Deirdre ☆ Emprisonne moi dans tes draps de satin

Les clefs ne marchent pas, les chefs que t'as donné Elliot ne marchent pas du tout en fait, t'es rentré plus tard et tu paniques. Est ce qu'il a déjà fermé la porte ? Est ce qu'il a déjà mis l'alarme ? Ou pire ? Tu paniques alors que tu ne devrais pas paniquer, et tu ne te rappelles pas être arriver ici. T'es fatigué, tu as aussi fumé et Juan n'est pas là, la voiture n'est pas là et le silence règne partout autour de toi, tu paniques. Tu n'es pas seul, tu le sais mais en regardant autour de toi, tu paniques encore plus. Tu souffles plusieurs fois, tu viens même passer ta main dans tes cheveux en regardant autour de toi. Et dire que tu ne fais jamais ça, regarder autour de toi, tu t'en fiches, t'es toujours dans ta bulle. Mais là cette bulle a éclaté, cette bulle s'est fissurée depuis qu'elle est rentrée dans ta vie et ton regard se pose sur ton téléphone alors tu fixes les noms. Athéna, Emilia, Elliot, Juan, Mama, Papa, Quelque chose d'autre. Tu cliques sur ce numéro, tu ne sais quoi dire ou quoi faire quand elle décroche et tu ajoutes Je suis perdu, je sais pas où je suis, j'ai pas fait exprès, j'arrive pas à rentrer dans la confrérie, Elliot il a tout fermé, la clef ne marche pas et je sais pas quoi faire. Tu peux m'aider s'il te plait ? prononces tu alors qu'après la panique, tu te laisses aller sous les légères larmes qui te coulent sur le visage J'ai peur Deirdre .. Tu peux venir s'il te plait ? ajoutes-tu une nouvelle fois alors que tu t'assois contre le mur en silence, tu vas pas dormir ici dehors quand même ? T'en sais rien en fait ..

@Deirdre M. Wheelan

Tu es entrain de rentrer à la Eliot House parce que tu as travaillé jusque tard à la bibliothèque. Il a fallut que tu rattrapes un certain retard. Tu t'es laissée aller à la légèreté Deirdre ces derniers temps mais tu n'oublies pas ton objectifs. Tes cheveux sont tirés en arrière, tu portes tes lunettes sur le nez, chose rare mais qui arrive quand tu as beaucoup de travail et que tu es particulièrement fatiguée. Car malgré la fatigue, tu ne fermes pas l'oeil. Tu entends alors ton téléphone sonner et voit son prénom apparaître. Tu décroches intriguée, c'est rarement qu'il t'appelle. Il panique, il ne peut entrer, et la nuit est déjà bien avancée. Tu répliques d'une voix douce « Calme-toi Valentin, j'arrive, je ne suis pas loin, je sors de la bibliothèque. » Tu te rends rapidement devant la Winthrop House et le trouve là assis contre le mur d'entrée. Tu arrives à sa hauteur. « Tu ne vas pas rester là toute la nuit. Viens. » dis-tu en lui montrant de la tête ton véhicule. Tu ne te fais pas conduire pour une fois, tu aimes être seule et indépendante et au quotidien c'est un luxe que tu t'offres de te conduire par toi même.

En fait, tu ne sais pas pourquoi tu l'as appelé, tu ne sais pourquoi c'est elle et pas Emilia qui a décroché, peut-être parce qu'elle t'en veut encore de parler à votre mère mais d'un côté, elle s'est barrée et à louper vingt deux ans de ta vie, donc autant dire beaucoup finalement. Elle ne faisait déjà pas attention à toi quand tu es né alors après, dure réalité. Tu finis par souffler plusieurs fois, sachant parfaitement que tu es en train de paniquer pour rien en fait. Mais elle arrive, et tu restes paniquer, silencieux quand elle vient vers toi. On va ou ? J'ai pas mes clefs pour ma maison et je peux pas dormir à la confrérie ? tu peines à te lever, tu es rentré trop tard. Voilà le souci, c'est ta faute, tu as pas entendu l'alarme et tu as merdé sur ce point là. Tu t'avances en silence en direction de la voiture de Deirdre et tu restes une seconde devant cette dernière avant de rentrer. Elle t'a ouvert la porte côté passager et tu as réfléchi une seconde avant de renter dedans. Quand vous êtes installé, tu restes en silence pour annoncer Pourquoi tu conduis ? Parce que toi tu as pas le droit de conduire en fait, dure réalité de la vie de prince

