red line, wagon n°1 ► impact fort

ça te rend fou d'être incapable de faire quoique ce soit. c'est triste de te dire que ton absence de douleur - malgré que ton bras soit loin d'être heureux avec ce bout de verre dans ta peau - ne te permet pas d'aider qui que ce soit. dangereux de bouger sans savoir précisément les séquelles sont tu souffres. rire ou pleurer ? telle est la question. mais tu ne ris pas longtemps en regardant ton frère encore dans les vapes bien qu'il semble reprendre un peu conscience. ton frère à quelques centimètres de camille. vision d'horreur. heureusement que t'as le coeur solide mais surtout t'as pas à être faible face à la demoiselle. ça ne l'aiderait en rien. elle est entré dans ta vie y'a pas longtemps et t'as vraiment pas envie qu'elle la quitte si tôt. pas de deuil. pas encore. sa voix tremblante parmi le chaos. tu t'en veux de ne pas pouvoir faire de miracle, de n'avoir aucuns outils en main pour atténuer sa douleur, excepté ta présence." t'inquiètes pas les jolies filles ne meurent pas dans le métro. " clown un jour, clown toujours." puis avoues le, ce serait vraiment moche que le dernier visage que tu puisses voir soit le mien. " on pourrait croire que tu t'aies fait une commotion pour déblatérer des conneries comme ça lors d'un moment si tragique, sauf que pas du tout." j'ai confiance en toi camille. " tu m'abandonneras pas je le sais. une fille comme toi ça s'accroche à la vie coûte que coûte.

En l'espace de quelques secondes ta vie chavire du tout au tout. Tu te retrouves projeter à quelques mètres d'où tu t'étais assis. Ta tête qui se heurte violemment contre une vitre. Depuis le néant, le noir total. Alors que bon nombre de personnes tentent de fuir ce chaos toi tu es là inconscient, allongé sur le sol. Tu ne perçois plus que ces cris qui viennent briser tes tympans. Et ce bourdonnement qui siffle dans ton cerveau, affreusement intolérable. Certaines personnes ne font même pas attention à ton corps étendu dans un coin du métro piétinant sur tes mains ou tes jambes. Ces minutes où tu es à deux doigts de lâcher prise sont les plus longues de ta vie. Tu ne sais plus à quoi t'accrocher pour trouver de la force pour te battre. Mais tu sens tes tapes incessantes, celles de ton frère, sur ton bras. Comme un signal d'alarme. Alors tes paupières s'ouvrent de nouveau. Ta vision, flou, te laisse découvrir l'enfer qui règne. Rapidement ton regard se pose sur ton fraternel situé non loin de toi. "Sung, ton bras" que tu soupires. Le voir te soulage même si lui aussi n'est pas épargné par les blessures. "Appelle notre mère" lâches tu au beau milieu de ce chaos, le regardant dans le blanc des yeux. "Pense à la rassurer" ajoutes tu alors que le sang à l'arrière de ta tête continue à colorer le sol.

Comme tous ceux qui t’entourent, t’es paniquée. Tu comprends rien. Rien de ce qui se passe. La sensation que tout vous échappe. Et lorsque tes billes arpentent le sol, constatant les blessés et les potentiels morts, t’as la sensation de perdre pied. Tu te sens mal. Tu tentes de protéger ta plaie de ta main tremblante jusqu’à ce qu’une voix familière titille ton ouïe et que ton regard se plante dans le sien. Niles. T’as peur, il doit le voir. Il te connaît, sans doute un peu trop. Mais sa voix à lui déraille, tu sens sa douleur, alors tu tentes d’observer chaque partie de son corps pour voir ce qui cloche. Jusqu’à ce qu’on te bouscule, jusqu’à ce qu’un cri s’échappe d’entre tes pulpeuses et que ta main se plaque finalement sur ta plaie sur laquelle tu ne sens plus le débris. Au travers de tes doigts fins glisse le liquide rouge qui s’écoule beaucoup trop rapidement de ton bras. « Putain putain putain… » que tu prononces trop rapidement pour garder ton calme, des larmes montant aussitôt dans tes yeux, ta tête tournant dans l’instant qui suit.

putain de douleur de merde. Tu avais toujours cette barre de métal dans le côté gauche de ton flanc. Tu voyais flou et tout ce que tu voyais autour de toi était le chaos. Les gens autour de toi semblaient être aussi blessés que toi. Sauf que tu ne savais pas comment si tu allais t'en sortir. Beaucoup de sang avait coulé le temps que tu étais tombée dans les pommes pendant quelques secondes. Comment une vie pouvait t-elle basculer du jour au lendemain ? tu n'étais même pas sûre de t'en sortir et si c'était l'heure pour toi de rejoindre le dernier homme que tu as aimé qui est partie du jour au lendemain qui s'est suicidée ?

