red line, wagon n°1 ► impact fort

arrivés au niveau des portes, je vois que beaucoup de monde semble hésiter. le feu semble les effrayer.
pour ma part, j'ai la chance d'avoir une force assez colossale. on ne pourra plus me reprocher d'être une montagne ni de passer trop de temps à la salle. néanmoins, ce n'est pas parce que je suis fort que je peux pas faire des miracles.
je m'approche d'un jeune homme (@Maverick Tenenbaum) pour mettre ma main entre les portes et tirer. mais c'est bel et bien bloqué.
il fallait un objet, même une barre de fer à la con ou quelque chose pour faire levier. si on cassait les vitres, je ne passerai jamais. « il faudrait un objet pour faire levier. » malgré tout, je ne relâche pas la pression que j'exerce entre les deux portes, ces quelques millimètres serviraient à placer le dit objet.
je regarde la foule s'éloigner de nous pour aller vers les autres wagons, je ne vois plus ma fille et je commence sincèrement à m'inquiéter.
nous aurions du rester sur le quai pour attendre les secours. « il faut éteindre le feu, ceux qui ne peuvent pas aider pour les portes, écoutez les demoiselles et éteignez vite ! » je n'ose pas regarder à travers les vitres brisées pour voir le nombre de blessés.
chaque chose en son temps.

Le coeur qui tambourine comme une folle, je suis la foule. Je me suis toujours battu, mais j'avoue que cette fois je me retrouve en terrain inconnu. J'étais petite et certainement pas aussi musclée que mon père, alors je me dirigeais vers les sorties de secours pour aller chercher un extincteur le plus rapidement possible. La route était longue et je martelais le nom de Dimitri dans ma tête. J'espérais encore qu'il n'y soit pas. La sortie de secours atteinte je brise la vitre à l'aide du petit marteau intégré pour sortir l'extincteur de sa cachette et je refais la route inverse.«Poussez-vous !» Je m'empare des flammes en ouvrant l'extincteur laissant à peine le temps aux personne de se mouvoir hors de ma trajectoire.

Sous la pression, le stress et les émotions, avec tout ce monte qui panique autour de vous, tu devais bien t’y attendre. Ce morceau de verre qui sort de ta plaie pour chuter, laissant le sang couler le long de ton bras, tentant en vain de calmer le flux engendré par cette perte ; tu stresses d’autant plus, évidemment. Tu commences à te sentir mal, ton corps vacillant alors que Niles s’affaire à te faire un garrot avec l’un des morceaux de son t-shirt. « Je sais, j-je sais… » Bien sûr que tu lui fais confiance, une fois de plus. S’il t’a aidée il y a un an, tu doutes pas du fait qu’il te laissera pas là, toute seule, malgré ses propres blessures. « Je veux sortir d’ici… » que tu murmures presque comme une supplication. Mais t’es là, entourée de dizaines et de dizaines de personnes qui n’attendent que ça : sortir et s’en sortir.

J'ai bossé à l'hôpital aujourd'hui. Mais à partir du moment où j'ai eu l'annonce de ce métro. On m'a prévenu de ce qui s'est passé bien avant que ça soit annoncé par une info de la ville de Boston. Ma journée est finie heureusement, donc je sors directement du bâtiment pour pouvoir aller vers la station de métro. En courant, je ne suis pas loin. J'ai de l'endurance, mais je peux pas rester de marbre face à ce qui vient de se passer. Je mens en quelque sorte à Hope pour pas l'inquiéter. Je lui dis que je suis toujours à l'hôpital, alors qu'en réalité je suis désormais dans cette bouche de métro. Je vois que les passants sont auprès des portes pour tenter de les ouvrir. Je regarde le wagon le plus endommagés. Les portes ne sont toujours pas ouvertes, alors que deux personnes (@Maverick Tenenbaum @Daryl Nicholson) en train d'essayer d'ouvrir les portes. " Je vais vous aider à ouvrir ça. " Je vois d'ailleurs un des deux hommes en train de maintenir un petit espace entre les deux portes. Punaise, vite, faut que je trouve quelque chose pour faire levier. Je viens à tirer sur un bout de fer du métro qui s'est détaché du métro. " On va essayer avec ça. " Que je finis par dire alors qu'une jeune femme (@Aubrey Nicholson ) s'occupe d'éteindre le feu. Je passe alors la plaque de métal entre les deux portes et j'appuie de toutes mes fortes pour tenter de les ouvrir. Je tiens ensuite une partie de la porte. " Allez on y est presque. " Je pousse de toute mes forces pour pouvoir ouvrir complètement la porte. Je crcois que j'ai jamais autant forcé sur mes muscles, mais pas le choix.

je n'ai rien compris, tout s'est passé si vite, et je suis complètement à l'ouest. J'ai mal partout mais surtout à la tête. J'essaie de bouger mais c'est peine perdue, si je ne veux pas que la douleur persiste et augmente en intensité. Je saigne, je sais que je saigne de quelque part car je vois du sang autour de moi. Je me touche le crâne, et je fais une grimace en sentant que j'ai quelque chose à la tête. Je regarde ma main et vois qu'elle est complètement en sang. Je plisse les yeux, cherche réellement à comprendre ce qu'il m'arrive mais je ferme finalement les yeux. Je me sens pas bien du tout, j'ai froid et j'ai juste envie de me reposer. Il ne faut pas que je reste avec les yeux fermés mais c'est plus fort que moi, et voilà que je me retrouve inconsciente pendant quelques minutes. Le monde pourrait s'écrouler que je ne le saurais même pas. [/blockquote]