Tu peux voir que la situation l'angoisse mais qu'il tente de prendre sur lui. Ca te fait quelque chose que ce soit toi qu'il a appelé. Ca fait toujours quelque chose de savoir qu'on compte pour quelqu'un. Et tu es son quelque chose d'autre. Tes billes claires se posent sur son visage interrogateur. Il ne sait pas où il va dormir et tu vas t'en tenir au plan de la soirée. « Comme il est tard, je rentrais à la Eliot, tu vas venir avec moi. » Le décor d'une confrérie serait sans doute plus rassurant pour lui que l'intimité de ton appartement. Et puis, tu n'avais pas envie de l'emmener là où tu emmenais tous les hommes. Il reste immobile côté passager alors qu'il te demande pourquoi tu conduis. Tu souris en haussant les sourcils. Il est rare de voir des gens riches conduire par soi-même. « Parce que j'aime conduire. Je suis plus tranquille et j'aime bien la sensation que ça fait. Allez monte mon Altesse. » t'amuses-tu à lui rappeler. Parce qu'il est une Altesse, il te l'a rappelé. Mais il est la tienne parce que tu l'as décidé.

La Eliot House ? D'accord très bien faisons ça, t'as pas le choix. Mais bon, tu connais déjà la confrérie un peu, Noah a essayé de ne pas te faire rentrer parce que tu étais trop faible pour le faire. Autant dire que c'est stupide mais tu as fini par rentrer à la Winthrop House parce que les gens sont gentils. Mais tu es peut-être encore trop naif. Tu finis par rentrer dans cette voiture, essayant de te calmer de la peur que tu as pu avoir et quand c'est fait, enfin, tu poses des questions à Deirdre qui s'amuse de toi. C'est pas très gentil tout ça Pourtant je croyais que l'on avait pas le droit de conduire. Papa dit que c'est pas pour nous de conduire Bon déjà t'as pas ton permis et en plus, tu ne sais même pas si c'est possible pour toi de conduire donc autant le dire non ? Tu finis par voir la confrérie sous tes yeux et tu ressors de la voiture pour regarder tes clefs et ton téléphone, tu as fini par sécher rapidement tes larmes qui auraient pu être de nouveau visible et tu avances avec elle vers la confrérie Je peux dormir sur le canapé ? Ils veulent bien me laisser le canapé hein ? Je veux pas m'imposer Deirdre .. C'est ton jamais, tu ne veux pas non plus être un boulet hein ..

Tu sens qu'il se détend au fur et à mesure du trajet et il te questionne presque comme vos échanges habituels. « Tu as sans doute pas le droit de conduire parce que tu es un membre de la famille royale. Moi c'est différent, je suis comme tout le monde, je suis du petit peuple. » Que tu t'amuses à répondre avec un petit sourire. Même si ton rang social et ton ambition t'avaient mené dans les hautes sphères. Vous arrivez bientôt devant la confrérie et il te propose de dormir sur le canapé. « Hors de question. » Que tu réponds en le regardant. « Tu vas dormir dans ma chambre, avec moi. » Il va peut-être angoisser d'ailleurs à cette perspective mais tant pis. C'est pour toi l'occasion rêvée de le cotoyer de plus près et puis. « On a pas le droit de faire dormir d'autres membres de confrérie dans le salon. » Même dans la chambre normalement c'est moyennement toléré. Mais c'est pas comme si tu en avais quelque chose à faire de ce que pourrait ou non approuver la présidente.

Bon bah au moins t'es au courant pourquoi ton père ne conduit pas et toi non plus. Tu finis par sourire doucement quand vous arrivez à la confrérie. Tu proposes le canapé mais elle t'arrête et dit que tu vas dormir dans son lit, tu tournes les yeux vers elle Donc tu dors sur le canapé toi ? t'aimes pas cette idée et ça se voit dans ta voix et dans ta façon d'être en fait. Mais tu avances jusqu'à atteindre cette confrérie enfin. Elle passe à l'intérieur et tu t'arrêtes devant pour enlever tes chaussures et quand ton regard croise le sien, tu remets tes chaussures finalement pour avancer avec elle en silence parce que tu ne compte pas la lâcher et tu avances jusqu'à sa chambre et tu regardes autour de toi T'es sur que ça dérange personne que je sois là ? Et j'ai pas pris mon pyjama .. Quoi ? Question impossible pour toi aussi, tu n'as pas ton pyjama et tu ne sais pas où dormir vraiment, tu vas dormir par terre directement ça sera plus simple non ?

