Deirdre ☆ Emprisonne moi dans tes draps de satin

Tu la regardes pas faire parce que tu regardes l'eau qui coule, un peu plus intéressante que Deirdre, c'est bête mais un rien attire ton attention surtout quand il s'agit de l'eau. En même temps, tu fais de natation depuis des années donc normal que tu adores l'eau et tu en profites juste pour tourner les yeux vers elle et elle te demande si tu veux du gel douche Oui s'il te plait. Mais qui sent bon, comme le tien c'est bizarre mais tu ajoutes même [/color] tu veux que .. Tu veux que je te fasse le dos ? Tu peux pas laver le dos et c'est important le dos qu'il soit tout propre [/color] La prochaine fois, tu fumeras beaucoup plus que tu ne le veux en fait, parce que tu as de soudaine poussée de toucher les gens, autant le dire et autant être honnête deux secondes. Tu prends le gel douche dans ta main pour commencer à te laver le corps et tu sens même le gel qui a un parfum que tu aimes bien. C'est quoi comme parfum ? et tu continues de le faire, jusqu'à ce que tu termines et tu souffles dans tes mains qui ont plein de savon pour lui en mettre. C'est amusant et tu en rigoles même. Peut-être rare tes rires, mais c'est amusant ça par contre ..

Il accepte ton gel douche et ça te fait sourire quand il en réclame même du qui sens comme toi. C'est qu'il y prend goût finalement. Tu lui tends le flacon alors que tu rinces tes jambes. Il te propose alors de te laver le dos. T'es un peu étonnée parce qu'il vient de refuser mais le dos ça prête pas à grand chose et c'est vrai que c'est toujours plus compliqué. « Je veux bien. » Tu réponds en te tournant dos à lui et en ramenant tes cheveux sur le côté. T'espère juste pas trop monter en pression sous ses doigts. Il te demande alors quel parfum t'as pris pour ton gel douche et tu réponds avec un petit sourire qu'il peut pas voir « Vanille. » Classique et simple et ça va bien avec la noix de coco. Tu relèves un peu la tête parce que tu te demandes ce qu'il fait, peut-être qu'il va pas y arriver en fait. Ou alors qu'il se fait un shoot avec ton gel douche à la vanille. Mais non, il est juste entrain de s'amuser et son rire te surprend alors que tu reçois de la mousse partout sur ton dos. Tu te marres aussi parce que son rire est communicatif et tu te retournes pour le prendre la main dans le sac. « C'est comme ça que tu me laves le dos ? » Que tu dis en prenant un petit bout de mousse qui s'est échoué sur toi. T'as bien envie de te venger et tu le regardes en souriant, tu souffles vers lui, pour que ça s'accroche à sa joue. « Et voilà une barbe en mousse. » Tu t'étais attendu à autre chose en lui proposant une douche mais ma foi, pourquoi pas ?

C'est étrange, tu es bien plus démonstratif que d'habitude, tu es bien plus bizarre que d'habitude et pourtant, tu te laisses aller. C'est différent, c'est apaisant, c'est simple. Tu te sens un peu libre quand même de tout mouvement, comme si ici, avec elle, c'était vous contre le monde. Et tu en rigoles même. Tu ris jamais avec les gens, avec ton père c'est tellement rare et pourtant tu viens de le faire. Et c'est plaisant, c'est intéressant même. Tu te laisses doucement aller à la simplicité d'une vie qui n'est pas la tienne. mais tu as toujours peur, tout le temps peur, ou extrêmement peureux de la vie. Personne ne guérit d'un autisme, c'est tout ce qu'il faut savoir finalement. Pardon .. Mais c'était amusant ajoutes-tu alors que tu as rigolé avec elle et tu hausses les épaules et te voilà de nouveau tout timide. Tu te déçois même d'être aussi renfermé sur la vie en fait, mais ça fait partit de toi. Tu te laisses faire pour la mousse, même si tu rigoles et tu souris doucement. Elle n'a pas l'air fâché finalement, et c'est agréable, tu finis même par ajouter Je peux quand même te laver le dos ? Ou tu veux te rincer ? Comme si tu insistais méchamment mais ce n'était jamais le cas pour toi d'être méchant. Tuindiques même tes mains pour montrer pleines de savon, presque inocentement.

