TOPIC DE GROUPE ► Bal de Thanksgiving

Alors qu'on était arrivée au bal et qu'on avait commencé à regarder les alentours, Wayland s'était excusé pour se diriger vers un groupe de gens parmi lesquels je ne connaissais qu'une seule personne. Les autres, aucune idée de qui il s'agissait. Et à première vue, Wayland n'avait pas envie de m'introduire. J'en profita donc pour aller me chercher un verre et saluer quelques personnes au passage. Malgré tout, je surveillais quand même mon cavalier du coin de l'oeil alors que j'attendais mon verre. La conversation du groupe n'avait pas l'air des plus calmes, des plus aimables. D'ailleurs, certains commençaient à quitter le groupe, se dirigeant vers l'extérieur de la salle. Ce qui fait qu'en quelques minutes, Wayland se retrouva seule avec une fille que je ne connaissais pas. Attrapant mon verre et celui que j'avais pris pour lui, je retourna auprès de lui. "Tiens, je nous ai pris à boire." dis-je en arrivant à ses côtés. Après tout, nous étions venus ensemble, ça serait plaisant de passer un moment ensemble quand même. Lui remettant mon verre, je me tourna vers la jeune femme qui était restée auprès de lui. "Moi, c'est Neyla, la cavalière de Wayland." dis-je, souriant. D'ailleurs, je ne savais pas pourquoi j'avais ajouté la dernière partie de la phrase. Oui, on était venu ensemble mais c'était qu'en ami pour moi.

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thanksgiving. toi, tu fais pas dans les actions de grâce. t'as personne à remercier et rien à donner. les fêtes, c'est pas pour toi surtout quand on les décore avec des banderoles en papiers mâchés et qu'on lâche un troupeau d'étudiants juste en-dessous. mais, c'est elle qui t'a demandé de l'accompagner. faible jules qui a insisté pour avoir son colocataire à son bras ce soir. tu aimes partager ses draps plus que les clés de votre appart, tu préfères l'avoir à portée de cœur, ta diversion. trois pas dans l'entrée et tu demandes déjà ce que tu fais là, pourquoi t'es pas resté sur le non que tu lui as donné, celui qui s'voulait définitif. peut-être que tu avais besoin de ta dose ce soir, d'elle, d'oubli, de vie. peut-être que l'idée de risquer de croiser ton passé t'as poussé à enfin ouvrir la portière de ta caisse, celle dans laquelle t'es resté cloîtré un peu trop longtemps. ou juste assez. main enfouie dans la poche de ton jean's, jean's surplombé par une chemise blanche que ta veste de costard laisse apparaître parce que t'as pas pris la peine de l'attacher. tu fais pas semblant, ou qu'à moitié quand tu t'avances doucement dans son dos, effleurant les étoiles. j'espère que c'est seulement à tes abruties de copines que tu laisses des mots. sourire en coin qui vient se cacher entre ses mèches brunes, lèvres empoisonnées qui souffle dans sa nuque. il paraît que ton cavalier a du mal avec le partage.

@Jules Abernathy

Je continuais de regarder autour de moi en buvant ma coupe quand @Andrew T. Spector viens poser sa main sur ma taille et me donner un baisé dans le cou comme pour me sortir de mes pensées. Je me tourne vers lui et lui sourit reprenant mes esprits. Il vient me proposer une danse au creux de mon oreille. Je pose ma main dans la sienne et le suit au milieu de la piste de danse. On était bien mieux ici tous les deux que près du buffet avec tout ce monde « Un peu sauf qu'on est plus étudiants » Il est vrai qu'on avait participé ensemble aux bals de Yale et ça faisait bizarre de se retrouver à nouveau à l'université même si elle était différente. « A quoi servent toutes ses boîtes aux lettres avec des noms là bas ? » J'avais cru voir la sienne et je ne savais pas si je pouvais m'en servir. Les gens avaient l'air de déposer des enveloppes. Je continue de danser en étant dans ses bras, il met une musique. Oh j'adore celle là ! Je souris légèrement toute seule en profitant de ce moment avec lui « Tu dois jouer le surveillant ce soir ? » Les professeurs étaient là pour s'assurer qu'il n'y ait pas de vagues, de  bagarres ou autre pendant nos bals à l'époque de Yale. Il me propose de voir sa salle de cours, je lui souris et dit curieuse de découvrir ça « Oui allons voir ça »

