red line, wagon n°2 ► impact moyen

Tout était si calme. Mes écouteurs dans les oreilles, le téléphone dans mes mains en train de textoter, j'étais entrée dans le wagon sans me soucier de ce qui m'entourait. Je la connaissais bien cette ligne, je la prenais toujours avant d'avoir ma moto. Toute sourire, j'étais prise par l'élan de ma musique. Mais ce calme délicat ne dura pas bien longtemps. En un instant, tout avait dégringolé. Les vitres s'étaient brisées, des secousses se sont faites ressentir, et tout le monde avait sûrement dû voir sa vie défiler. Comme moi. Quand tout a basculé, je n'ai pas eu le temps de réfléchir, je n'ai pas eu le temps de réagir, ni même de réaliser tout simplement. En quelques secondes tout avait fait place au chaos et à la noirceur. Mon corps avait dégringolé et je ressentais violemment une douleur à ma jambe. Baissant difficilement le regard vers cet endroit, je découvrais avec horreur un bout de métal complètement rouillé en plein milieu de ma jambe. Le sang coulait à flot, tout autant que les larmes chaudes qui se déployaient sur mes joues. Je regardais tout autour de moi, voyant que tout le monde était paniqué ou mal en point. Je ne pouvais même pas appeler à l'aide, rien ne voulait sortir, j'en étais incapable face à la violence du choc. Tout semblait noir autour de moi. Oui. Parce que je m'enfonçais petit à petit dans un sommeil profond avant de pouvoir prononcer : "A.... l'aide..." à peine audible.

( blessure : Tu ouvres les yeux, et suffoque en voyant un bout de métal rouillé en plein milieu de ta jambe. Attention, l'infection se propage vite.)

Je tousse encore et encore, je ne peux pas m'arrêter. Je sens quelque qui remonte, je sort un sac et vomi dedans, je ne vomi pas quelque chose de normal, mais du sang. Je tousse encore et encore, je tape mon thorax pour la faire arrêter.

Enfin un moment de répit, je me lève et quitte mon endroit et marche agar, puis j'arrive vers Rosie enfin. Je n'ai juste le temps de dire son prénom Kimiko, que je recommence a tousser. La toux est violente, que je tombe au sol ayant mal au dos à tousser.

Je la regarde et je me sens fatigué, mon coeur bat rapidement, je cligne des yeux, je n'arrive plus a me calmer. Je ferme mes yeux et les ouvres, je ne fais que ça, c'est signe que je vais peut-être faire un malaise. J'arrive a dire avant de vomir de nouveau.

Kimiko...

Sans prévenir je vomis devant elle, un liquide rouge-brun. Je respire rapidement essouffler et reprends ma toux. J'essaie de me calmer comme je peux. Je regarde autour de moi et je pense toujours a faire sortir les blesser.

L’américain avait entendu ce qui s’était passé dans le métro. Il n’avait pas attendu milles ans avant de se précipiter dans les lieux du drame. Il y avait foule mais son cœur ne cessait de battre à cause de la peur qu’il pouvait avoir. Cornélia était ici, il le savait et il ne savait pas dans quel état elle était. Après avoir vu sa vie défiler quelques temps plus tôt, les revoilà dans une situation difficile. L’odeur était éprouvante et il voyait déjà la fumer totalement les enveloppé. Il n’avait clairement pas le droit d’être ici, il avait passé les barrières de sécurité mais il en était de la vie de sa petite amie et ça il était prêt à tout. – CORNELIA ! CORNELIA OU ES-TU ? dit-il en essayant de la repérer dans les débris. Elle était certainement encore bloquée dans un des wagons. Son bras était toujours couvert de bandage à cause de leurs dernières aventures et pourtant… rien ne l’empêchera de bouger. Il aida finalement quelqu’un à débloquer la porte du wagon n°2. Ce n’était pas de mince à faire et il dut prendre une grosse barre en fer pour débloquer cette porte de malheur. La panique le prenait mais il ne compte pas baisser les bras.  

J'étais dans le groupe de tête lorsqu'on avait quitté le quai mais la plupart des gens s'étaient arrêtés au premier wagon pour essayer de les secourir. Ils étaient tellement nombreux que je n'avais même pas pu approcher de la ferraille alors j'avais continué ma route jusqu'au deuxième. J'avais l'air stoïque mais il n'en était rien en réalité. Mon corps agissait de manière mécanique, j'évitais de penser pour ne pas céder à la panique. Aucun mot ne sortait de ma bouche, je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas hurler. Essayant d'ouvrir la première porte, celui-ci refusait de bouger. Grinçant des dents, je forçais sur la porte sans que cette dernière ne bouge d'un millimètre. Mon attention se porta sur un homme qui se trouvait non loin de moi, le voyant se battre avec sa barre de fer et sa porte, j'allais lui prêter main forte dans l'espoir de débloquer la situation.

