TG2 ► out of the grave rave

et merde, si je n’avais pas joué à saute-mouton sur le dos du dunster, j’en serais peut-être pas là, à mesurer ma souffrance avec celle qui m’empêchait d’avancer malgré elle. « aucune idée cami’, peut-être toi » je n’ai pas sa progéniture qui déforme mon utérus moi. j’suis venue bien après, alors tout le monde sous-estime la peine que je peux ressentir. tout le monde croit que je suis une croqueuse d’hommes qui a volé le pluton à sa camila. seulement c’est pas ça l’histoire. il est tombé du ciel à un moment où vous n’étiez plus ensemble. il m’a sauvé de l’enfer. je l’aime comme tu l’aimes. j’veux pas le perdre et toi aussi. on fait quoi ? et ce type là, le jon snow, il a pas l’air de kiffer le pluton qui revient d’entre les morts. j’sais plus où me mettre. j’veux m’envoler ouais, à dos de dragon. et pour le coup, je suis choquée que tu veuilles t’éclipser avec moi. tu nous imagines sérieux ? la blonde et la brune qui pouvaient pas se pifrer, cheveux aux vents et qui foncent droit vers l’horizon. je ris, mais c’est nerveux. tout se retourne. c’est le monde à l’envers. le ciel me tombe sur la tête. c'est violent wesh. « yep tu peux, on construira un empire lesbien sur une terre féconde » what ? oh non. débarquement en masse. des princesses (asia, briséis, cléolya). les piques fusent. bien évidemment j’m’en prends une de cléolya. blah blah blah, au moins mes lèvres explorent elles. je ne relève pas. ne pas donner de matière pour un grand déferlement. pluton attaque elijah, dit jaja. je m’suis pas gourrée, ça doit être le type qui sort avec camila pour.. faire chier le vp dunster ? j’regarde tout ça en marge. bordel, j’crois que la personne dont je me sens le plus proche à l’heure actuelle, c’est camila. et j’sais pas, mais l’animosité et l’énergie que fout mon ex dans cette bataille contre jon snow, ça me tort le coeur. je vois d’ailleurs le suédois capter mon regard et j’sais plus quoi faire. j’peux pas prendre ta défense babe, j’peux rien faire. j’veux pas m’attirer les foudres de camila, ni de sa team. j’veux pas lui faire du mal non plus. un truc s’est débloqué entre nous, je veux pas le ruiner. t’façon je résiste, tout va bien. je tiens debout. j’ai de la ressource. et perso, je n’ai rien à te reprocher, à part ton mariage qui traîne en longueur, mais, compte pas sur moi pour participer à l’inquisitoire. au final, cette histoire ne regarde que trois personnes, le reste n’a pas son mot à dire. pis apparemment t’es pas prêt à divorcer, du coup, pas la peine d’ouvrir un procès non ? j’suis paumée. t'attends vraiment que je vole à ton secours ? dis-le, j'peine à lire dans tes pensées ce soir, trop d'interférences. « mais pars gogole » articulais-je en silence tout en fronçant mes sourcils. « l’appartement » toujours de l’articulation silencieuse, j’veux juste pas me faire gauler moi. je soulève ensuite mes clés de ma poche. je les remue devant mon nez pour te faire piger qu'une issue de secours est possible. je recule, je recule et bim je me mange une putain de tombe dans les mollets. youhou, j'ai les quatre fers en l’air. foutez vous de ma poire, matez ma culotte, rien à battre. moi je ris, un mort m’a fait un croche-patte quoi. trop smart michael. c'est le mort, pas un nouveau protagoniste dans l'affaire pluton vs camila vs louison vs le reste du monde.

