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(laurandy) ✽ You learn to take life as it comes at you... to make each day count.

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J'avais vu juste alors, Andy. Enfin vu... disons que j'avais plutôt bien entendu et bien répété les syllabes, quoi. Y avait pas de véritable victoire dans le fait d'avoir trouvé la faille de ses deux phrases en repérant ce qui semblait similaire. Je ne répondis rien de plus, les yeux perdus dans les siens. Ça n'avait pas duré très longtemps, et ce n'était pas un silence pesant bien au contraire. Mais c'était un silence où on s'observait, où on sondait l'autre, où on s'intéressait. Et malgré moi, ça avait fini par me gêner. Je savais que je ne me définissais par ma situation de sans-abri, mais j'pouvais pas nier que ça impactait mes relations sociales et je commençais à bien trop apprécier Andy pour vouloir que ça ne change. Sauf que ça changerait forcément quand je lui dirais, et je le ferais. Je cherchais juste le moment pour lui dire. Je savais désormais que quelque soit sa réaction, elle n'aurait rien de méprisable, rien de dédaigneuse. J'la connaissais pas encore si bien que ça mais suffisamment pour avoir la certitude que ce n'était clairement pas son genre. Je la suivis à l'intérieur et lorsqu'elle ouvrit la porte, je laissai mon regard parcourir les alentours. Putain, un appartement si grand et si proche du centre-ville ? Je ne m'avancerais pas en disant qu'ils étaient friqués, mais ils n'étaient en tout cas pas dans le besoin, c'était clair et net. Vous manquez pas de place en tout cas, constatai-je avec un petit rire. Ça paraissait d'autant plus grand avec l'absence de ses colocataires, ils ne se marchaient pas dessus. Allez j'en veux bien une s'il te plaît, ce serait un rafraîchissement qui ne serait pas de refus. Mais j'me limiterais clairement à une, pas question d'avoir le moindre effet d'alcool quand je la dessinerais. J'ai une question... Je la rejoignis au niveau de la grande cuisine ouverte, récupérant la bière qu'elle me tendait et la remerciant d'un sourire. Je m'épaulai au frigo, l'air intéressé. Tu pourrais m'apprendre quelques trucs en français ? Je bus une gorgée de ma bière et ajoutai rapidement: J'veux dire, pour l'instant mes connaissances s'arrêtent à ce que sait l'Américain moyen quoi... Bonjour, merci ! dis-je avec un fort accent américain et des R pitoyables. Comme l'anglophone que j'étais, quoi. Puis surtout, une langue ne s'apprend pas en une journée... on se reverrait, comme ça. Je voulais pas qu'après mon dessin, nos chemins se séparent aussi vite qu'ils s'étaient rencontrés. Clairement pas.
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L'argent ne coule pas de mes veines, mais je me débrouille. Disons que je suis plutôt assurée d'avoir un bon salaire à l'avenir, donc même si j'utilise pas mal ma carte de crédit... eh bien ça ne me fait pas peur. Très peu de choses en fait, me font peur. Non en effet ! Et c'est parfait. J'ai horreur qu'on me marche sur les pieds. Je te propose ensuite une bière et tu acceptes d'en boire une avec moi. J'en sors alors deux, puis t'en tends une. J'ai peut-être une réponse ? Sérieusement, j'sais pas d'où sors toutes mes répliques de merde, mais je peux te jurer que normalement je ne parle pas autant. Parfois, on me le reproche, même. J'ouvre ma bière, en même temps que tu ouvres la tienne. Tu veux que je t'apprenne des mots français ? Je fronce les sourcils en souriant. Je ris finalement à la suite. Euh bah ouais, si tu veux ! Pourquoi pas. Je plisse les yeux et pince les lèvres tout en réfléchissant. Il me semble que le meilleur moyen d'apprendre, par contre, c'est de regarder la télé en français avec des sous-titres. Si tu veux, on pourra regarder une série ou un film ensemble. J'te propose encore mieux... parce que bon, j'suis pas une prof hyper hyper génial. Je bois une gorgée de ma bière et relève les yeux vers le loft. J'te montre ma chambre ? Puis, je te regarde à nouveau en prenant une autre gorgée. J'ai pas encore commandé la pizza et j'vais pas me mettre à poil ici.
