red line, wagon n°1 ► impact fort

quand elle ouvre enfin les yeux, même si c'est léger, ça me soulage le cœur, au point que je la regarde sans me soucier du monde autour de nous. « ne bouge pas trop. » que je lui demande alors qu'elle grimace quand quelqu'un lui tape dans la jambe. quelle bande d'inconscients.
tendant le bras vers l'agresseur malgré lui, je loupe de peu de l'attraper. une chance que je sois assis, je l'aurais envoyé valdinguer à l'autre bout du wagon, et il aurait compris ce que c'est qu'être blessé. le métro à côté, c'est de la gnognote.
un prénom sort d'entre ses lèvres et je peine à bien comprendre. « mickey ? » que je répète pour être sûr d'avoir bien entendu.
je regarde les passagers qui sont près de nous, de cet asiatique au reste du monde. j'ai un mec tombé dans le néant, une femme entre la vie et la mort et lui (@Ji-Sung Lee) . « tu connais un mickey ? » car si j'écoutais bien ce qu'elle me disait, je sais que mickey est un prénom familier, de sa famille. on en parle pas beaucoup, on parle pas beaucoup de nous à vrai dire, c'est vrai. elle encore moins que moi.
et je me rends compte que c'est bien quelque chose à laquelle il faudra remédier. je ne voulais pas me mettre à hurler, si son état était semi conscient, je n'ose imaginer la migraine qui surplombe son petit crâne. « tu te sens de chercher ? »
inquiet pour ce qui semble être cher à camille, lydia toujours portée disparue.
dégageant une autre mèche de cheveux, je prie pour que les secours arrivent enfin. « camille, est-ce que tu peux me parler ? un peu. » pas grand chose, juste de quoi rester éveillée. « je peux te raconter ma journée si tu veux. » que je dis en riant à moitié. « monstrueusement ennuyante, ceci dit. » mensonge, car si elle avait banale jusque là, elle vrillait au cauchemar. « on va trouver mickey, mais j'ai besoin que tu parles, ma puce. » et j'espère sincèrement qu'elle parle pas de mickey mouse, parce que j'aurais l'air d'un con.

@Camille Ainsworth @Wyatt O. Hunter @Ji-Sung Lee

(Invité)

t'as le don pour te mettre dans des situations ubuesques mais celle-ci tu n'y avais jamais pensé. les scénarios catastrophes c'est pas ton truc et pourtant t'es en train d'en vivre un. tout n'est que vision de carnage. difficile de ne pas avoir des haut le coeur. et pourtant malgré cette horreur, tu tâches de rester optimiste. ouais t'as le cerveau complétement dérangé mais paniquer ne fera renforcer que ce sentiment désagréable. tu ne peux pas faillir devant elle, ni devant ton frère qui daigne enfin ouvrir les yeux." ouais je sais mon bras. faudrait faire un garrot si tu t'en capable mais toi tu devrais compresser ta blessure derrière ta tête. " un calme à toute épreuve. c'est pas tes blessures qui t'inquiètes. mais tu manques de t'étouffer alors qu'il évoque votre défunte mère. okay. inspire. respire. ferme les yeux. reprends toi. ne laisse pas la rage t'envahir. pas maintenant." y'a pas de réseau. ça sert à rien et elle pourra pas venir nous aider. " ton regard de nouveau fixé sur camille." faut la garder éveillée yeon. je sais pas donne lui ta veste pour pas qu'elle est froid. " tu ne sais pas si ça va servir à quelque chose. tu ne sais pas si ça sera suffisant. inconsciemment alors que tu aurais du ne pas bouger pour ne pas provoquer quelconque blessure. tu glisses vers elle, pour t'approcher. mais un monsieur hulk vient te bloquer le passage. homme visiblement intime avec la belle. homme qui sera sans doute bien plus utile que toi. ta condition te handicape. il te regarde, parle d'un certain mickey." non inconnu au bataillon. " c'est le grabuge dans le wagon dont les portes ont visiblement cédés. tu restes en retrait de camille et de son chevalier servant. elle est sans doute entre de bonnes mains. reportant ton attention vers yeon." ca va toi ? t'as des vertiges ? " non parce qu'avec cette blessure à la tête, tu crains le pire. déjà qu'il te la joue visiblement amnésique." tu sais qui t'es au moins ? où on est ? " question de précaution.

