red line, wagon n°2 ► impact moyen

la princesse veut un restaurant chic? je la taquine, il faut que nous puissions restée éveillée toutes les deux même si ce n'est pas évident, même si je n'ai qu'une envie c'est de partir dans les bras de morphée pour oublier cette situation un instant et ne plus être consciente de mon mal être mais il ne faut pas que cela arrive. je te parle ensuite que j'ai un colocataire et ce que tu me dis me fais bien rire ma bouille est bien le matin..même si j'ai les cheveux en vrac! il s'appelle priam il est aussi à harvard. un mec super adorable et je suis bien contente d'avoir trouver un colocataire qui ne sois pas un psychopathe ou alors il cache très très bien son jeu mais il faut que j'arrête de regarder des séries telle que you. je te regarde tu n'es pas bien, toi aussi tu as envie de tourner de l’œil et je te tiens la main, je te caresse avec mon pouce pour ne pas que tu sombres je ne veux pas restée seule ici je veux que tu sois près de moi. tu décide de me parler d'un garçon les potins ça nous laisse éveillée habituellement et je suis curieuse en plus de ça. ça me tiens toujours éveillé..il s'appelle comment? puis je vois des mecs (@Scar Warhol @Alex Ralston @Markus Oberyn) qui essaye d'ouvrir une porte et je prie au fond de moi pour qu'il puisse y arriver je ne peux malheureusement pas aider vu l'état actuelle dans lequel je me trouve. d'ailleurs j'essaye de ne pas penser au fait que je suis enceinte comme @Arwen Davenport me l'a dis, du moins je ne le suis plus à présent vu le sang qui a couler. je n'ai pas envie de me mettre à pleurer maintenant aucune larme ne peut sortir je pense qu'une fois le choc, la peur et le stress partit je serais certainement en larmes à l'hôpital. puis je vois une fille (@Madeleine Blanchard) avec un brassard de la croix rouge et je décide de lever le bras pour tenter de l'interpeller s'il vous plaît..j'ai mon amie qui est mal.. oui parce que clairement arwen est plus mal en point que moi même si elle ne veut pas l'avouer, elle est tellement forte je l'admire énormément.

C'était bien l'un des rares moment où j'aurais aimé être loin de Jude et Lilou. En fait, être ici et devoir encaisser, d'accord, j'avais l'habitude. Mais les voir eux, dans cette merde, je détestais. Je voulais qu'ils soient loin, qu'ils disparaissent de ce cauchemar.  Jude perdait du sang en plus de ça et Lilou allait voir des choses que je ne voulais surtout pas qu'elle voit. Au moins, avec le brun pour la protéger, je sentais qu'elle était bien dans ce chaos, que ça aurait pu être encore pire pour elle. Malheureusement, pour ma part j'étais coincée là, à manquer d'air et à stresser dès que mes yeux voyaient la blessure de Jude. « Je.. je sais, ça va, t'en fais pas.. » Bien sur que non, ça n'allait pas. Il disait simplement cela pour me rassurer. Tout comme il attrapait ma main pour mettre l'accent sur ses paroles. Le voir essayer d'arrêter le saignement avec une simple écharpe de bébé n'arrangeait pas mon taux d'anxiété. Entre le manque de place qui compressait ma cage thoracique et l'air irrespirable, j'commençais vraiment vraiment à ne pas me sentir bien. Rajoutez à ça l'état de Jude et la présence de Lilou et... sa voix devint lointaine et obscur pour moi. Si bien qu'une minute plus tard, ce fut le black-out total. Ma main lâcha la sienne, mes yeux se fermèrent et je fus complètement inconsciente.