Danser avec elle me rappelle les moments qu'on avait passé tous les deux à cette soirée qui nous avait mis ensemble. Ce moment où on avait réalisé chacun de notre côté que c'était nous ensemble ou rien. Cette danse qu'on avait eu après que j'ai récupéré ma belle et tendre des bras de cet avocat bizarre. Je suis possessif, je vais pas changer, on l'a touche même une fois de trop, je vais taper le mec. C'est mort. Mais j'ai confiance en elle, mais bon, cet avocat je m'en fous maintenant, elle était ma petite amie, notre amour était là. Et on se montre à cette soirée tous les deux, où on affiche notre amour, moi devant mes étudiants et elle, elle montre qu'elle est bien présente. C'est vrai qu'on était plus étudiant mais même adulte on peut encore profiter de ça tant que je suis prof à l'université. Mêle si je n'y suis pas à plein temps mais seulement sur quelques jours. J'avais mon vrai métier dans le fond, si la doyenne ne veut plus de moi l'année prochaine, elle le fera comprendre mais pour le moment je donne mes connaissances à mes élèves comme on a pu me le donner avant. Puis elle me pose une question sur les boites aux lettres non loin. "C'est une tradition ici à Harvard. Les gens vont déposer des lettres écrite dedans, pour être reconnaissant de ces personnes. J'ai été écrire les miennes toute à l'heure. Je n'ai pas pu lire le contenu de la mienne par contre. Et.. J'ai pas vu la tienne..." Je l'a regarde, je voulais lui dire ce que je pensais par écrit, mais je le ferais par SMS dès qu'elle aura le dos tourné. Je veux vraiment le faire ça me tient à coeur. "Il parait ouais mais je peux m'éclipser quand je veux. Je dois pas être le seul prof." Je souris, j'avais envie de lui montrer mon amphi, ma vie ici.. Bon Yale sera toujours mieux c'est sur, ici c'est guerre de clans etc. Mais on s'y fait puis on grandit. Je lui prend la main alors qu'elle accepte. Partant de cette salle, partant loin du monde en visite nocturne dans l'université.

rédactions gribouillées de son écriture cursive, l'écossaise s'applique, poste ses messages un à un, les amis, les colocs, puis y a lui. la boite ornée de trois lettres uniques, le myocarde de la brune qui s'emballe, et le papier qui semble, l'espace d'un instant, lui brûler les doigts. et elle aura beau dire n'importe quoi, jules, elle peut pas nier l'évidence : ça fait toujours mal. ça fera toujours mal. ses yeux se baissent sur la feuille blanche, gamine qui hésite à poser ce qui lui échappe à grand renfort d'encre. peut-être que si elle les écrit, elle arrivera à comprendre ses sentiments ? elle soupire, paupières closes, sa patience s'effrite, et alors que la plume se pose sur le blanc, un souffle dans sa nuque la fige. familier, étranger, ça sonne aussi faux que c'est vrai. « bien sûr que non, j'écris à tous mes amants, si tu veux je te les présenterai. » la douce pivote, sourire léger presque forcé qui s'installe sur ses lippes, les yeux noirs qui se lèvent, plongent dans ses abysses. « t'as qu'à montrer à ta cavalière qu'y a pas de place pour le partage. » regard qui balaie la silhouette, elle s'éloigne de la maudite boite aux lettres, juliette, les doigts qui glissent, puis s'accrochent à la veste d'adriel. « mais c'est qu'il a fait l'effort d'être élégant. pas mal pour quelqu'un qui voulait pas venir ce soir. »

@Adriel Worthington

jeté dans un monde qui ne t'appartient pas, trop loin de ce que t'as déjà pu goûter. déguisé pour ses beaux yeux tristes, finalement, c'est peut-être toi qui l'est. tu forces l'esquisse d'un sourire quand elle parle d'amants, souvenir refoulé de l'issue de la découverte de celui de ta blonde. ex blonde. mais, elle ne se doute de rien, innocente jules. elle taquine sans s'imaginer qu'elle attise encore un peu plus les vieux démons. avec plaisir, j'serais ravi de leur glisser un ou deux mots, moi aussi. tes prunelles glissent sur les prénoms étiquetés sur les boîtes, de jolies lettres pour baptiser ces inconnus que t'as aucune envie de connaître. tu cherches le sien, mais tu perds le fil quand elle se retourne, la beauté fragile. ton ange triste. tu suis ses doigts qui s'accrochent à ta veste avant de relever le regard pour mieux le planter dans le sien, un sourcil qui se hausse et à nouveau, les commissures de tes lippes qui s'étirent. j'me suis dit que plus je jouerais le jeu, mieux tu me remercierais après ta kermesse. ce soir, plus tard. quand le reste du monde aura les yeux fermés et qu'en silence, tu rejoindras sa chambre. alors.. que tu chuchotes en jetant un coup d’œil faussement intéressé aux étudiants qui piaillent dans l'entrée. est-ce que tu dois me présenter comme ton colocataire ou est-ce que ça t'rendrait trop désespérée ?

@Jules Abernathy