red line, wagon n°2 ► impact moyen

Maintenant que la porte était ouverte, l’américain n’hésita pas à commencer à chercher sa belle. Ellle était forcément ici et elle espérait qu’elle n’était pas dans le premier wagon en vue de l’état de celui-ci. – Cornélia ! Cornélia ? répond moi ! dit-il en faisant attention à l’endroit où il mettait les pieds. Finalement, son regard se posa sur une tête blonde et son cœur arrêta de battre. Il s’approcha d’elle rapidement, manquant de trébucher sur des débris à tout moment. – Mon Dieu Cornélia ! Comment tu vas ? Tu peux bouger ? Tu m’as fait si peur Au point qu’il ne sentait même plus la douleur de sa blessure au bras qui s’était légèrement rouverte à cause de la panique et de son t-shirt déchiré. Il lui prit le visage entre ses mains et s’assura qu’elle était bien consciente et que c’était bien elle.

@Cornelia Warhol @Orion Lahey

cornelia elle faisait tout pour te garder éveillé, mais putain, pas facile quand la douleur prend le dessus. tu vacilles, chaque mouvement est un supplice. t'as l'impression qu'on t'arrache le bassin, les jambes. bon, le point positif, c'est que tu les sens encore ces putains de jambes. tu la regardes, souris en coin, essayant de déconner malgré tout - je.. je crois que tu t'appelles ginette, non ? - tu pouffes de rire, mais grimace sous la douleur. tu serres sa main dans la tienne, mais durant la dernière heure qui suit, tu penses avoir au moins perdu connaissance quelques fois. et là, quand tu rouvres les yeux, enfin tu remarques les secours. putain, miracle. le mec de cornelia se pose devant vous et s'assure qu'elle va bien. tu le regardes, peine à parler - il.. il s'passe quoi mec ? - t'es en sueur, tu tousses, t'as les yeux qui piquent, mais le pire dans tout ça, c'est que tu commences à avoir des fourmis dans les membres inférieurs. putain. ce que tu redoutais.

@Scar Warhol @Cornelia Warhol

le silence régnait, et c'était pas plus mal. c'est comme dormir mais sans rêve, c'est intéressant. de ces longues heures où l'on ignore ce qui nous arrive, si ce n'est que le temps n'a plus trop d'importance et où il n'existe pas d'espace.
le néant.
aucune lumière, aucune pensée ne filtre. et pourtant on s'y sent bien, si c'est seulement possible de ressentir un bien être dans un endroit où il n'y aucune conscience.
est-ce que je suis vraiment en train de partir dans un débat philosophique solo, là ?
quoi qu'il arrive, j'ai du mal à me rappeler pourquoi j'en suis là. est-ce que j'arrive seulement à penser ?
ça m'a l'air éphémère, arbitraire, sommaire... c'est fou ce qu'il y a comme rime en aire. j'aime bien la mer.

revenant à un présent bien douloureux, je vois clairement trouble. je sens qu'on me touche, qu'on me tape ? qu'on me tape. bah tiens. comme si je ne souffrais pas assez. je râle en gémissant, fronçant les sourcils, essayant de chasser la main qui me veut du mal.
une main.
j'ouvre doucement les yeux et découvre un visage. « kai ? » que je demande naturellement.
la douleur dans ma jambe est affreuse et les odeurs pourrissantes qui se mélangent. entre la fumée, le fer, l'odeur de frottement, de vieille rouille, de sang et de vomis. on est gâtés, dis donc.
je ne sens plus vraiment mes extrémités, mais d'un côté je me dis que c'est normal. la cheville cassé et un trou dans la jambe.
je lève ma main vers le visage et je souris malgré moi, comme si cette situation était tout à fait comique dans sa gravité. mais c'est plus fort que moi, quand je le vois. « markus... je suis morte, c'est ça ? » que je constate bêtement, en me demandant pourquoi markus serait là. « ou je délire, et c'est pas vraiment toi. » ça se trouve, c'est juste pas markus et je suis en train de lancer mon regard amoureux à un inconnu. « t'as combien de chats ? » que je demande pour me rassurer.
consciente aussi de fuir la douleur, la fièvre et l'envie de retomber dans les vapes, là où finalement c'est pas si mal.

