Congratulations my beautiful president (Bamban)

« C'est le but ma chérie ! Sinon je ne le ferais pas. » répondit-il malicieusement alors que sa petite amie était en train de lui tirer la langue. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire, puisqu'il ne l'avait pas baillonnée même si c'était tentant mais il ne pourrait pas converser avec sa chérie si c'était le cas. Il avait tellement hâte qu'elle découvre sa surprise qu'il avait demandé au chauffeur d'accélérer un peu et du coup, ils étaient enfin à destination. Et dès lors qu'il eut retiré le cache des yeux de sa chérie, il se concentra sur sa future réaction. C'était clairement celle qu'il attendait, puisqu'elle était plus que heureuse là et du coup, comme elle lui demandait, il lui retira les menottes. « Oui le mois prochain, ça me semble être tout proche ! J'ai tellement hâte et c'est toi qui me rends parfait mon cœur. » sourit-il tandis qu'ils s'embrassaient langoureusement, mais il figea aussitôt lorsqu'il la vit s'écarter brusquement de lui. « Ne t'excuses pas ma chérie. Ça va aller ? » dit-il tout en la serrant tendrement dans ses bras, après l'avoir rejoint sur le balcon

La surprise d'Adrian était parfaite, absolument parfaite. Bambi fut capable de se réjouir, mais pas sur la durée, hélas. Tout ce qu'elle s'était pris dans la tronche par le jumeau de son homme lui revenait encore et encore à l'esprit, tandis qu'elle maudissait sa mémoire d'hypermnésique. Cette dernière était un véritable calvaire face à ce genre d'évènement. Ce fut sans doute pourquoi elle s'échappa sur le balcon, visiblement secouée, et si son bel australien ne tarda pas à la rejoindre et à la prendre dans ses bras, l'italienne était aussi raide qu'un piquet de gare. Je ne sais pas, mon ange... reprit-elle d'une voix aussi tremblante que son corps. Ton jumeau me déteste, et ça me fait mal. Je devrais m'en moquer, mais... c'est la comparaison qu'il fait qui me démoli. Je sais ce qu'une trahison fait, je ne suis pas comme ça mais à ses yeux, je ne suis qu'une intrigante prête à briser ton cœur à la première occasion... comment fait-il pour ne pas voir que je préfèrerais me taillader les veines ou me jeter du haut d'un pont plutôt que de te faire du mal ?

Alors que la surprise qu'il avait tant bien préparé faisait son effet sur sa petite amie, il ne s'attendait pas du tout que celle-ci finisse par se sentir mal. Il n'aimait pas trop la voir dans ce genre d'état, donc il s'était rapidement précipité vers elle afin de la serrer dans ses bras et de lui dire qu'elle n'avait pas à s'excuser. Du coup, la jeune femme dévoila ce qui la chagrinait réellement et Adrian ne s'en étonna pas du tout. Il savait pertinemment que son jumeau cherchait la petite bête pour incriminer sa petite amie, pensant que celle-ci deviendrait comme Elena. « Il ne te déteste pas mon cœur, j'en suis sûr. » dit-il doucement avant de rajouter : « Mais je sais aussi qu'il est du genre borné... Donc je veillerais à bien lui faire comprendre que tu ne seras pas comme l'autre. Mais le principal c'est que je t'aime et il finira par t'accepter, je te le promets. ». Il la serra encore plus dans ses bras, lui montrant qu'il était là pour elle et qu'il la protégerait tout le temps.

Bambi poussa un long soupir. Une chance que son homme n'ait pas tardé à venir la rejoindre afin de la rassurer, sans quoi se serait-elle probablement mise à psychoter toute seule dans son coin. Les propos d'Adrian étaient un baume sur l'esprit torturé de l'italienne, et ses bras l'empêchaient de s'écrouler, mais cela ne l'empêchait pas de craindre le pire pour la suite. Et dire que les deux parents l'avaient acceptée facilement... à croire que c'était trop beau pour être vrai ! J'ai peur, mon ange. Peur qu'il finisse par te monter contre moi alors que nous sommes si bien ensemble... je ne vois pas ce qu'il me reproche, en prime, je n'ai vraiment rien fait de mal et si t'aimer est un crime alors je resigne à jamais ! Mais... Bambi essuya ses larmes, essayant de se reprendre. Tu connais ma mémoire. Tu sais que je ne peux rien oublier et ce qu'il m'a dit m'a fait mal, repenser à la mort de mon propre frère... pourquoi ça ne peut pas être aussi simple qu'avec tes parents ou lorsque nous sommes ensemble...

Le jeune homme n'avait même pas eu besoin d'afficher une quelconque surprise sur son visage parce qu'il savait mieux que personne à quel point ce n'était pas simple pour elle avec son frère jumeau. Du coup, il devait faire en sorte que les deux personnes les plus importantes de sa vie puissent s'entendre parce qu'il ne pourrait jamais faire le choix entre les deux... « Cela n'arrivera pas mon cœur. Personne n'arrivera à me monter contre toi... Pas même mon frère jumeau. » assura-t-il d'une voix douce. « Nous ferons bloc ensemble, quitte à avoir une longue conversation animée avec mon frère. C'est la première fois que mes parents s'impliquent réellement dans une de mes relations, parce qu'ils ont vu en toi quelque chose qui leur plaît. Mon jumeau a été toujours là... Donc prenons le temps ma chérie, tout ira bien tant que nous serons ensemble. Soyons forts pour nos futurs enfants. ». Le jeune homme était relativement triste de voir que son jumeau soit à ce point buté mais il était vrai aussi qu'il venait tout juste de sortir d'une relation dans laquelle il avait tant laissé des plumes. « Viens, je vais t'offrir la suite de ta surprise de victoire. » proposa-t-il pour qu'ils arrêtent de parler de ça et qu'ils profitent de cette journée de fête. « En plus, c'est la célébration de nos 1 mois »