quand j'demande à cami' qui est la blonde elle répond d'elle même avec une pointe d'humour en parlant de pluton "ah.. dit comme ça." ceci explique cela, fin presque. j'sais pas si j'peux dire enchanté vu les circonstances et le background entre elle et camila qui elle, me dit qu'elle m'expliquera plus tard. ok ça m'va. je hoche la tête d'une moue et n'insiste pas donc j'vais me contenter de ça. c'est ce moment que choisi brisou pour se pointer telle une fleur "salut le chat." que je lui dis d'un sourire en coin. et c'est à ce même moment que pluton décide de revenir pour se faire fouetter sur la place publique. même une autre fille que je ne connais pas (asia), brisou et louison sont avec moi contre lui, l'invitant tout comme moi à faire demi tour pour aller voir plus loin si on y est. je réponds à louison d'un "ouais tu as raison, faudrait peut-être rectifier ça." prenant mon épée en main pour jouer le jeu jusqu'au bout. et là, cléolya débarque à son tour me saluant simplement pour ensuite s'adresser à camila, sa best huhu le monde est tellement petit, et elles se mettent un peu à l'écart pour parler. pluton qui essaie de me tacler et je réponds d'un sourire en coin "nop, son mec." retiens bien ce que je viens de dire surtout! je suis son putain de mec, qui la rend heureuse, qu'elle ne veut plus lâcher tellement elle est bien avec moi, à tel point qu'elle voit déjà sur le long terme notre relation. you know what i mean? et il trouve le moyen de passer pour la victime en nous invitant à lui faire son procès en publique. genre really? ici là maintenant? "pour quoi faire?" il croit que c'est le moment et le lieu? non, on est ici pour nous amuser mais tant qu'il fait parti du tableau ça risque d'être compliqué. alors soit il va jouer plus loin, soit je vais finir par avoir envie de lui mettre mon pieds au cul. et c'est ce moment que choisi louison pour... se vautrer comme une merde. je la regarde souriant en coin d'un "en voilà une qui ne tient plus sur ses pattes, ça va?" lui tendant la main pour l'aider à se relever.

« ou peut être qu'on souffre pareil mais pas sur la même échelle » peut être qu'on ne ressent pas juste la peine de la même façon et qu'on s'inflige pas les même dommages. j'sais pas moi. j'en sais juste rien. j'suis sûrement trop préoccupée à faire tomber les dernières briques qui me tiennent debout. c'est comme si j'étais un bâtiment en fait. un putain de bâtiment en ruine et que je me plaçais aux endroits stratégiques des fondations pour les faire péter à leur tour et m'assurer qu'il n'en reste plus. et quand j'vois tout ce beau monde débarquer, j'ai juste envie d'hurler que j'ai pas envie qu'on s'en mêle ou alors que j'voudrais juste qu'on nous foute la paix. à moi, à tout le monde. à la place, j'essaie de rire et d'expliquer. j'crois qu'en fait, c'est le seul résumé que je peux faire parce que tout le reste, c'est juste trop wtf pour que ça s'emboîte correctement dans mon esprit. et j'sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression qu'il y a une sorte de compte à rebours planqué derrière et que ça va finir par exploser avec tellement de violence que personne n'est réellement prêt pour ça. surtout pas moi. et la véhémence avec laquelle répond pluton me le prouve bien. oh ouais, ça va être un fuckin' désastre et je cherche déjà autour de moi le bouclier qui m'évitera de me manger tous les débris à la tronche encore une fois. « STOP » j'hurle et je sais pas pourquoi. j'ai juste putain de mal au coeur moi dans tout ça. j'ai aucun plaisir à être dans cette situation, j'ai jamais demandé à ce qu'on m'y mette non plus. j'voudrais juste pouvoir en sortir et sourire à la face du monde. hurler que je vais bien et que c'est derrière moi. mais à la place, la seule chose que je suis capable d'hurler c'est ma peine et ma détresse à chaque fois que je me retrouve seule. j'me suis retrouvée y a trois jours dans une ruelle pourri à me faire un garrot avec ce qui me passait sous la main juste pour m'injecter une fois de plus un peu de bonheur liquide. tentative échouée puisque tout le monde