@Markus Oberyn @Kaiden Winston

« Je t'aime aussi » finissais-je par dire une fois la barre retirée, résonnant sur le sol une fois qu'elle était par terre. Je ne voulais pas te faire mal et pourtant, c'est ce que tu m'avais presque obligé à faire, me faisant peur avec cette histoire d'infection. Je suis juste pas apte à gérer ce genre de choses pour le coup, n'ayant fait aucune étude médicale. Mais voilà, la barre était enlevée, et même si un garrot avait été fait, tu saignais bien trop pour que je puisse gérer. T'avais perdu connaissance donc j'étais seul à gérer la situation. Alors j'attrapais mon manteau et j'appuyais sur ta jambe de ma main valide pour éviter que tu perdes plus de sang que tu devrais. Au moins jusqu'à l'arrivée des secours. Mais les secours étaient pas là, juste un mec qui te cherchait, qui te trouvait et qui te prenait dans ses bras. « Attention... » ... sa jambe. Vu sa façon de réagir, je dirais que c'est Markus ce gars. Mais je ne m'avançais pas, bien trop attristé par la situation. « Elle avait une barre dans la jambe, on a fait un garrot et je l'ai enlevé... elle s'est évanouie juste après » Et c'était le moment où tu décidais de te réveiller. M'appelant dans un premier temps, avant de te rendre compte de qui était à tes côtés. Je caressais alors ta joue avant de te dire « Je vais voir V' » Et du coup, je m'adressais à l'homme te tenant dans ses bras. « Prenez bien soin d'elle en attendant les secours » Et je me levais, m'aidant de ma main valide pour chercher V', chose que j'arrivais à faire quand j'entendais un homme crier son nom. M'approchant, je découvrais alors qu'elle était prisonnière du métro, entre deux sièges bloqués. « Je suis blessé mais je peux aider un peu, j'ai encore une main valide » que je disais en me rapprochant du jeune homme qui tentait de la libérer.

@Veïa Alvisio @Katja LeNoble @Markus Oberyn @Alex Ralston

Mon attention accaparé par Katja, je n'avais même pas fait attention à l'homme qui se trouvait à côté d'elle. Essayant de la réveiller, il me renseigna sur son état de santé et mes yeux descendirent vers sa jambe et le bandage... Ainsi que tout le sang se trouvant autour. Alors que j'étais en train de l'aider à reprendre conscience, je me sentis immédiatement soulagé lorsqu'elle ouvrit les yeux. La regardant un moment, je la serrais contre mon torse pendant quelques secondes, lâchant un petit rire nerveux.

C'est bien moi... Deux. Black Betty et Easy Rider.

Posant ma main sur la sienne lorsqu'elle toucha ma joue, j'en embrassais l'intérieur alors que le jeune homme s'éloignait pour aller voir V. J'acquiesçais simplement en guise de réponse, la gorge continuant d'être nouée par tant d'émotions.

Je vais te sortir de là ma belle...

La manipulant avec précaution, je plaçais un bras dans son dos et l'autre sous ses jambes avant de me relever une fois certain que je ne la blesserais pas d'avantage. L'embrassant sur le front, j'avançais vers la porte d'où l'on venait... Je ne pourrais pas passer avec elle dans les bras. Grognant légèrement, je la posais sur le côté après avoir dégagée un peu la zone. Il fallait ouvrir complètement cette foutue porte pour évacuer tout le monde.

Reviens...

Me relevant rapidement et appuyant sur le bouton d'urgence manuel sans trop d'espoir, je tirais à nouveau sur la porte pour essayer d’agrandir l'ouverture. Et miracle, elle acceptait de bouger d'avantage sans chercher à se refermer... Le système avait du être endommagé mais il n'y avait plus besoin de se contorsionner pour rentrer à l'intérieur.

