ANNENBERG HALL ►

J’avais de la peine et je ne voulais plus entendre parler de lui, ou de Natanael, ou de n’importe qui d’autre d’ailleurs. Non Apple, c'était en rien mon intention. J’hoche la tête. Ouais… peut-importe. Je me renferme sur moi-même, je commençais à avoir mal à la tête avec tous ces gens qui pleurent, qui paniquent et là Mickey qui avait pas du tout choisi le moment pour me dire que je lui plaisais. Au risque de m'en prendre une, non. Je reste là. Je ne dirais rien, si tu as besoin d'une épaule pour pleurer ou d'une oreille pour t'écouter alors fais-moi simplement un signe. Je lève la tête et m’accote contre la table. Tant qu’à être coincé avec lui, autant lui poser la question. Qu'est-ce que j'fais pour te plaire ?

J'avais surement pas gérer avec Apple, même certainement mais quitte à m'en prendre une autant ne pas la laisser seule ainsi. Elle était mal et d'ailleurs je me trouvais très con à côté d'elle. La regardant lever son visage vers moi je l'écoutais alors. Qu'est-ce que j'fais pour te plaire ? Je souriais doucement. Soupirant alors je venais lui répondre sincérement. Ton naturel, ta franchise, le fait qu'à présent tu t'affirme. J'aime les femmes ainsi, au moins je sais à quoi m'attendre et ça me change des femmes profiteuses et menteuses. Je souriais doucement. Cela avait l'air ironique mais au contraire, ça ne l'était pas. Bref, j'ai vu une fille intéressante avant de voir ta beauté, même si, c'est certains que t'es attirante ! Je venais rire doucement, surement pour essayer de détendre l'atmosphère.

Ricardo regarda Noah retourner dans son coin, ce qui était tant mieux au passage. Avec cette bombe, on avait pas besoin d'un boulet en plus. Tout était donc revenu dans le calme. Le Winthrop qui s'était fait frapper par Noah était retourner à ses occupations, discutant avec la deuxième fille qu'il avait embrasser, quant à Apple, elle se faisait encore draguer par un autre mec. Qu'est ce qu'ils avaient tous aujourd'hui à être en chaleur comme ça ? C'était l'effet de la menace de la bombe ou quoi ? Bref, Ric, appuyé contre une table à regarder tout le monde pouvait entendre la conversation d'Apple et de Mickey, ce qui le faisait rire par moment. Apple avait beau avoir été claire, il était toujours en train d'essayer...

Il n'aurait pas du l'embrasser mais il avait eu cette envie de vengeance quant au fait qu'elle l'avait embrassé tout à l'heure et surtout pour l'avoir ignorer alors qu'il venait la réconforter dans ce moment aussi crucial que l'approche de la mort. Il riait lorsqu'elle répondait à son excuse et elle se trompait largement ! Il aurait bien aimé ne pas entendre "rend moi mon portable", ça passerait mieux mais là, il avait l'impression de passer après un foutu téléphone ! Il jeta le cellphone sur les cuisses de sa meilleure amie. « - Tu embrasses mal, en plus tu préfères ton portable à ton meilleur ami. Je crois que je vais mourir heureux! Heureusement que je me suis vengé avant, j'aurais moins de regret ! » Il secoua la tête avant de se lever, il était tellement sur le nerf. Il voyait Apple se faire draguer par un autre, ça l'énervait encore plus et préférait s'isoler dans un coin.

Je me demandais si ce type, avec sa bombe, pensait à toutes les vies qu'il tenait entre ses mains ... Que ce soit les notres, mais aussi celles à venir ... Je pensais notamment à mon bébé, et à celui de la jeune femme à mes côtés, Alyx. « trois mois... je suis pas très habituée » Je me pinçais les lèvres et hochais la tête, je m'en doutais un peu, son ventre était encore relativement plat comparé au mien, plutôt encombrant et douloureux. Ces derniers jours j'essayais plutôt de ne pas courir ou faire d'efforts ... Là, c'était raté! « Ça se passe bien ? » Me demanda Alyx, visiblement plus anxieuse en parlant de grossesse qu'en parlant de bombe. Je hochais à nouveau la tête, regardant du coin de l'oeil Apple juste à côté de moi pendant qu'elle parlait à un mec plutôt lourd. Je ne quittais pas sa main de la mienne cependant. Ca se passe bien oui... Les premiers mois étaient durs ... Mais ensuite, c'est juste magique. J'esquissais un sourire que je voulais rassurant.

