red line, wagon n°2 ► impact moyen

Je tire la petite fille de toutes mes forces avant de tomber à la renverse avec elle dans mes bras. « JUDE » Je me redresse, un peu sonné et je tire l'enfant dans mes bras en essayant de rassure Alaska. Mais ce qui m'intéresse le plus, c'est de savoir si ça a aidé, si elle arrive mieux à respirer. - « ça va » J'hoche la tête et alors que je sens que celle-ci tourne un peu, j'attrape le visage de Lilou et je pousse son visage contre son épaule. J'veux pas qu'elle voit le chaos autour de nous, les blessés, le sang. Et en parlant de sang.. « Jude. Ta jambe. » Je baisse les yeux, grimace. Ce que je prenais pour un bout de verre est en réalité une espèce de pièce métallique. « Tu... tu perds du sang. Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Tu as mal ? Tu.. » Je fronce les sourcils et replace ma main au niveau de l'ouverture des deux sièges pour chercher la main de la jeune femme. "Je.. je sais, ça va, t'en fais pas.." Il faut juste que je stoppe le saignement. L'objet métallique empêche la blessure de saigner encore plus, mais ma perte de sang commence quand même à m'inquiéter un peu. Doucement, j'attrape l'écharpe autour du cou de Lilou. "J'vais essayer de stopper ça" Je me penche un peu, gardant le visage de Lilou contre mon épaule et j'enroule l'écharpe de la petite fille soigneusement autour de ma jambe, en essayant de presser autour de la plaie sans enfoncer encore plus l'objet enfoncé dedans. Ma tête tourne un peu plus et je fronce les sourcils, relevant le regard vers Jasper qui, j'espère, est en train de faire ce que je lui ai demandé. J'essaie de lui crier, "Jasper ?!" J'veux pas lui mettre la pression mais maintenant qu'Alaska respire un peu mieux, j'ai besoin de connaître l'état de Leandra. De loin je vois mal, et je dois avouer que ça tourne de plus en plus et je commence à voir un peu trouble. Je secoue la tête et je lutte du mieux que je peux pour ne pas tomber en arrière et sombrer.

@Alaska Hamilton @Jasper O. Ellington @Leandra T. Carreirao

Des cris, j'entends, des cris, rapidement, je me lève et ignore totalement les mots de la jeune fille. Je vais vers les cris où j'ai entendu et je vois les deux personnes tout à l'heure. Je découvre une plaie ouverte, mais pourquoi ils ne m'ont rien dit. Dans ses moments, je me dis pourquoi je suis médecin à l'hôpital. À oui c'est parce que, j'ai perdu mon père sous mes yeux et que j'ai choisi médecin, pour sauver la vie et donner une chance aux personnes de vivre et être heureux et continuer a rire.

"Pourquoi vous m'avez rien dis? Laissez moi voir, donnez moi un tissu pour absorber le sang. Je veux voir comment c'est. Et vous votre nez comment il va ?"

Je les regarde en signe de confiance, je ne veux pas qu'il se vide de son sang, alors je vais faire mon possible, jusqu'à l'arrivée des secours.

"per piecere"

En tant que médecin, je me dois savoir parler dans différente langue, mais je crois que celle-ci est difficile.

@Lukas O. Spritz @Neal T. Hood @Arwen Davenport

- co... corn... puta.. - voix qui tressaille, vue brouillée, tu portes une main à ta tête. mauvais rêve surement ? et plus tu reprends tes esprits, plus ta vue se remet, plus tu te rends compte du chaos qui règne dans le wagon... des gens au sol, des flaques de sang, des cris, des pleurs... tu regardes si tu saignes... rien. tu tournes la tête et c'est là que t'aperçois @Cornelia Warhol à tes côtés qui semble pas être en grande pompes - ça va, ça va.. et toi ? - et là, en essayant de te relever, cri de douleur intense ! un mal de dos, jusque dans les jambes, impossible de bouger, t'as l'impression qu'on t'arrache les jambes. tu serres fort la main de cornelia et respires calmement pour essayer de calmer ta douleur. douleur puissante, comme jamais. jamais t'aurais cru que ça pouvait exister une douleur pareille - j'peux... j'peux pas bouger.. j'ai mal, j'arrive pas... ! - putain, tu sais pas ce qui se passe. pourtant t'as pas l'impression d'être ouvert, t'as plutôt l'impression que tous tes os s'effritent à l'intérieur de ton corps. t'es en sueur. l'envie de vomir qui s'accentue à chaque seconde. t'as chaud, tu te sens pas bien, tu te sens partir. la douleur étant trop intense. à bout de force, tu relâches la main de @Cornelia Warhol.


