CAMBRIDGE COMMON ►

Victoria était toute aussi inquiète que Keyla, et j'étais un peu mal à l'aise, être ici attendre que tout cela ce passe c'était assez dure à vrai dire, j'aimais pas ça, y'avait un malade dans l'université et même si on été à l'extérieur on était malgré ça complètement bloqué. Keyla c'était réconforté un court instant dans mes bras, c'était affreux de voir tout le monde paniqué, moi j'étais pas vraiment inquiet même si j'avais peur de perdre des gens que j'aimais. Harvard était devenu ma famille, ici j'avais trouvé l'amour de ma vie, et même si tout n'était pas parfait, je savais que tout ce bonheur était pour la vie, il fallait juste que je ne joue pas avec le feu. "Me laisses pas Kol, s'il te plaît." Je lui souris tendrement. "Je te laisserai jamais Keyla." Victoria c'était avancé et elle avait dit à Keyla qu'elle n'avait pas eu de nouvelle de Damen. Je comprenais son inquiètude, ce n'était pas rien, Keyla essayé tant bien que mal de la réconforter. "Ne t'inquiète pas Vic', il va bien donné signe de vie, et comme dit Keyla il est surement à l'abris."

L'explosion
Les dégâts

Les bombes viennent d'exploser, tous vos RPs devront désormais parler des déflagrations.
Pour en savoir plus, rendez-vouc ici.

Même en temps de crise je préférais rester seule, être solitaire face à ce désordre qui ne cessait d'augmenter seconde après seconde. Dans mon coin je regardais les autres personnes, inconnus ou non, qui se trouvaient en ma compagnie. On pouvait lire la peur sur les visages de tous. J'étais sûre et certaine que pour la première fois de ma courte vie mon visage pourtant toujours si assuré devait avoir changé. Il régnait un silence glacial qui me donnait froid dans le dos. Presque personne n'oser parler, mise à part les quelques couples d'amoureux ou d'amis qui se promettaient soudainement des tas de choses comme, par exemple, ne jamais s'abandonner dans un tel moment. Il s'agissait du seul point qui me donnait envie de rire, qui me relaxait. Cela ne durait pas bien longtemps. Alors que personne ne s'y attendait vraiment une explosion se faisait entendre au loin. Un frisson parcourait mon corps. Je regardais autour de moi les regards de détresse que les uns et les autres se lançaient. Instinctivement, pour me rassurer, mon dos, mes omoplates venaient se coller contre le mur du brique près duquel je me trouvais à cet instant. Une seconde explosion, bien plus proche cette fois, se faisait entendre. Le bruit était assourdissant. J'avais le sentiment que l'on venait de faire exploser ce qu'il se trouvait à mes côtés. Mes bras passaient par dessus ma tête alors que je me baissais pour m'accroupir, cherchant à me protéger du moindre projectile qui pourrait m'atteindre. J'ouvrais les yeux pour constater les dégâts autour de moi. Des flammes se hissait vers le ciel. Des corps gisaient un peu partout. Du sang coulait le long de vitres, de murs. Une vive douleur s'emparait de ma cuisse. J'avais la sensation qu'on était en train de planter quelque chose dans ma chair. Je n'osais pas bouger et je tremblais comme une feuille, mais curieuse comme la peste je tournais la tête pour regarder vers la personne qui se trouvait à mes côtés tout en apercevant une personne à la limite de l'agonie. « Suis moi » J'attrapais la main de cet(te) inconnu pour l'entraîner avec moi vers le blessé grave le plus proche. « Il faut faire quelque chose. Tu t'y connais en médecine ? » demandais-je alors que mes yeux se balançaient entre le corps et mon interlocuteur. Je ne savais pas vraiment quoi faire. La personne avait une plaie assez importante au bras. Au bout de quelques secondes de réflexion, voilà que je venais à retirer le sweat que je portais pour me débarrasser du tee shirt en coton que je portais afin d'en faire un bandage de secours pour tenter d'arrêter l’hémorragie.