sur cette foutue planète semble avoir envie de me tirer hors du gouffre dans lequel je suis plongée mais.. guys.. la seule personne qui s'enterre jour après jour c'est moi. j'dois être une putain de sadique dans le fond pour continuer sur cette voie-là. y a louison qui s'ramasse juste après avoir agitée des clés. j'sais pas le message qu'elle voulait faire passer mais j'suis une nouvelle fois la bouffonne/bonne samaritaine wtv j'm'en tape. faut croire qu'eli il est de la même trempe en soit puisque lui aussi vient en renfort vers la blonde. « t'as bu ou quoi ? » j'lève les yeux au ciel et j'sais pas si j'suis agacée par toi, par moi ou par toute la situation en elle même. quoi qu'il en soit, c'est mes mains qui agrippent ton bras pour que tu te relèves puis qui tire sur ton déguisement d'infirmière pour te donner un semblant de contenance. laisse pas tout le monde regarder ton cul, ça fera rien d'autre que te dégrader encore plus. et puis quoi maintenant, on reste tous là à ser regarder dans les yeux en attendant la prochaine pique qui fusera ? non. non j'ai assez donné, j'veux plus de tout ça. j'peux plus supporter, j'peux pas. alors c'est vers pluton que je me tourne, le coeur en miette et les yeux qui pourraient s'transformer en une marre d'eau d'une seconde à l'autre. « j'arrête ok ? y a pas de procès, pas de compte à rendre, rien. j'suis pas une poupée de chiffon que tu prends et jette à ta guise selon ton humeur du jour. j'mérite mieux que d'être maltraitée un jour sur deux par des belles paroles que tu tiendras jamais, que tu mettras jamais en application. » tu comprends pas que je suffoque moi ? que j'ai du mal à tenir debout à cause de toi et de tout ce que tu m'infliges ? « t'étais mon meilleur ami westerberg. c'est pas mon amour que je t'ai donné, c'est mon coeur. je te l'ai donné en dépit de tout, j'te l'ai filé sur un plateau d'argent et tu m'a démolie jour après jour. » c'est ça la vérité. tu le sais aussi bien que moi. est-ce que t'es capable d'y faire face ? « t'as pris tout chez moi. mon coeur, ma fierté, le respect que j'avais pour moi même et t'as tout jeté comme si ça ne signifiait rien. t'as juste tout broyé comme si ça en valait pas la peine et malgré tout ça, tu reviens avec tes je t'aime et tes regrets pour finalement être collée à elle, encore et toujours. » c'est pas contre toi louison, c'est juste la vérité. « je mérite pas ça. je mérite pas que tu me piétines encore et encore. je mérite pas que tu te joues de moi en faisant trainer sur la longueur ce foutu divorce alors que c'est toi qui l'a demandé. » et dans la liste des choses que je ne mérite pas, y en a encore un sacré paquet. « et elle mérite pas ça non plus tu sais ? t'as pas le droit de nous faire tourner en rond toutes les deux comme si on était des fuckin' objet. » j'ai les mains un peu tremblante et cette peine qui m'étouffe un peu plus chaque fois. j'ai envie de courir loin, de vomir ma haine et mon dégoût. j'ai plus envie de tout ça moi. « je ne veux plus que tu te caches derrière ta pseudo maladresse, je ne veux plus être éternellement ton dommage collatéral pluton. j'peux plus. est-ce que tu le vois que je peux juste plus ? » tu m'as ruiné. moi et mon amour propre. moi et ma joie de vivre. t'as tout pris et j'me retrouve à être cette nana que je reconnais pas. parce que c'est pas moi ça. moi, j'aimais rire par dessus tout, pas fondre en larmes tous les soirs dans mon lit. « j'veux être heureuse, j'demande que ça. et j'crois que louison, c'est aussi ce qu'elle veut, être heureuse. tu peux pas valser de l'une à l'autre continuellement parce que ça marchera pas. tu seras forcément perdant dans le processus et là, tu m'as perdu moi. » je soufflais ravalant les larmes qui menaçaient de couler. « j'suis pas ton amie, j'suis pas ta copine, j'suis pas ta femme. j'veux plus l'être, j'veux plus que tu me ravages. t'es peut être pas capable de choisir mais je le fais pour toi. ça s'arrête maintenant. » toi, moi, peu importe ce qu'on a pu être un jour, ça ne rime plus à rien désormais. « tu m'as brisé le coeur mais j'te laisserais pas me prendre quoi que ce soit d'autre. je vais vivre. je vais vivre et ce sera sans toi. »