C'est rare que tu te laisses aller à la gaminerie et au rire Deirdre. Apparemment, ça l'est autant pour Valentin et finalement ces jeux de gamins vous permettent de détendre l'atmosphère. Il s'excuse mais tu ne lui en veut pas du coup, au contraire tu éprouves une certaine fierté qu'il se montre aussi spontané avec toi. « Oui c'était amusant. » Tu lui réponds comme pour le rassurer, toi aussi tu as trouvé ça drôle et il y a encore quelques temps, il était tout à fait incapable de ce genre d'humour. Tu sais que ce n'est pas rien pour lui. Et ce n'est pas rien pour toi aussi d'ailleurs. La Froide Deirdre ne semble pas exister avec lui. Tu rencontres une douceur en toi que tu n'aurais pas soupçonné. Il te demande si tu veux toujours qu'il te lave le dos et tu tournes à nouveau pour reprendre les choses là où vous les aviez laissé. « Vas-y, mais applique-toi cette fois. » Que tu dis avec un petit sourire en attendant qu'il se mette à exécution.

T'es bien, c'est un bon point non ? Et tu te laisses aller dans ce monde. Tu finis par sourire faiblement quand tu vois que finalement elle s'amuse aussi mais elle te le dit aussi. C'est un bon point pour vous deux non ? Tu ajoutes une petite remarque, une petite blague et tu entends sa réponse. Tu es ajouté de répondre C'était une blague, tu as entendu ? Oui une petite blague sans en être une mais tant pis. Tu souris doucement, tu ajoutes même un peu de savon dans ta main. Mais tes mains sont proches de ses épaules et tu hésites encore. Et le pire c'est que ça dure bien une longue minutes comme ça, sans que tu puisses faire quelque chose. Tu claques tes mains sur son dos finalement, pas un geste violent mais tu les déposes à plat et tu attends comme paralyser face à ce geste. Tu décides de les enlever et les placer un autre endroit lentement, de la même façon mais tu les retires. Tu fais ça plusieurs fois, laissant entre chaque touché une longue minutes entre les deux parce qu tu réfléchis, tu as besoin de savoir si tout est bien ou parfait ou si au contraire, ton idée est merdique d'essayer de la toucher de cette façon. Tu décides de t'approcher d'elle, tes doigts glissants le longs de ces bras lentement, tellement lentement, jusqu'à ses doigts pour les nouer et tu restes comme un idiot, ton dos collé au sien sans rien pouvoir dire ou quoi faire ..

Tu souris alors que tu ne peux plus l'observer. « Oui j'ai entendu Valentin. » tu es tentée de dire que ta réponse aussi en était une mais il risque de se demander ce qui était une blague dans ta réponse alors tu préfères t'abstenir. Tu restes ainsi de dos, un temps qui te semble long. Tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas ce qu'il fait non plus alors tu restes aux aguets. Tu sens ses mains se poser sur ton dos, à plat et sans bouger, un peu comme si il touchait quelque chose qui lui faisait peur ? Tu n'oses rien dire de peur de le brusquer et tu sens qu'il recommence en les posant à un autre endroit. Finalement, ses doigts se posent sur tes bras et redescendent longuement jusqu'à tes doigts. Il reste ainsi derrière toi, ne sachant que faire et toi non plus pour être honnête. Tu fermes les yeux. « Tu as peur ? » Tu lui demandes parce que c'est l'impression que tu as et tu ne sais pas vraiment quoi faire pour le rassurer, tu aimes juste cette sensation de le sentir non loin de toi. Alors que lui la redoute peut-être ?

En fait, tu ne sais pas quoi en penser, t'es paumé et un peu largué par tous ses changements soudains d'humeur. Tu n'as pas envie de la brusquer et encore moins de lui donner de faux espoirs. Mais qu'est qu les faux espoirs pour toi sérieux ? T'es tout mignon, tout gentil et tu essayes de ne pas la briser, parce que c'est ce que tu vas faire.. Tu vas finir par la briser entièrement sous le signe stupide d'une envie de vivre ou 'être seul. Mais t'es comme ça. Alors tu caresses, tu ne sais comment ses bras pour t'approcher d'elle et coller ton torse contre le sien. Parce qu tu n'as pas envie de plus que de dormir maintenant. La drogue a ajouté son effet, c'est terminé et tu es terminé honnêtement. Mais sa question te fait froncer les sourcils, tu hoches la tête doucement en guise de réponse mais tu te reprends Non et tu hésites à lui dire, tu hésites à lui dire que tu veux dormir. Je peux aller dormir ? La question sort toute seule et tu restes néanmoins contre elle, en silence, attendant un signe de sa part. D'ailleurs quand tu l'as, tu te décales légèrement pour la mettre sous l'eau avant de t'éloigner pour sortir de la douche et t'essuyer. Bien sur, tu te caches une nouvelle fois afin de pouvoir t'habiller, stupide mais c'est psychologique T'es jolie comme ça prononces-tu qund elle est encore nue et tu t'éloignes pour aller t'allonger dans le lit comme pour l'attendre mais tu as pas le temps de mettre ton réveil que tu dors déjà sur le côté, 1/10000000 du lit. Elle aura toute la place quelle prend d'habitude comme ça ..