@Jude Montgomery

« Ok, alors essayes pas, c'est pas grave. » Mais c'est du mensonge, bien sûr que c'est grave, on a besoin de sortir, il faut qu'on sorte, il faut qu'on s'en aille d'ici. Je sais qu'on est bloqué, je sais que ce bassin n'aide pas la situation, mais je sais aussi que le temps nous est compté, désormais. « Force pas. » Je devrais, mais j'y arrive pas. La douleur est trop vive, encore. Alors parle moi, dis-moi comment toi tu vas. « J'me suis abîmé l'épaule avec le choc, et j'dois avoir quelques éclats de verre dans le dos. Mais ça va, d'accord ? » La visage acquiesce, ma main se relève sur sa mâchoire doucement ; "J'ai déjà dû te faire pire, ça ira." et on essaie de se convaincre qu'on est pas à la fin de quelque chose, que le chaos ne nous environne pas. Et je t'entends crier, et je sais que tu vas me lâcher, tu vois, c'est même moi qui vais finir par te le demander. « Il va bien, il est solide. » Je sais qu'il est, mais je sais aussi que le système immunitaire, lui, est fragile. « Raconte-moi ce film qu'on devait aller voir. » je souris et hoche la tête ; "Je sais que tu pensais que c'était Bad Boys mais aujourd'hui je voulais qu'on aille voir Mercy.." ça ne devrait pas te surprendre, deux noirs américains qui se battent contre la peine de mort, deux personnes qui changent le monde, tu vois, j'écoute ce que tu dis. Part d'une idée et s'étend à un mouvement. "C'est l'histoire de.. de.." et s'arrête, et les sourcils se froncent, et l'odeur chatouille le nez, et la panique se sent dans les organes, dans le battant qui s'accélère. Les personnes autour ne font que confirmer la pensée, un feu. Un feu, de la fumée, et je suis la seule ici incapable de bouger. "Faut qu'on.." faut qu'on sorte, et dans ma phrase, j'essaie de bouger, j'essaie de redresser ma jambe, d'appuyer, mais la grimace n'exprime que trop bien la douleur, c'est impossible, je peux pas faire ça. C'est comme une décharge envoyé dans le bassin, qui remonte dans le dos, dans la tête, qui résonne dans l'esprit. Les yeux se relèvent vers Jasper, le sourire est présent, malgré les larmes aux bords des yeux ; "Hey, tu ferais quelque chose pour moi ?" je me pince les lèvres ; "S'il te plaît, juste une chose, rien qu'une ?" Tu peux pas dire non à une femme blessée, pas vrai ? Tu peux pas dire non à une femme que tu aimes, t'as pas le droit de refuser, je te l'interdit. "Sors de là." et ça sonne comme un ordre du fond de ma voix. Fais le. Vas-t-en, j'ai pas envie que tu sois là, j'ai pas envie que tu reste là alors que des flammes arrivent. Tu vois, on pensait être deux à recevoir les enfers mais j'en ai pas envie, je veux pas qu'on soit deux, je veux juste être celle qui prends. On sait que ma peau est assez dure, on sait que je peux le faire, que je tiendrais encore debout après, pas vrai ? "Jasper, sors." allez, quitte ce métro. Je prendrais pour nous deux, et quand je sortirais à mon tour, je te promet, je te raconterai.

@Jasper O. Ellington @Jude Montgomery

Il fallait que je fasse quelque chose pour ces gens qui avaient besoin de sortir, de trouver l'air de Cambridge pour respirer de nouveau. J'imagine pas l'enfer qu'ils doivent vivre. Alors je tente par tous les moyens possibles de les aider, à mon échelle, à ma manière. Et ça signifiait m'engager dans des procédures qui n'étaient pas forcément à ma portée dans un premier temps, mais qui rapidement peuvent le devenir. Alors l'homme au bandana m'demande de chercher quelque chose pour retenir les portes. « Ok, ok, ça doit se trouver... » Je me mettais à la recherche de n'importe quoi, des débris, des bouts de métro qui pouvaient faire l'affaire, mais je ne trouvais rien. Idéalement, il aurait fallu une caisse, ou je sais pas quoi. Mais rien. Alors j'tentais un truc. M'approchant d'un carreau, je frappais pour essayer de communiquer avec les gens à l'intérieur, ceux qui n'étaient pas trop blessés. « HEY OOOH ! AIDEZ-NOUS À BLOQUER LES PORTES !! » Et je montrais la porte qu'on essayait d'ouvrir par tous les moyens. « IL FAUT UN TRUC POUR LES EMPÊCHER DE SE REFERMER !! » Après tout, ils ont sûrement plus de trucs dans le métro que nous en dehors.

Son calme légendaire semblait s’être fait la malle ces derniers temps. L’américain se donnait beaucoup de mal pour ouvrir cette foutu porte magnétique avec l’aide de deux inconnus. Le travail d’équipe était inévitable pour ouvrir cette putain de porte. D’ailleurs, ils avaient réussi à l’ouvrir légèrement mais il fallait encore la tenir ouverte pour de bon. Rien à faire, il n’y avait rien autour d’eux qui pourrait les aider à la tenir ouverte. Le brun avait raison, il n’y avait certainement que ceux à l’intérieur qui pouvait les aider. – on a besoin d’une caisse, d’une valise ou quelque chose du même genre ! Magnez-vous, on va pas tenir éternellement non plus ! dit-il en grommelant dans sa barbe inexistante alors que la sueur perlait contre ses tempes. Il allait finir par lâcher si ça continue. – il n’y a rien sur les rails qui pourraient nous aider ? On ne sait jamais comme il semblait que personne soit apte à nous aider à l’intérieur.