BLESSURE : Barre de métal dans le flanc droit qui a empalé fionna.

Sinistre tableau qui se dépeint autour de toi. Ne pouvant t'imaginer une seule seconde ce qui t'entoure. Ce carnage qui prend vie à côté de toi. Sans même pouvoir être capable de le voir de tes propres yeux. Tu ne peux que l'entendre. Et t'imaginer. Douleur qui persiste. Qui se répand tout le long de ton estomac, de ton abdomen. T'arrives même pas à la situer. T'as juste l'impression de te sentir écrasée. Poids supplémentaire qui t'oppresse. Ta cage thoracique comprimée, hurlant de souffrance. T'implorant de la laisser respirer. Tes mains tremblantes, sans la moindre force, tentent de le dégager. Tu pousses, Lei. Cette masse musculaire qui a atterri sur toi, sans prévenir. Mais rien ne se produit. Larmes qui s'échappent pour venir ravager ton visage marqué par le sang. Marqué par la détresse. Tu les entends, ces voix, ces appels à l'aide. Mais t'es incapable de leur venir en aide. Le regard éteint, vide. Tu te sens partir. Rejoindre ton frère. Et ne plus jamais ressentir cette souffrance. Forces qui t'abandonnent, ton monde qui commence lentement à s'écrouler. Souffle interminable. Blancheur extrême, presque aveuglante. Pensées qui se tournent vers Orion. Te rappelant subitement qu'il avait lui aussi décidé de prendre le métro. Sentiment irrationnel qui te submerge. Désespoir clairement visible sur tes traits. Peur qui s'empare de ton être. Qui engouffre ton âme dans une torture sans fin. Tu luttes pour ne pas t'évanouir. Parce qu'il a besoin de toi. Lui. Wade. Tu ne peux pas les laisser, les abandonner. Sa voix finit par te parvenir. Par t'atteindre. Wade. Il était là. Il t'appelait. T'as envie de crier, de hurler. Lui signaler ta présence. Action qui t'était impossible. Tu manquais considérablement d'air. Tu luttes pour te maintenir éveillée. Jusqu'à ce que la délivrance vienne enfin jusqu'à toi. Cette masse qui te comprimait la poitrine venait d'être retirée. Tu prends une inspiration. Quinte de toux qui te prend de court. Liquide rougeâtre qui s'échappe de tes lippes. Mauvais signe ça. Tes iris qui tentent de capter la lumière, de s'y habituer. Toi qui étais plongée dans le noir complet y'a encore quelques secondes. Et viennent se planter dans les siennes. Celles de Wade. Faible sourire qui étire tes lèvres. Soulagée de le voir en vie. Bien qu'en piteux état. "Tu… Tu vas bien ? Regarde toi… Tu es couvert de sang". Ta voix est faible, rauque. T'as encore beaucoup de mal à respirer correctement. Cette vision qu'il t'offre, tu ne l'aimes pas. Ne supportant pas de le voir dans un état aussi catastrophique que le tien. Sourcils froncés, t'essayes de te relever mais ton morceau de verre encastré te rappelle à l'ordre. Visage qui se crispe sous la douleur. Tu regardes autour de toi, cherchant dans tous les coins cet objet tant convoité. Tu finis par attraper ce gilet qui traine. Parfait. "Ra… Rapproche toi…" tu l'ordonnes, t'assurant que son visage soit prêt du tien. Faisant abstraction de cette proximité soudaine. Ton palpitant, il s'emballe. Comme à son habitude, dès qu'il est là, près de toi. Trop proche de toi. Le gilet dans la main, tu viens délicatement tapoter son front, essayant de stopper net cet amas de sang qui s'accumule. "Me… Merci" tu souffles, ne pouvant t'imaginer ce qui se serait passé s'il n'était pas intervenu à temps.

C'est une journée comme les autres. J'ai rendez-vous après les cours avec des amis pour prendre un verre dans le centre ville. Le wagon de métro est blindé, mais je me presse quand même à l'intérieur avant que les portes ne se ferment. Hypnotisée par mon téléphone, ma tête se redresse uniquement lorsque les lumières commencent à clignoter et qu'une explosion se fait entendre. Quand je me réveille, c'est le chaos autour de moi. Les gens hurlent, d'autres pleurs et je vois des corps un peu partout. Ma jambe me fait atrocement mal et je sens que celle-ci est coincée. Je commence à pleurer et je vois une fille (Tamsin), vraiment en mauvais état. Quand elle ferme les yeux, je fronce les sourcils et tends le bras pour essayer de toucher son épaule. "Hey" Je secoue son épaule, la tapote, "Hey ?!" J'suis presque sûre qu'elle devrait pas s'endormir.