Tu ne sais pas ce qui se passe, c'est un peu étrange mais tu devrais avoir l'habitude avec lui. Tu sais que parfois, tout ce que tu lui imposes, c'est trop pour lui. Tu as ce goût de vouloir lui inculquer le plaisir d'être une femme et un homme et pour être honnête tu t'y perds là dedans Deirdre. Tu te demandes souvent ce que tu fous, et tu oublies tout quand tu sens contre toi, presque « normal ». Il t'avoue qu'il n'a pas peur mais qu'il aimerait dormir. Il est tard et il a eu pas mal d'émotions sûrement. « Oui oui vas-y. » Tu ne vas pas le retenir et d'ailleurs, il ne se fait pas prier. Il te complimente alors que tu termines de te rincer et que tu sors de la douche pour te sécher. « Merci. » que tu lui réponds avec un sourire un peu forcé. Il va dans le lit et t'entend qu'il s'endort rapidement, il devait être vraiment crevé... Toi tu prends le temps parce que le sommeil vient pas te cueillir comme ça, t'aimerais bien mais non. Alors tu prends le temps de sécher comme tu peux ta crinière, tu effectues le reste de tes soins, puis tu te glisses à ton bureau un certain temps pour terminer deux ou trois trucs. T'arrêtes jamais vraiment de travailler et quand tu le fais c'est pour sombrer dans tes excès, sauf que ce soir Deirdre. T'as un Valentin endormi dans le lit, pas de galipettes, en perspective. Tu finis néanmoins par te glisser de l'autre côté du lit et tu ne sais pas vraiment si le sommeil te gagne. Tu restes dans un flou, entre deux.

Tu finis par t'endormir finalement pour réellement penser à aute chose que tout ça. C'est totalement débile comme ça d'y penser mais ça te faisait plaisir de voir que tu arrivais à te rapprocher d'une personne comme Deirdre. Mais dormir était compliqué avec elle dans le lit, parce que d'habitude tu dormais seul ou avec Emilia finalement. Mais dans la nuit, sous les vives des rêves de Morphée, tu finis par t'approcher d'elle, déposant son bras autour de sa taille et ta tête contre son ventre, tu dormais. Une petite brise légère te fit frisonner bien que ton corps répondait fortement à cet appel du matin. Ton corps était bien tendu en fait, un peu trop qu'elle pouvait peut-être le sentir mais peu importe. Tu ne ronflais jamais, une chance pour toi, juste une respiration plus rapide qu'elle finalement et ton corps qui était contre le sien, chaud. L'intérieur de tes rêves te ramenait lentement dans le monde réel, sous l'influence de la journée qui allait commencer, tu fronçais les sourcils légèrement, grognant par la même occasion légèrement Mh .. lâches-tu parce qu'elle avait du bouger et tu n'avais pas pensé que tu allais bouger dans la nuit. Heureusement tu avais toujours les yeux fermés et tu ne pouvais pas savoir que tu étais contre elle ..

La nuit passe malgré tout. Tu tombes dans les songes bientôt. Tu as cette particularité de ne pas te rappeler souvent de tes rêves, sauf des mauvais. Ton sommeil est plutôt agité, ce qui n'est pas le cas de Valentin. Tu remarques qu'il ne bouge pas d'un poil sauf à ce moment où il se rapproche de toi. Tu ne fais pas trop attention, sauf à cette sensation qui te fait sentir bien. Lorsque tu t'éveilles de nouveau, il est blotti contre toi, la tête sur ton ventre. Tu poses un regard attendri sur sa tête d'endormi. Il a l'air si paisible lorsqu'il dort. Est-ce que tu as cet air là toi aussi ? Tu l'ignores naturellement mais tu éprouves une certaine sérénité à l'observer de la sorte. Ton envie est grande de passer tes cheveux dans ses boucles mais tu t'abstiens. D'une part parce que cela le réveillerait mais aussi parce que tu sais qu'il n'apprécie pas ça. Tu le vois s'éveiller peu à peu et le réflexe te vient de regarder l'heure. L'heure raisonnable est définitivement passée, il n'est pas loin de dix heures. « Valentin. » chuchote-tu doucement pour ne pas le brusquer. « On est en retard et pas qu'un peu. » Pour ton premier cours de la journée, c'est rapé. Et t'es en stress, tu détestes louper les cours, même malade tu te traînes pour ta scolarité. Tu sais que lui non plus va pas aimer et que cette accalmie va bientôt accueillir une tempête.