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Kenny s'installait au coté d'Anastasiya sans même prendre la peine de regarder Andy qui le dévisageait comme une bête de foire. Peu importe ce qu'il pensait, la relation qu'il avait avec la jeune femme avait toujours été aussi fusionnel même si les regards qu'ils se lançaient à ce moment là ne trompait personne. Retirant sa veste à son tour, le jeune homme décida de la poser sur les genoux d'Anastasiya histoire que leur deux vestes combinés ne fasse plus qu'une seule. "ça va aller..." chuchota t'il doucement en caressant avec son pouce le dessus de sa main qu'il tenait. kenny posait ses yeux sur Andy, enfin, il vit bien que les siens étaient fixés sur leurs mains liés mais peu importe, le jeune homme n'allait surement pas laisser sa petite amie ainsi. "Viens par là..." Kenny passa son bras autour des épaules de la jeune femme pour qu'elle vienne encore plus se blottir contre lui, elle tremblait moins, Kenny frottait les bras de la blonde pour la. (Invité)
Je m'adossais contre un mur un fois que j'arrivais au point de rendez-vous. Tout semblait calme, enfin.. nous n'avions aucune nouvelle de notre détraqué. Je regardais Lux qui se joignait à moi, son visage était pâle, serait-ce à cause de la bombe ou de qui venait de se passer à l'instant ? Un mélange des deux certainement. « Ca va Luxie ? » Dis-je en prenant son bras. « Je rigolais tout à l'heure pour le baiser, ne t'inquiète pas ! » MYTHO ! Enfin à la base c'était une blagounette.. puis finalement je me suis rendu compte que j'en avais très envie. Mais il ne fallait surtout pas qu'elle l’apprenne, je préférais faire passer ça sur le ton de la rigolade, pour me protéger. Je lâchais son bras, pour finalement m'assoir contre le mur, sortant mes cigarettes de ma poche de jean. « Tu crois que c'est sérieux cette bombe? » Dis-je en levant la tête vers elle. J'allumais enfin une clope, avant d'en offrir une à ma meilleure amie.
Tandis qu’Andy lui donnait sa veste, elle tourna son visage pour lui sourire et c’est là qu’elle vit son regard, elle le connaissait très bien … Fronçant les sourcils, elle voulut donc lâcher la main de Kenny mais lorsqu’il la serra un peu plus, elle y renonça. Certes, elle avait voulu que leur relation soit secrètement, simplement pour avoir le temps de le dire à Andy. Autant dire que leur amitié était assez exclusive et le fait qu’une nouvelle personne puisse entrer dans la vie l’un de l’autre était un sujet assez tabou jusqu’à l’apprivoisement de l’étranger. Regardant son meilleur ami partir, elle soupira et laissa tomber sa tête sur l’épaule de Kenny. Kenny je me sens mal … dit-elle en fermant les yeux. Elle se sentait bien mieux physiquement, rien avoir avec sa crise non , c’était plus dû à Andy. Alors que lui aussi posé sa veste sur elle, elle ferma un peu le poing , se disant qu’il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle n’allait pas rester comme une lock au sol . Se laissant tout de même allé contre lui un instant, elle leva son visage vers le sien, soudainement plus déterminé. Faut que j’aille lui parler … t’as vu ce regard ! dit-elle en s’écartant de Kenny alors qu’elle tentait de se relever. Ses muscles lui faisaient atrocement mal, mais tant pis.
J'avais vraiment besoin de m'éloigner d'Anya et Kenny sinon il allait y avoir un meurtre et ce ne serait pas en rapport avec la bombe du tout. Dexter acquiesça vis-a-vis du coin que je proposais et il s'adressa à notre petit comité, leur demandant à tous de bien vouloir s'y rendre et rester calmes. Et c'est là que j'entendis Nayeli lui donner un coup de main et je tournai les yeux vers elle, elle était grimpée sur le capot d'une voiture en pointant le coin du doigt. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Je pinçai les lèvres et regardai Dexter.
Je me sentais mal, trop mal. Tout plein de souvenirs remontaient à la surface tandis que je paniquais. J'avais fini par lâcher Gwen qui était partie avant de revenir. J'avais observé de loin la crise d'Anya. Je voyais Alekseï en compagnie de Solweig. J'avais l'impression qu'il m'avait oublié. J'avais mal, je me sentais mal, il fallait que je respire. Je me dirigeais donc vers un coin, un peu écarté des autres. Je pouvais pas rester là, je voulais pas crever. Mais je ne disais rien. J'étais juste assise, recroquevillée, les mains serrant mes genoux pour ne pas trembler. Merde...