Congratulations my beautiful president (Bamban)

Adrian avait promis à sa petite amie qu’il lui ferait une formidable surprise, si elle venait à gagner les présidentielles de la Mather House. Il n’avait jamais douté de sa victoire, bien au contraire, il savait depuis sa décision de se présenter qu’elle deviendrait Présidente surtout que l'année précédente, elle avait déjà été élue vice-présidente, donc c'était dans l'ordre des choses puisqu'elle avait fait du très bon travail… Bref, il avait reçu immédiatement les résultats des élections qui étaient assez plaisants mais ce qui l'intéressait le plus, c'étaient les présidentielles de la Quincy House et de savoir si Bambi serait élue ou non. Dans les autres confréries, c'était presque des victoires logiques d'après ce qu'il en savait sur les personnes qui se présentaient. Bref, victoire méritée pour Maxine et il explosa de joie en apprenant celle de sa petite amie. Du coup, il était temps qu'il mette en place sa surprise. Du coup, il se mit à discuter par sms avec sa chérie le temps du trajet jusqu'à la Mather House où elle devait prendre ses quartiers de présidente. Une fois arrivé sur les lieux, il lui disait de fermer les yeux et de compter jusqu'à 30 afin d'avoir la première partie de sa surprise. Il entra dans la chambre de sa petite amie avant de venir discrètement derrière elle afin de lui mettre les menottes. « Je vous enlève, Présidente ! Suivez-moi docilement » susurra-t-il d’une voix mielleuse et sensuelle à l’oreille de sa petite chérie, avant de l'embrasser dans le cou. « Gardez bien les yeux fermés. »

Bambi peinait encore à croire à sa victoire, à son élection en tant que nouvelle présidente des Mathers. Elle rêvait de pouvoir se rendre utile au sein de sa confrérie de cœur, autant dire qu'en prime, le texto de son cher et tendre l'avait ragaillardie, poussée à y croire pleinement. Que son homme soit fier d'elle la touchait au plus profond de son petit cœur, tant et si bien que cet échange fut haut en couleurs entre eux. Elle l'attendait de pied ferme à la Mather House, où elle venait de prendre ses quartiers et mettre quelques petites choses en place pour commencer. Son dernier texto lui intimait de fermer les yeux et de compter jusqu'à trente. Au cas où, l'italienne rangea son téléphone dans son sac à main et s'exécuta, ne s'attendant aucunement à ce qu'Adrian lui passer carrément les menottes. Elle éclata de rire alors qu'il lui susurrait de le suivre docilement. Et si je refuse d'être docile, monsieur le kidnappeur ? murmura-t-elle d'une voix toute aussi sensuelle, sans pour autant avoir rouvert les yeux. La simple caresse des lèvres de son homme à son cou lui arracha de longs frissons, la rendant subitement plus docile... Je vais avoir du mal à me concentrer si tu commences comme ça... gloussa-t-elle doucement.

Heureux que sa petite amie ait gagné les élections présidentielles de la Mather House, le jeune australien avait préparé une petite soirée spéciale pour elle. Du coup, il lui donnait des instructions par sms, alors que sa petite amie prenait fièrement ses quartiers dans la résidence de sa maison. Finalement il se retrouvait aux côtés de la jeune femme la menottant carrément, tout en lui ordonnant d'être docile. « Tu n'auras pas la surprise, si tu n'es pas docile » sourit-il d'un air taquin, tout en venant déposer un baiser dans son cou et cela eut son effet sur la jeune femme puisqu'elle annonçait qu'elle aurait du mal à se concentrer. « Intéressant ça. » susurra-t-il sensuellement, avant de mordiller l'oreille de sa petite amie puis il la porta dans ses bras pour l'emmener jusqu'à une mercedes noire. Il la fit entrer sur la banquette arrière avant de la rejoindre pour mettre un cache-yeux sur son visage. La voiture prit aussitôt la direction de leur future maison.

Bien chef, je serai sage comme une image ! s'exclama-t-elle après s'être retrouvée menottée par nul autre que son bel australien. Pour l'heure, la surprise était de taille et Bambi frissonnait d'impatience à l'idée d'en savoir davantage. Manque de chance pour l'italienne, si Adrian faisait absolument tout pour la rendre folle, lui mordillant même l'oreille avec sensualité avant de la porter telle une princesse, elle n'eut pas l'ombre d'une information complémentaire. Hors de question pour la brunette de rouvrir les yeux, même une fois installée dans ce qui lui sembla être une voiture à l'odeur de cuir... et une fois les yeux bandés d'un cache, impossible d'obtenir le plus petit indice. J'ai déjà été un peu docile, je peux avoir un petit indice amore ? le supplia-t-elle d'une expression adorable, exécutée à l'aide de ses lèvres. Même sans ses prunelles turquoises, la demoiselle savait être très expressive !

« J'aime quand tu te montres aussi docile » répondit-il malicieusement, avant de se mettre à la taquiner. Il savait que cela la faisait clairement frémir et qu'elle avait du mal à tenir mais il s'en fichait, parce que c'était le but recherché. Il voulait faire monter son envie jusqu'à son apogée, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus du tout. Finalement il l'emmena jusqu'à la berline noire qui devait les ramener jusqu'à leur future maison. Mais alors qu'il venait mettre un cache sur ses yeux et qu'ils roulaient doucement jusqu'à leur destination, la jeune femme se mit à le supplier. Adrian ne put que pouffer de rire d'un air taquin. « Ce n'est pas bien d'essayer d'amadouer son ravisseur » la taquina-t-il, effleurant ses lèvres avec ses doigts baladeurs puis il lui vola un baiser mais il garda toujours le silence sur leur destination. « L'effet de surprise ne sera plus aussi parfait, si je te donne des indices. ». De toute façon, ils n'étaient plus très loin.