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Horreur qu'on lui marche sur les pieds. J'comprends un peu trop bien, répondis-je avant de boire une gorgée de ma bière à peine ouverte. Alors elle aussi avait besoin de ses petits instants à elle, de son cocooning où elle se ressourçait. Ça m'arrivait souvent, c'était d'ailleurs pour ça que je m'étais mis à l'apnée à la piscine municipale. A vivre sur un parking, ça devenait difficile d'avoir mon moment à moi, solitaire, quand bien même j'adorais la présence d'autres gens. Elle accepta ma proposition d'améliorer mon français et j'étais même plus que satisfait quand elle me proposa qu'on regarde un film ou une série. Ca serait super. L'espace d'un instant, je me demandai quel était son film préféré. avait-on les mêmes goûts ? Je n'eus pas le temps de lui poser la question, elle me proposait de me montrer la chambre et la suite de ses paroles était loin de me déplaire. Après toi, répondis-je en la suivant du regard. Parfois j'avais du mal à la cerner, elle passait d'une envie à une autre, d'un refus à un accord, elle était indécise ou en tout cas, elle en jouait. Ça la rendait imprévisible, surprenante, et terriblement attirante, je devais bien l'avouer. Je la suivais alors jusqu'à la chambre, observant la pièce histoire d'avoir une idée des conditions de travail. Mais la lumière semblait belle. Je laissai mon regard parcourir la pièce, cet endroit si personnel qu'on personnalise pour que ce soit la pièce où on se sente le mieux chez soit. Andy était pas cette fille girly avec des coussins roses, sans surprise. T'as une idée de ce que tu préfèrerais comme dessin ?
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À l'hôpital, je passe beaucoup de temps entourée : sois de patients, sois de d'autres médecins. Inévitablement, rester pendant des heures dans la même salle d'opération que d'autres chirurgiens, ça tisse des liens. Pour ma part, je suis complètement une autre personne lorsque j'suis à l'hosto... Mon but, c'n'est pas de me faire des amis, mais d'être la meilleure. Bref, tu acceptes ma proposition de regarder un film en français et je change complètement de sujet en te suggérant de visiter ma chambre. C'n'est pas vraiment que je ne sais pas ce que je veux... au contraire. Je sais toujours ce que je veux. Cela dit, pour l'obtenir, il faut parfois que je prenne les chemins les plus longs. J'suis bien consciente que ça me rend plus... mystérieuse. J'ai appris très jeune que le mot "non" stimule les gens à en vouloir plus encore. On peut donc dire que j'suis un peu manipulatrice ?

J'entame alors les premiers pas vers ma chambre, en buvant une autre gorgée de ma bouteille. Ma chambre est l'une des plus grandes, parce que ça fait un petit moment que j'habite dans la colocation. Elle ressemble exactement à ce que tu pourrais t'attendre de ma chambre : les murs sont blancs, mon lit est très très grand, mon bureau est un vrai bordel et dans un coin, j'ai rangée ma guitare, mon clavier et mon violon. Hormis le coin des instruments de musique, ma chambre parait plutôt fade, malade presque. Un peu comme une hôpital. C'est toi l'artiste, non ? Mais si ça peut aider, j'ai déjà posée quelques fois, pour un ami photographe... Je marche vers mon lit et m'y assois. Tu veux t'installer sur mon lit ? ou mon bureau ? J'peux te faire de la place. Je met de la musique ou pas ? Je pose peut-être trop de questions là... Mais je ne sais pas du tout comment ça se passe, être modèle pour un dessin ?
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Je la suivis dans sa chambre et observai les lieux en silence au départ alors qu'elle s'avançait au centre. C'était très sobre, je repérai rapidement le petit coin avec ses instruments de musique. C'était pour ça qu'elle chantait bien, et qu'elle était interpellée quand elle m'entendait jouer devant l'entrée d'Harvard. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un léger sourire, reportant mon attention sur elle. Je peux choisir, mais je préfère toujours demander si la personne préfère être en portrait ou être dessinée totalement, au cas où. J'inspectai un instant les lieux en me demandant où on serait le mieux installé tous les deux. Tu peux mettre de la musique si ça t'permet de te sentir à l'aise... ou tu peux la faire, ajoutai-je avec un petit regard malicieux. Elle n'était pas obligée de jouer non-stop, mais quelques chansons, ça me paraissait une bonne idée. Elle serait elle-même, et elle n'attendrait pas sans rien faire. Si ça te va, je m'installe sur le lit, et tu te tournes vers moi. Assieds-toi tu seras plus confortable, c'est plus long qu'une séance photo, répondis-je avec un léger rire. Je m'avançai et m'assis sur le lit, sortant mon carnet à dessin de la pochette et mes crayons. Juste... essaie de pas trop bouger, ajoutai-je avec un sourire. Avec la musique elle pouvait s'oublier, mais si elle bougeait un peu trop, ça deviendrait compliqué pour moi. C'était ma seule condition. J'essayais de la guider pour se positionner, notamment par rapport à la lumière. Ça pouvait paraître minutieux comme travail, ça l'était peut-être. Pour le dessin, j'aimais faire les choses bien. J'avais tiré un peu les rideaux, on lui avait trouvé un tabouret. Je rebus une gorgée de ma bière et la posai sur le bureau, me rasseyant sur le lit. T'es prête ? Si elle avait envie d'aller pisser ou préférait manger avant tout compte fait, c'était maintenant.