@Yeon-Min Lee @Camille Ainsworth @Daryl Nicholson

(Invité)

respiration douloureuse. à sentir les poumons s’enflammer à chaque effort. gamine aux joues trempées. perles salées se mêlent à la poussière du chaos tandis que son regard tente de capter la moindre explication. c’est encore trop floue dans l’esprit, barrière protectrice qui la plonge dans le déni. espère un réveil en sursaut, mais la terreur s’éternise et ses prunelles, autrefois si innocentes caressent les corps sans vies qui s’étendent. elle a peur ahreum, vague infernale qui embrase tout l’être alors qu’elle tient la main de sa sœur dans les siennes. palpitant aux bords des lèvres, le prénom de l’être aimé qui résonne comme des plaintes murmurées. peur de ne plus voir ses paupières se soulevé, croisés les étoiles tombées de ses orbes brunes. ahreum, elle appelle sa soeur, litanie qui déraille, disque qui se fissure au même ton que sa voix lorsqu’elle relève son visage, croise celui d’un des garçons qui occupent son esprit, l’appelle, lui ordonne de se réveiller mais il semble plongé dans l’inconscience, comme soojin. ahreum, elle se bouffe les lèvres, à s’essuyer le visage de sa main, peau abîmée qu’elle remarque véritablement. et puis c’est la réalisation soudaine ; corps en souffrance, cheville foutue, bras probablement au bord de la rupture et la peau autrefois sublime sous les spots de lumière se dévoile abîmée, saignée — bruits, cris et elle relève la tête ; fronce les sourcils, elle ne suit rien de sa place ; alors elle se décale un peu ; le regard qui croise des silhouettes en mouvements, des survivants et un timide sourire naît sur son visage, l’espoir de survivre qui grandit à chaque seconde. « soo, honey, on est plus toutes seules, les secours vont arrivés, s’il te plais, reste avec moi okay, tu peux pas partir comme ç- » phrase coupée lorsque son attention se pose sur la tâche rouge sur son ventre, doigts tremblants, à relâchés sa main pour y voir de plus près une plaie carmin et elle serre si fort les dents ahreum, pour éviter d’hurler. l’instinct dicte les mouvements, tissus de son tee-shirt déchiré avant de faire la compression. « soo, je t’en pris, tu peux pas me laisser comme ça … » qu’elle murmure ahreum, alors qu’elle se tourne ; appelle hyunjae encore, essaye de tendre sa jambe en sa direction pour lui toucher l’épaule. « putain de sa mère, réveillez-vous bordel » jolis mots français prononcés, elle est au bord du gouffre ahreum ; se retourne enfin, trop concentrée à regarder devant elle —

personnes externes rentrant enfin dans la carcasse démembrée ; souffle de soulagement traverse le corps quand elle comprend que c’est bientôt fini. non, pas lui et malgré tout, elle distingue le visage de ji-sung dans la cohue. « sung » et elle n’a plus la force de hurler ahreum. ; murmure qui se meurt dans les sifflements de la cylindre.

@Soojin Min @HyunJae Stark @Ji-Sung Lee

(Invité)

14/05/2017

Après ce qui vous semble être des heures de souffrance, les portes du métro ont enfin été ouvertes par les personnes sur le quai, aidés des moins blessés qui ont pu sortir de leur rame. Dans la foulée, les pompiers arrivent en renfort pour maintenir les portes ouvertes et aider l'équipe médicale qui entre dans la rame avec les outils nécessaires pour porter les premiers gestes de secours avant que les victimes soient transférés en urgence au Massachussetts Général Hospital.

Pour les membres de l'équipe médicale, n'hésitez pas à jouer le fait que d'autres médecins soient avec vous, il est bien entendu impossible de gérer un cas tout seul, alors ne vous retenez pas d'inventer d'autres collègues pnj pour vous aider.

