TG : Inauguration du Sun Rock

Tu tires ton majeur à @Andréa Davenport quand elle dit que t'es bizarre, mais tu lui offres un rire, parce qu'elle est clairement aussi bizarre que ce que tu peux l'être. Tu t'excuses auprès des invités parce que tu dois commencer ton service au bar, aux côtés d'@Hayley H. Greene, qui sert @Clary Killbane et @Aisling S. Moore, puis elle te présente @Caesar Falls, qui se présente de lui-même. Le sourire aux lèvres, tu réponds « Enchantée également. On aura sans doute l'occasion de se revoir ! » Ca, t'en as aucun doute. Tu prends une grande inspiration, tu captes le regard de ta belle pour chercher un peu de courage, et tu files sur la scène pour commencer ton discours. T'as rien préparé, tu y vas à l'instinct, comme t'as toujours fait. « Bonsoir à tous ! Bienvenus au Sun Rock. Ce soir, c'est le baptême du feu, et j'suis vraiment heureuse de vous voir si nombreux. Alors j'vais commencer par remercier tous ceux qui ont fait que cette aventure commence ce soir, c'est à dire mon associé et notre cuisinier, @Lukas O. Spritz. Parce que ce projet fou, on l'a eu ensemble, et j'suis fière que t'en fasse partie. Ensuite, j'veux remercier @Alma E. Nightindale, @Zéphyr Blackwell et @Jessie Tan, notre super équipe de serveurs. J'veux remercier aussi celles qui ont cru en moi, ma soeur @Clary Killbane, parce que t'as toujours été fière de moi, et @Hayley H. Greene, t'as été merveilleuse, tu m'as aidée ici, tu m'as aidée à gérer mon stress, mes angoisses, tu m'as soutenue, et je t'aime. Maintenant, je vais laisser la parole à Lukas et j'vous invite à boire un verre au bar et à goûter toutes les bonnes choses qui ont été préparées par nos soins ! Bonne soirée à tous ! » Tu lèves ton bras en l'air, signe rock n'roll habituel, avant de quitter la scène pour retrouver le bar.

Lana fait son discours d'inauguration et retourne au bar.

(Invité)

Tu te retrouve embarquée avec les autres jusqu'à une toile blanche pour que vous dessiniez dessus. Tu te retrouve un peu stupide avec un marqueur à la main, tu t'attendais pas à faire ça. Du coup tu décide de dessiner un soleil, vu que l'endroit s'appelle le Sun Rock. C'est banal, mais au moins ça représente se que tu pense de l'endroit. @Lana Killbane fait alors un discours tu l'applaudis quand elle arrive à la fin de ce dernier. Tu te tourne ensuite vers @Naëlle Underhill-H avant de lui chuchoter : "Je devrais y aller...j'ai l'impression de pas être trop à ma place ici..." Parce qu'hormis la brune, la seule personne que tu connaissais c'était @Neal T. Hood et que tu ne pouvais pas le supporter, alors pourquoi rester ??

(Invité)

13/11/2019

J'emmenais toute la petite troupe jusqu'à la toile pour marquer leur passage, et j'en faisais de même. J'avais remarqué l'hésitation de mon copain et la précipitation à laquelle il avait écrit son mots ainsi que la vitesse qu'il avait pris pour s'éloigner. Je regardais un peu tout le monde jouer le jeu. Ma main retrouvais celle de @Neal T. Hood Alors que j'emmenais tout le monde en direction du monte charge afin de permettre à @Naëlle Underhill-H de rester en notre compagnie ce soir. Nous arrivions à temps en bas pour le discours de @Lana Killbane Et bien sur la demoiselle ne pouvais pas s'empêcher de me demander de monter sur scène pour faire un discours. Je me tendais un instant, crispant mes doigts autour de la main de mon copain, j'avais pas envie de faire ça et pourtant il le fallait. Il fallait remercier tout ces gens, pour leur présence. J'attrapais un verre à la volé et le vidant d'une traite. Je déposais mes lèvres sur celle de mon copain. Je reviens vite ... Je t'aime ... J'accélérais le pas pour arriver rapidement sur scène, prenant une nouvelle coupe sur le passage. Ca faisait tout de même beaucoup de monde. Je prenais une nouvelle inspiration. Je n'aimais pas cette vue. J'inspirais profondément, en fermant les yeux un instant. J'allais ouvrir la bouche face au micro pour finalement me raviser, tourner le dos à tout le monde et finalement prendre une des guitares qui se trouvais au sol. Un sourire pincé aux lèvres, je sentais les larmes me monter aux yeux alors si je faisais un déclaration ça serai encore pire. Je me baissais les yeux sur la guitare et commençait à jouer. Chanson jouer pour Katalia et Meluzine à la base, mais qui se soir s'adressais à tout le monde et peut être particulièrement au dix sept autres personnes qui avait été enfermé avec moi. Bonne soirée à tous, et merci d'être là Je déposais la guitare, au sol avant de fuir la scène, il fallait que je sorte.