Le fait que les gens de l'intérieur ne viennent pas nous aider ne faisait que renforcer mon sentiment d'angoisse mais cela me donnait également l'adrénaline nécessaire. Passant mon bras à l'intérieur de l'ouverture, je poussais de toutes mes forces pour les forcer à s'ouvrir d'avantage. Me bloquant dans la porte, je me fis en sorte de créer une ouverture assez large pour que l'un des deux gars avec moi arrivent à passer. On pouvait voir mes veines apparaître sous l'effort.

Le gringalet monte, essaye de trouver quelque chose !

A qui cela s'adressait... ? N'importe lequel qui pouvait passer par l’interstice que je maintenais. Les muscles bandés et tremblant, je ne savais pas combien de temps encore je pouvais tenir. Quel était le con qui avait décidé de faire des fenêtres trop petites pour passer...?

L’américain lâcha tout quand il remarqua que cet inconnu aux cheveux légèrement long maintiens la porte pour laisser entrer quelqu’un. Il n’hésita pas une seconde et passa par l’ouverture. Son cul eut légèrement du mal à passer et il déchira son haut laissant quelques petites marques de sang au passage mais il n’en eut que faire. Son regard se posa autour de lui, cherchant à trouver une valise ou quelque chose du même genre. Il remarqua un blond qui tenait une valise et qui semblait vouloir les aider. Il attrapa la valise doucement. – c’est bon, je m’en occupe dit-il en lui tournant finalement le dos. Il mit la valise en travers de l’ouverture et attrapa un autre sac pour éviter que les portes ne se referment. – je pense qu’on est bon. Tu peux relâcher tout dit-il en direction de cet inconnu aux muscles plus visibles que les siens.

J'étais paniqué ouais, mais tant qu'on me disait quoi faire, ça m'allait bien moi. Seulement là, c'était bien trop compliqué pour moi. J'étais incapable de trouver quoi que ce soit pour bloquer les portes. Alors je demandais aux gens à l'intérieur mais ils semblaient un peu trop occupés par leurs blessures. C'est pour ça que le plus vieux des deux s'était mis à prendre les choses en main, ouvrant suffisamment les portes grâce à son corps pour qu'un de nous s'occupe de pénétrer dans le wagon. J'allais me lancer dans l'aventure mais l'autre jeunot avait été plus rapide. Sûrement moins en état de choc que moi je suppose. Mais il était rapide, trouvant une valise, des sacs. C'était sûrement suffisant pour rentrer dans le wagon et venir en aide aux gens blessés. J'avais juste peur que la valise ne suffise pas à retenir les portes... mais c'était trop tôt pour s'en inquiéter. Je montais alors dans le wagon pour regarder autour de moi. Seulement, trop d'horreur, trop de cris, de pleurs, de sang surtout. Le feu pourrait aussi se propager vers nous et il fallait faire vite... sans toucher aux plus blessés. J'avançais comme je pouvais, jusqu'à me stopper. Veia. Veia était là, coincée entre deux sièges et inconsciente. « VEIA ! » criais-je alors avant d'accourir vers elle, une fille à côté d'elle. « Il faut la sortir de là !! » que je lui disais, tentant de tirer le siège qui la bloquait contre celui derrière, mais bloqué d'une façon que ce soit totalement compliqué de la sortir de cet enfer.

Prenant des grandes inspirations pour maintenir la pression sur la porte, j'eus l'impression qu'un poids s'enleva de mes épaules lorsque l'un des garçons réussi finalement à mettre une cale entre les portes. Relachant doucement pour être certain que ça ferait l'affaire, je me glissais à l'intérieur du wagon et constatait finalement les dégâts par moi même. Était-elle vraiment là ? Je n'en avais aucune idée, jusqu'à ce que le deuxième gars qui était avec moi crie un nom que je connaissais... Veïa... Si elle était ici, Kat y était aussi forcement. C'était le bon wagon !

Tournant la tête vers le garçon, je scrutais les gens dans le wagon en continuant d'avancer. J'avais besoin de savoir qu'elle allait bien... Qu'elle était toujours vivante. Mais mon coeur manqua un battement dans ma poitrine lorsque je la vis au sol, les yeux clos.

Non...

Sautant par dessus les sièges qui étaient entre nous. Les ténèbres de l'endroit était telles que je ne voyais pas le sang qui se trouvait sur le sol mais l'odeur était parlante... Trop parlante. Arrivant finalement à ses côtés, mon bras passa sous sa nuque pour lui soulever la tête.

Kat... Katja réveille toi...

Caressant sa joue avant de lui tapoter pour essayer de la réveiller. Non, elle n'était pas morte... Ma main avait glissé dans sa nuque pour sentir son pouls. Il était toujours là bien que faible.