TG : Inauguration du Sun Rock

Les choses changeaient du tout au tout ce soir. Après l’excitation et le bonheur de se trouver à cette inauguration, il y avait eu la crise de panique de mon copain après qu’il soit monté sur scène. Une crise de panique qui nous avait poussé à l’isolement à l’extérieur pour quelques minutes. Un isolement qui avait finalement pris fin laissant la situation se modifier une nouvelle fois. Dans le bâtiment, les provocations s’invitaient malgré le monde autour de nous. Un monde que j’oubliais d’ailleurs un peu trop aisément tandis que j’étais concentré sur @Lukas O. Spritz qui se montrait joueur. Beaucoup trop joueur puisque ces provocations n’étaient pas anodines. Il alimentait mon envie de lui toujours si forte. Il soufflait sur ce brasier de désir que j’avais tellement de mal à contrôler. Ses lèvres dans mon cou me rendaient fou. Son souffle contre ma peau me rendrait ivre. Sa chaleur me donnait encore plus chaud. Tout me faisait perdre la tête. Il me faisait perdre la tête. Alors, je m’exclamais vulgairement et je savais que je n’étais pas capable de rester sage. Je n’étais pas capable de faire comme si ces quelques secondes ne s’étaient pas écoulées. Alors, je venais jouer moi aussi. Déposant mon verre sur le comptoir, mes mains glissaient sur les hanches de mon amoureux que je venais doucement coincer entre le bar et moi. L’interrogation venait se faire entendre à l’oreille de mon petit-ami qui hochait sagement la tête. Oui plus tard, nous pourrions nous isoler et nous plonger dans un corps à corps des plus délicieux. Juste lui et moi. Plus tard. Pourtant, cela ne me suffisait pas. J’avais envie de jouer encore plus. Je mordillais son lobe avant de susurrer une question face à la violente envie qui cognait en moi. Le dévorer devant tout le monde… C’était diablement tentant quand bien même mon amoureux secouait négativement la tête face à cette folle et dangereuse proposition. L’une de mes mains glissaient tout de même sur sa boucle de ceinture et plus bas encore. Mon regard captait le sien alors que je susurrais quelques mots pour faire monter l’envie. Je susurrais quelques mots pour souffler sur ce brasier. Et ça fonctionnait plutôt bien. Mio Amore ne savait plus trouver ses mots pendant un instant avant de finir par en souffler quelques uns. Sourire amusé collé aux lèvres, j’haussais doucement un sourcil appuyant un peu plus sur le devant de son pantalon tout en répétant « Pas le droit ? » Qu’est-ce que je n’avais pas le droit de faire ? Le chauffer ainsi avec tout ce monde ? Souffler des mots auxquels nous ne pouvions pas donner vie ? Peut-être bien ouais, mais je m’en fichais bien de posséder ce droit ou non. Ma main repartait tout de même sagement se placer sur les hanches de mon amoureux laissant mes hanches se presser contre les siennes un instant. Il gémissait. Il me suppliait d’un Amore qui me faisait perdre la tête. J’aurais été capable de le faire mien là sans me soucier de rien. Mais, je me contentais d’effleurer ses lèvres appréciant ses mains dans mon dos avant de souffler quelques mots. Des mots qui poussaient mon copain à froncer les sourcils et à ronchonner. Après un rapide smack sur ses lèvres, je m’installais de nouveau aux côtés de mon copain attrapant ma coupe de champagne. J’agissais comme si ces dernières minutes n’avaient pas eu lieu et mon amoureux secouait la tête en souriant avant de me mettre un léger coup d’épaule en soufflant une remarque qui m’arracha un rire. Je rétorquais « Tu l’as cherché Amore… » et c’était la vérité. Il avait lancé la partie. Comme pour m’excuser, mes lèvres se posaient sur son front alors que mon petit-ami se faisait une place dans mes bras, sa tête sur mon épaule. L’interrogation tombait alors me poussant à balayer la salle du regard un instant. Portant ma coupe à mes lèvres pour une gorgée, je finissais par répondre sur un ton rassurant « Je le crois oui mon cœur… Vous aurez autant de monde tous les soirs… J’espère juste que tu seras pas crevé tous les soirs en rentrant du travail… » Sourire amusé aux lèvres, je lançais ces derniers mots pour détendre la situation et empêcher la panique. Mes lèvres se déposaient sur la tête de mon copain alors qu’une de mes mains glissait pour caresser doucement sa nuque. Je murmurais alors « Ça va fonctionner Amore... Vous avez créé un endroit unique et tellement agréable... »