Le choc fut d'une extrême violencew tu n'avais jamais reçu de coup pareil. La douleur c'était emparé de toi, dans tous tes membres endoloris. Ta tête n'avais pas était épargné car juste après ton dos c'est elle qui avait était projeter contre la porte du métro, heureusement que celle ci n'était pas ouverte car autrement tu aurais été éjecté du wagon. Tu n'arrivais plus à réfléchir et ta tête te faisait un mal de chien, un sifflement avait envahi tes oreilles, ta tête tournait quand tu avais les yeux ouvert, il y avait des corps part terre et tu n'arrivais pas à soma voir s'il était en vie ou pas. La seconde d'avant tu discutait tranquillement avec Tamsin et ton amie Meleya allait vous rejoindre et puis la seconde d'après tu te retrouvais presque inconsciente sur le sol de la rame de métro avec sur toi des visage inconnu et la panique, les cris et une dense fumer qui prenait part dans la rame de métro mais tu n'arrivais plus à bouger, tu n'avais qu'une envie c'était de dormir. Tu cherchais du regard les deux têtes que tu connaissais, Tamsin et Meleya pour voir si ça allait pour elle mais la vision qui s'offrait à toi était vraiment horrible alors tu essayas de les appeler espérant avoir une réponse, qu'elle puisse venir t'aider et qu'ensemble vous pourriez vous soutenir dans cette épreuve. « Tamsin! MELEYA !! » Tu ne savais pas si elle allait t'entendre avec tout les cris qui avait envahi le wagon « Meleya!!..., Mel.. » tu avais envie de prendre ta sœur de cœur dans tes bras mais tu fermais simplement les yeux pour dormir un peu car la douleur était trop présente et tes yeux ne tenait plus, des larmes s'echapait de tes yeux. Tu restas là les yeux fermé n'ayant pas la force de te dégager des corps qui se trouvait au dessus de toi.

@Tamsin B. Watts @Meleya O. De M-Borbón

Blessure : Au premier plan au moment de l’accident, tu encaisses de plein fouet le choc qui te projette violemment contre une des portes du wagon. Ta tête encaissant la plus grosse partie du choc, tu perds connaissance. & Dans l’accident, une des vitres explosent, projetant des bout de verre dans le wagon. L’un d’eux vient se planter dans ton bras et touche l’artère. Si tu le retire, ton sang coulera abondamment.[/quote]

Franchement tu ne t’attendais pas du tout à vivre une telle catastrophe et pourtant, tu étais habitué aux scénarios invraisemblables. Sauf que pour une fois, tu ne savais pas du tout quoi faire. Par ailleurs tu avais un bras brûlé au troisième degré donc complètement carbonisé… Néanmoins tu avais repéré @Carla Scorsese au loin et tu t’empressais de la rejoindre pour lui montrer que tu étais là, que tu ne l’abandonnerais pas sachant que sa blessure était bien plus grave que la tienne. Soudain une personne vous percute et la jeune femme commence à pisser le sang. « Ne bouges surtout pas… » lui demandes-tu avant de déchirer un bout de ton tshirt pour que tu puisses lui faire un garrot de fortune. Il fallait qu’elle perde trop de sang. « Fais-moi confiance, je ne t’abandonnerais pas »

C’était pourtant une journée banale mais le vacarme qui avait eu lieu dans ce tunnel avait tout changé. Je savais que les choses ne seraient plus pareilles désormais. Et mon sang ne fait plus qu’un tour. Je peux pas imaginer que Apple soit là dedans. Et peut-être même d’autres personnes que je connais. Je suis dans un genre d’état second, suivant la foule qui se faufile le long des rails, les autorités tentent d’abord de nous dissuader et puis finalement, ils auront besoin de tous les bras possibles vu le nombre conséquent de victimes. Je monte vers l’avant de train, ne prêtant que peu d’attention à mon cœur qui manque des bonds lorsque je vois le train à moitié renversé, un feu au départ et la tête de train écrasée contre un mur. Plusieurs personnes se dirigent vers le feu et je me dis que sans doute ma force aidera à ouvrir les portes. Je m’énerve dessus mais elles sont coincées. Un regard me fait voir plusieurs victimes dans un sale état. C’est la merde assurément. [color=#7738d7] « Faut qu’on ouvre cette merde ! »|/color] Que je dis en me baissant pour trouver quelque chose d’assez imposant pour ouvrir les portes, un pied de biche ou bien un gros caillou qui pourra venir à bout de la vitre. Je ne sais pas encore vraiment.