@Maverick Tenenbaum

Du soulagement, c'est probablement ce qu'il devrait ressentir après avoir retrouvé Leilah et pourtant... c'est pas vraiment le cas. Ça ne l'est pas lorsqu'il découvre un corps inerte qui la comprime de tout son poids et ça ne l'est pas non plus lorsqu'il l'en libère, son attention immédiatement portée sur l'épais morceau de verre logé dans sa cavité abdominale. "Ça va c'est rien t'inquiète." C'est vrai qu'il est couvert de sang, du sien principalement mais pour le moment, c'est pas ça le problème. Certes, il s'est cogné la tête mais pour l'instant, il va très bien. Du moins... pour quelqu'un qui aurait pu y rester. Donc non, c'est pas son sang qui l'inquiète mais plutôt celui de la brune. Une flaque, qui s'étend un peu plus à chaque seconde, chaque parole, chaque mouvement. Impossible de déterminer avec certitude dans ces conditions quel organe est touché mais s'il ne tient pas à ce qu'elle se vide de son sang en quelques minutes, il a intérêt à veiller à ce que ce morceau de verre reste là où il se trouve. Et ça l'énerve putain. De ne pouvoir rien faire. Seulement la regarder. Ça l'énerve ouais. De la voir s'inquiéter pour lui alors que c'est elle, la plus mal en point. Elle a pas l'air de comprendre la gravité de la situation non, préférant concentrer tous ses efforts et l'énergie qu'il lui reste à lui éponger le front. Comme si c'était nécessaire. "Arrête... Je vais bien. Faut surtout pas que tu bouges." Qu'il souffle en stoppant net son mouvement pour attraper le gilet et venir le positionner autour du morceau de verre afin de protéger au mieux la plaie sans la comprimer. Surtout pas la comprimer au risque de faire pire que mieux. "Pour ?" Demande-t-il, son regard plongé dans le sien, sans trop saisir la raison pour laquelle elle le remercie. Merci pour quoi ? Être là, avec elle plutôt que de la laisser seule ? C'est normal ça, rien qui ne vaille qu'elle le remercie. Ouais, c'est vrai qu'il devrait plutôt aller jouer les héros, c'est son job après tout en tant qu'apprenti médecin. Mais que voulez-vous qu'il fasse seul, sans matériel et avec sa conscience qui faiblit peu à peu. "Parle moi." Lâche-t-il soudainement en entrelaçant sa main dans la sienne après s'être assis à côté d'elle. Faut qu'il entende sa voix. Il en a besoin. Pour la maintenir éveillée et surtout parce qu'il ne la verra bientôt plus. Sa vision qui défaille, il n'est pas en train de rêver non, y a sa vue qui se trouble. C'est d'ailleurs probablement pas la seule fonction atteinte mais Wade, il ne dit rien. Faut pas qu'elle s'inquiète pour lui, elle l'est déjà suffisamment comme ça.

Quelle situation chaotique ! Tu as du mal à distinguer les personnes présentes mais une chose était sûre, tu devais être l’une des rares personnes à être encore « valide ». Bien que tu aies un bras en moins à cause des flammes qui t’avaient brûlé au troisième degré, tu avais pleinement ta tête et tu pouvais réfléchir rapidement tout en venant sauver @Carla Scorsese. Celle-ci venait de perdre le morceau de verre enfoncé dans sa plaie et maintenant ça saignait abondamment, ce qui t’oblige à lui faire un garrot de fortune. Et tu la serras doucement contre toi pour lui dire que tu n’allais pas l’abandonner. « On sortira d’ici ! J’entends des voix… Je pense qu’il y a des gens qui essaient de nous sortir de là ! Les secours ne devraient plus trop tarder… » dis-tu d’un ton qui se voulait rassurant mais tu te doutes que la jeune femme était trop perturbée actuellement.

Ça me rend dingue qu’on soit si proche des victimes et qu’on ne puisse rien faire dans l’immédiat. Certains vont éteindre le feu, d’autres comme moi tentent d’ouvrir la porte. Je pense bien à faire passer une pierre à travers la vitre mais ce serait causer des dommages supplémentaires à des blessés déjà dans un sale état. Deux hommes (@Daryl Nicholson) viennent me rejoindre, dont mon coloc @William Klein , celui-ci parvient à frayer un passage entre les portes . je trouve finalement une barre en ferraille qui traîne près du mur et aide finalement William et l’autre type à écarter les portes, une fois cela fait je met la barre en travers pour éviter qu’elles se referment. « Est-ce que quelqu’un a des notions de premiers secours ? » Parce que je connais quelques gestes mais rien de plus. Sans plus attendre, je me glisse entre les portes pour me diriger vers les premières victimes, cherchant surtout ma meilleure amie. « Apple ! » @Apple Young que j’appelle en laissant ma voix résonner parmi les gémissements. Il y a beaucoup de victimes. Bien trop.