TG privé: Coachella - The Kiss Killer

Le refus tombait une nouvelle fois. La jeune fille refusait ce baiser même si ce n’était que pour un jeu. Et, quelque part, la voix dans la tête s’éveillait. Quelque part, ELLE prenait le pas sur le reste pour me dire à quel point j’étais sans doute beaucoup trop horrible et pitoyable que personne n’avait envie de m’embrasser. ELLE criait pour dire que j’avais beaucoup trop changé, que le mariage m’avait rendu minable et incapable de réussir quelque chose d’aussi simple alors qu’avant c’était si aisé pour moi. Mes iris sombres se fermaient alors que les mots cognaient encore et encore à l’intérieur de ma tête. Ils déplaisaient. Ils heurtaient. Ils gagnaient. Je reculais doucement pour revenir vers le stand du Lord Hobo. Je reculais lentement les yeux à moitié ouverts. Un regard qui captait celui de @R. Ryles Reimann un quart de secondes incertain que le SOS soit passé. Un regard qui se posait finalement sur mon mari qui se trouvait un peu plus loin. Ce mari qui avait embrassé une fille tout en ayant beaucoup trop de contact avec elle. Ce mari qui avait éveillé un peu trop de jalousie à l’intérieur de l’être. Ce mari qui se tournait finalement vers moi m’approchant lentement. Il semblait vouloir venir me rejoindre pour les baisers promis. De toute façon, le jeu n’était-il pas terminé ? Je n’en savais foutrement rien. J’avais perdu le décompte des points. Quoiqu’il en soit, certaines quittaient la partie pour se retrouver en tête à tête alors peut-être bien qu’on pouvait dire que la partie de jeu était terminée. Mes iris sombres ne quittaient pas @Lukas O. Spritz-Hood tandis qu’il avançait sous la pluie qui tombait de plus en plus. Heureusement pour moi, je m’étais suffisamment reculé pour être à l’abri sous le stand du Lord Hobo. Le sourire amusé se dessinait sur mes lèvres en voyant mon mari venir proche de moi sous la pluie battante qui le rendait de plus en plus craquant à mes yeux. Et… Apparemment ce n’était pas qu’aux miens. Quelqu’un arrêtait mon amoureux sur le chemin pour un baiser. Quelqu’un venait prendre un baiser à mon mari comme ça sans qu’il n’ait proposé. Mes iris sombres se détournaient bien trop rapidement. Je ne voulais pas être témoin de ça. Et, même si quelque part ça faisait bien trop mal, ça réveillait encore plus la voix et les mots affreux. Ça lui donnait vie et ça me poussait à vouloir lui hurler qu’elle avait tord. Alors, je me tournais vers un inconnu qui s’était abrité sous le stand et je tentais ma chance.