(roygo) we all wanna be somebody's one and only

J'ai peur oui, j'ai peur pour lui. En fait, j'ai pratiquement peur tout le temps. C'est vivable ça ? Est-ce que ça va constamment durer cette crainte ? Car, c'est difficile de vivre avec. Mais je peux pas ignorer ça, je peux pas me dire que tout va bien, j'y arrive pas, et c'est peut-être ça mon problème ? J'imagine pas ma vie sans lui, je le veux auprès de moi, jusqu'à mon dernier souffle, l'idée que la vie cruelle peut nous séparer du jour au lendemain, ça me rend fou. Alors oui Hugo, quand tu me dis de ne pas m'inquiéter, je flippe totalement. Je flippe car je m'accroche à ma source de bonheur la plus puissante que j'ai jamais connue et si je la perds, ça sera la fin pour moi. Le coeur battant à mile à l'heure, j'attends qu'Hugo vienne m'ouvrir. Et quand il le fait, je m'invite dans sa chambre et j'attrape son visage pour l'embrasser comme jamais je l'avais fait avant. Je lui laisse pas le temps de respirer ou de parler, je presse mes lèvres tellement fort sur les siennes et je reprends finalement mon souffle. « Je t'aime. » que je souffle contre ses lèvres. Je l'ai dit, putain ça sort de ma bouche comme ça, comme un cadeau de noël. Mais je... merde et si lui ne m'aime pas comme moi je l'aime ? Je veux pas lui faire une crise cardiaque mais... j'ai pris conscience derrière la porte que je suis amoureux, ouais, en l'attendant tandis qu'il rangeait sa chambre. Mon coeur bat beaucoup trop vite, j'en tremble et j'en ai presque des sueurs froides. « Putain je t'aime. » que je dis avec plus d'assurance dans mes mots maintenant, tout en osant le regarder, ses si beaux yeux, même si effectivement, il a une sale tronche car il est malade et j'ai même pas fait attention aux fils qu'il avait dans le bras.

Tu lui as dis de patienter un instant parce que t'étais pas bien, tu étais allongé et tu bossais. Si il te voit bosser sur tes mélodies alors que tu dois te reposer, il va te tuer en fait. Tu décides de déposer l'ordinateur sur la table basse alors que tu déposes un pansement sur ton cathéter qui est encore là mais brancher à une petite poche de traitement qui est pas aussi grande qu'un téléphone, tu la déposes dans ta poche avant de ton jogging. Ton fil lui, remonte le long de ton bras pour se glisser sur ton torse et descendre jusqu'à la poche. On va dire que tu portes ton bonnet pour éviter d'avoir peur et tes lunettes de vue pour éviter de dormir devant l'ordinateur. Mais voilà, à peine as-tu ouvert puis refermée la porte qu'il se jette sur toi, ok, très bien, ça t'excite un peu beaucoup mais son baiser te fait carrément de l'effet. Tu viens attendre une seconde avant d'y répondre, quand il a sortit ses 3 mots, tu ne peux pas t'empêcher de le faire, parce que ça te fait du bien, ça te fait de l'effet positif qu'il t'aime bien, genre plus que bien en fait. Et il coupe ses lèvres, tu le regardes dans les yeux avant de l'entendre te le redire, tu as un blocage parce que tu arrives pas à le dire de cette façon toi, t'es plus avec beaucoup de mots, t'es plus avec beaucoup de formes et pas dans le direct. Tu le regardes, ta main se dépose sur son torse, tu viens la faire glisser jusqu'à sa nuque pour l'embrasser Moi aussi il va devoir s'en contenter pour l'instant, faut que tu apprennes à le dire à haute voix, genre haute haute quoi, parce que t'es un peu novice dans la matière. Tu sais que tu ressens quelque chose pour lui, tu sais que tu es extrémement bien avec lui et tu sais que ton coeur bat à une vitesse folle à l'heure actuelle. Puis tu le regardes, tu souris doucement pour caresser sa petite joue, tu regardes ta chambre encore un peu en bordel J'ai pas fini de ranger désolé .. en même temps, t'as deux valises et elles sont toutes ouvertes, la baie vitrée qui donne sur le balcon aussi et l'odeur du propre continue de planer dans cette chambre c'est juste horrible

