i'm not yours. | ft. mark underhill

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sa gentillesse et sa patience m'attendrissaient énormément. je ne pensais pas qu'un jour, je puisse demande la permission pour faire quelque chose. pour ne pas me retrouver seule et décontenancée. je me sentais cette petite fleur fragile dans ses bras. je me sentais petite tout court, d'ailleurs, sous ses grandes paluches. j'avais l'impression de revivre mon adolescence, celle que je méritais de vivre alors qu'on était déjà à des âges avancés, du moins lui plus que moi.
mais je me sentais si vivante... sans règle, sans contrainte. et il ne me retenait d'aucune façon, me laissant libre d'agir à ma guise... et pourtant je gravitais toujours autour de lui. comme un papillon attiré par la lumière, ma lumière.
mon démon dans l'obscurité, celui qui n'est pas capable de résister à mes caprices. qui m'accepte avec mes défauts et mes qualités, qui accepte mes sautes d'humeur. me voir changeante, passant de femme fatale à petite fille... et malgré toutes ces petites choses, il était encore assis sur mon canapé à vanter la beauté que mère nature avait pu m'offrir.
c'est pour ça que je décide de prendre finalement la décision. il n'était pas contre, et c'est tout ce qui m'importait.
je l'embrasse pour me donner le courage de franchir le pas. sentir sa peau sur la mienne me donne toujours autant de vibration au cœur, j'aurais pu faire l'amour sur l'instant.

mais je reviens quelques instants avec le nécessaire et je hausse un sourcil en souriant. « je ne suis juge que des beaux parleurs. » que je dis en le regardant faire. j'aimais les ténèbres, j'aimais le chaos, la destruction... alors évidemment, je le voyais comme un roi.
le roi de mon monde, de mon propre chaos. et chuter dans les abîmes des délires, ça m'allait très bien. tant qu'il était avec moi pour me prendre la main, me rassurer. me bercer de ses mots et me confier son âme comme je lui vendrais la mienne.
je hoche la tête en lui signifiant que j'ai compris et je l'observe faire avec une habilité certaine, on ne peut pas le lui retirer. « je vais y aller soft, non ? » que je demande en prenant le petit cône. ok, mon cœur battait un peu fort mais soit. je l'avais déjà fait, je pouvais recommencer.
je pose mes genoux sur le tapis et aspire la trace en grimaçant doucement, l'imitant, posant le restant sur la langue, me tournant vers lui. « bon... ensuite ? »
je pose le cône sur la table et viens retrouver ma place au creux de son corps, grimpant ses cuisses, plissant parfois encore le nez avec la désagréable sensation d'avoir quelque chose de coincé dans le nez et je renifle plusieurs fois avec de m'essuyer le nez contre ma manche. « avec izzy, j'étais déjà un peu à l'ouest, là... je me sens bien ? » que je dis, sceptique. quoi que j'avais perdu tout sentiment de fatigue.
mon gilet tombait doucement de mon épaule droite pour se nicher au creux de mon coude, me dénudant partiellement, lui offrant le sein à vue. « et toi ? ça va ? »

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Mark ne se moquait pas mais il y avait un léger amusement à la voir si innocente face à cette drogue qui faisait maintenant partie de sa vie depuis plus d’années qu’il ne voudrait se l’avouer. Elle qui était si sûre d’elle sur bien d’autres fronts, elle semblait à la découverte d’une tout nouveau monde avec cette drogue.

- Attends un peu, ça agit pas si vite, rit-il. Je crois que t’as somatisé un peu avec Izzy alors parce que le moment où tu vas sentir l’effet c’est le moment ou ce que t’as sniffé descends dans ta gorge. C’est un petit goût amer qui coule dans ta gorge après quelques minutes. D’ailleurs, je vais remplir nos verres de vin parce qu’on aura envie de rincer ça.

Il était cependant coincé pour aller remplir les verres parce qu’elle était sur lui. Il en profita donc pour glisser ses doigts sur ses bras à présent nus et, glissant ses mains dans son dos, vint embrasser sa poitrine avec désir et envie. Il gronda doucement contre sa peau lorsqu'elle lui demanda si ça allait : "Mmmm.... moi ça va super...". Mais il savait qu'ils auraient bientôt envie de leurs verres de vin et s'arracha donc à sa poitrine pour releva la tête vers elle dans un soupire.

- Tu me laisses te servir un nouveau verre de vin jolie demoiselle ? dit-il en lui volant un baiser. Ensuite ? Ensuite bah t’auras envie de reprendre une trace régulièrement dans la soirée tu verras, suis ton instinct sur quand t’as envie mais je surveille de toute façon qu’on prenne pas trop.

Quand elle le laissa se lever, il alla remplir leurs verres de vins en continuant à parler.

- Et après, on va voir envie de se dire pleins de trucs et on saura pas par où commencer parce que tout ce qu’on a envie de dire va arriver en même temps, rit-il.

Revenant sur le canapé, il lui donna son verre et vint prendre ses lèvres.