Son cœur palpitait le rendant quasiment sourd, il s’acharnait sur cette porte et cette barre de fer qui semblait être aucunement utile. Pourtant, il sentit que les choses allaient changer quand quelqu’un vient lui prêter main forte. Un seul regard suffit pour le remercier, il le fera certainement plus tard s’il en a l’occasion. La tout de suite, il ne pensait qu’à Cornélia. Après plusieurs secondes qui semblaient durés des heures, la porte commença à s’ouvrir légèrement. – il faut mettre quelque chose entre pour éviter que ça se referme dit-il en tenant au mieux pour qu’elle ne se referme pas. On appréciera le travail d’équipe.

J'avais suivi un homme et d'autres avaient pris le relais. On était beaucoup à suivre le mouvement, jusqu'à être arrivés au niveau du train. Et... j'avais envie de m'évanouir tant la vue était horrifique. Le wagon de tête était encastré dans le mur, écrasé comme... comme un train qui avait foncé dans un mur à vrai dire. Et le feu s'était réveillé, mettant en danger tous ceux qui étaient dedans. Un homme prenait alors le lead, expliquant les choses et je préférais pas me mettre en danger moi-même donc je vais éviter le premier wagon. Je suivais le groupe qui allait vers le second et le troisième, m'arrêtant au premier que je voyais mais impossible d'ouvrir les portes. Elles étaient bloquées, sûrement le système de sécurité. Et les trucs de l'intérieur là, pour casser les carreaux, ils sont où ? Je suivais alors le gars que j'avais suivi, celui qui avait le bandana sur la tête pour éviter de respirer la fumée et je le retrouvais à une porte où un autre gars tentait d'ouvrir la porte avec une barre de fer. « J'peux aider ? J'ai pas beaucoup de force et... j'suis en panique totale mais j'veux aider » finissais-je par dire, un peu comme le vilain petit canard qui cherchait à s'intégrer dans le groupe.

Tu avais fait aussi vite que tu avais pu. Quand Owen était venu chez toi avec cette fille aux côtes fêlée, tu l’avais rapidement ausculté et lui avais fait une ordonnance – sur un bloc volé, mais ça, on ne le dira pas – avant d’accourir à la station de métro où avait eu lieu l’accident. On ne te laissait pas passer. Ils ne laissaient passer personne. Puis il y a eu cet effet de masse, la barrière de force de l’ordre fut brisée et les gens avaient accouru dans les escaliers dans le but d’aider. Tu voyais déjà le mal se faire. L’effet de masse qui ferait de nouveaux blessés, des sauveteurs d’un jours qui feraient n’importe quoi quit à empirer l’état de personnes en danger.. Mais un policier, armé d’un mégaphone, gronde quelques consignes censées. Hallelujah. Ta petite trousse de secours en bandoulière (t’avais espéré qu’elle te soit bien utile), tu te rends sur la scène d’horreur. Owen et Sasha n’avaient pas menti. Il te faut un temps pour te remettre de ce que tu as sous les yeux. Et puis ni une, ni deux, tu sors le brassard « Croix Rouge » que t’avais toujours gardé du temps où tu étais dans l’association de New-York. S’il pouvait permettre à certains de t’identifier..

HJ: Les blessés pas encore secourus, n'hésitez pas à me taguer, je serais ravie de venir à votre secours

Mon regard croisa celui du gars que j'étais en train d'aider et d'un signe de tête, je le remerciais à mon tour. La moitié de mon visage cachée par le bandana, j'évitais de respirer les vapeurs de l'incendie. Pourvu que Katja ne soit pas à l'intérieur... Une lueur d'espoir sembla s'éclairer dans mes yeux lorsque la porte commença à s'entrouvrir. Un autre homme (@Alex Ralston) arriva près de nous pour demander comment il pouvait aider... L'idée du premier (@Scar Warhol) semblait bonne, maintenant la pression sur la porte, je relayais l'idée.

Essaye de trouver quelque chose pour bloquer la porte. N'importe quoi...

Qu'est-ce qu'on pouvait trouver dans les tunnels qui pouvaient être utiles dans ce genre de situation ? J'en avais aucune foutue idée.