(( blessure : avec la puissance, t'es projeté à l'autre bout du wagon, et dans ta chute, tu te fissures le bassin. ))

La situation était hors de contrôle et j’étais incapable de savoir comment tout allait évoluer. J’étais avec Kat, dans l’optique de la soulager un minimum des blessures qu’elle pouvait avoir. Cette barre qui lui avait transpercé la jambe était de loin la pire chose que j’ai vu depuis le choc. « On en reparlera plus tard ok ? » Non pas que je veuille pas en parler mais… ouais, je ne voulais pas en parler. « Ne te préoccupe pas de moi. » Le plus important c’était son état, cette jambe devenue un gruyère à un seul trou, je ne voulais pas qu’on vienne à se préoccuper de quelque chose qui n’importait pas vraiment. Mon poignet irait mieux à un moment donné. Éventuellement. Elle voulait faire un garrot avec son t-shirt mais je me souvenais de mon écharpe. Elle n’est plus autour de mon cou alors dans la panique, je la cherche partout, jusqu’à mettre la main dessus. Enfin, sur une écharpe, sans faire gaffe si c’est la mienne ou non. Seulement, quand j’étais prêt à te faire le garrot, elle me piquait l’écharpe pour s’en occuper. C’était évident qu’avec mon poignet, c’était compliqué. Une fois qu’elle avait fini, elle me donnait la marche à suivre. Je voulais pas faire ça, c’était hors de ma portée. « Je peux pas Kat… je peux pas » C’est au dessus de mes forces. Mas elle avait besoin de se défaire de cette barre rouillée, l’infection la guette et il fallait le faire. Je posais alors mon genou où elle l’avait indiqué, sur son mollet tandis que ma main valide s’emparait de la barre. « Regarde-moi, me lâche pas des yeux… Respire fort aussi » Je suppose que c’était ce qu’il fallait faire. J’allais tirer quand j’entendais un “VEIA” s’écrier parmi le brouhaha. Et forcément, la panique s’emparait un peu plus de moi. « V’… elle est pas loin, elle est pas loin… quelqu’un est avec elle, c’est une bonne chose non ? » Je commençais cependant à craquer, me mettant à pleurer alors que je regardais cette barre. J’allais te faire mal et je détestais cette idée. « Pardonne-moi… » soufflais-je doucement, presque de façon inaudible, avant de tirer de toutes mes forces sur cette barre, la laissant tomber par terre quand elle l’avait enfin libérée.

Ça va j’vais mourir en prenant le métro pour une fois . Voilà le sms que Liam avait envoyé à Gemma pour l’avertir qu’il partait plus tôt que prévu au Drink. Il avait pas fait réparé sa moto depuis qu’il l’avait massacré lui-même en la fracassant volontairement au sol et sa bagnole faisait des siennes. S’il avait su… Alors que rien ne le laissait présageait, le wagon est plongeait dans la pénombre d’un coup et le bruit est assourdissant. La douleur arrive en même temps que la lumière revient. Sous la panique, la surprise, le cœur de Liam a manquait bondir hors de sa poitrine. Assis prêt de la fenêtre il n’a pas eu le reflexe de protégeait son visage avec ses main, juste de fermer les yeux pour évité le pire. Sa peau le brûle et c ’est en voulait toucher ses joues qu’il retrouve ses doigts plein de sang. Affolé, paniquer, il n’arrive pas encore bien à comprendre que des bouts de verres ont lacéré son visage si parfait…