Tout le monde se retrouve en bas, lukas n'est pas capable de faire un discours et chante et joue un chanson. avant des remerciement rapide et sortir de scéne.

(Lukas O. Spritz-Hood)

You can go the distance, you can run the mile, You can walk straight through hell with a smile, You can be a hero, you can get the gold, Breakin' all the records they thought never could be broke, Do it for your people, do it for your pride

Titre de propriété :

23/11/2019

J’acceptais de laisser ma trace sur cette toile le plus rapidement possible avant de m’éloigner comme si ça me brûlait d’être proche d’une toile. Et, dans le fond, c’était un peu ça. Ça me heurtait plus que ce que je voulais bien me l’avouer. La main de mon petit-ami venait retrouver la mienne alors qu’il conduisait tout le petit groupe formé au monte-charge afin de descendre au sous-sol. Je suivais comme un automate sans réellement prêter attention aux personnes avec nous. Nous arrivions en bas pile poil au bon moment. @Caesar Falls n’était plus sur scène et je ne tentais même pas de le chercher. Je ne voulais pas me faire du mal. J’écoutais le discours de @Lana Killbane déposant ma tête sur l’épaule de Mio Amore. Mio Amore qui se tendait bien vite. Ses doigts se crispaient autour de ma main alors que Lana venait de l’appeler sur scène. Venant murmurer à l’oreille de @Lukas O. Spritz un « Ça va aller Amore », je caressais doucement sa main alors qu’il attrapait un verre pour le vider cul sec sous mon regard désapprobateur. Ses lèvres rencontraient les miennes et je tentais de lui donner tout le courage que j’avais au travers de ce baiser. Il me soufflait qu’il revenait vite et j’acquiesçais sagement lui offrant un doux « Je t’aime » avant qu’il ne s’éloigne en direction de la scène. Je l’observais prendre une nouvelle coupe sur le chemin me poussant à secouer négativement la tête. En le voyant tourner le dos au micro, je m’approchais doucement comme prêt à monter sur scène et à faire un discours à sa place. Cependant, Mio Amore attrapait l’une des guitare et se mettait à jouer un morceau. Un morceau qui me faisait monter les larmes aux yeux alors que je l’observais. Et, putain, mon copain ne semblait pas réellement à l’aise sur cette scène. Ce n’était plus comme avant. Plus rien n’était comme avant. Et ça faisait mal. Beaucoup trop mal. Il soufflait quelques mots à la fin de sa chanson avant de s’enfuir de la scène et je m’empressais de me rendre au bas de la scène. Interceptant mon copain, je déposais mes mains sur ses joues pour l’obliger à me regarder et je murmurais « Hé Amore… Tout va bien… » Je soufflais avec lenteur le poussant à suivre le rythme de ma respiration.

Une fois en bas, Neal écoute le discours de Lana sans chercher Caesar des yeux. Il soutient Lukas qui monte sur scène et ne semble pas aller bien. Neal finit d'ailleurs par intercepter à Lukas à la descente de la scène pour tenter de l'aider.