Je me suis senti poussé des ailes, je sais pas les gars. J'ai comme eu cette révélation et je pouvais pas garder ça au fond de moi, j'avais besoin de l'extérioriser. Le dire à un mur ou à un chat, ça n'a pas le même effet qu'aux oreilles d'Hugo. C'est précipité peut-être fin je sais pas. C'est comme si j'avais besoin qu'il le sache maintenant, je ne veux pas qu'il crève sans savoir ce que je ressentais pour lui. Voilà, je fais le niais mais putain je me sens juste heureux là. Surtout quand il me dit que c'est réciproque. Je savoure encore plus ses lèvres et c'est dur de m'arrêter. « Excuse-moi. » de lui avoir dit que je t'aime ? Sans doute, car je voulais pas que ça le mette mal à l'aise, fin j'en sais rien. Ensuite, il me parle de sa chambre. Je jette même pas un coup d'oeil, moi je continue de le regarder et de le désirer. « Mmh. » que je dis un peu dans la lune. Je m'assieds sur son lit et j'essaye juste de cacher l'érection de fou malade que j'ai à l'instant présent. Merde, je vous jure, c'était tellement puissant ce baiser que voilà. Je bande grave merde. Et lui Hugo, il est clairement pas en état pour une partie de jambe en l'air, avec sa fatigue, sa perfusion dans le bras, non, hors de question. Alors je pose son oreiller sur mon maillot et j'attends que ça passe en espérant qu'il n'ait rien vu. Gênant.

Voilà, moment love dégueulasse pour la plus part des gens, toi tu t'en fou toi, on parle de Royce et de toi, ce gars qui t'a complètement retourné l'estomac, le cerveau, le coeur, le sang parce que son baiser a coupé le souffle c'était dingue, totalement dingue, tellement que tu as plus du tout de souffle ou même de vie, tu le regardes, il s'excuse Tu devrais t'excuser de pas avoir débarqué ici avant tu souris en coin alors que tu le vois s'installer sur ton lit, c'est le bordel, enfin d'après ta soeur parce que tu trouves ta chambre rangée et tu viens t'approcher de lui, tu le regardes prendre ce coussin pour finalement venir derrière lui, tes genoux pliés sur le matelas, tu glisses ta tête dans son cou pour y laisser tes lèvres Je suis désolé de t'avoir inquiéter .. Tu finis par sourire en coin, tes mains glissent sur son torse malgré son t-shirt Tu sais que ta déclaration, ça m'a fait plaisir de l'entendre, genre vraiment plaisir tu chuchotes à son oreille. Quoi ? T'es tout mignon, il t'a juste chauffé avec son baiser et sa déclaration était toute mignonne en fait, tu as pas pu résister à l'envie de vouloir de lui en fait, parce que t'es complètement dingue de lui, de ses gestes ou de sa voix. Bon ses cheveux c'est autre chose, c'est un plaisir partagé ça, parce qu'il adore les tiens

Je m'assieds sur son lit et Hugo s'installe derrière moi. Je regarde en face moi et c'est agréable de le sentir dans mon cou, ses mains sous mes muscles contractés. Je prends même plaisir à fermer les yeux, à juste l'écouter en fait, son souffle qui me provoque des frissons dans la nuque. il s'excuse de m'avoir inquiété et me rassure en me disant que ma déclaration lui fait plaisir. « C'était nul... et spontané, j'ai pas pu fermer ma bouche. C'est sorti tout seul. » peut-être parce que ça devait sortir ? En tout cas, qu'il ne pense pas que j'ai sorti ces paroles en l'air, quand je dis que j'aime, j'aime, y'a pas plus clair que ça. « Je crois que, je voulais que tu le saches. La vie est trop courte pour se retenir de dire les choses, de les montrer, fin voilà. » j'essaye de me justifier comme si je venais de faire un truc honteux ou quoi. Bah je me montre clairement faible et sentimental devant un mec, enfin devant mon mec, c'est différent qu'avec les filles, fin soit. Je passe mes mains sur ses bras et j'attrape délicatement celui avec la perfusion. Erk moi qui aime pas le sang, je pourrai tomber dans les pommes en moins de deux, mais y'a le pansement, ça va. « J'aimerai prendre ta maladie pour que tu n'ai plus à souffrir. » je déglutis puis je relâche doucement son bras pour lui prendre la main et jouer avec ses doigts. Ben voyons, les aveux ça vole aujourd'hui. Dans deux minutes je vais le demander en mariage yolo.