J’aurai aimé emmener @Lukas O. Spritz loin de cette foule du Sun Rock. J’avais envie de le kidnapper pour que nous nous échappions loin de l’inauguration une seconde fois. Cette fois, ce ne serait pas pour gérer une crise de panique dû au passage sur scène de mon amoureux. Non. Cette fois, ce serait pour céder à ce brasier si délicieux qui pulsait dans mon être. Ce brasier sur lequel mon copain avait soufflé avec provocation. Ce brasier qui me consumait de plus en plus. J’avais envie d’emmener mon petit-ami à l’écart pour le faire mien une première fois. Une première fois ouais parce que je me doutais que j’aurai encore envie de lui tout au long de cette soirée. Une seule fois ne suffirait pas. Une seule fois ne me comblerait pas. Pas avec cette surexcitation qui cognait en moi. Nos corps étaient trop proches tandis que nous étions au bar entouré de bruit et de monde. Un bruit que je ne captais pas trop épris de l’homme contre moi. Un monde que j’oubliais pour plonger dans touts ces provocations un peu trop réelles qui pulsaient dans l’air. J’effaçais la réalité me laissant avoir par les caresses qui s’échangeaient. Les mots aussi doux que provocateurs fusaient dans l’air m’allumant et me faisant plonger. L’envie montait. Forte. Délicieuse. Elle provoquait ces frissons que j’adorais. Elle accélérait mon cœur agréablement. J’avais envie de céder. Alors, je tentais ma chance appuyant sur le devant du pantalon de l’homme que j’aimais. Un homme qui m’interdisait la possibilité d’un tête à tête maintenant. Ce serait pour plus tard. C’était long à attendre. Encore plus lorsque l’interdit tombait. Gamin toujours attiré par ce qui lui était interdit. Gosse capable de sauter à pieds joints dans l’interdit juste pour le plaisir. Alors, sur le coup, j’avais envie de soulever mon copain pour l’emmener à l’écart. Dans son bureau. Cependant, je prenais sur moi. Cette soirée était la sienne. Cette inauguration était importante pour lui. Mes mains remontaient sagement sur ses hanches. Je venais presser mes hanches contre lui pour lui prouver que j’aurai été capable de le kidnapper. Je pressais mes hanches contre lui pour montrer que je me contrôlais et que je prenais sur moi ce soir. Pour lui. Je me contrôlais encore plus en l’entendant me supplier de ce surnom qui me faisait perdre la tête. Je me tenais sagement venant effleurer ses lèvres et remettre le bel instant charnel à plus tard. Mon copain ronchonnait et je lui offrais un bref baiser avant d’attraper ma coupe de champagne. Me concentrer sur autre chose. Boire pour avoir moins chaud. Boire pour faire redescendre l’excitation. Les yeux posés sur mon copain qui venait de me donner un coup d’épaule, je ne pouvais m’empêcher de rire devant son regard de chien battu et sa moue si adorable. Il me faisait craquer. Ma main glissait le long de sa joue et je soufflais « J’te promets que nous partagerons un instant mémorable à la fin de la soirée Mio Amore… Sois juste patient… » La patience n’était pas mon fort, mais j’acceptais de puiser dans mes capacités pour qu’il puisse profiter de cette inauguration. Mes lèvres glissaient sur le front de mon copain qui se faisait une place dans mes bras. Observant la salle à son interrogation, la réponse tombait. Sa main se posait sur mon ventre. Mes yeux se fermaient parce que ça me donnait chaud. Encore. Toujours. Je portais ma coupe à mes