(Neal T. Hood-Spritz)

I thought I saw the devil, this morning
Looking in the mirror, drop of rum on my tongue
(...)
But the blood on my hands scares me to death
Maybe I'm waking up today

TG : Inauguration du Sun Rock - Page 6 Sr4b9u7

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my perfect husband:

13/11/2019

L'appel de @Lana Killbane me crispait et rapidement je sentais les doigts de @neal"Neal T. Hood" qui essayaient de faire effet pour me détendre, ainsi que ses mots, je lâchais un hmm pas vraiment certain de moi, ça m'apprendra d'avoir lancé le défis à Lana de faire un discours. Une coupe de attrapé à la volé et des sentiments glissé pour prendre du courage ainsi qu'un baiser et je montais sur scène pour glisser quelques mots. Mais là haut, plus rien n'était comme avant, je me sentais pas à l'aise, plus à ma place, même avec une guitare entre les doigts, même avec cette chanson que j'aimais, et qui étais pour tout le monde ce soir. Un immense merci ça n'allait pas. J'avais beau me concentrer pour ne rien laisser paraître à ce public quasi inconnu mais je savais que ceux qui me connaissais et en particulier mon copain aurai déjà décelé qu'il n'y avait rien de normal dans mes agissements ou même dans ma voix. La chanson terminé et les remerciement envoyé à la volé. Avant de descendre rapidement, trop rapidement. J'étais prêt à sortir, prêt à prendre l'air pour oublier cet oppressement que je venais de ressentir. Mais j'étais arrêté dans mon élan. Mon copain était là pour me retenir, les mains rapidement posé sur mes joues pour m'obliger à le regarder et à souffler avec lui. J'hochais la tête à l'affirmative pour lui faire comprendre que je le suivais, comme on avait l'habitude. Et pourtant je baissais les yeux trop honteux de ne pas avoir réussis quelques choses de convenable. 'veux sortir ... Dégageant ma tête de ses mains pour partir rapidement en direction d'une des sorties de secours, m'assoir au sol, les genoux contre mon torse, ma tête dans mes mains, sentant la présence de mon copain, je laissais tomber fatalement: J'y arriverai jamais ... à passer au dessus d'octobre, à remonter sur scène, à redevenir qui j'étais.

(Lukas O. Spritz-Hood)

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23/11/2019

Malgré mes propos rassurants glissés à son oreille, @Lukas O. Spritz n’avait pas l’air très sûr de lui tandis qu’il était appelé sur scène afin de prononcer un discours. Je tentais de lui offrir du courage au travers d’un rapide baiser et de ces sentiments soufflés à haute voix. J’espérais parvenir à l’apaiser suffisamment. Cependant, je me rendais rapidement compte que ça ne suffisait pas. Que je ne suffisait pas. Gamin instable qui ne serait jamais assez bien pour l’aider à passer au-dessus de ce qu’il avait vécu. Je secouais négativement la tête le voyant boire une nouvelle coupe cul sec. Il montait sur scène pour jouer un morceau et ça n’avait rien d’habituel. Il n’était pas bien. Je le voyais. Je le sentais. Et ça venait doucement me briser le cœur parce que j’aurai tant aimé être capable de faire plus. J’aurai tant aimé être capable de réellement l’aider. La chanson se terminait. Les remerciements glissaient d’une voix qui me laissait entendre qu’il risquait de s’effondrer à tout moment. Je le voyais descendre trop rapidement de la scène et je m’y précipitais pour m’interposer dans sa fuite. Je m’interposais avec l’espoir de suffire à le calmer. Stupide gosse aux idées illusoires. Mes mains sur ses joues, je murmurais de doux mots avant de souffler avec lenteur pour qu’il me suive. Il hochait la tête me faisant comprendre qu’il suivait le rythme, mais il finissais par baisser les yeux et se dégager de ma prise après avoir soufflé qu’il voulait sortir. Il s’évadait en direction de cette sortie de secours. Je soupirais. J’hésitais. Devais-je le laisser ? Devais-je aller tenter de l’aider même si je ne semblais pas très utile ? Mordillant nerveusement ma lèvre, je finissais par emprunter la même porte que mon copain parce que je ne pouvais pas le laisser. Je ne voulais pas le laisser. Mio Amore se trouvait assis au sol, les genoux contre son torse, la tête dans ses mots et les mots désespérés qui glissaient entre ses lèvres. Je m’approchais pour m’accroupir face à mon copain. Mes mains se déposaient sur ses genoux et je soufflais « Tu y arriveras Amore… Laisses-toi du temps… De l’entraînement… Tu y arriveras… Ça reviendra… » Mes mots étaient emplis d’espoir parce que je voulais y croire. Je désirais si follement y croire alors que mes doigts caressaient doucement les genoux de mon amoureux.