@Katja LeNoble @Kaiden Winston

Je vois des gens qui arrivent. Des personnes qui n'étaient pas là au début. D'où ils venaient je n'en savais rien. Mais le plus important c'est que ça voulait dire que les secours allaient arriver. Qu'on allait bientôt être sauvé surement. Je vois une personne venir vers moi. Enfin plutôt vers Veïa. Il essayait de bouger les sièges en même temps que moi. C'était donc le fameux Alex ? Mais le moment était mal choisi pour faire les présentations. Je ne dis rien. L'aidant juste à essayer de bouger les sièges mais c'était peine perdue.  Il fallait être plus. Mes forces n'étaient pas celle d'un Hulk et je n'allais pas pouvoir continuer longtemps. Mon regard croise celui de Kaiden. Il était avec Katja juste avant… Fallait que je la retrouve. Pourquoi il n'était plus avec elle ? «Je te laisse avec Veïa. Je vais rejoindre Katja. » Ils seront de toute façon plus fort que moi à eux deux. Mes prunelles parcourent le wagon sans vraiment voir la brune. Et c'est là que je l'ai vue. On l'avait déplacée. Chose qui n'était pas du tout une bonne idée quand on savait qu'elle était blessée. Je marche aussi vite que possible vers elle. Pour la voir recouverte de son propre vomis. Voilà ce qui se passait quand on voulait jouer les secouristes. «HE TOI ! Le motard près de la porte! T'es complètement débile de la déplacer alors qu'elle est dans cet état ! Imagine si elle avait une vertèbre cassée ? Ou encore une blessure dans la nuque ?» Ma voix était sèche. La panique. La peur. Il avait peut-être eu peur pour elle. Mais ce n'était pas une raison. Je retourne vers mon amie. Essuyant les traces de rejets qu'elle a autour de la bouche avec l'écharpe. J'allais jamais réussir à la ravoir entre le sang et le vomi. Prendre note d'en racheter une pour Arwen. « C'est Elvia. Les secours vont arriver et ils vont te remettre sur pieds en moins de deux ! Si personne essaye de te rendre paraplégique !»

blessure
Tu t’es mangé la barre pour se maintenir en pleine tête, ton nez est cassé.

@Katja LeNoble @Veïa Alvisio
 @Kaiden Winston @Markus Oberyn

Cela m'a fait chaud au coeur d'avoir aidé les deux jeunes gens (@Adhara Moon et @Young-Jae Nichols ), il est vrai que j'aurais pu leur dire en sorte quelque sorte que c'était normal de les aider mais j'ai hyper mal à la mâchoire donc je préfère ne rien dire pour le moment. J’aurais tellement voulu leur sourire mais j’ai peur d’ouvrir la bouche donc je ne dis rien. Il est vrai qu’après ça, j’aurais pu aider d’autres personnes mais j’aperçu une camarade de confrérie (@Crystal Carvalho ) qui a l’air mal en point comme tout le monde à vrai dire mais entre camarades de confréries, il faut s’entraider donc je m’assois à côté d’elle et lui prend la main afin de lui faire comprendre que je suis là et que je reste là avec elle jusqu’au bout. Avec mon pouce, je fis quelques petits ronds sur sa main sans m’en apercevoir vraiment, qu’est-ce que j’aimerais parler mais j’ai tellement mal à la mâchoire que des larmes coulèrent sur mes joues, franchement je ne reprendrais plus jamais le métro. Quelques minutes, je pouvais voir @Yan Jyun Jang venir vers nous puis tomber par terre ce qui m’inquiéta au plus haut point, des larmes coulèrent sur mes joues car j'ai hyper mal mais aussi parce que je m’inquiète pour le jeune homme quand je le vis vomir du sang, j’aimerais faire quelque chose pour lui comme pour Crystal mais c’est impossible pour le moment. Avec ma main libre, je me mis à caresser le visage du jeune homme puis à prendre une de ses mains avec ma main libre comme pour lui montrer que je suis là et l’a serre un peu plus fort toujours en ayant des larmes qui coulèrent sur mes joues comme pour lui dire qu'il faut qu'il reste là auprès de moi et que je ne le lâcherais pas.