- Et il faudra peut-être que tu m’embrasses ou me baillonne pour me faire taire… sourit-il.

Il semblait très en contrôle, complètement maître de ses mouvements et de sa parole. Ce n’étaient pas encore les vrais effets de la drogue mais déjà le fait de l’avoir prise et en plus d’être la personne qui doit assurer face à la jeune femme qui est encore en phase de découverte lui donnaient cette assurance que seule l’univers autour de la C’ pouvait lui donner.

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je me rendais compte qu'il parlait plus que d'habitude ou alors c'est parce qu'il avait conditionner mon cerveau à faire plus attention à ce genre de détails ? je n'arrivais plus à savoir dans quel état j'étais mais je suppose qu'il fallait uniquement se laisser porter par la chose.
laisser s'attendrir, laisser le corps réagir et libérer l'esprit de ce joug contrôlé que je mets toujours un point d'honneur à mettre.
je ne réfléchis plus quand il embrasse mon sein. je me sens si belle à ses yeux, j'ai encore envie de lui, encore et encore.
je pourrai le bouffer toute la nuit si je le pouvais, si c'était simplement humaine possible. je râle un peu quand il dit qu'il faut qu'on boive. « pour une fois que je te préfère au vin. » que je susurre contre son oreille, laissant mes bras autour de son cou, pour venir déposer un baiser avant de le laisser se lever pour aller chercher les verre de vin. je ne voulais pas qu'il bouge, j'étais bien près de lui.
j'ai pas l'impression d'être changé. « ça vient donc tout seul, et on commencera à avoir la bouche pâteuse, un truc du genre ? » un goût amer hein ? je souris. « ça aurait le même goût que toi ? » que je demande, très taquine. repensant à la douche.

« tout dire en même temps. » que je répète quand il revient avec les verres, prenant le mien entre mes doigts. scellant mes lèvres aux siennes une nouvelle fois. je le regarde dans les yeux. « ça je sais faire. » que je dis en souriant alors que je pose mon verre sur la table basse loin de traces, embrassant mon homme avec une envie folle, entrouvrant les lèvres pour glisser doucement ma langue à la rencontre de sa jumelle, taquiner, savourer son goût. cet arrière goût de cigarette, ce goût amer sur la langue. mes doigts froids caressent ses côtes alors que je me délivre d'un mal que je ne percevais pas.
le contrôle s'en va et laisse place à une passion bien plus sauvage. je ne sais plus trop réfléchir, pourtant j'ai l'impression d'avoir les idées claires. mordillant sa lèvre, grimpant toujours sur lui. je ne peux pas m'empêcher de lui monter dessus, d'être toujours plus proche de lui, de le broyer de mon poids plume. de me sentir protégée dans ses bras, désirée par ses lèvres. « tu m'aimeras toujours, tu penses ? » que je demande entre deux baisers, ne lui laissant pas vraiment le loisir de répondre.
mes mains remontent doucement le long de son torse puis son cou, se loge doucement dans ses cheveux.
ondulant doucement sous lui, comme si je cherchais une réponse physique à une question spirituelle. puis ça veut dire quoi ça ?

est-ce que je suis partie ou bien c'est un simple stimuli ? « j'arrive pas à savoir si je suis connectée ou déconnectée. » que je lui dis en posant mon front contre le sien, essoufflée par le désir qui naissait fortement au creux de mes cuisses. « j'ai envie de toi. » que je souffle contre ses lèvres sans y toucher, frôlant seulement écorchant à peine la peau de la mienne.

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En allant chercher les verres, Mark souriait à toutes ses questions.

- Pas vraiment pâteuse comme le pétard, t’auras plutôt tendance à serrer les dents par contre. Ce qui fait que moi par exemple j’ai des courbatures à la machoire le lendemain.. Mais toi, je pense que si tu as des courbatures à la machoire, ce ne sera pas à cause de la drogue, rit-il. Et je saurais pas te répondre sur la similitude de goût, heureusement d’ailleurs, ajouta-t-il avec un rire.

Une fois rassis auprès d’elle et ayant pu prendre une gorgée de son verre, il la laissa faire en souriant, la voyant perdre petit à petit le contrôle. Il répondit à ses baisers avec une passion grandissante, glissant ses grandes mains sur sa peau, ses hanches, remontant sur sa taille et dans son dos.

La respiration de plus en plus haletante de la jeune femme, ses baisers fébriles, ses mains froides,… tout dans cet éveil des sens qu’elle était en train de vivre le faisait d’autant plus vivre de désir pour elle. Il l’enferma dans ses bras et embrassa sa nuque en caressant son dos, glissant une main dans ses cheveux pour justement un peu plus dégager sa nuque et y avoir mieux accès.

- Moi, je suis connecté à toi, sourit-il en plongeant ses yeux dans les siens.

Il ne riait plus du tout, il était simplement fasciné par sa beauté. Inspirant son souffle, faisant tarder le moment du baiser.

- Et moi de toi, ma nymphe… gronda-t-il avant de prendre enfin ses lèvres avec fougue.

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