Bambi serra mes mains d'Adrian, dont le discours lui faisait le plus grand bien. Peut-être aurait-elle dû en parler avant à son homme mais gacher leurs moments ensemble l'avait retenue jusqu'à lors. Un faible sourire ourla les lèvres de l'italienne alors qu'il s'occupait de la rassurer à sa façon, sans qu'elle n'en lâche ses mains une seconde. Je ne veux pas te mettre en porte à faux vis à vis de ton jumeau, amore, c'est même la dernière chose que je veux... je ne souhaite pas qu'il m'adore forcément, juste qu'il ne me juge pas sans me connaître... murmura-t-elle, encore émue, et le fut plus encore lorsqu'il évoqua à nouveau leurs enfants en devenir. Tu veux bien faire front avec moi... ? Ça me fait frissonner dès que tu parles de nos enfants... je pourrais t'écouter toute la soirée en parler... admit-elle avant qu'il ne fasse valoir la suite de sa surprise, aidant la jolie brune à reprendre du poil de la bête. Ah parce qu'il y a une suite ? Tu me gâtes... il se trouve que j'ai aussi un pour notre premier mois, petit cœur... mais je veux voir ta suite d'abord !

Le jeune homme tentait de la rassurer au mieux, mais il sentait bien que ça la touchait beaucoup le fait que son frère jumeau se montre aussi buté contre elle. « Il faut que je remette mon frère sur les bons rails... Je veux qu'il me fasse enfin confiance avec les filles. Je sais qu'avec toi, tout se passera bien. » dit-il d'une voix douce alors qu'elle lui demandait s'il voulait bien faire front avec elle, tout en avouant que ça la faisait frissonner quand il se mettait à parler de leurs enfants. « Oui je ne te laisserais pas tomber. C'est toi et moi contre le reste... Et je n'arrêterais pas de parler de nos enfants, même quand ils seront là. ». Par la suite, il lui demandait qu'ils pensent à autre chose parce qu'il voulait lui offrir la suite des événements de ce soir. « Oh j'ai hâte de voir ton cadeau et oui, il y a bien une suite. Tu m'as gâté pour mon anniversaire mon cœur ». Sur ces mots, il prit la main de la jeune femme avant de l'emmener jusqu'à la chambre. « Allonges-toi sur le ventre, chérie. »

Le fait d'entendre Adrian dire qu'ils étaient ensemble contre le reste du monde acheva de la rassurer, à une petite question près. Je crois pas contre que je ne vais pas savoir ce qu'il pense de notre envie d'avoir des enfants... je me doute déjà de sa réaction ! soupira-t-elle, ne souhaitant vraiment partager ce bonheur qu'avec ceux capables de s'en réjouir, comme son père ou les parents de son homme. Quant au jumeau, l'italienne avait l'intention de l'ignorer pour le moment, tant qu'il ne serait pas dans de meilleures dispositions ou décidé à la connaître mieux avant de la juger bêtement. Alors parle m'en encore... frissonna-t-elle de plus belle, gardant précieusement sa surprise sous le coude, laissant son bel australien prendre les commandes pour sa fameuse suite. La jolie brune s'allongea docilement sur le ventre, maintenant que leur chambre était prête et qu'un lit king size ornait cette sublime pièce. Je me demande ce que tu me réserves amore...

« Je pense qu'il ne faudra pas qu'on parle de ça tout de suite. Je veux garder jalousement ce petit bonheur jusqu'à ce qu'on puisse exploser de joie ma chérie » dit-il tendrement, même s'il ne verrait pas d'inconvénients d'en parler à d'autres personnes mais pour le moment, c'était son petit plaisir personnel de savoir qu'ils projetaient le bonheur ultime : avoir des enfants. « Notre fils que tu pourras regarder comme si c'était un deuxième moi tandis que notre fille, j'espère qu'elle te ressemblera ». Ses yeux brillaient tout en parlant de leurs enfants, puis finalement il l'emmena jusqu'à leur chambre pour qu'elle puisse s'allonger sur le ventre. « Un petit massage, dont tu me diras des nouvelles. ». Du coup, il mit de l'huile dans ses mains puis il commença à lui faire le fameux massage sensuel.

LeOh ce n'était pas mon intention d'en parler tout de suite ! Je compte bien en profiter égoïstement avec toi d'abord... je pense que ça nous concerne surtout nous, tu n'es pas d'accord ? Il serait toujours temps de prévenir la famille et les amis une fois que la grossesse commencerait à se voir, et ce même si leurs proches risquaient fort de leur en vouloir pour ce secret si bien gardé. Mais même cette possibilité ne ferait pas changer Bambi d'avis : c'était leur bonheur avant toute autre chose. Notre fils aura alors toutes les filles à ses pieds et notre fille... on la protégera contre tous ceux qui voudront nous la voler trop tôt ! s'amusa-t-elle avec une vive émotion, avant de s'allonger et de se détendre en toute simplicité, sous les doigts experts d'Adrian. Non seulement son massage était parfait, mais d'une sensualité à couper le souffle. Mmh... c'est parfait ! murmura-t-elle tandis que son corps laissait échapper toutes les tensions.