(Neal T. Hood-Spritz)

I thought I saw the devil, this morning
Looking in the mirror, drop of rum on my tongue
(...)
But the blood on my hands scares me to death
Maybe I'm waking up today

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13/11/2019

Pourquoi est ce que c'était si différent là haut? Pourquoi est ce que la vus de tout ce monde m'impactais autant? Probablement parce que c'était trop important, beaucoup trop important. Que si le Sun s'avérait être un échec je me relèverai pas. J'en prenais conscience face à tout le monde, et la fatigue accumulée n'arrangeait rien du tout alors, fatalement oui rien n'était comme avant, comme il fallait, j'avais beaux faire des efforts ce soir ça ne marchait pas, pas comme j'aurai aimé que ça marche. Alors plutôt que de prolonger et de plonger tête baisser devant tout le monde, je m'éclipsais rapidement. Interrompus par mon copain qui voulait m'aider, me rassurer. J'essayais de me calmer, j'entendais ce qu'il me disais ainsi que sa respiration lente mais j'avais besoin de sortir, je me sentais étouffer à l'intérieur. Alors je fuyais par la première porte qui m'offrais une sortie pour me retrouver au sol, enfermer sur moi même des mots trop fatalistes qui venaient traverser l'air. Les mains de mon copain se posais sur mes genoux et je sentais ses doigts et ça faisait du bien. Mes mains passaient dans mes cheveux avant de s'accrocher aux siennes tandis qu'il essayait de prononcer des mots rassurant, des mots pleins d'espoirs je l'entendais. Je remontais les yeux sur mon copain. Tu crois vraiment que j'en suis capable? Parce que présentement je ne m'en sentais pas capable. Prenant ses mains je les portais jusqu'à mes joues pour reprendre où on s'en été arrêté quelques minutes plus tôt. Ses mains contre ma peau, yeux dans les yeux je faisais en sorte de me calmer.

@Neal T. Hood

(Lukas O. Spritz-Hood)

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23/11/2019

Bien trop rapidement, je me retrouvais à l’extérieur du Sun Rock ce soir et ce n’était même pas pour rejoindre la fête d’anniversaire de Caesar. Non, pas encore. Je me retrouvais à l’extérieur pour rejoindre @Lukas O. Spritz qui avait ressenti le besoin soudain et imposant de sortir d’ici. Après avoir été contraint de faire un discours de remerciements – discours qu’il n’avait pas fait préférant interpréter une chanson – il avait eu envie de s’échapper à l’extérieur et cela malgré mon intervention au bas de la scène pour tenter de faire fuir la panique et le mal-être. Ma première intervention avait été un échec et je me retrouvais dans la rue froide de Boston pour ne pas laisser mon copain se perdre trop loin. Interpréter un morceau face à un vrai public avait été trop pour lui. Je l’avais parfaitement vu chuter dans la spirale infernale de la panique. Je le voyais sombrer dans ce dédale douloureux que je connaissais si bien. Et je ne pouvais pas le laisser. Je ne voulais pas le laisser. Accroupi face à lui, mes mains se posaient sur ses genoux autant pour garder mon équilibre que pour le rassurer avec ces douces caresses que je lui prodiguais. Je l’observais glisser ses mains dans ses cheveux avant de venir les poser sur mes mains et je prononçais quelques mots. Ces mots emplis d’espoir parce que je voulais réellement y croire. Les prunelles de mon copain trouvèrent les miennes alors que la question franchissait ces lèvres si tentatrices. Je m’empressais d’acquiescer à l’interrogation le laissant porter mes mains à ses joues. Caressant doucement sa peau, je me rapprochais afin de capter son regard et confier « Mio Amore, je crois vraiment que tu en es capable... » Et c’était vrai. Je ne mentais pas le moins du monde sur cette croyance. S’il y avait une personne qui pouvait réussir, c’était lui. Un sourire rassurant glissait sur mon visage. Je m’approchais encore plus pour déposer un smack sur les lèvres de mon copain. Et, restant proche de lui, je murmurais « Mon cœur… J’dis pas que ça va être facile ou que ça va se faire en un clin d’œil hein, mais je sais que tu vas y arriver… Tu es fort et t’es entouré… Ta place est sur scène Amore et j’sais que tu es capable de la retrouver… » Continuant de caresser les joues de mon amoureux, je cherchais son regard pour qu’il me confirme qu’il y croyait aussi. Qu’il me confirme qu’il me faisait confiance et qu'il croyait en mes mots.

