Deirdre ☆ Emprisonne moi dans tes draps de satin

Tu sais pas réellement ce qui se passe, t'es pas du genre à t'emballer comme ça mais là t'es bien, tu dors bien, t'es posé, t'es calé et contre son ventre tu respires mieux. Tu restes figé contre elle en silence en voyant bien que tu ne peux plus bouger et tes yeux sont fermés même si tu entends sa voix mais tu grognes encore une fois quand elle t'appelle Encore 5 minutes tu as ta voix rauque du matin, difficile et compliquée pour toi ce matin, tu as veillé trop tard et la drogue a fait empiré ton sommeil. Mais quand tu bouges, tu finis par déposer ta tête dans son cou délicatement, comme si il s'agissait de celui d'Emilia parce que tu ne sais même plus où tu es exactement et tu n'as pas envie de te réveiller. Tes yeux encore clos, tu te sens bizarre quand même, tellement bizarre que tu es tout serré de tes vêtements, difficile à dire en fait, t'es les yeux fermés et tes collé contre elle. C'est pas grave. Je commence à 14h ce soir, et je finis à 17h30. ajoutes-tu comme pour te défendre, mais bien sur, tu viens encore déposer ton bras autour d'elle en silence parce que tu ne veux bouger finalement, mais pas du tout bouger. Et pas avec la petite bande du matin on va dire, chose que tu n'as jamais.

T'es étonnée de sa réaction et tu souris même alors que tu détestes être en retard ou louper un cours. Mais à l'observer là, il est presque comme tout le monde et c'est toi qui est étrange. Faut te faire une raison, ton cours du matin, tu n'y arriveras pas à temps. Il se glisse dans ton cou et se colle contre toi toujours dans un espèce de sommeil, enfin, tu sens bien que certaines parties de lui sont bien plus réveillées. « Moi j'ai loupé mon cours. » Que tu rétorques tout de même parce que tu as une partie de toi qui culpabilise de pas y être. Mais Valentin a pas l'air décidé de bouger lui.  Tu adoptes une moue un peu malicieuse, t'es un peu joueuse. Parce qu'une fois que t'es réveillée, t'es pas le genre à rester paresser au lit sauf si on te donne une bonne raison d'y rester. « T'as l'air content de me voir. » Que tu dis avec un petit sourire en coin. Tu sens bien qu'il a cette réaction mécanique, habituelle chez les hommes, mais t'aimes bien en jouer. D'ailleurs, t'as bien senti sous la douche aussi que tu lui faisais de l'effet. Et toi tu es insouciante Deirdre, t'en as marre de te retenir et tu peux pas t'empêcher de jouer avec le feu alors tu te tournes vers lui puis tu colles tes lèvres aux siennes et sans lui demander. T'es une kamikaze de l'intimité, voilà.

En fait t'es bien, t'as pas de problème, pas d'envie particulière. Juste être là contre elle et tu ne bouges pas, tu as tes yeux fermés en silence, tu essayes de ne pas trop bouger parce que tu as mal partout, c'est bizarre, tu as tombé dans ton sommeil mais finalement non, c'est juste le réveil matinal qui est brutal. D'ailleurs quand elle te dit qu'elle a loupé son premier cours, tu ne bouges pas, ça ne t'empêche pas d'être contre elle, c'est bizarre, tu as tant éviter son contact, là, tu es contre elle et c'est sans bouger que tu lèves légèrement les yeux vers elle. A demi ouvert ou clos, tu relèves la tête difficilement pour froncer les sourcils Mh... Pourquoi ? tu demandes encore avec ta voix légèrement endormi alors que tu la sens déposer ses lèvres contre les tiennes mais tu recules légèrement Non parce que tu vas vouloir que je bouge du lit et je veux pas bouger du lit moi ajoutes-tu avec une moue alors que tu te déposes, le dos contre le matelas. Toujours ta petite moue sur le visage, tu finis par remonter la couverture comme la tenir fortement Je bougerais pas Non t'es trop fatigué pour ça et tu peux pas trop bouger non plus honnêtement, d'ailleurs t'es pas trop à l'aise sérieusement ..