lèvres pour me contenir alors que sa voix s’élevait. Mes sourcils se fronçaient. Je captais son regard soufflant un « Mais… ? » Parce que j’avais l’impression qu’il y en avait un derrière cette absence de peur de monde. Sourcils froncés, mon cerveau se mettait en marche et je murmurais « T’as peur qu’ils viennent juste par curiosité hein ? » Cela me semblait logique comme peur. Ou peut-être que je fonçais droit dans le panneau et que j’allais soulever une nouvelle peur pas encore présente. Merde. J’étais idiot. Alors, je m’empressais de plonger dans l’autre interrogation de mon copain. J’hochais la tête en avouant « Terriblement peur ouais… » Le sourire amusé glissait sur mon visage parce que je savais que je n’avais aucune raison d’avoir peur. Je pourrai toujours réveiller mon copain même en plein milieu de la nuit. Ma langue glissait sur mes lèvres et je susurrais « J’veux pouvoir continuer à t’faire l’amour tous les soirs… Alors faudrait pas que tu sois endormi… Sinon je serai obligé de m’occuper de moi tout seul… » La provocation glissait dans l’air avant que je ne dépose mes lèvres sur la tête de mon copain qui soupirait de bien être. Mes doigts glissaient dans sa nuque caressant la peau offerte en laissant de nouveaux mots glisser. Des mots auxquels il répondait. Mes yeux se fermaient un instant. La peur était là quelque part. La peur que tout s’écroule et que je finisse par le ramasser encore plus bas. Non. Il ne fallait pas. Rouvrant les yeux, je lançais « Ça va fonctionner… Et ça va t’aider… » Les promesses tombaient. Un peu trop réelles. Gamin parfaitement sûr de lui. Gosse qui voulait simplement y croire.

« Je sais… » Les mots quittaient mes lèvres dans un sourire amusé alors que ma main glissait sur la joue de cet homme que j’aimais et pour qui j’étais venu jusqu’ici ce soir. Je savais parfaitement que je n’avais pas besoin de lui promettre que nous partagerions un corps à corps mémorable. Je savais que ça l’était à chaque fois. Chaque corps à corps était unique. Délicieux. Renversant. Inoubliable. Chaque instant que je partageais avec @Lukas O. Spritz l’était de toute manière. Même cette fichue crise de panique qu’il avait fallu gérer à l’extérieur. Je savais qu’elle resterait dans un coin de ma tête. Souvenir à jamais ancré au sein de ma mémoire. Souvenir dont nous rigolerions peut-être un jour quand tout irait parfaitement bien. Ouais, peut-être. Plantant mon regard dans celui de Mio Amore, je venais souffler « Mais j’veux promettre quand même parce que ça va être encore plus mémorable… » Ouais ça risquait de l’être parce que je comptais plonger dans ce corps à corps ici au Sun Rock. Et je savais que cette soirée était réellement importante pour mon copain. C’était l’inauguration de cet endroit qui allait tellement le sauver – même si ça on ne le savait pas encore. Il s’agissait d’un moment qu’il n’oublierait jamais et qu’il chérirait à jamais. Un moment que je n’effacerais jamais et que je garderais si précieusement pour toujours. Un moment que nous allions rendre encore plus mémorable grâce à un futur corps à corps entre les murs du Sun Rock plus tard dans la soirée. Quand l’absence de mon homme serait autorisée. Mais, pour le moment, il fallait être sage. Il fallait rester ici entouré de ce bruit et de ce monde. Il fallait effacer de désir cognant si fort et rester en contrôle de toutes les pulsions affolantes. Mon petit-ami se faisait une place entre mes bras et je mordais vivement ma langue pour me retenir de l’emmener loin d’ici. Sa main sur mon ventre augmentait ma température rendant le désir difficilement contrôlable. Un désir que je tentais de noyer dans ce verre d’alcool que je portais à mes lèvres en écoutant attentivement mon copain qui semblait redescendre plus aisément que moi ce soir. Mon cerveau acceptait de coopérer néanmoins et je venais souffler la possible peur que le sexy