Spoiler:

Je venais juste de dire à Victoria de ne pas s'inquiéter que différents bruits autours de nous retentirent, on savait tous ce que c'était, cet homme avait fait exploser les bombes et ce fut la panic totale, je sentis la main de Keyla se détacher de la mienne, à ce moment je me mis à trembler ... la bombe explosa à ce moment la, des éclats de toutes sortes finirent pas exploser mettant à terre plus d'un étudiants présent, parlant l'instant d'avant. Keyla était juste devant moi, non loin, je n'eu pas vraiment le temps de réfléchir que très vite voyant une des branches d'un arbres tout prêt de nous je sautais sur elle, pour la protéger un maximum, mes yeux finirent eux même par se fermer et tout mes sens disparaître petit à petit. J'étais plongé dans un sommeil, qui semblait doux et interminable, tout ce que je savais en ce moment c'était que j'avais sauvé la vie de la personne qui comptait le plus au monde pour moi.

Rassurée le plus possible Victoria, était la seule chose que je pouvais faire, la serrer dans mes bras, lui donner un semblant de force. Je voulais faire plus mais c'était difficile. Kol m'avait rejoint pour la réconforter au maximum quand des premiers bruits sourds se firent ressentir près de l'université. Mon coeur s'arrêta un instant, assimilant la chose. Merde Bri elle était là dedans. Mon sang se glaca mais ce fut bien pire lorsque qu'une autre bombe explosa au plus près de nous. J'étais tellement sous le choc en voyant tout voler que je n'osai même pas bouger, je n'avais pas la force de me protéger. Je fus sorti de mes pensées quand Kol sauta sur moi pour me dégager de je ne sais quoi. Allongée au sol je finis par m'abriter comme je pouvais à l'aide de mes mains. Pendant de longues minutes je restai comme ça, je sentai des projectiles de toutes sortes, érafler mes vêtements et ma peau en même temps. Le temps de tout assimiler, j'ouvris enfin les yeux pour assister à la scène impuissante. Des dizaines de personnes gisaient encore au sol mais seuls quelques une m'importaient. Je criais comme une malade." KOL VIC DAKOTA??? " Je tournai la tête des dizaines de fois avant de tomber sur Kol. Une vision d'horreur. Il était bloqué par une immense branche d'arbre. Il y avait des dizaines de flammes j'avais peur. Mon corps avait du mal à répondre, je rampai au sol pour me rapprocher de Kol. Le haut de son corps était compressé." Non Kol, me fais pas ça, meurs pas je t'en supplie. " J'étais totalement désemparée, j'avais mal au crane tellement le bruit avait été assourdissant." Aidez moi, je vous en supplie ! " Un énième cri de désespoir.

Il s'était souvenu de la main de Dakota contre la sienne. Un long regard s'était échangé entre les deux. Terence avait tentait un nouveau sourire afin de la rassurer, même si lui-même se sentait autant en danger qu'elle. Une équipe de police leur passa devant et pénétra prudemment à l'intérieur, recommandant à tout le monde de rester à sa place. Quelques minutes plus tard, le jeune homme comme Dakota et tout le reste entendirent de lointaines explosions en direction du campus. Il resserra la main de sa meilleure amie. La panique grandissait. Il se disait qu'il avait été idiot d'avoir pu croire qu'il ne s'agissait que d'une mauvaise blague. Mais c'était lui, optimiste jusqu'au bout. Lorsque tout devint silencieux, il desserra son emprise sur le main de Dakota. Et ce fut son erreur. Ce geste de la main fut la seule chose dont il put se souvenir avant que tout devint quasi-apocalyptique. Et maintenant ? Maintenant, un sifflement désagréable retentit dans l'une de ses oreilles. Il perdait pied, il en était conscient. Au-delà du sifflement, il entendit des cris provenant de tout part. Ouvrant difficilement les yeux, ce qu'il voyait n'était qu'un écran extrêmement flou. Il apercevait des formes plus sombres que d'autres, certaines d'entre elles se déplaçaient. Il ne sentait que la partie supérieure de son corps et tenta alors de bouger l'un de ses bras. Il grimaça immédiatement du à la douleur lancinante qui le ravageait. Sa respiration ne semblait pas non plus très glorieuse, mais peut-être s'agissait-il simplement du choc. Ses pensées, elles, s’entremêlaient à une vitesse fulgurante. A ce moment-là, il n'avait qu'une personne en tête. « Dakota... » Sa voix n'était que trop faible pour qu'elle puisse se faire entendre sur de longues distances. Son état l'en empêchait, chaque effort devenait de plus en plus atroce. Il ne voulait pas être seul dans ce calvaire.