Ce n'est pas beau de me manipuler ! grogna-t-elle à moitié en sentant que le but premier d'Adrian était avant toute chose de lui faire atteindre un point de non retour. Comme s'il souhaitait la faire supplier de l'achever, en quelque chose... mais rien de sinistre là dedans, surtout lorsque l'on entendait les petits gémissements discrets de l'italienne. Si elle lui en voudrait énormément d'oser l'exposer en public alors que la jolie brune ne voulait montrer ce visage sensuel qu'à son homme, elle doutait qu'il y ait un quelconque accompagnant à part eux. Heureusement ! Je pourrais t'amadouer de pire façon vu comment tu joues avec mes nerfs... tu le sais, que patience et moi ça fait deux, mais en prime tu me tortures... je pourrais me plaindre...

« Je ne manipule jamais... Je ne fais qu'exécuter mon petit plan pour te féliciter de ta victoire méritée. » répondit-il d'une voix encore plus sensuelle, s'amusant vraiment du fait que sa petite amie allait bientôt approcher du point de non retour. Son plan fonctionnait à merveille pour le moment, parce qu'il avait prédit qu'elle essaierait de le supplier comme maintenant. « Pour te plaindre, il faudra repasser un peu plus tard... Et je pourrais te faire un scotch sur la bouche pour que tu n'aies plus à me supplier tu sais. » susurra-t-il reprenant ses baisers dans son cou tandis que la voiture s'engageait finalement dans la rue menant à leur future maison. Quelques instants plus tard, ils furent arrivés à bon port. « Tu vas bientôt pouvoir ouvrir les yeux » annonça-t-il de sa voix malicieuse et mystérieuse tandis qu'il sortait de la berline en premier. Puis il ouvrit sa portière et il la reprit dans ses bras pour l'emmener directement dans leur chambre. Il retira le cache de ses yeux. « Tu peux admirer ton cadeau. » dit-il pour qu'elle puisse voir la chambre de leurs rêves, il avait fait accélérer les travaux de décoration de celle-ci pour qu'elle soit prête pour les futures élections de la jeune femme.

Bambi secoua légèrement la tête, pas vraiment d'accord sur le terme manipulation. Mais loin d'elle l'envie de tergiverser là dessus, alors que son esprit ne pouvait guère se détacher de cette fameuse surprise autour de laquelle Adrian faisait tant de mystères. L'italienne essayait par tous les moyens d'obtenir un faible indice, mais mains attachées et lèvres occupées, sa capacité de négociation frôlait le zéro pointé. C'est pour ça que tu m'as attaché les mains... afin que je ne te rende pas la pareille et te déconcentre dans ta mission ? s'amusa-t-elle à le taquiner tant qu'elle ne pouvait encore, la jolie brune jouant avec ses propres armes. Mais par chance, ils arrivèrent assez rapidement à bon port, son homme s'occupant de la porter à nouveau telle une princesse jusqu'à ce qu'elle ne puisse rouvrir les yeux dans... la chambre de leurs rêves. Bouche bée, Bambi détailla l'ensemble avec émotion avant de se retourner vers son homme, tremblante. C'est encore mieux que dans mes rêves ! Mais comment tu as fait pour tout mettre en place si vite ? Amore si tu veux que je saute de joie pour cette surprise... il faut que tu me détaches... éclata-t-elle de rire, les yeux brillants telles des étoiles.

Adrian restait parfaitement dans son rôle et quand bien même sa petite amie cherchait tout pour le faire flancher, il ne pipait mot. Il garderait le mystère jusqu'à ce qu'ils soient arrivés... En fait, on pourrait tellement le torturer qu'il ne parlerait même pas et ce même dans la mort. C'était pour cela qu'il était très fort pour garder des secrets. « Il se pourrait bien que ça soit la raison principale... Quoique ma mission est très importante, donc quoique tu fasses, je ne pourrais me détacher de ce chemin-là » répliqua-t-il usant de la même taquinerie que la jeune femme. Finalement, ils arrivèrent dans leur futur maison et rapidement, il l'emmena jusqu'à la pièce principale de cette demeure ; en l'occurrence, il s'agissait de leur future chambre. En un temps record, il avait réussi à obtenir la chambre de leurs rêves et maintenant, il attendait impatiemment la réaction de la jeune femme alors qu'il venait de lui retirer le cache. « Depuis qu'on a choisi cette belle villa, j'ai fait démarrer les travaux. Elle devrait être prête pour le début du mois prochain. » assura-t-il d'une voix radieuse, tout en venant la libérer des menottes. « Tu aimes le début de ma surprise ? »

Tu me rends encore plus curieuse, c'est vil ! s'exclama-t-elle en lui tirant la langue, puisqu'elle n'avait pas encore de scotch sur la bouche, heureusement. Bambi dû prendre son mal en patience jusqu'à leur arrivée dans ce lieu pour lequel Adrian faisait tant de mystères. Autant dire que la surprise fut de taille, et que l'italienne plaqua ses mains contre sa bouche une fois ses mains libérées desdites menottes. Tant d'émotions la secouaient qu'elle fut incapable de parler pendant quelques secondes, avant de réussir à se reprendre finalement. Le début du mois prochain on va habiter dans notre nid d'amour... je t'ai déjà dit combien tu étais parfait ? reprit-elle d'une voix tremblante avant de lui offrir un langoureux baiser. Hélas, toute cette perfection qu'il lui offrait fit remonter quelque chose de nettement moins sympathique... tant et si bien que la jolie brune s'écarta brusquement, les larmes aux yeux. Exc... excuse-moi bafouilla-t-elle avant de se réfugier sur le balcon immense de la chambre.