Les membres de l'équipe médicale :

- @Hope J.F. Kennedy
- @João Moraes
- @Avel Swenden

-> voici la liste personnalisée des gestes de premier secours à porter aux blessés pour l'équipe médicale chargés de s'occuper des victimes.

J’étais toujours auprès de @Fionna C. Rowling et @Ian S. Castellano. Quand d’un coup mon bras me fit atrocement mal. Je crie en douleur, non là cela n’allait terriblement pas, je me tiens du même coup la tête avec mon bras blessée comme je pouvais. Ma respiration se fit assez rapide d’un coup. Je regarde autour de moi, je voyais les secours arriver enfin, c’était une bonne chose qu’on sorte de là. Mais je devais tenir jusqu’au but, même si je sentais d’un coup que je perdais assez conscience à cause de la douleur. Aux moins j’étais auprès d'eux, je devais m’aider et les aider en même temps. Je viens légèrement m’allonger au sol, je ne ressentais plus trop le côté de ma blessure. Cala descendait jusque à ma hanche, c’était assez désagréable. J’avais terriblement le goût de retirer celui-ci, mais je n’allais pas le faire.

(Invité)

et elle aurait voulu hurler son prénom. hurler à en perdre la voix juste pour s’assurer qu’il l’entende, qu’il lui réponde. c’était lui qu’il fallait trouver et aider. elle pourrait pas survivre s’il lui était arrivé quoi que ce soit. elle ne pourrait pas avancer s’il n’était pas hors de danger. c’est lui qu’elle réclame, son prénom qui filtre de ses lèvres, qu’elle souffle à bout de force. ses pupilles qui se ferment à nouveau, incapable de lutter. elle a l’impression d’être aspirée, de ne plus avoir aucun contrôle. et peut être que ça soulagerait la douleur de simplement se laisser. de disparaître. la voix de daryl qui résonne une nouvelle fois et elle essaie. elle essaie sincèrement de s’y accrocher, de donner un sens aux mots qu’ils prononcent. j’ai froid murmure qui se perd au milieu des pleurs. elle a froid, terriblement froid. et si elle ne semble plus vraiment accrochée à la réalité, elle reste assez consciente pour se rendre compte que ce n’est certainement pas un bon signe. est-ce que mickey va bien ? qu’elle répète, esprit bloqué sur l’état de santé de son frère. faut pas qu’il ait mal, c’est son rôle de le protéger. faut le trouver au milieu de tout ça, le faire sortir en premier. je crois que je vais mourir ici elle le sent quelque part, que les forces disparaissent, que le froid gagne un peu plus de place. et si elle ferme de nouveau les yeux, peut être que ça sera terminé. juste comme ça

@Mickey Ainsworth @Daryl Nicholson @Ji-Sung Lee

(Invité)

la belle gisait dans un sang déjà devenu poisseux, de cette urgence qui ne venait pas et la panique qui prenait à la gorge comme un démon épouserait la vierge. comme si tout cela n'était qu'un film sorti des entrailles de spielberg et que la belle n'était qu'une actrice qui jouait son rôle à la perfection.
malheureusement, la fiction devient réalité et il est difficile de peser des mots quand on entend les gémissements et les pleurs.
le chaos et les cris, des prénoms criés, de demandes à l'aide sans qu'aucune ne puisse finalement aboutir. « c'est normal. » que je souffle doucement, retirant mon manteau sans trop la déranger, gardant sa tête sur ma cuisse, l'enveloppant du peu, de ma chaleur qui s'était générer à l'intérieur. « je ne sais pas où est mickey, mais on va le trouver. on va le trouver... » que je finis par souffler.
si seulement je savais à quoi il ressemblait. qui il était, si je pouvais attraper le premier gosse pour qu'il me le retrouve.
baissant les yeux vers elle, de ces larmes qu'on retient car nous étions conditionné à garder nos émotions, mais un drôle écho à la perte de ma femme.
est-ce qu'elle a eu peur, elle aussi ?
doucement ma main vient caresser le front perlé et fiévreux, tirant finalement légèrement sur le manteau pour qu'il n'aille pas touché la barre. « non, tu ne vas pas mourir, mon ange. » un sourire rassurant même si au fond de mon bide, j'avais peur qu'elle me quitte.
l'espoir était une belle arme. « pense à mickey, pars pas sans lui. » même si j'ignorais la teneur de leur lien, il semblait suffisamment important pour qu'elle en parle et reste consciente. « dis moi à quoi il ressemble, qui il est... et je le trouverai. » qu'elle parle, qu'elle reste avec moi surtout.
car si je laissais entendre que je le trouverais, c'était près d'elle que je resterai.