« C'est bien ce que je dis » Qu'une putain de pièce rapportée. Elle m'aime moi, est-ce qu'il est capable d'en dire autant ? J'en étais pas certain. Qu'il se le range son air suffisant. « Tu penses peut-être avoir une chance, et c'est peut-être le cas... mais au final, on sait tous les deux qui est au dessus » Sans vouloir chercher à être trop virulent dans mes mots, je me plaçais au dessus de lui oui. La jalousie parlait, c'est vrai. Mais je n'y pouvais rien. Qu'importe les mots de Camila pour le coup, je ne l'avais pas vraiment écoutée. Je regardais cependant Louison, m'excusant quand même de tout ça. Tout le monde était là, à me dire quoi faire et non, je n'étais pas forcément d'accord. Mais qu'ils déballent tous ce qu'ils avaient sur le cœur, c'était pas pour autant que j'allais les écouter. Ce qui m'importait, c'était Louison, c'était Camila. Et je sentais que c'était un tournant décisif dans cette situation. Je ne comprenais pas ce que pouvait me dire Louison, jusqu'à ce que je vois les clés. Ah, l'appartement... ouais, ça pouvait être une idée. Et alors qu'elle reculait, elle se ramassait sur une tombe, tombant littéralement à la renverse. Pas le temps de faire quoique ce soit, Camila l'aidait, Elijah proposait son aide, me laissant pantois face à la situation. Ouais, je ne pipais mot au final, ne sachant pas tellement quoi dire, quoi faire. J'ai mal au cœur, je suis pas bien et ce, depuis des jours. Même en cherchant à faire les choses bien, j'étais incapable de limiter la casse. Camila s'avançait vers moi, me regardant droit dans les yeux pour me sortir toute une tirade. Une tirade qui me faisait mal au cœur, qui me donnait envie de pleurer mais par respect pour ses mots, pour ses sentiments, je restais droit comme un piquet, la regardant. Non, je ne baissais pas les yeux, j'encaissais chacun de ses mots. Est-ce que j'allais m'en remettre ? Je n'en étais pas sûr. Mais elle... elle a bien trop souffert par ma faute et c'était ce que j'arrêtais pas de me répéter dernièrement. Elle a raison, elle ne mérite pas tout ça, elle mérite le bonheur et... je ravalais ma salive, glissant ma main dans mes cheveux. J'étais pas bien, je ne le serai jamais vraiment de nouveau. « Tu as raison... t'as raison... c'est ce que j'essayais de savoir par message la dernière fois. Tu mérites pas tout ce que je t'ai fait subir, tu mérites d'être heureuse et je pense que c'est loin de moi » soufflais-je. Mon regard se posait sur Louison plus loin, puis de nouveau sur Camila. Les deux méritaient d'être heureuses. « Je signerai les papiers demain... Mais le bébé ? Je veux bien que tu veuilles vivre sans moi, que tu... que tu veuilles tourner la page, mais le bébé, j'y renoncerai pas » Je ne veux pas y renoncer. Ce petit, c'est un Westerberg, c'est un Wildingham-Westerberg et elle ne pouvait rien y faire.

« le destin, queen asia. le destin. » dit-elle en faisant un clin d'oeil. asia l'aimait bien trop pour lui en vouloir. et puis, elle avait réussi à monter, c'était le principal non ? elles allaient s'amuser, elle allait l'aider à rentrer et puis, elle sera contente d'être venue. et bri, elle avait envie de kiffer sa soirée. de faire kiffer asia aussi. de la faire sourire. de la faire briller. comme cami. comme cléo. briséis, elle les aimait ces trois jeunes femmes. elles faisaient parties de sa famille, qu'importe ce qu'elle pouvait dire. et elle protégeait sa famille. bri n'hésiterait pas à se plier en quatre pour elles, pour chacune d'entre elles. alors quand elle avait compris qu'il y avait des éclairs dans l'air, elle n'avait pas hésité. et encore, elle était soft par rapport à asia, cléo, elijah. elle avait choisi l'humour pour faire sourire tout le monde. parce que bri, elle a toujours été comme ça, c'était une bouffonne et elle assumait. « tu vas me priver de sortie, maman ? » dit-elle en souriant en coin. elle était à deux doigts de faire des "OOOOOH" et des drop the mic à chaque fois qu'une punchline était lancée. le