Giulia était énervé après Nat et même après le baiser, elle lui en voulait toujours. Elle était possessive avec ses amis mais pas quand il s'agissait qu'ils soient heureux en couple. Elle ne comprenait pas sa réaction impulsive et aurait du réfléchir à deux fois avant de parler mais ce qui est dit est dit et ce qui est fait est fait, on ne pourra pas le changer. Il lui jeta son téléphone sur elle tout en l'engueulant puis il partit comme ça, comme un voleur. Il s'était vengé. Il était pitoyable, un vrai con. Aucun respect pour sa meilleure amie, rien. Elle lui cria T'es qu'un connard Nat, c'est tout ! Ne revient même pas me voir, je veux plus entendre parler de toi, plus jamais ! Elle ne remarqua même pas que des larmes commençaient à couler sur ses joues en même temps qu'elle s'énervait. Elle savait ce que le stress et la colère faisaient sur sa santé, mais elle s'en fichait, elle se fichait de tout, plus rien n'avait d'importance maintenant, à part sortir de cette fichue cafétéria.

- Ton naturel, ta franchise, le fait qu'à présent tu t'affirmes. J'aime les femmes ainsi, au moins je sais à quoi m'attendre et ça me change des femmes profiteuses et menteuses. j’hoche la tête. Génial… maintenant mon côté bitch qui ressors attire encore plus les hommes. C’était flatteur mais là, ce n’était franchement pas le moment. Une bombe s’apprêtait à exploser et je voulais concentrer mes peut-être dernières pensées sur Andy et Coraleen. Bref, j'ai vu une fille intéressante avant de voir ta beauté, même si, c'est certains que t'es attirante ! Je ferme les yeux et hoche encore la tête. Des filles comme ça y'en a des tonnes. J'suis pas intéressée à coucher avec toi si c'est c'que tu veux me demander.

Je me montrais honnête avec elle, elle souhaitais savoir ce qui me plaisait chez elle, elle le sait. Je ne veux en aucun cas que cela vienne lui faire imaginer quelque chose, c'est clair qu'actuellement je suis en train de la draguer mais c'est simplement pour passer le temps, détendre l'atmosphère, malheureusement pour moi, ma longue absence musicale ne m'a pas permis de voir que je n'étais pas le seul. Des filles comme ça y'en a des tonnes. J'suis pas intéressée à coucher avec toi si c'est c'que tu veux me demander. Je souriais et soupirais à nouveau. Et bien je veux bien que tu me donnes l'adresse de ses filles, j'avoue ne pas avoir eu la chance d'en recontrer une. Pour ce qui est de coucher avec toi, c'est en rien ce dont j'ai l'intention de te proposer ou même pensée. On est enfermer à cause d'un malade qui veut nous faire exploser, tu crois vraiment que je suis le genre de mec à vouloir baisé dans n'importe quel situation ? Je la regardais sérieusement, est ce que je montre cela aux yeux d'Apple ? Le mec capable de tout, n'importe quand et n'importe ou ?

Je n'avais pas vraiment prêtée attention à ce qui se passait autour de moi et était partie me remettre toute seule dans mon coin en attendant que la bombe explose. Je regarda mon téléphone voir si j'avais un message puis le jeta par terre, énervée. Il traversa toute la salle pour arriver jusqu'au bout et je me remise à pleurer. Ma grand-mère me manquait et mes parents aussi. Je pensa alors à mes cousins, Dexter et Torrey, où étaient-ils ? Nous venions à peine de retrouver et une bombe menaçait de tous nous tuer. J'était triste et désespérée. Et j'attendais.

La dispute était terminée et c'était mieux pour tout le monde. Oui, Arwen faisait partie des nombreuses personnes à défendre Apple. Normal, elle était appréciée et les jeunes hommes avait plutôt dépassé les bornes. Mais, il n'y avait pas que ça. La brune était sur les nerfs. Elle avait eu au téléphone Edenshaw qui lui avait avoué des choses assez touchantes. Puis, il y avait à côté de cela cette fichu bombe qui menaçait toute l'université. L'inconnu avait été de trop et avait aggravé la situation. Arwen l'avait laissé répondre sans lui porter plus d'attention. Après cela, Eden avait raccroché, précisant que la demoiselle pouvait envoyer des messages à tout moment. Arwen se trouvait debout et en profiter pour aller chercher une bouteille d'eau. En revenant, elle s'approcha de Ricardo qui ne disait pas un mot... "Tu vas bien ?" dit-elle avec une petite mine.