i'm not yours. | ft. mark underhill

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Instinctivement, il l’enferma dans ses grands bras et embrassa son front en fermant les yeux, comme si elle avait peur qu’il lui échappe. Il eut un petit rire quand elle s’autoproclama génie et caressa sa joue en souriant.

- Ça c’est clair… sourit-il en venant doucement prendre ses lèvres. Je t’aime, ronronna-t-il en déposant un baiser sur son nez.

Alors qu’elle niche son visage dans son cou, il caresse ses cheveux en fermant les yeux un moment. C’était si bon de l’avoir contre lui comme ça, qu’elle était toute à lui, qu’il était toute à elle. Mais elle avait trop d’énergie pour rester ainsi en place et il rouvrit donc ses bras pour la laisser lui échapper et bondir debout. Il se mit un peu sur son côté, sa tête sur sa main et la regarda sautiller, monter le son, danser. Il se leva et s’accouda dans l’encadrement de la porte de la chambre pour mieux la voir, souriant de voir cette nouvelle facette de la personnalité de la jeune femme.

Il opina doucement à la proposition de vin rouge avant d’aller s’assoir sur le canapé, nu comme un  ver, pour aller prendre sa deuxième trace qui fut sniffée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il tendit les bras vers la jeune femme pour qu’elle vienne le rejoindre.

- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une nana comme toi dans ma vie ? dit-il avec une immense tendresse dans la voix. Je me sens incroyablement chanceux, confia-t-il.

Et c’était vrai. Il se savait plutôt beau et était un grand séducteur donc savait qu’il plaisait… Mais ce qu’ils avaient tous les deux était tout à fait spécial et elle était en train de se creuser une place dans son coeur qu’il n’avait pas vue venir et qu’elle prenait de plus en plus largement. Et ça, mine de rien, ça faisait un peu peur. Même si les « je t’aime » n’étaient qu’à eux et que personne ne les disaient comme eux avaient choisi de les dire parce qu’ils leur avaient donné leur propre sens. Et ça suffisait largement.  

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c'est toute féline que je reviens vers lui pour l'embrasser tendrement. j'aimais la vie dans cet appartement, surtout qu'il apportait avec lui chaque fois qu'il en franchissait le seuil. ça me faisait du bien de ne plus être seule. du bien d'être protégée, surtout la nuit.
j'avais cette part d'insécurité que je ne relevais pas, que je ne divulguais pas non plus. parce que j'avais l'image de la femme fort que rien n'ébranle. l'image de la dame qui est supérieure au monde, au petit peuple... alors affirmer avoir peur de fermer les yeux la nuit, c'était montrer une part de faiblesse. montrer une vulnérabilité que certains s'empresseront de saisir pour mieux tuer.
l'homme n'était pas si différent d'un animal, il avait évolué différemment mais... il n'en restait pas moins qu'il avait une part primaire qui le rendait aussi con qu'un chien qui traverse la rue.

je soupire doucement, grimpant encore et toujours sur mon homme. à la recherche de cette chaleur corporelle qu'il est le seul à rendre aussi indispensable.
j'avais encore de la fougue, encore plus après surement. vu la deuxième trace. « je me lasse pas. » de toi, de nous, de ça... de sexe. quoi qu'il en soit, je me lassais pas de l'entendre non plus jouir, de me rappeler ses mots, sa vulgarité à travers la jouissance que je voyais comme une libération de son esprit. « t'es beau. » que je dis finalement, un brin pompette ? je regarde mon verre et fais une moue étonnée. le mélange sûrement. « t'es fort. » que je finis par dire, abandonnant l'idée de me taire. « t'es gentil. » et je souris tendrement, posant mon front contre le sien, une main dans ses cheveux, l'autre tenant le verre à bout de bras. « t'es fou... » que je chuchote contre ses lèvres.

doucement, j'ondule volontiers au dessus de lui. mais après être venu autant de fois, est-ce qu'il allait avoir la force de continuer ce jeu vicieux ? « t'es endurant ? » que je demande, savoir s'il fallait aussi que je le coche sur ma liste.
je roucoule un peu, titille sa patience et son égo. d'un côté, j'aimerais bien qu'on se couche simplement, qu'on parle de l'univers, de philosophie jusqu'à sombrer dans les bras de morphée, et en même temps... je rêve qu'il m'arrache les entrailles, là, sur le table de salle à manger. qu'il en vienne presque à faire passer à travers le verre de cette dernière... peut-être pas mourir, non plus ? mais j'avais plus trop conscience du danger. « tu veux faire quoi ? »

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Mark la laissa remonter sur lui en souriant, buvant une gorgée du vin rouge en souriant.

- Mmm.. Délicieux, la deuxième meilleure chose que j’ai goûtée ce soir, dit-il en souriant de manière entendue à son amante.

La voyant toute adorable et féline comme ça, il se sentait un besoin de la protéger et de la mettre à l’abri bien plus que d’autres femmes. Généralement, il aimait le moment passé avec elles puis il partait, parfois même le plus rapidement possiblement. Et il n’y repensait plus sauf si elles le recontactaient, mais ici, il ne se voyait pas partir et arrêter de penser à elle. Elle était tout pour lui dans cet instant.

Il eut un petit rire lorsqu’elle lui répéta qu’il était beau.

- Ah ouais ? Tu trouves ? rétorqua-t-il, taquin. Je sais pas… Fort, ça ouais, carrément. Gentil ?

Avec un sourire, il posa son verre de vin au sol et prit le visage de la jeune femme entre ses mains comme si c’était un joyau précieux – ce qu’il était après tout – et l’embrassa.

- Tu mérites de la gentillesse Alyson Nelson, dit-il en la regardant dans les yeux avant de l’envelopper dans ses bras. Ouais fou, c’est clair je pense.

Sans savoir comment c’était humainement possible, il suffisait qu’elle se remette à onduler sur lui pour que son corps réagisse sans même lui demander son avis.