musicien pouvait avoir. Une peur face à laquelle il acquiesçait soufflant des mots qui venaient meurtrir mon cœur. Je n’avais aucune envie que mon amoureux devienne une galerie. Il ne méritait aucunement de subir de tels actes. Plantant mon regard dans celui de mon copain, je soufflais « Hé… Amore… Si jamais un jour, qui que ce soit débarque en laissant sous-entendre qu’ils sont là par curiosité sur vous, tu m’appelles… Et je leur ferai passer cette f*cking curiosité… » Je leur ferais bien passer avec mon poing en pleine figure ouais. Il était hors de question que qui que ce soit débarque dans cette antre pour tout foutre en l’air. Il était hors de question que des personnes osent détruire mon précieux copain. Je sentais la colère gronder quelque part en moi. Une colère que je venais contrôler en partant sur l’autre sujet. Cette autre interrogation qui venait remettre sur le tapis une chaleur un peu trop intense. Et voilà que mon copain me demandait une promesse. Une promesse à laquelle j’acquiesçais doucement susurrant « Je te réveillerai mon cœur… Il est hors de question que je me couche sans mon baiser de toute manière… Je te réveillerai… » Ou peut-être pas tout le temps. Si un jour mon copain était bien trop épuisé, je ne prendrai pas le risque de le tirer loin du sommeil. Je me glisserai dans le lit à ses côtés pour le prendre dans mes bras qu’il continue de bien dormir sans pour autant le réveiller pour satisfaire mes désirs un peu trop présents. Caressant la nuque de Mio Amore, je soufflais des promesses comme un gosse un peu trop sûr de lui. Je soufflais des mots comme si j’étais certain que les choses allaient se passer ainsi. J’avais envie d’y croire. Et mon copain en avait envie aussi ce qui déclenchait mon sourire. Mes doigts continuaient de glisser dans le cou du sexy musicien qui finissait par lever les yeux sur moi sans pour autant bouger. La demande tombait m’arrachant un léger rire. Ma langue glissait sur mes lèvres alors que je soufflais « Si je t’ai promis une danse mon cœur… » Caresses légères dans la nuque qui s’étiraient encore un peu avant que je ne bougeais me décollant de mon amoureux. M’éloignant totalement avant de lui tendre une main. Parfait gentleman qui savait inviter. Sourire collé aux lèvres, je murmurais « Monsieur Amore, me feriez-vous l’honneur de partager une danse avant mon départ ? » Parce que ouais, il ne fallait pas oublier que je devais partir. Me faufiler hors du Sun Rock le temps de passer à l’anniversaire de Caesar. Juste quelques heures. Ou peut-être que quelques minutes parce que le manque d’ici serait trop grand. Le manque de Mio Amore serait trop intense.

Le rire amusé glissait entre mes lèvres à la proposition de @Lukas O. Spritz. Marquer ce jour d’une croix sur le calendrier. L’idée me plaisait quand bien même je savais que nous n’allions pas oublier cette date. C’était le genre de date anniversaire qui resterait ancrée dans les mémoires. C’était le genre de journée dont on se rappellerait pour le reste de notre vie. Cependant, faire cette croix sur le calendrier avait quelque chose d’amusant. Quelque chose de Neakas. Juste nous et nos envies. Simplement nous et nos instants. Aussi, j’hochais vivement la tête à la proposition pour exprimer mon accord. Cette nuit, après l’after de l’inauguration, je m’empresserais de marquer le calendrier d’une croix au marqueur. Et, l’année prochaine, cette croix nous ferait revivre tant de souvenirs. Comme celui de bien se tenir alors que Mio Amore n’était pas encore autorisé à s’échapper de la vue de tout le monde. Malgré le désir pulsant bien trop fort et l’envie de mon copain, je me tenais sagement me plongeant dans l’alcool et dans la discussion afin de mieux contrôler les pulsions qui bousculaient mon être. Je l’écoutais lui et je me retenais jusqu’à ce que ce soit le bon moment pour une escapade. Je l’écoutais lui