(Neal T. Hood-Spritz)

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13/11/2019

J'avais chuté ce soir, trop rapidement, chuté parce que pas encore assez remis, pas assez guéri. Et parce qu'il y avait trop d'enjeux derrière ce projet. Projet monté en moins d'un mois, projet qui ne sera jamais totalement terminé, projet que je reverrai de transmettre à la génération suivante, si c'était possible. Peut être aussi parce que j'avais réalisé que le Sun était le projet d'une vie. Et j'avais chuté sur la scène, parce que je prenais conscience de tout ce qu'était la musique une drogue trop dépend mais que je n'arrivais plus à utiliser pour me faire du bien. Quelque chose n'allait plus. Est ce que j'étais capable de retrouver ce quelque chose ? Mon copain semblait vraiment y croire a entendre ses mots, a voir son regard que je ne voulais pas fuir, a sentir ses doigts caresser mes joues. Un maigre sourire se dessinait en réponse au sien, alors que je fermais les yeux pour profiter de l'instant. Profiter du calme extérieur, du froid, et des caresses de mon copain, de l'isolement. J'étais interompus par un smack auquel je ne m'attendais pas, qui me faisait ouvrir les yeux et sourire, un baiser volé qui faisait du bien. De nouveau, des mots, qui se voulait être rassurant et peut-être vrai. J'acquiesçait, avec un léger sourire. ... Ça me manque Amore, la musique, la scène, l'écriture. Je ...ce ... Tout ça, ca me manque confiais je les yeux un peu trop brillant.

@Neal T. Hood

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23/11/2019

Proche de @Lukas O. Spritz à l’extérieur du Sun Rock grouillant de monde, je tentais de le ramener au sein d’une meilleure réalité. J’essayais de le tirer loin de cette angoisse qui semblait le bouffer trop violemment. Je ne voulais pas ça. Je détestais le voir dans un tel état. Peut-être que, dès le départ, j’aurai mieux fait de lui dire que je grimpais sur scène à sa place. Peut-être que j’aurai mieux fait de faire un signe à Lana pour lui faire savoir que ce n’était pas une bonne idée de pousser Mio Amore à rejoindre la scène. Il n’était pas prêt. Encore moins ce soir pour ce projet qui lui tenait à cœur et qui avait attiré foule. Mes lèvres se déposaient sur celles de mon copain. J’essayais de le rassurer autant que je pouvais au travers de mes mots et de ces douces caresses. Cependant, je voyais bien que ça ne fonctionnait pas aussi bien que j’aurai aimé. Le sourire de mon copain réchauffait mon être sans pour autant me rassurer totalement. Je voyais bien qu’il demeurait un peu trop perdu dans toutes ses angoisses. Je sentais bien qu’il n’était toujours pas parfaitement sorti de cette crise. Les confidences glissaient entre les lèvres de Mio Amore aux yeux brillants. Et, sans cesser de caresser sa peau, je soufflais « Je me doute que ça te manque Amore… Je… Je vois que ça te manque et je… C’est une bonne chose non ? » C’était une bonne chose qu’il ressente ce manque parce que ça voulait dire qu’il voulait continuer cet art qui le rendait vivant non ? Me rapprochant encore de mon copain, mes lèvres se déposaient sur son front avant que je ne m’éloigne pour reprendre tout en continuant de caresser ses joues « Tu vas finir par retrouver tout ça mon cœur… J’y crois… Tu es fort et je suis là pour te soutenir… Tous tes proches sont là pour te soutenir… Tu vas finir par retrouver ton monde Amore… Laisses-toi juste du temps… Ne te mets pas la pression… Ça va revenir… » Je lui offrais un sourire rassurant pour lui prouver que je croyais aux mots qui glissaient entre mes lèvres. Et, putain oui, j’y croyais si fort.

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