comportement de pluton la révoltait. pour elle, il se posait en victime. alors que c'est lui la cause de tout ça. la cause du malheur de camila. pluton était coupable, pas victime. et cami hurla pour dire stop. elle était au bout. et ça, ça faisait du mal à briséis. elle ne supportait pas que ses proches aient ne serait-ce qu'une once de tristesse en eux. et ça la rendait folle de ne pas pouvoir guérir camila du mal qui la rongeait. ça la mettait dans une rage intérieure. bri ouvrit la bouche pour intervenir, mais louison choisit un bon moment pour se manger le sol. ah. d'accord. pourquoi pas. au moins elle ne tombera pas plus bas. bri tourna la tête pour voir camila vider son sac. briséis observait la tête, silencieuse. elle ne savait pas quoi dire, elle regardait camila et c'était tout. elle ressentait son malheur. elle ressentait sa peine. tout la touchait. et ça la rendait mal. elle s'imaginait à peine son malheur. elle n'avait pas de mots. elle voyait que camila retenait ses larmes. elle le voyait. mais bri, elle n'y arriva pas. elle ne s'était même pas rendue compte que les mots de camila l'avaient transcendé. c'était comme si elle ressentait tout en fait ? c'était tellement difficile de décrire son état. la musique semblait de plus en plus lointaine. elle ne voyait plus les gens autour d'elle, le cimetière avait même disparu. dans son esprit, il n'y avait plus que pluton, camila et elle. briséis avait toujours été sensible à la douleur, à la tristesse des autres. elle avait été sensible à la douleur d'asia. et là, camila l'avait touché. elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle avait pleuré, avant sa crise cardiaque. briséis pleurait, son regard fixé sur cami et pluton. et après la tristesse, c'était la rage qui reprenait le dessus. les mots de pluton la rendaient encore plus en colère. briséis, elle tremblait à présent. si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait sauté sur pluton pour faire la fête. et là, il pourra faire la victime. mais non. alors que les larmes coulaient encore sur ses joues, elle regarda pluton. si le regard pouvait tuer, il serait mort. il lui rappelait sa mère, celle qu'elle haïssait tellement. tellement. l'amour c'était de la merde. « ferme ta gueule. juste, ferme bien ta gueule. » sa voix était froide, menaçante. qu'ils ravalent ces mots. ses mots n'allaient pas guérir camila d'une quelconque manière. elle n'avait pas besoin d'entendre ces mots. elle était déjà au courant de tout ça. au fond, bri restait une gamine. et là, la gamine était triste et en rage pour cami, oubliant tout le reste.

J’veux partir, genre maintenant. Avec ou sans lui. Sûrement sans lui ouais. Ce combat de coq, il veut tout dire pour moi. Rien n’a avancé, c’est toujours au même stade, il piétine et bordel, j’en ai ma claque. J’suis trop idiote. Je me casse même la gueule pour lui. Je me râpe les chevilles et qui vient me relever de ma chute ? Qui ? Camila et Elijah. J’en reviens pas. « Non, je n'ai pas encore bu, mais je vais pas tarder à me saouler la gueule comme il faut. Tout va bien, juste des égratignures. C’était ma dernière chute, au sens propre comme au sens figuré » Je reviens sur mes talons de fourrure rose made in Taiwan. Je remercie discrètement le faux-couple ou whatever. J’veux être d’aucun camp moi. J’veux disparaître. Alors je me décale, je laisse les parties inégales s’écharper en sentant les larmes montaient. Camila entre en transe verbale. J’écoute attentivement et l’odeur de la trahison picote mes narines. Ok, il continuait à jouer sur deux tableaux ? Donc, la Suède = pipeau. J’perds l’équilibre. Toutes ces promesses en l’air, ce ‘nous vs le monde’, c'était que du foutage de gueule. Bordel, ça tourne ici non ? J’ai le coeur à sec. Plus de sang. Ça circule plus, j’suis morte. La brune prend même ma défense et j’ai honte. Trop honte. Si je n’avais jamais existé, peut-être qu’ils n’en seraient pas à ce stade ? J’sais pas. La culpabilité me gagne. Je n’arrive même pas à lui en vouloir, je m’en veux à moi. J’suis plus une victime, j’suis un bourreau, le