et cette peur qui cognait en lui. Cette peur qui savait inviter la colère dans mon être provoquant une réaction peut-être un poil excessive. Ou simplement une réaction qui me correspondait. Être instable et réactif. Mio Amore tentait aussitôt d’apaiser le flux de colère en plaisantant et je lui envoyais un léger sourire comme pour dire que je n’allais pas me laisser emporter par cette émotion. Je grimaçais aux mots qu’il soufflait parce que je savais que ce ne serait jamais assez suffisant pour moi. Venir et juste le prendre dans mes bras, c’était bien. Venir, tabasser les responsables et le prendre dans mes bras, c’était encore mieux. Pour moi. Je mordillais ma lèvre avant de répondre « Et je viendrais te prendre dans mes bras… Mais j’suis pas certain de résister à l’envie de les cogner… » De cogner ces éventuelles personnes qui viendraient heurter l’homme merveilleux qu’il était. J’haussais doucement les épaules comme pour m’en excuser avant de glisser sur l’autre sujet. Plus léger. Plus amoureux. La tension s’effaçait. La promesse glissait. Je le réveillerais pour avoir mon baiser et il était d’accord. Incapable de dormir sans. Un sourire glissait sur mon visage avant que je ne dépose un léger baiser sur la tête de mon copain comme pour conclure encore plus cette promesse. Alors que mes doigts glissaient dans la nuque de l’homme que j’aimais, il me rappelait à une autre promesse que j’avais faite. Une promesse que je pouvais honorer dès à présent. M’éloignant de lui, je venais tendre la main comme le parfait cavalier qui venait quémander une danse et j’ajoutais la phrase parfaite pour l’invitation. L’homme que j’aimais n’hésitait pas à attraper ma main en soufflant qu’il me suivait avec ce Monsieur mon amour qui me fit sourire. Nous nous éloignons du bar afin de nous faire une place au milieu de la piste de danse. Au milieu de cette foule de personnes connues ou non. Ça ne comptait même pas sur le moment. Je me fichais de tout. Il n’y avait que le sexy musicien qui comptait à mes yeux. Mes iris plongées dans les siennes, je profitais de ce moment hors du temps. Je profitais pleinement de cette pause dans l’euphorie de toute cette soirée. Je puisais le courage de m’en aller quelques heures dans son regard. Je vivais pleinement profitant de l’instant et le gravant dans ma tête. Un moment magique comme toujours. Un moment que je ne voulais pas oublier. Là. Tout contre mon amoureux. À danser ensemble en rythme sur la musique… Ou peut-être pas trop en rythme. Juste fermés dans notre bulle. Ensemble. Envers et contre tout. Au bout de longues minutes, je finissais par marmonner « J’vraiment pas envie Amore, mais faut que j’y aille… Je… J’y fais un saut et j’reviens au plus vite… » Ouais je ne comptais pas m’attarder là-bas. Je voulais simplement y passer, y boire un verre et lâcher les mots qui devaient être lancés avant de disparaître. Peut-être que je flânerais un peu à l’extérieur après mes adieux à Caesar parce que ça ferait beaucoup trop mal de revenir en faisant semblant que tout allait bien. Peut-être oui. Ou peut-être que je me dépêcherais de revenir là pour replonger aux côtés de mon amoureux qui me faisait tout oublier. Me penchant sur lui, je venais lui voler un langoureux baiser amoureux avant de murmurer tout contre ses lèvres « Je t’aime Mio Amore… J’suis si fier de toi… » Un nouveau baiser provoqué et je m’empressais de me reculer conscient que, si je ne me détachais pas, j’allais rester ici tout contre lui pendant des heures encore. Soufflant un « À tout à l’heure… », je reculais doucement dans la foule lui envoyant un baiser avec ma main avant de tourner les talons. Une longue inspiration pour puiser le courage de partir et d’accomplir ce qui devait être accomplis. Une lente expiration pour calmer l’angoisse qui montait dans mon corps. Et c’était parti en direction de l’anniversaire de Caesar.