TOPIC DE GROUPE ► Bal de Thanksgiving

En ce moment, vous ne vivez pas des choses faciles avec Khaled et t'étais loin de t'imaginer qu'il sortirait de sa zone de confort pour t'emmener au bal de Thanksgiving. Ça te fait hyper plaisir et tu tentes de lui montrer que cet effort te va droit au coeur. Tu l'embrasses en glissant à quel point tu l'aimes. Il te taquine en précisant que non, il n'était pas au courant de cette grande nouvelle. Bah je t'aime. Tu rigoles avant de lui rentre son second baiser. Sourire aux lèvres, t'es trop pressée de découvrir la décoration et l'ambiance qui règne à l'intérieur de la salle. Tu sers sa main un peu plus fort tandis qu'il te continue directement vers le bar. Il commande pour toi alors que tu balayes la pièce de regard afin de voir si des visages connus sont présents. Il te tend une coupe de champagne que tu acceptes volontiers. Un seul verre qu'il a dit. Tu roules des yeux en attrapant ton verre. Ok Docteur... Il trinque et tu confirmes ses propos en claquant ta coupe contre la sienne. T'as pas le temps de boire une gorgée qu'il te complimente. Tu souris en faisant un tour sur toi-même pour lui faire voir l(intégralité. Je te remercie mon amour! C'est grâce à la robe. Elle est sublime. Tu le dévisages de haut en bas avant de lui voler à nouveau un baiser. Et toi t'es hyper beau en costard. Merci pour tout. T'es vraiment le meilleur! Je prends une gorgée de champagne. Tu la dégustes, consciente que tu n'as le droit qu'à un seul et unique verre ce soir.

elle sait pas trop pourquoi elle est là ce soir. juliette elle a jamais été particulièrement une adepte des bals. peut-être qu'assez naïvement elle s'est dit qu'elle pouvait faire comme les autres, pour une fois. être de ces gamines qui mettent une jolie robe et affichent un sourire béat au bras d'une autre personne. et si la gosse elle a sorti la tenue étoilée, son sourire quand elle approche de l'entrée reste figé. à se demander pourquoi elle fait ça, à se dire qu'elle sera jamais comme les autres, peu importe combien elle peut le vouloir. et peut-être qu'au fond elle agit même pas pour cette raison. qu'elle espère juste apercevoir l'as de cœur, dans un coin, au bras de celle qui n'a pas voulu oublier, comme il a si bien pu lui rappeler. mâchoire contractée, bras croisés, elle tourne les yeux vers les boites aux lettres, jules, soupire et attrape quelques morceaux de papier, rédige quelques mots pour ceux qui comptent, en attendant son cavalier. elle pensait pas qu'il accepterait, d'ailleurs, adriel. ne pensait pas qu'il se prêterait au jeu de sa vie étudiante l'espace d'une soirée, et par ailleurs elle se demande toujours s'il compte apparaître ou juste rester à leur appartement, et la planter.

Je sens comme une démangeaison au niveau de la nuque quand il m'appelle mon trésor. Je ne sais pas à quel jeu il joue, mais il est véritablement déplaisant. Il a fallu des années pour que je me remette de cette rupture, que j'accepte d'aimer quelqu'un d'autre... sans avoir peur d'être jeté comme un chiffon, sans un once de réponse. Sans un droit de parole.
Et il m'appelle avec un surnom des plus adorables, utiliser dans un ancien temps. Ce temps révolu dont je ne voulais plus entendre parler. J'étais perturbé, en colère, fébrile... Heureux ? Non définitivement pas heureux. J'aurais aimé qu'il réapparaisse ainsi des années plus tôt. Qu'il me revienne, que je me le réapproprie. mais là c'est fini... je lui en veux. Cette colère qui boue, c'est de la rancœur.
Et qui dit rancœur, dit malheureusement des sentiments. Pourquoi maintenant ? « Un an ? » Et même pas le temps de réagir, que j'entends siffler les grossièretés dans la bouche de ma blonde. Je fronce les sourcils alors que les mots sont jetés en italien. J'ai l'impression que rien ne va dans cette histoire. « basta, Veia ! » sec, tranchant.
Mais je n'ai pas le temps d'en dire plus que Wayland s'invite à la fête. « Wayland. » que je réponds en hochant la tête, le visage pâle... J'ai clairement vu un revenant, on peut se le dire. je ne sais pas si je dois me réjouir de ce répit ou me sentir désarçonné par autant de tête curieuse. Veia continue de rejeter Neal, et si d'ordinaire, j'aurais du agir de la même manière. Je me passe une main nerveuse sur le visage avant d'attraper le bras de Neal pour le tirer hors du groupe.
Suffisamment loin pour les oreilles indiscrète, mais toujours à porté de vue. « C'est quoi cette histoire ? Comment ça se fait que tu sois sur boston ? tu es étudiant ? » Et je me doute qu'il n'est pas revenu expressément pour moi, car un an ici et en ignorant ma présence... C'était juste un fcking tour du destin. « Dis moi que t'es pas là pour tout gâcher, Teo. »