Il te demande pourquoi et toi tu peux pas t'empêcher de sourire. Il ignore son corps à ce point là... Tu hausses les sourcils et tu te contentes de répondre « Parce que tu as une érection. » T'espère juste qu'il va pas te demander ce que c'est parce qu'il en est capable en vrai. Il t'avoue qu'il veut pas bouger du lit et ça te donne encore plus d'idées tordues, c'est pas bien mais t'es pas une fille bien Deirdre. C'est vrai que tu oublies à son contact, le vice qui t'habite, la noirceur qui tapisse, mais t'es pas une fille bien. T'es en deux entités, la parfaite et la dépravée et normalement y'a pas de nuances entre les deux. Sauf qu'avec lui, tu es obligée d'osciller entre les deux, mais surtout de taire la seconde. Alors tu te dois cet aveu d'honnêteté, parce que elle va tôt ou tard se manifester et clairement il n'est pas prêt. « Je serais toi, je bougerais du lit, parce que tu pourrais regretter. J'ai pas l'habitude de rester sans rien faire quand y'a un bel homme dans mon lit. » Tu vas le faire flipper, c'est certain ça, mais il est prévenu maintenant.

En vrai sa réponse te choque, t'es tellement choqué que tu bouges pas, tu réfléchis c'est tout et tu te rends même pas compte que tu as une érection. Génial le lendemain alors t'es tout gêné, tu t'enlèves rapidement, tu t'allonges sur le côté en silence et quand elle te sort son autre remarque, tu fronces les sourcils Tu me mets dehors alors ? Et en plus, j'ai ... Ca. Je fais comment pour partir avec ça Non mais t'y crois pas, tu sais ce que c'est, tu es au courant de ce que c'est et t'es tout rouge, t'as même remonté la couverture jusqu'à ton nez pour être sur qu'elle se moque pas de toi, mais la honte c'est pas possible. En plus, t'as mal au crâne quand même, tu restes là à rien dire, avant de réagir Tu me trouves joli ? Tu as dis que tu étais avec un bel homme tu retiens que ça de votre échange, faut vraiment que tu apprennes les sous entendu, c'est pas possible sérieusement, tu peux pas continuer ainsi si tu apprends pas ce qu'est une blague ou un sous entendu en fait ..

Selon certaines croyances, on dit qu'il y a certaines personnes possédées par le démon. C'est peut-être ce qui te possède présentement Deirdre. Pourtant, tu as tenu bon hier, tu es restée sage. Ce que Valentin sait pas encore, c'est que ta résistance est limitée. Que ton désir pour lui te consume à l'intérieur et que c'est l'heure de brûler. Brûler et le brûler peut-être lui aussi au passage. Tu es une égoïste, tu calcules plus que tu peux lui faire du mal à vouloir te faire du bien. Parce que quand deux personnes normales se désirent elles se rapprochent, mais que lui ne l'est pas et toi non plus d'ailleurs. Vous êtes deux extrêmes pas faits pour se rencontrer normalement. Mais y'a pas de logique à tout ça, y'en a jamais eu. « Je te mets pas dehors, je te préviens, et je sais comment faire passer ça. » Tu prononces ça avec une certaine légèreté alors qu'il te tourne le dos, remonte la couverture. Tu sens sa gêne et ça te désarme pas. Au contraire, ça te donne une force presque suicidaire. Tu souris encore quand il te demande si il te trouve pas joli. Tu te rapproches de lui mais tu le touches pas encore. C'est peut-être lui le feu qui va te brûler en fait ? « Je te trouve pas joli. » Non, c'est pas le mot. « Je te trouve beau, je te trouve magnifique même, c'est plus fort que joli encore, tu comprends pas l'effet que tu me fais Valentin. » Non, il se rend compte de rien, il est dans sa bulle, il sait pas ce que ça fait. Alors tu poses ta main là, entre ses jambes, là où il a ce désir dont il a honte. Oui tu le touches et à l'endroit le plus sensible. Tu te suicides. Tu veux mourir de toute façon parce que ça brûle. « Tu me fais ce que tu peux ressentir là où je te touche. Partout. » Et il va t'abattre, tu le sais. Et t'auras même pas envie de te faire pardonner ton crime. T'es une criminelle Deirdre.