Impact : "En tombant la tête la première, tu heurtes violemment le sol sur ton menton et tu te casse la mâchoire"

Alors que je tousse toujours, je vomi du sang je vois Rosie en larmes. Puis elle vient caresser ma joue doucement et prendre une de mes mains. Je la regarde dans les yeux et ma toux se calme et je caresse le dos de sa main tranquillement.

"Je suis là, je reste près de toi Kimiko. C'est seulement une toux nerveuse, mais tant que tu es là, je serais bien. Il faut vous faire sortir toute les deux. Kimiko tu as la mâchoire fracturé et toi Crystal ta jambe, comment elle va? Désoler Kimiko je ne peut pas toucher a ton visage, je ne suis pas un expert. Au fait...je ne pourrait opérer...Je crois que je serais comme un patient...J'ai une idée Kimi."

Je fouille mon sac et sort un bloc--note et un stylo et tend a Rosie.

"Comme tu ne peux pas encore parler, écrit même si je sais que tu veux sauver les gens. Comme tu m'as sauver à l'école et merci Kimiko, mais aujourd'hui c'est moi qui te sauve et je vais faire mon possible."

Je regarde autour de moi et vois une porte. Je regarde Kimiko et l'embrasse sur le front.

"Je veux que tu sois en vie, je ne veux pas t'enterrer. Je vais te sauver et Crystal aussi."

Je me lève et regarde les gens.

"J'ai besoin de volontaire pour ouvrir la porte, ceux qui peuvent aidez-moi"

Je commence à essayer d'ouvrir la porte, si un marteau serait là je taperais dedans

@Rosie Reynolds @Crystal Carvalho

Je répondais à son interrogation pleine d'inquiétude, avec simplement la réalité de mes douleurs, la localisation de mes douleurs, sachant qu'il ne pouvait rien faire pour les soulager, rien de plus que je ne faisais déjà, ou qui avait déjà été fait. Et j'entendais sa frustration, l'impuissance dans sa voix, dans le constat flagrant qu'il ne pouvait rien faire. Je le savais et je ne pouvais pas lui en vouloir, parce qu'il était dans un état bien pire que le mien. Parce que si j'étais à terre à cette instant s'était plus à cause de la fatigue emmagasiné, alors que lui bon sang on aurai pus croire qu'il revenait d'un champ de bataille. Et c'est ça qui m'avais fait vriller... J'écoutais sa réponse, loin d'être sincère, j'avais refermé les yeux, un réponse dont je connaissais la vérité, depuis plusieurs minutes déjà.
C'est alors que tout commença à changer... De nouveaux bruits venaient s'ajouter aux son des cris et autre hurlement, et râle de souffrance. Des bruit mécanique, métallique. Neal s'était agité, à s'afférer à une tâche que je ne comprenais pas tellement j'étais épuisé. J'avais même perdu sa main, la mienne était retombé au sol, impuissant face à mon état, peu être qu'un peu d'eau et du sucre aurai été une meilleure idée que le rhum tout à l'heure, j'en sais rien. J'étais allongé dos aux nouveaux arrivant qui semblerait'il soit là pour venir nous chercher. Entendant une voix prés de nous, disant qu'il s'en occupait. De quoi ? De Qui? De Neal? De sa jambe, de ses blessures? Parce que je le sentais essayer de bouger contre moi encore plus, s'acharnant à une tâche que je ne comprenais pas, même les yeux entre ouvert. Je soufflant lentement des Amore... Amore ... Amore.... pour le retenir de s'agiter, si vraiment les personnes qui remplissaient de son l'espace environnant venait nous secourir, alors viendrait notre tour. Essayant de retrouver sa main dans parmi le flou de mes yeux.
@Neal T. Hood

