T'es contente de toi ? || Shelan

Elle sait à quel point je la trouve désirable, ce n'est plus un secret depuis très longtemps entre nous. Mais je fais non de la tête quand elle pense à se rhabiller, je préfère sentir sa peau sur la mienne. J'acquiesce cependant positivement quand elle me propose de rejoindre le lit. Je la laisse se lever et j'en fais de même avant de venir claquer sa fesse tout en gueulant "Allez au lit vilaine fille !". Et comme ça, tu auras la marque de ma main sur ta fesse, je viens de marquer mon territoire, t'es à moi Sheryln. On rejoint le lit et je me glisse sous la couette en laissant la belle venir se blottir contre moi et de déposer un baiser sur son front.

Une petite claque sur les fesses pour lui dire d'avancer un peu plus vite en direction de la chambre et je lâche un rire moqueur suite à sa remarque tellement fausse. "Ça ne te dérange pas sous la couette pourtant !", répondis-je en continuant à rire avant de la rejoindre dans le lit et de l'accueillir près de moi avant de remonter la couverture sur nous pour ne pas attraper froid durant la nuit. "J'ai eu peur pour toi ce soir Sheryln, ne me refais jamais un truc pareil s'il te plait.", dis-je d'une voix basse tout en caressant son avant-bras.

Je suis sérieux Sheryln ! Pour une fois, je ne rigole pas et ta petite touche d'humour n'y change rien. Je me suis inquiété de te voir dans cet état, peu importe que tu ais réussis ou non à en mettre autant à Hope. Mon regard sérieux reste dans ses prunelles, faisant comprendre à la jeune femme que je ne déconne pas, si je devais la revoir en train de se battre, je le prendrais très mal. "Ils sont un peu spéciaux mais pas bizarre", dis-je avec un léger sourire en coin.

Mouais... Je crois que j'aurais du mal à les rabibocher ces deux là ! J'ai même l'impression que c'est impossible, elles ne seront jamais copines. Mais vous ne voulez pas enterrer la hache de guerre ? Seulement pour moi ? Je rigole à sa remarque et finit par lui dire: "Ne parlons plus de ça, je sens que ça t'énerve ma belle.". J'en suis même sûr, je te connais trop pour savoir détecter les signaux quand tu commences à t'agacer. Finalement je viens resserrer mon étreinte et remonte la couverture sur nous pour te glisser à l'oreille: "Allez dors, t'en as besoin pour ces blessures guérissent. Je dormirais que quand je t'entendrais ronfler.". Nouvelle taquinerie, elle ne ronfle pas, et je pourrais la regarder dormir toute la nuit.