que ça allait être un peu plus long. Elle devait reprendre confiance en elle. Le reste allait venir petit à petit. A ses paroles, je reportais mon regard sur elle. Je comprenais sa peur. Elle était légitime. Ici, il était plus facile de se passer de certaines choses. En ville, les tentations étaient à nouveau présentes. Je l'observais avant de poser mon bras sur ses épaules pour la mener à moi. « Tu ne devrais pas penser à ça pour l'instant. » Je ne pensais pas qu'il était utile pour elle, de s'angoisser pour son retour. « Et puis si tu as peur de craquer, tu sais que tu peux m'appeler quand tu veux. » Je m'arrêtais de marcher un peu pour la regarder: « Tu peux même venir vivre avec moi quelques temps. Ça me dérange pas. Et puis, ça me fera de la compagnie. » Je vivais seul par choix mais avoir une colocataire comme Sofia, ne me dérangerai pas. En plus, je savais que pour l'instant, ces relations avec Oxana étaient un peu tendues alors autant qu'elle reste un peu au calme.
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