Je ne savais pas vraiment ou j'étais, je n'entendais plus quand chose, j'étais complètement bloqué, pouvant à peine respirer, j'avais l'impression de suffoqué complètement, mes yeux semblaient voir la lumière mais j'étais complètement ailleurs, je semblais partir petit à petit ne pouvait rien faire, impuissant en sentant mon corps peut à peut dire " je ne peux plus ..." une main, puis deux, finirent par me toucher, j'étais malgré ça incapable de reconnaître qui c'était et je ne distingué que très peux la tonalité de la voix, tout semblait flou, tout semblait disparaître à présent.

Au loin, un premier bâtiment s'écroula sous nos yeux. La peur ne faisait que croitre et je tirais le bras de Livie et son frère afin de les emmener aux plus loin de l'Université. A présent, le plus important était de sauver la peau des personnes présentes.
Et mes calculs étaient légèrement faux, les bâtiments n'étaient pas les seuls visés. Non loin de moi, une première bombe explosa. Hurlant de toutes mes forces, j’appelais Olivia.

" Livie, où es-tu? "

Je marchais, tentant de trouver mon amie dans la fumée. Ma tête me faisait mal et je ne savais plus du tout au j'étais. Les personnes paniquées hurlaient, se cachaient ou couraient dans tous les sens.
Je tombais sur Davis, le frère d'Olivia. Je m'accrochais à lui, sentant ma tête tourner. Je remarquais enfin mon bras gauche en sang. Je demandais à Davis juste avant de m'évanouir dans ses bras.

" Où est Olivia? "

Lorsque la bombe explosa, Livie ne comprit pas ce qui lui arrivait. Deux minutes plus tôt, son frère Davis rejoignait le groupe, et ils discutaient tous ensemble avec Lilo et d'autres personnes que la jeune femme ne connaissait pas. Tout semblait aller bien, malgré l'angoisse grandissante qui s'emparait peu à peu du groupe. Puis, des bombes avaient explosé quelque part sur le campus. Où, ils l'ignoraient, mais cela n'avait fait que renforcer la vague de panique qui s'abattait sur le parc à grande vitesse. Une bombe n'avait pas tardé à exploser également dans le parc, et la, Livie ne devait sans aucun doute sa survie qu'à son frère ainé Davis, qui eut l'heureux réflexe de la pousser violemment au sol, ou la jeune femme s'écrasa en même temps que le souffle violent de l'explosion propulsait tout ce qui se trouvait autour d'elle. Pendant quelques secondes, la confusion d'Olivia fut complète. Dans sa chute, sa tête avait cogné contre le sol, et elle était complètement assommée. Sans perdre connaissance, la jeune blonde voyait tout tourner autour d'elle, et sa vision ne tarda pas à être gênée par du sang coulant à flots sur son visage. Elle ne savait pas d'où il venait, mais il atteint finalement sa bouche, ce qui laissa un goût amer sur la langue de la jeune femme. Sa vision et son ouie étaient confuses à cause du choc, et sa jambe lui faisait atrocement mal, mais à part ça, Livie respirait et était toujours plus ou moins consciente de ce qu'il entourait, ce qui était plutôt un bon point.