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Alors tu me laisses le choix entre le gros plan, ou le plan de pied. J'ai honnêtement aucune préférence, même si j'ai un peu l'impression que le gros plan doit être plus simple et rapide à dessiner... Oh, bah dans ce cas... Tu peux faire un entre-deux ? J'veux dire... c'est quoi l'intérêt de se mettre à poil si c'est pour dessiner que ma tête en fait ? (lel) Un plan taille ? Je souris timidement en mettant ma main au niveau de mon nombril. De là... jusqu'en haut, quoi. Je noie ma soif avec une autre gorgée de bière, en espérant voir une réaction particulière de ta part. Est-ce que t'as déjà dessiné des filles nues ? Ou garçon, je sais pas trop c'que tu préfères en fait. Tu me suggères de mettre de la musique si j'en ai envie, ou bien d'en jouer. Je ris. Trop bizarre quand même d'être nue derrière une guitare, non ? Je pense que je peux endurer un peu de silence, perso. Tu m'expliques comment tu veux procéder et j'hoche la tête en reculant un peu sur le lit, pour te laisser de la place. D'accord, j'suis une statue. Mais avant, je retire mon haut, puis m’attelle à mon soutien-gorge pendant que tu t'occupes des rideaux et du tabouret. Je me lève donc pour aller m'asseoir sur celui-ci, en me couvrant d'un bras. J'suis prête. Je me racle la gorge et te fait un petit sourire timide avant de retirer mon bras pour replacer l'une de mes mèches de cheveux. Je regrette déjà d'avoir fait ça - j'suis normalement pas gênée à me foutre à poil, je l'ai fais tellement de fois lors des petites fêtes étudiantes et j'ai mes propres expériences dans le monde des "one night" avec de purs inconnus. Mais là ? Il s'agit de rester comme ça pendant des heures, d'être observée au détail près par un garçon qui me plait - apparemment, puisque je ne le découvre que maintenant. J'suis pas amoureuse, tu peux relaxer ! J'te connais à peine, mais j'aime déjà ce que je connais de toi.
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Pas de soucis. Un plan de taille, ça m'allait. Ca prendrait évidemment un peu plus de temps qu'un gros plan, mais j'avais pas besoin de te le dire, tu le savais déjà. Tu m'expliquais finalement ne pas vouloir de musique, ni vouloir chanter non plus et je n'avais personnellement rien contre le silence non plus, d'autant que j'allais me concentrer. Je fis le tour de la pièce pour l'installer, refermant les rideaux de quelques centimètres pour éviter que le soleil ne soit trop vif sur toi comme nous étions en pleine journée. Porte fermée, je revins m'asseoir alors que tu m'attendais, t-shirt retiré et bras devant ta poitrine. Je pinçai les lèvres. J'avais bien déjà dessiné des personnes plus ou moins dénudées, mais je devais bien avouer que te voir dans cette situation était loin de me laisser indifférent. Je me raclai la gorge pour m'aider à me concentrer, attrapai mes crayons et ouvris le carnet à une page blanche. Je relevai les yeux quand tu retiras ton bras pour arranger tes cheveux. Je ne bronchai pas, mais je ne pus pas m'empêcher de penser que ton corps me semblait aussi parfait que tout le reste.  Je relevai les yeux vers ton visage, te regardant fixement un instant avant de rebaisser les yeux vers mon carnet et commençai à griffonner en relevant les yeux vers toi régulièrement. Les minutes s'écoulaient et progressivement, je me sentais plus à l'aise et toi aussi probablement. Je m'appliquais alors que mes traits de crayon se succédaient, les uns après les autres, pour petit à petit prendre la forme de ton corps, de ton visage. Hésite pas à me le dire si t'as besoin de quelque chose. Je levai les yeux vers toi, admirant ton visage un instant, en silence. Ce même regard que nous avions échangé avant d'entrer dans l'immeuble, en silence. Tu me fascinais. Tu me plaisais. Et j'espérais réussir à retranscrire dans ce dessin cette quasi-obsession que tu faisais naître en moi. Tes yeux parlaient aussi, tout comme les miens. Tu avais aussi ce regard expressif et je voyais la manière dont tu me regardais, alors que dans ce silence, tu te questionnais, tu te demandais qui j'étais. Je finis par rebaisser les yeux sur mon dessin, recommençant à griffonner sur la feuille. Mon père est mort peu après ma naissance... commençai-je avant de souffler légèrement sur la feuille. D'un accident de la route. Ma mère n'a jamais voulu de qui que ce soit d'autre... c'était une grande romantique, peut-être que j'tiens ça d'elle, ajoutai-je avec un léger sourire. Je me souvenais d'elle avec tendresse bien que je connaisse la fin de l'histoire. A défaut de le faire au sens propre du terme comme tu l'avais fait, je me mettais à nu à ma manière. Il était vrai qu'au final, je ne t'avais pas tant que ça parlé de moi, alors qu'au fond, je voulais que tu me connaisses aussi.