On s'ment tellement bien, qu'on s'amuse à recoudre nos parenthèses, doucement, on s'enveloppera dedans, quand tout deviendra noir. "J'ai déjà dû te faire pire, ça ira." Y a cet espèce de sourire qui ressemble à une grimace vue d'ici, sur les lèvres masculines. Tout le corps commence à faire mal, commence à supplier. « Mon dos est immunisé contre tout type de griffures, merci Leandra. » Et, il se marrerait bien, si ça ne le faisait pas tousser, ce qui remuait toute cette carcasse dolore. Adrénaline, ne me lâche pas. Reste encore un peu, le temps qu'on s'en sorte, qu'on injecte une dose nécessaire pour endormir les nerfs qui s'agitent. Ils sont usés. De la torture, d'une bibliothèque qui explose, ils sont usés des drames d'Harvard, qui abîment sa peau chaque fois d'avantage. Mais, tient debout, allez, tient debout, jusqu'à ce que tout cède. Ce jour là, j'sais pas qui te relèvera."Je sais que tu pensais que c'était Bad Boys mais aujourd'hui je voulais qu'on aille voir Mercy.. C'est l'histoire de.. de.." J'désespère pas, on aura un demain, on aura d'autres séances, on se fera tous les films à l'affiche, juste pour se dire qu'on est encore là, qu'on est capable de le faire. On s'aimera mieux, même que j'me mettrais à savoir lire une recette, si on m'donne cette chance. On se fera encore des batailles de coussins, de neige, de farine, de tout ce que tu veux, j'ferai même semblant que tu gagnes, pour une fois. Parce que l'odeur de cramé gagne les bronches,"Je sais que tu pensais que c'était Bad Boys mais aujourd'hui je voulais qu'on aille voir Mercy.." et, que je sens ton corps qui lutte, qui tente de se relever, mais reste au sol. Dans cet effort vain, le mien, de corps, se scelle au tien, comme une prédiction à ce que tu vas demander. "Hey, tu ferais quelque chose pour moi ? S'il te plaît, juste une chose, rien qu'une ?" Parce qu'on ne refuse rien, à une femme blessée. Qu'on ne refuse rien à Leandra. « Ce que tu veux. » J'm'en fous, j'apprendrais à jongler, là, juste pour te distraire. A siffler, aussi, parce que c'est ridicule de pas savoir siffler. "Sors de là." T'es obligée de me demander de partir, c'est ce que font les gens qui s'accrochent. Et, moi, j'suis obligé de rester, c'est ce que font les gens qui aiment. Qui en ont rien à foutre d'un monde où t'es pas dedans. « Refusé. » Les paupières se ferment presque, et, il te prends même pas au sérieux. Ca arrivera pas. "Jasper, sors." Les doigts se serrent davantage contre la silhouette blessée. Tu demandes l'espace, je renforce le contact. Tu sais que j'ai jamais été très bon pour me plier aux ordres, quand ce n'est pas moi qui les donnes. Puis, le monde a qu'à s'agiter, hurlant que ça crame, se ruant sur les fenêtres, sur les portes qui ne veulent pas s'ouvrir. C'est peut-être la fin, finalement. « Je sortirais pas sans toi. » C'est pas romanesque, c'est juste le corps entier qui refuse, de la tête au cœur. Pour une fois, tout le monde est d'accord. Les lèvres sèches se déposent sur ses cheveux, et il souffle : « Ils vont venir, ils vont ouvrir ces portes, briser ces fenêtres. Ils vont venir te chercher, et je te suivrai. Je te lâcherai uniquement quand le médecin me foutra dehors. » Ou quand tu seras épuisée de m'entendre. Les prunelles qui se posent sur le passé, le présent et l'avenir. « C'est toi et moi, jusqu'au bout. » Me dit pas que t'as toujours pas compris. Les doigts attrapent ceux adverses, et il renverse son poignet, laissant apparaître ce point, présent sur leurs peaux. Le palpitant s'amuse d'un rythme désordonné, le souffle manque. « On abandonne pas quand ça devient difficile. » Parce que ça l'est aujourd'hui, maintenant, que ça le sera peut-être encore plus demain. Se repositionne, la tête reposant contre la paroi du métro. « On abandonne pas. » Même si c'est la fatigue qui s'installe, et que ça serait bien plus simple de simplement s'endormir.

@Leandra T. Carreirao