Comme je l'avais laissé entendre lors de ma première prise de parole dans le groupe, l'animation est réellement présente. Car si bien même j'arrive à récolter des réponses de tout un chacun à ma salutation, je fais néanmoins un flop dans ma tentative d'apporter une once de légèreté. En même temps, comment cela pourrait-il en être autrement alors que la dénommée Veia se jette entre les deux hommes pour tenter de mettre une distance de sécurité entre les deux. Non pas dans la crainte d'une bagarre, mais bel et bien de tout autre chose. Tension plus étrange qui règne dans ce groupe que je viens de rejoindre. Néanmoins, je ne pouvais pas, ne pas saluer Jane, cette petite biche égarée. Me positionnant d'ailleurs à côté d'elle, je me permets de la questionner. "Es-tu un peu au courant de ce qu'il se passe là ? J'avoue ne rien comprendre et ce n'est pas uniquement parce que ça se passe en partie dans une langue que je ne maîtrise pas."

J'observe toujours les trois protagonistes, ne sachant au final pas trop comment intervenir à cause de cette tension. Après tout, dans les trois, je ne connaissais que Milo à la base et il semble chercher à maîtriser cette situation tout en la subissant. Il s'éloigne d'ailleurs avec l'importun pour avoir visiblement un semblant de discussion, laissant Veia avec Jane et moi. J'arque un sourcil, tendant alors mon verre vers la blonde, non pas pour l'inciter à réellement boire, mais plutôt pour l'invité à rester avec nous plutôt que de suivre les deux garçons et continuer d'envenimer les choses. Puis il paraît que boire parfois, ça peut détendre alors autant tenter de faire d'une pierre deux coups.

@Jane Monroe @Veïa Alvisio @Milo Novak @Neal T. Hood

Ma soirée est complètement fichue. La colère ne m’ait plus inconnu, elle que j'avais tapissé très loin au fond de moi depuis quelques temps. Je voulais recommencer à zéro ce soir, je ne voulais pas retomber dans le drame. Il faut croire que c'était vouer à l'échec, en entendant Milo me semer de me taire puis se mettre à l'écart avec lui. Je bouillais de l'intérieur, j’avais envie d’exploser. Je me retrouvais avec deux personnes dont je connaissais simplement le prénom. Je vois flou et mon visage est sans doute plus rouge qu’à l’habitude. Je ne me suis pas mise aussi belle pour me retrouver seule à cette soirée. Wayland me tend mon saint graal sous les yeux et je remercie le ciel. J’attrape son verre rapidement et je le vide d’une traite. Je ferme les yeux un moment pour me recentrer, mais je me noie tranquillement.  «On va au bar ?» Je ne prends même pas la peine d’attendre leur réponse et je suis attiré malgré moi vers cette partie de la salle. J’ai besoin d’alcool, beaucoup plus d’alcool. Je n’ai pas envie d’exploser, pas encore. J’en avais marre de ces histoires, j’avais juste besoin de le retrouver. J'ai envie de partir. Je sors mon portable pour transmettre un SMS à Elvia pour essayer d'y voir plus clair.   