En fait, t'étais venu pour dormir, sauf que là ça devient carrement bizarre et suicidaire en fait. Tu ne sais pas pourquoi, ta tête te hurle de courir en sortant d'ici peu importe la tenue et pourtant t'es encore là alors qu'elle t'a dit de partir. Donc tu restes, tu la regardes, elle te complimente, elle te dit des jolies choses mais tu ne peux pas t'empêcher de sourire doucement parce qu'elle le voit pas ça, elle voit pas que tu souris à cause de la couverture. Ton corps se tend encore pourtant et sa main sur ton entre-jambe te laisse échapper un son plutôt rauque mais agréable et tu as du mal à respirer Enlève ta main s'il te plait .. t'es pas forcément bien de cette position, t'es même hyper mal à l'aise et tu viens prendre sa main pour qu'elle l'enlève, finalement tu vas partir, en courant et maintenant. Mais tu sais pas pourquoi tu fais ça, elle est sans doute trop proche de toi, trop délicate et gentille à l'heure actuelle mais tu l'embrasses, t'as pas réfléchi, d'habitude tu réfléchis trop et là c'est tout le contraire, tes lèvres contre les siennes pour un baiser plutôt simple en fait, pas de trucs en plus ou autre, juste un baiser. Bon, sa main est encore contre ton erectioon par contre, impossible de l'enlever, merde de merde..

Y'a plus de raison pour ton cerveau. Y'a plus de Deirdre la Parfaite. Non là, y'a que ta face obscure Deirdre. Celle qui prend ce qu'elle désire. Celle qui se consume. Alors t'as posé ta main là où il fallait pas et clairement, tu n'es pas déçue. Il te recommande de l'enlever après avoir émis un certain plaisir. Il connaît pas et t'es là pour lui apprendre non. Tu vas te mettre à exécution mais ses lèvres viennent se coller aux tiennes. Il t'envoie des messages contradictoires, si bien que tu ne peux pas te décider à lâcher ton emprise. Tu lui rends son baiser sans chercher à l'approfondir mais ta main elle approfondit sa caresse par un léger mouvement. Tu relèves tes yeux vers les siens et t'es un peu haletante là faut avouer. « T'es certain que tu veuilles que je l'enlève ? » Tu chuchotes en laissant tes doigts laisser libre court à leur expression. T'es une artiste de la dépravation, faut pas l'oublier. Et t'es en mission suicide alors tu iras jusqu'au bout.

Pour information t'es pas bien du tout en fait, tu t'attendais pas à ce revirement de situation comme ça et tu es pris au piège entre sa main et tes lèvres contre les siennes. Quelle idée d'avoir fait ça sérieusement, quelle idée de l'avoir embrasser, maintenant t'as l'air con de ne plus savoir quoi faire. Et puis t'as chaud d'un coup, genre réellement chaud de cette situation. Tes mains qui se posent sur les siennes alors qu'elle décide de rompre le baiser et tes yeux qui descendent finalement vers ton entre-jambe, tu sens ses doigts et ça te fait encore lâcher un son bizarre. Oui enlèves là ... S'il te plait tu es même poli quand ton souffle est plutôt court et que tu ne sais pas quoi faire, tu alternes entre ses yeux et sa main posée sur ton érection matinal. Et on dit merci qui ? Merci dame nature sérieux, tu te sens con d'être dans cette situation alors que tu aurais du partir bien avant et tu ne sais même pas quoi faire ou quoi dire pour faire en sorte qu'elle te lâche juste ça en fait. Bête et méchant, c'est trop bizarre mais d'un côté tu apprécies aussi .. Merde, tu l'es carrement ..

Tu vois bien que son corps apprécie, tu le sens même, parce que tu perçois ton corps à toi qui répond au sien. Mais sa raison, sa pensée, c'est autre chose. Il a peur du changement, de ce qu'il connaît pas. C'est bien la seule chose que vous partagez. Ça et un désir illogique l'un pour l'autre. Vous penchez sans doute tous deux pour l'auto-destruction ou quelque chose du genre. Ton visage se rapproche du sien alors qu'il te demande d'enlever ta main mais tu arrêtes pas ton manège, ta bouche vient se rapprocher de son cou et de son oreille. « J'ai pas envie, enlève-là toi. » Je suis plus raisonnable. Je sens bien que ton plaisir te brûle et je peux pas m'empêcher de nous consumer jusqu'au bout. Le seul qui peut-être raisonnable c'est toi Valentin. C'est toi la raison, moi je suis juste la petite voix qui pousse au crime. T'es l'ange et je suis le démon.