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Batiste & Andréa
Il était allé trop loin et pourtant je me sentais coupable, il avait voulu me faire croire qu’il était mort ce qui est vraiment dégueulasse, et pourtant je m’en sentais coupable. Je n’arrêtais pas de me dire que c’était de ma faute, il n’en serait pas arrivé à la si je n’avais pas fait tout ça, su je ne lui avais pas ouvert les portes pour les refermer sans cesse. J’avais envie de lui témoigner mes sentiments et pourtant je ne pouvais m’y résoudre, je ne pouvais pas accepter qu’on en arrive à là. Si c’est là qu’est notre relation alors je la refuse, car cela signifie de le perdre et de se faire mal sans cesse. C’est pourquoi je lui avais demandé de partir alors que je voulais qu’il reste, et j’espérais qu’à moitié qu’il se rende compte du contre sens de mes gestes et mes paroles. Et en plus bien que mon esprit soit occupé par notre relation, mon corps lui me retournait la douleur intense de ma jambe. Batiste était sur le point de partir suite à ma demande, mais voilà que j’eus la bonne idée de le raccompagner jusqu'à la porte, chose pour laquelle j’étais dans l’incapacité complète suite à la chute que j’avais faite du toit jusqu’au balcon. A peine était-il sortie de la chambre qu’il rerentra en criant mon prénom certainement apeuré de la chut que je venais de faire, après tout moi-même je ne m’y attendais pas, je pensais sincèrement pouvoir tenir sur mes jambes, une tenait mais je ne pouvais pas en dire autant de l’autre, j’avais néanmoins continué dans un murmure à lui demander de partir… Mais il se précipita vers moi, il glissa quelques de mes mèches derrière mon oreille avant de me porter jusqu’au lit et de m’y poser délicatement. C’est là qu’il m’annonça qu’il ne me laisserait pas, car c’était à cause de lui si j’étais blessée. Je en répondis pas à ses paroles et le laissait sécher mes larmes, chose que j’aurais fait dans tous les cas. Batiste s’éloigna de moi et revint avec un comprimé ainsi qu’un verre d’eau, il me tendit tout ça et je l’en remerciais :
-Merci
Puis il vint s’installer à côté de moi sur le lit, je lui lançais un regard tandis qu’une vilaine douleur s’emparait à nouveau de mon corps ce qui me fit grimacer. C’est là qu’il me sortie qu’il était un con fou de moi… touché coulé… là il avait atteint directement le cœur, je lui répondis alors :
- Batiste je tiens tellement à toi, ça je crois que j’ai plus vraiment besoin de le prouver, j’ai des sentiments pour toi, je sais que te dire ce que je pense vraiment ne nous a jamais réussie, mais je fais preuves d’honnêteté : Tu as vu où est-ce que l’on est allé ? Tu te rends compte que tu as voulu me faire croire que tu étais mort ? Je t’ai fais souffrir, mais me faire croire que tu étais mort, tu te rends compte de l’énormité de notre relation… j’ai envie plus que tout d’une relation avec toi, mais je ne pourrais pas vivre une relation si douloureuse… Je ne sais plus quoi faire… Alors que ça me semblait tellement clair avant que tu fasses ça sur le toit !
Je posais ma main alors sur celle de batiste et le regardais avant de compresser extrêmement fort suite à la nouvelle vague de douleur qui venait s’emparer de mon corps. Et je lui faisais un regard désolé de lui faire subir ma douleur.
(c)lili
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