Milo et moi n’étions guère à l’abri de ces regards qui semblaient vouloir me fusiller sur place alors qu’ils ne connaissaient rien de toute cette histoire. Bordel, même Milo n’était pas réellement au courant de toutes les petites lignes. J’acceptais la position de mec haïssable parce que j’avais mis fin à ma relation avec le jeune homme. Mais, putain, je l’avais fait pour lui. Parce que je tenais trop à lui pour continuer. Parce que je l’aimais réellement et que sa sécurité était plus importante que tout le reste. Je mentirais si je disais que cela ne m’avait pas brisé le cœur. J’en avais été malade. Mais, la vie ne se déroulait pas toujours comme nous le voulions. Milo m’avait encore appelé Teo et j’avais été obligé de le reprendre comme si une partie de moi refusait d’être liée à ce passé effacé, à ce passé douloureux. Je lui disais que je m’appelais Neal comme si je m’attendais à ce qu’il me nomme ainsi à présent. C’était foutrement stupide. Pourquoi diable étais-je en train de dire ça au jeune homme ? Pourquoi est-ce que je lui demanderai de changer ses habitudes alors qu’il était le seul et l’unique à pouvoir m’appeler Teo en retournant mon cœur de la plus délicieuse des manière ? C’était ridicule et j’aurais dû me taire. J’aurais mieux fait de le laisser me nommer comme il le voulait quitte à ce que mon désir ne cesse de s’allumer. Mais, non, je l’avais repris parce que j’étais trop effrayé de ce qui pouvait arriver. Comme si mon prénom était maudit. Ridicule. Milo sembla s’y conformer quand bien même le changement était loin de lui plaire. Et, je commençais à lui répondre me faisant reprendre bien vite. Je n’avais plus le droit de l’appeler Tesoro. J’avais perdu ce droit des années auparavant. C’était Milo. Pas autre chose. Juste son prénom. Comme si je n’étais rien. Comme si je n’étais personne. J’acquiesçais, peu désireux de faire une esclandre et je continuais de babiller des réponses aux questions et aux accusations du jeune homme. Il haussait les sourcils s’interrogeant sur le peu qu’il obtenait. J’aurai aimé lui dire que je pouvais lui offrir bien plus. J’aurai aimé lui dire que je pouvais le faire vibrer comme avant. Mais, c’était déplacé. Et je me contentais de mordre ma lèvre baissant les yeux avant de marmonner « Je… J’peux pas prendre le risque... »
Le risque de lui confier tellement de choses qui pourraient le détruire, le mettre en danger. Le risque de lui confier ces secrets et que d’autres oreilles les entendent. Le risque d’être simplement moi. Je me sentais malade. Alors, je finissais par paniquer lui demandant la possibilité de quitter ce gymnase pour prendre l’air et parler au calme. Loin de tout ça. De cette foule. De ce présent. De cette réalité qui m’écorchait. Loin simplement. Et, voilà qu’il tentait de m’apaiser attrapant même mon bras. Je prenais sur moi pour ne pas aller me blottir contre lui quand bien même l’envie pulsait en moi. Milo soufflait que c’était moi qui débarquait et non l’inverse. Ouais. Putain. J’avais été ridicule de débarquer de cette manière : la bouche en cœur avec un simple bonsoir comme si je l’avais quitté hier. Il lâchait mon bras regardant autour de nous. Il cherchait sans doute sa copine avant de m’offrir une quelconque réponse. Il cherchait sans doute une issue avant de se décider à venir avec moi ou pas. Soudainement, Milo lâchait qu’il y avait Elvia. Genre… Sa sœur ? Vraiment ? Je me retournais bien trop vite balayant la salle du regard. Effectivement, mes prunelles tombaient sur Elvia en compagnie de Veïa. Je jurais dans ma barbe. C’était quoi ce bordel ? Alors, comme ça, la nouvelle copine de Milo avait toute une armée derrière elle. Elle avait tout le monde de son côté et j’allais juste subir l’horreur. La panique tordait mon ventre désagréablement. Mes poings se serraient de nouveau. Je me sentais tellement mal. Il fallait que je bouge. Il me fallait une cigarette. Milo finissait par souffler qu’il me suivait, il n’avait pas fini de me poser de questions. Merde. Je savais qu’il attendrait des réponses et qu’il souhaitait connaître la vérité. Pouvais-je réellement lui expliquer ? Pouvais-je lui confier l’histoire dans sa totalité ? Je l’ignorais. Mon cœur battait plus fort alors qu’il attrapait à nouveau mon bras comme s’il ne voulait plus que je lui échappe. Et ça me plaisait tellement. Sans le moindre regard en arrière, je soufflais « Allons trouver une rue tranquille et tu pourras me demander ce que tu veux… » tout en lui offrant un doux sourire avant de me mettre en marche vers la sortie.
Le risque de lui confier tellement de choses qui pourraient le détruire, le mettre en danger. Le risque de lui confier ces secrets et que d’autres oreilles les entendent. Le risque d’être simplement moi. Je me sentais malade. Alors, je finissais par paniquer lui demandant la possibilité de quitter ce gymnase pour prendre l’air et parler au calme. Loin de tout ça. De cette foule. De ce présent. De cette réalité qui m’écorchait. Loin simplement. Et, voilà qu’il tentait de m’apaiser attrapant même mon bras. Je prenais sur moi pour ne pas aller me blottir contre lui quand bien même l’envie pulsait en moi. Milo soufflait que c’était moi qui débarquait et non l’inverse. Ouais. Putain. J’avais été ridicule de débarquer de cette manière : la bouche en cœur avec un simple bonsoir comme si je l’avais quitté hier. Il lâchait mon bras regardant autour de nous. Il cherchait sans doute sa copine avant de m’offrir une quelconque réponse. Il cherchait sans doute une issue avant de se décider à venir avec moi ou pas. Soudainement, Milo lâchait qu’il y avait Elvia. Genre… Sa sœur ? Vraiment ? Je me retournais bien trop vite balayant la salle du regard. Effectivement, mes prunelles tombaient sur Elvia en compagnie de Veïa. Je jurais dans ma barbe. C’était quoi ce bordel ? Alors, comme ça, la nouvelle copine de Milo avait toute une armée derrière elle. Elle avait tout le monde de son côté et j’allais juste subir l’horreur. La panique tordait mon ventre désagréablement. Mes poings se serraient de nouveau. Je me sentais tellement mal. Il fallait que je bouge. Il me fallait une cigarette. Milo finissait par souffler qu’il me suivait, il n’avait pas fini de me poser de questions. Merde. Je savais qu’il attendrait des réponses et qu’il souhaitait connaître la vérité. Pouvais-je réellement lui expliquer ? Pouvais-je lui confier l’histoire dans sa totalité ? Je l’ignorais. Mon cœur battait plus fort alors qu’il attrapait à nouveau mon bras comme s’il ne voulait plus que je lui échappe. Et ça me plaisait tellement. Sans le moindre regard en arrière, je soufflais « Allons trouver une rue tranquille et tu pourras me demander ce que tu veux… » tout en lui offrant un doux sourire avant de me mettre en marche vers la sortie.
OUT
@Milo Novak @Veïa Alvisio @Elvia Novak
(Neal T. Hood-Spritz)