Vous entrez dans le bâtiment de la Eliot et tu ne réponds pas lorsque Valentin te demande si tu dormiras sur le canapé. Hors de question que tu t'abaisses à ça même si il n'aime pas être touché. Tu te retournes et tu constates qu'il est entrain d'enlever ses chaussures. A ton regard, il semble comprendre et suit finalement jusqu'à ta chambre. L'avantage, c'est qu'à cette heure la confrérie est déserte. Vous vous retrouvez bientôt dans ta chambre. La Eliot a cet avantage d'en offrir des individuelles, on ne partage pas entre riches. La tienne est assez spacieuse avec une décoration sobre. Quelques images de fleurs et plantes, quelques photographies de paysages aussi. Ta chambre est parfaitement rangée parce que tu aimes l'ordre. Tu l'observes avec indulgence quand il te dit ne pas avoir de pyjama. Et tout à coup, tu te demandes quel genre de pyjama il porte. Mieux vaut qu'il l'ait oublié peut-être. « Non non ça ne me dérange pas. Le lit est assez grand tu vois. » Assez grand pour deux. Peut-être que ça le rassurera de voir qu'il aura un peu d'espace. « Et tu as qu'à dormir en sous-vêtement. » Rien de très grave à ça. D'ailleurs, sur cet entrefaite, tu enlèves tes lunettes, relâches tes cheveux, défais ta veste et ton chemisier. Tu t'en débarrasse pour te retrouver en soutien-gorge. Tu ne te gênes pas de cela. Tu te doutes que ça le perturbera peut-être un peu. Mais tu n'as pas le droit de le toucher alors que rien ne t'interdit de t'exposer. Ce n'est pas interdit et c'est ce que font les quelques choses d'autre entre eux.

Et voilà qu'une fois rentrée, tu regardes partout, chaque petite parcelle de cette chambre à la recherche d'un détail important ou même d'un détail tout court qui pourrait te faire plaisir et tu en vois pleins. Tu déposes ton téléphone et ta veste sur le côté, comme si tu ne voulais pas rentrer dans sa bulle. Parce que sa chambre est sa bulle après tout et tu ne veux pas la déranger pour ça. Trop obnubilé par le décor, tu tournes les yeux vers elle pour la voir se déshabiller et tu lui tournes le dos pour éviter de regarder plus ou moins finalement. Tu n'as pas envie de l'observer faire ça, tu as pas non plus envie qu'elle t'insulte d'avoir regarder. Tu passes ta main dans tes cheveux pour hocher la tête doucement Oui je vais faire dis-tu avant de tourner les yeux vers elle mais tu regardes de nouveau devant toi pour souffler doucement, il ne fallait pas que tu la regardes en fait, parce que sinon ça sera peut-être trop dur de ne pas venir la complimenter. Tu restes en silence face à ce moment et tu commences à te dévêtir. D'abord le haut que tu plies, ensuite le jeans que tu plies et tu finis par te tourner vers elle. Tu as un t-shirt pour moi ? J'ai peur d'avoir froid .. Mais tu ne sais même pas si elle a un t-shirt noir, tu aurais du en prendre un à toi en guise de pyjama mais bon, tu es pas très à l'aise d'être comme ça, seulement t'es obligé, tu vas devoir accepter ça ..

Tu perçois son malaise mais il n'a pas trop le choix de toute manière alors il commence à se déshabiller. Tu constates qu'il s'est retourné pour ne pas te voir et cela te fait sourire. Tu n'as aucun problème avec ta nudité puisque tu l'as exposé presque une année et tu es plutôt fière de ton corps alors pourquoi le cacher. Au contraire, il s'avère être une arme assez puissante. Il se retourne finalement vers toi alors que tu enlèves tes bas puis ta jupe. « Si si, je dois avoir ça. » Même si tu n'as pas une grande collection, tu dois encore avoir deux ou trois haut un peu plus larges. Tu fouilles dans ton armoire pour finalement tomber sur un tee-shirt gris chiné avec un blason aux couleurs de Harvard. Tu te remets face à lui et tu en profites pour le détailler de nouveau. « Tiens. » dis-tu lui en lui tendant le vêtement. « Je vais me doucher rapidement. » Tu as un sourire complice parce que tu penses à la dernière fois. Tu ajoutes. « Tu peux venir ou tu peux rester ici, c'est comme tu préfères. » T'es pas certaine qu'il veuille tenter l'expérience mais ce serait mal poli de ne pas lui proposer.