Au bout de quelques secondes, la jeune femme commença à réaliser ce qui lui arrivait, et paniqua très rapidement. Relevant légèrement la tête, elle s'appuya sur un de ses bras pour parvenir à se redresser un minimum. Autour d'elle, tout n'était que décombres, des corps gisaient dans tous les sens ... Un spectacle si macabre que la Lowell retint à peine un cri d'effroi en le découvrant. Où était son frère Davis ? Et Lilo, son amie ? Ces deux personnes faisaient partie de celles à qui Livie tenait tant qu'elle refusait tout simplement d'envisager qu'elle pouvait les perdre. Un instant, la jeune femme pria si fort pour eux qu'elle crut même entendre la voix de Lilo l'appeler, quelque part plus loin dans les décombres. Mais même en plissant les yeux, Livie ne voyait rien, que de la fumée, tandis que ses oreilles bourdonnaient encore à cause de l'explosion. Convaincue d'avoir halluciné en entendant la voix de Lilo, Olivia tourna la tête de l'autre côté pour la chercher, ainsi que Davis. Elle n'eut même pas le temps de regarder autour d'elle qu'une fille qu'elle ne connaissait pas la relevait en lui disant : « Suis moi ». Trop confuse pour protester, la jeune Lowell se laissa entraîner par cette parfaite inconnue pour atterrir à côté d'une personne qui semblait agoniser sur le sol. Dans la précipitation, Livie en oublia même ses douleurs, et le sang qui lui coulait un peu partout sur le visage. Le choc de sa tête cognant contre le sol, sans doute ... Fixant une plaie béante dans son bras, Olivia se demanda un instant si elle n'allait pas s'évanouir. Elle avait tenu le coup jusque la, même la force de l'explosion n'était pas venu à bout de ses forces, mais la vue du sang, ces gens qui criaient, agonisaient, toute cette fumée si étouffante. Prenant son courage à deux mains, la jeune femme entreprit de respirer lentement et profondément pour se calmer. Elle trouverait Davis et Lilo après, avec un peu de chance, mais la, quelqu'un avait besoin d'elle. Heureusement, la jeune femme qui l'avait entraînée semblait savoir plus ou moins ce qu'elle faisait. << En médecine ? Euh, non, pas du tout >> balbutia la Lowell, quelque peu déconcertée. Suivant le mouvement, elle retira sa veste, se disant qu'elle pourrait toujours servir, et tendit son t-shirt l'autre demoiselle. << Je suppose qu'on ne peut pas faire grand chose à part tenter de stopper l’hémorragie et attendre les secours ... >> ajouta-t-elle en tentant de chasser de ses pensées les images de Davis et Lilo vivant la même agonie que ce blessé. Elle espérait vraiment qu'ils s'en sortiraient, tout comme ce blessé qu'une inconnue et elle tentaient d'aider.

Il avait entendu parler de cette histoire de bombe ... Mais contrairement aux autres, il n'avait su paniquer. La vie était fade. Trop fade. Depuis qu'il en avait chassé Jacobs ... Il n'y voyait plus l'intérêt, vraiment. Et pourtant ... Bentley Alexander Terrence Michael Adamson-Newton n'avait eu qu'une seule envie à ce moment là : celle de retrouver Terence, son "amant" (à défaut d'avoir une meilleure terminologie), et de se blottir contre lui. Celle d'enterrer son visage dans la sécurité du torse de l'autre et de laisser filer ses doigts dans ses cheveux anglais tels des bambins dans une prairie écossaise. Ses lèvres ne se languissaient que des siennes tandis que sa libi ... Laissons là où était, celle-là. Mais il ne le pouvait pas. Autant qu'il pouvait en avoir envie, les deux hommes étaient en public. Et cela faisait partie de leur accord silencieux. Leur liaison secrète en étant un, justement, de secrets.

Préférant s'éloigner afin d'oublier sa solitude, il se demanda s'il ne devrais pas envoyer un SMS à Rory. "Tes fesses me manquent, on se voit ce soir ?" ou une autre connerie de ce genre. S'étant adossé à un arbre, il se mit à pianoter sur le clavier. Lorsque soudainement ... Un vacarme assourdissant retentit dans ses oreilles et il sentit une énorme pression se faire appliquer contre l'arbre derrière lequel il s'était réfugié. Modérément loin des autres, cela ne l'empêchait pas d'entendre les cris. Après avoir rangé le combiné dans sa poche sans avoir envoyé un message quelconque, Bentley sortit de sa cachette, laissant d'abord sa tête dépasser avec précaution de derrière le tronc d'arbre. Il se lamentait devant la danse enflammée qui se déroulait sous ses yeux.

- Non ... balbutia-t-il.

Puis, il entendit un léger crac, et instinctivement, plongea pour sa propre sécurité. Mais il était trop tard. L'explosion avait eu des répercussions, même en cet endroit reculé du parc. Dans un bruit assourdissant, le fort arbre derrière lequel le Quincy s'était réfugié se déracina, écrasant dans son élan les deux jambes du jeune homme. Poussant un cri de douleur des plus stridents, il ferma les yeux, incapable de rester concentré. Il avait mal, tellement mal ...

- Au secours ... murmurra-t-il désespérément. Mais il était trop loin. Personne ne l'entendrait. Qui plus est, les autres avaient bien trop de choses sur le coeur afin de pouvoir se soucier de lui.