les yeux perdus dans la foule, je lève un bras quand le corps médical entre. « Là ! LA ! s'il-vous-plaît ! » happant les jeunes médecins (@Hope J.F. Kennedy @João Moraes et @Avel Swenden) « de l'aide, vite ! elle va partir ! » loin de moi, de nous. du monde.

@Camille Ainsworth @Mickey Ainsworth

(Invité)

Du mieux qu’il le peut, Niles tente de te rassurer face à cette situation plus que chaotique, tout en te faisant un garrot de fortune pour tenter d’arrêter l’important écoulement de ton sang. Il vient par ailleurs à te dire qu’il entend des bruits, des voix se dirigeant vers votre wagon et potentiellement des secours pour vous sortir de là. Toi, t’as la sensation de n’entendre qu’un bruit sourd autour de vous, ton ouïe se focalisant sur le son de sa voix. Tu tentes de te calmer pour retrouver un rythme cardiaque un tant soit peu normal alors que des personnes pénètrent peu à peu dans la rame, ton corps se rapprochant machinalement de celui de Niles pour tenter d’y trouver un point rassurant.

@Niles Oberyn

(Invité)

Tous ses cris de douleurs, ses vitres brisés, ses corps sur le sol, ce sang étalé de partout. Je me suis retrouvé totalement projeté au loin, mes membres inférieurs je ne les sens plus, je ne peux pas bouger. Je me sens impuissante et quand je vois @K. Malik Al Zahid mon coeur ne fait qu'un bond de ma poitrine, pourquoi? Pourquoi t'es là? Mais qu'importe, mon corps reprends un peu de puissance, je peux de nouveau bouger en toute liberté, mais je me sens faible. Je vois @Lyna Al Zahid et @Neyla Al Zahid autant mal en point que Malik. Là il s'approche de moi, m'attrape la main et me recouvrant de son sang, il arrive à peine à parler. Je lui sers la main et lui murmure doucement. «Chuuuut...» Quand c'est comme ça, il ne faut pas faire tant d'efforts, je rapproche mon visage du sien, j'ignore quoi faire, je ne suis pas médecin, je panique dans ma tête, même si je ne le fais pas paraître parce que je ne veux pas l'inquiéter. «J'ai rien... Ne... Ne... Tout va bien se passer, mon amour... Je suis là...» J'essaye de te rassurer, je te sers la main un peu plus, j'ai les larmes qui montent aux yeux, mon coeur qui bat encore plus fort dans ma poitrine. J'ai si peur de te perdre, mais il ne faut pas que je montre ma faiblesse devant toi, je veux que tu sois fort et que t'évites de perdre connaissance. Je vois que tu fermes les yeux petit à petit, je te secoue légèrement. «Reste là... Ne ferme pas les yeux... Reste avec moi...» Je sens mes larmes qui coulent sur mes joues, mais c'est définitivement trop tard, tu fermes les yeux pour de bon et je sens ta main me lâcher et libérer la mienne. Je me mets à hurler de douleur. «NON ! MALIK ! REVIENS !» Je te mets une gifle comme si t'allais reprendre conscience, mais je ne suis pas médecin, j'y connais rien, j'ignore ce qu'il faut faire, je suis en larmes et je crie. «A L'AIDE ! S'IL VOUS PLAIT ! AIDEZ-MOI !»

(Invité)

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liste des blessés et gestes d'urgences de l'équipe médicale