Mon coeur tapait contre ma poitrine. Moi qui pensait que j'allais pouvoir profiter de l'appartement ce soir. Mais les messages que Veïa m'avait envoyé avait tout changé. Je ne voulais pas l'inquiéter. Sauf que ce Teo là. Il avait brisé le cœur de mon frère en mille morceaux. J'avais passé je ne sais combien de temps à essayer de le remettre sur pied. De lui redonner le sourire. Et j'avais plus ou moins réussi. Il s'en était remis. Avec beaucoup de temps et de rechutes. Mais Milo avait retrouvé le sourire et l'envie d'aimer. J'avais tout laissé en plan. La partie de God of War en pause. Je n'avais même pas pris la peine de me changer. Au diable le dress code pour le bal de Thanksgiving. Thanksgiving mon cul. Chignon mal fait sur le haut du crâne. Bas de jogging large noir et un gros sweat aux couleurs de Twenty One pilots sur moi. Je pris les clés de la voiture pour arriver le plus vite possible. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre mais je pouvais m'attendre à tout. Un Milo triste. Perdu. Ou encore en colère. J'avais peur de ce que pouvait réveiller ce Teo. Neal. Je m'en foutais de comment il s'appelait maintenant. Pour moi il restera le connard qui a disparu du jour au lendemain en brisant mon frère en mille morceaux.
Je voyais l'Université se rapprocher. Toutes les voitures autour et tous les gens bien habillé. Je pris la première place que j'avais vu. Et sans me poser plus de questions je couru en bousculant les gens autour de moi. Il fallait que je trouve Veïa. Que je lui explique et ensuite je trouverais Milo. Mon regard balaya le salle. Cherchant cette petite tête blonde. Je faisais tâche habillée comme ça et à moitié coiffée. Mais ce n'était pas ce qui m'importait. Ce genre d'événement c'était pas fait pour moi de toute façon. Donnant des coups d'épaules et de coudes aux personne qui ne voulaient pas me laisser passer. Je l'avais enfin trouvée. Vers le bar.
« Veïa!» Je m'approche d'elle. Faisant un simple signe de tête à ceux qui l'accompagnait. J'avais pas le temps de faire les présentation. « Raconte moi ce qu'il s'est passé.» J'avais le regard fuyant cherchant mon frère. Fallait que je le trouve. Que je le sorte de là. «Ce Teo.. Neal, je sais pas quoi. On s'en fou de son prénom à ce con. C'était un des premiers amour de Milo. Et le mec l'a laissé tomber comme ça. Sans nouvelle. Juste disparu. J'ai du le ramasser à la petite cuillère. » Je ne voulais pas laisser la petite blonde toute seule. Pas après que ça soirée soit gâchée. Mais mon regard trouva Milo. Et je n'allais plus le quitter. Dès qu'elle m'en aura dit plus. J'irais vers lui.

C'était comme raviver un douloureux souvenir. Mais je crois que le plus perturbant c'est que j'ai l'impression que c'était encore hier... Encore hier que sa voix caressait des mots doux, que je m'abandonnais dans cette relation comme on s'abandonne naïvement à l'amour. J'aurais pu croire que c'était l'homme de ma vie, après tout, ce premier amour était idyllique. Notre plus longue relation... Du moins la mienne. J'avais jamais vraiment cessé de penser à lui.
Il m'arrivait de pleurer en pensant à ses baisers, à ses mots... et d'avoir le cœur déchiré par l'abandon. j'avais sans doute fait quelque chose de mal... mais cette haine que je ressentais pour moi a fini par se retourner contre toi. Et j'aurais préféré que ça reste comme ça... T'avoir sous les yeux, c'était comme me forcer à marcher sur des brasiers. J'étais incapable de te haïr, et en même temps, je ne voulais pas revivre cette époque où il a été si difficile de t'oublier. De ces nombreuses fois à trouver toutes les excuses du monde pour te revoir, que tu passes les mains sous le capot sans jamais ajouter de mot.
Zéro explication et te voilà la bouche en cœur.

Je fronce les sourcils quand il dit qu'il s'appelle Neal. Pour moi, ce sera toujours Teodoro... quoi qu'il veuille me faire avaler comme couleuvre. « Soit. » que je dis en serrant les dents.
Même ça, je dois faire une croix dessus ? Super. Et toujours pas une putain d'explication. Je préfère l'avertir au milieu de mes nombreuses questions. Il est hors de question que mon monde s'effondre parce qu'il a décidé que ce serait amusant de jouer avec mon cœur. il appartient à une autre... Une maladroite aux cheveux blonds comme les blés. mais c'est ma maladroite. « Milo, pas tesoro. » que je le reprends avant de le laisser continuer. « c'est tout ? » que je dis en haussant les sourcils. « je dois me contenter de ça ? » encore et toujours sans réponse. Perdu dans le dédale de ses filets, je dois me contenter et subir. « hé, doucement. » que je dis en lui attrapant machinalement le bras. « c'est toi qui débarque, pas l'inverse. » j'ai beau vouloir m'éloigner, je suis plus proche que jamais.
Je soupire en me passant une main sur le visage puis dans mes cheveux, lui lâchant le bras pour porter mon regard sur la salle. Ma copine a bougé de place et quand je la retrouve, j'ai le cœur qui manque un battement. « Y a Elvia. » que je dis en la regardant dans les yeux. Je fais "non" de la tête, lui assurer que ça va... même si je suis clairement en train de mourir de l'intérieur. « Oui, je te suis. J'ai pas fini de poser des questions. » que je dis en lui agrippant à nouveau le bras. Tu ne t'enfuiras plus... Et cette fois, j'aurais mes réponses.