bourreau d’une femme enceinte. Cette fois-ci, je me sens bien plus faible que l’ancienne Wildingham. Elle a de sacrées balls, j’peux pas l’nier. Je suis admirative. Elle coupe avec l’influence Plutonienne, how ? Comment tu fais meuf ? Bref, c’est trop. J’sature. Pluton en rajoute une couche sur le gamin, ça ne me regarde plus. J'veux claquer des doigts et m'évaporer comme Mimi Mathy moi. Je me sens déjà rongée et attaquée par le doute. La nuit va être excellente. Je le sens t’façon, je tombe en morceaux là. La baraque Chamberlain tient plus. J’suis à des années-lumière de tout ce qui continue de se dire. C’est Halloween, y a une rave party juste derrière, j’vais forcément trouver l’moyen de me défoncer pour ne plus penser à cette troisième guerre mondiale. Et tant mieux si l’armistice est signé, tant mieux. « Bonne fin de soirée à vous tous et joyeux Halloween » glissais-je en m’écartant finalement du groupe. Que rajouter ? J’ai rien à dire. J’suis rien, que dalle, nada. « Pourquoi ? » adressais-je faiblement au suédois avant de poursuivre ma route vers le bar. Pourquoi m’avoir fait miroiter des choses alors que tu cherchais secrètement à la retrouver ? J’étais juste un peu de piment sur la belle montagne de couscous ou quoi ? Quand ça ne va pas, tu viens assaisonner ta vie auprès de moi ? J'suis une distraction.. Un jouet. J'suis juste trop débile ouais. T'façon j'étais prévenue. Tu m'avais prévenu ces derniers jours, c'est probablement pour cette raison que je ne me décompose pas en intégralité à la vue de tous. J'étais préparée. Alors moi aussi je vais vivre, avec ou sans toi. Tu le sais déjà, pas besoin de me répéter.

et ça part en couille, encore plus... pluton trouve le moyen de répondre encore et encore, sûr d'être le centre du monde mais mec... tu as simplement remarqué que tu es le centre des problèmes? et il s'en vante limite là. alors j'fais quoi? je lui rentre dedans maintenant ou...? non, camila a criée stop, elle veut que ça s'arrête, qu'on ne s'engueule plus. alors j'dis rien de plus qu'un "on verra ça.", je reste calme, j'le frappe pas, je me retiens et me contente de le regarder sans broncher, laissant camila décharger toute son mal sur lui. et moi mon regard dérive... je pense à ce qu'il a dit, je pense à ce qu'elle dit, je pense à la situation. est-ce qu'elle m'aime..? genre au moins un peu? sans doute pas ou pas comme je l'espère. et lui il espère qu'elle l'aime toujours aussi fort mais pour quoi faire..? il est jamais satisfait? il veut les deux? ou une nana une semaine sur deux? tsss... ce genre de mec me dégoute. même brisou en a marre c'est pour dire. voir camila mal comme elle l'est là? ça me bouffe j'ai juste envie de lui faire avaler ses dents et pourtant j'suis pas un violent de base. mais j'me tiens puis je sens mon téléphone vibrer et je regarde. zoey... zoey qui veut pu de moi dans sa vie, zoey qui m'avoue indirectement qu'elle attendait plus de moi, qu'elle voulait plus de moi et... j'bug, j'sais pas quoi penser, mon cœur il a mal là un peu j'vais pas le nier. elle me fait mal, camila me fait mal. c'est bon, j'me souviens pourquoi le célibat m'allait bien. et louison craque à son tour et décide de s'éloigner et même elle, elle me fait de la peine. bordel, elle est à chier cette soirée en fait.

Une soirée dans un cimetière ? Étrange, mais pourquoi pas après tout. C'est Halloween et quoi de mieux que de fêter ça dans le lieux ou la mort est présente. Et surtout, ça me permet de proposer une sortie à la jolie @Sheryln M. Cortes avec qui je me suis enfin réconcilier. Personnellement, j'ai opté pour un déguisement de viking et c'est la belle à mon bras qui m'as fait ces jolis tresses avec ses talents de coiffeuse dont je ne soupçonnais pas du tout l'existence. A l'approche du cimetière, la forte musique se fait entendre et encore bien plus quand on y pénètre. De nombreuses personnes sont déjà présente, toutes avec des déguisements variés. Je me tourne vers ma Sheshe et m'approche de son oreille pour lui dire: "J'aurais jamais cru que je danserais un jour dans un cimetière.".