Tu commences à faire tu ne sais quoi, tu as envie de le toucher, d'être là pour lui aussi, et puis aussi d'être proche de lui, parce que sa déclaration t'a fait quelque chose et tu le sais, tu viens caresser son torse, tu viens aussi lui faire un semblant de câlin quand il commence à dire ça comme ça, mais t'es pas d'accord Arrête, j'ai bien aimé, c'était mignon et adorable, tu le sais pas juste pas et puis finalement tu embrasses sa joue doucement Et y'avait un côté sauvage, plutôt sexy bon là tu parles du baiser carrement excitant qu'il t'a donné, tu humectes tes lèvres, mais voilà qu'il continue, tu souris faiblement, pourtant il te regarde pas, et tu froncesles sourcils Royce .. Sauf qu'il te prend le bras où tu as ton traitement, heureusement que le fil est légèrement caché par ton pansement et ton t-shirt, tu finis par baisser la tête Et je prendrais ta maladie si tu l'attraperais dis-tu naturellement alors que tu décides de faire le tour pour t'asseoir sur ses genoux, enfin plutôt le coussin. D'ailleurs tu fronces les sourcils mais tu n'en tiens pas compte Je vais guérir, il me faut juste du temps, j'ai tenu des années sans chimio et traitement, j'ai juste besoin de temps ok ? Dis-tu avant de sourire doucement et tu caresses ses cheveux, tu regardes finalement le coussin Pourquoi t'as ça ? pour montrer le bas, le coussin ou plus en fait

Mignon et adorable, je suis juste tout sauf mignon et adorable. Je suis viril, macho et une grosse brute. Mais pas avec Hugo, faut croire. C'est bon, j'ai saisi que ça lui a fait plaisir et c'est cool, je sens mon coeur gonfler de plus en plus, et pas que mon coeur en fait. « Honnêtement, je pensais pas que nous deux, ça allait prendre des proportions pareilles. J'te jure, je pensais que j'arriverai jamais à assumer, que j'arriverai jamais à accepter ta maladie... tu sais ce que ça veut dire ? Que je veux que toi, y'a plus aucun doute et personne pourra t'arriver à la cheville Force. » je le laisse s'installer sur mes genoux ou plutôt sur l'oreiller que j'avais déjà oublié. Je rapproche mon visage de son cou comme pour sentir de plus près son odeur qui me rend fou et je souris comme un con quand il me demande ce que je cache. « Oh ça. » je pose mes mains sur sa taille et j'embrasse délicatement sa lèvre inférieure avant de le regarder. « Je sais pas, tu devrais regarder. » ça mon vieux, c'est la réaction chimique où j'en sais rien, qui s'est provoquée quand je t'ai dit que je t'aimais et que mon corps partait un ébullition. Et le pire, c'est que ça veut pas partir.

Alors il parle, avec son coeur, maladroitement, mais il parle et toi tu écoutes un blaireau totalement sous le charme de ses belles paroles, tu souris comme un idiot aussi à chacun de ses mots avant d'ajouter Je te demande pas d'accepter mon côté différent ça passe mieux que maladie ou leucémie wesh Je te demande juste le temps que je guérisse de rester et après, je pourrais t'éclater dans un marathon et tu pourras m'éclater au football américain tu commences à rire avant d'ajouter Si personne m'arrive à la cheville, c'est bon alors, je suis le number 1 dis-tu alors que tu te poses contre ce coussin à la con, tu comprends pas, le fait qu'il te rapproche de toi, qu'il passe sa tête dans ton cou, tu fermes les yeux un instant, t'es bien là, tu entends ses paroles avant de froncer les sourcils quand il t'embrasse la lèvre mais tu baisses les yeux vers l'oreiller. Tu finis par te lever pour le regarder lui et rire Attends, tu te fous de moi ? Je me suis assis que deux secondes et t'as déjà une erection ? tu continues de rire avant de t'approcher de lui, tu enlèves le coussin que tu lances dans la chambre, peu importe l'endroit, et tu te jettes dans ses bras pour qu'il tombe à la renverse Je comprends pourquoi t'es dingue de moi tu humectes tes lèvres lentement pour le chauffer encore, c'est trop drôle mais d'un côté, toi, elle se voit pas trop grace au jogging J'ai le droit de m'en occuper, je dois me faire pardonner je te rappelle d'hier notamment, mon dieu quel boulet, tu as vomi toute la soirée et tu t'es endormi comme une tâche dans ton lit, t'es pas possible sérieux ..

J'éclate de rire. Un marathon, j'aimerai bien voir ça. ça me fait du bien d'entendre qu'il est positif sur sa maladie maintenant, enfin maintenant qu'on est vraiment ensemble. Avant, c'était à peine s'il voulait pas que je m'attache car il allait crever, etc. Je pense qu'il faut penser comme ça, être positif et il sait que je serai toujours là pour lui. Je veux qu'il me cache rien, qu'il me dise quand ça va pas, qu'il me dise si je suis trop opressant car au fond, je veux son bien, son bien-être avant le mien. C'est comme ça que ça fonctionne dans un couple non ? Je me sens tout petit à côté de lui, comme s'il prenait toute la place dans ma misérable existence. « Faut que j'arrête vraiment de parler, tu prends trop la grosse tête. » de nous deux, c'est moi qui lui lance le plus de compliment. Hugo t'es canon, Hugo je t'aime, Hugo si, Hugo ça, faut que je la ferme pendant un moment ouais. C'est l'heure où il découvre que je suis excité et il me pousse pour que je me couche sur le dos. « Non, techniquement, j'étais déjà excité quand tu m'as ouvert la porte. » oups ? il va pas s'en plaindre quand même ? Je le réceptionne sur moi et je presse mes doigts sous son t-shirt. « Ok mais retire ça que je te mate. » je lui attrape le t-shirt et je le retire en faisant gaffe de pas retirer un truc sur son corps qu'il ne faut pas et je l'embrasse avec désir tandis que mon sang se réchauffe de la tête aux pieds.

T'es le number 1 sorry les gars, c'est toi et personne d'autre, ça te fait du bien de l'entendre de sa bouche. T'es le genre de mec à pas avoir de chance dans la vie, celui qui galère dans la vie avec sa maldie mais aussi celui qui a besoin d'être rassurer. Avec Royce c'est différent, t'as l'impression d'avoir tout ça en peu de temps et ça te fait du bien d'y croire. Alors tu finis par le faire tomber sur le lit, tu te places au dessus de lui, t'es tout souriant comme un idiot alors que tu lui fais de l'effet rien qu'à une pensée de toi, mh intéressant. Tu finis par sourire en coin alors qu'il passe tes doigts sous ton t-shirt, okay doucement par contre par sa remarque te plait pas trop quand même. Retirer ton t-shirt, très bien, allons'y, tu décides de le faire quand même, même si il veut s'en occuper. Tu retires d'abord le côté droit puis ta tête et tu décides de faire glisser le t-shirt par terre pour éviter qu'il s'accroche à ton pansement, tu voudrais éviter d'avoir du traitement partout et même de saigner hein. Et te voilà à l'embrasser, tu caresses son torse lentement, en prenant bien le temps de faire descendre vers le sud de son corps, ah ouais, effectivement c'est tellement dire que tu le sens bien Je vais vraiment finir par m'en occuper de ça ta main a toujours son câleçon et tu reprends ses lèvres pour le relever légèrement, le t-shirt est déjà par t-shirt, oups pas ta faute, il est excité et tu voudrais éviter qu'il se lâche sans que tu en profites