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Immobile, je te regarde, pendant que tu me regardes. Je ne sais pas à quoi tu penses... si tu penses à moi, à de quoi j'ai l'air ou si tu penses à ton dessin et à tes techniques. Tu m'as l'air professionnel, j'suppose que tu ne dois même pas réellement voir mes seins. Plusieurs minutes passent, j'essaie tellement de rester dans la même position que je suis devenue aussi raide qu'une barre. Si je bouge d'un poil, j'suis sure que toutes mes articulations vont craquer... C'est grave. J'devrais apprendre à me détendre. Un massage ? Je ris en bougeant les épaules pour me décoincer un peu. Je me replace dans la même position et croise ton regard encore une fois, pendant un instant. Je retrouve le même regard que tout à l'heure, devant la bâtisse. Si j'étais mal à l'aise avant, avec ce regard échangé, j'ai réussi à me changer complètement les idées. Mais tu me sors de mes pensées en me parlant de ton père. Mes condoléances. Je ne sais pas pourquoi tu me parles de la mort de ton père, mais ça me refroidi et je me raidi immédiatement. La pitié n'a jamais ramené personne, comme on dit. J'ai toujours été sensible à ce sujet. Mais en tant que médecin, j'ai aussi beaucoup de pratique à ressentir l'empathie ou du moins, donner l'impression que je le suis. Tu souffles sur la feuille, puis continue de m'en parler, naturellement. Un accident. Ta mère n'a jamais voulu être avec un autre homme après sa mort... tu trouves ça romantique et m'apprend subtilement au passage que tu es un romantique, comme ta maman. J'espère que tu lui rends souvent visite alors, pour qu'elle ne se sentes pas trop seule. Je ne savais pas quoi te dire... Notre situation familiale est assez similaire, sans l'être, au final. Je n'aimais pas parler de la mort de ma mère... surtout de la façon qu'elle s'est enlevée la vie. Mon père non-plus d'ailleurs, j'suis même certaine que sa femme actuelle ne doit même pas être au courant. Bref, suite à mon ajout inutile, je ne dis rien d'autre. Il peut continuer s'il en a envie, je ne vais certainement pas cracher sur les informations qu'il me donne alors que j'en réclame depuis le début... Mais je ne pense pas pouvoir échanger des confidences comme ça, pour ma part. Pas trop vite, pas trop tôt.
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Un massage ? Je relevai le regard sur toi avec un petit sourire amusé. Je crains que ça ne fasse qu'allonger le temps de la séance, peut-être après. Court silence. Si t'es sage, ajoutai-je pour la deuxième fois de la journée sans cacher mon amusement. Tu bougeais un peu histoire de t'étirer discrètement alors je me reconcentrais sur le dessin. J'avais fait les grandes lignes, c'était le plus compliqué qu'il me restait à faire. Après cet échange de regard, je me décidai à parler un peu de moi. Mais ta réaction ne fut pas exactement celle à laquelle je m'attendais... pas que j'attendais une quelconque réaction, mais provoquer une gêne n'était absolument pas mon intention, c'était certain. J'eus un léger rire sans quitter le dessin du regard, puis te regardai quand j'eus terminé le détail que je dessinais. Détends-toi, c'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire qu'il soit mort, ajoutai-je avec un sourire. On pourrait me rétorquer qu'il ne fallait pas parler mal des morts, mais je m'en fichais pas mal. Je ne ferais pas semblant d'être triste ni même ne serait-ce qu'affecté par la mort d'un inconnu. Il ne m'avait pas manqué, j'avais finalement eu tout ce dont j'avais besoin en grandissant. Je préférais ne pas rebondir sur le fait que j'aille voir ma mère en revanche... parce que pour le coup, c'était trop personnel. C'était parler de ce qui m'avait brisé quelques années plus tôt et faisait que j'étais à la rue et seul aujourd'hui. Clairement il n'était pas question que j'aborde ça maintenant. J'en parle simplement parce que l'absence de père a pas mal façonné ma vision du monde et notamment ma vision des femmes. Tu voulais savoir qui je suis, et j'pense que ça me définit en partie. Je t'adressai un regard, un sourire. C'était déroutant de voir combien l'évocation de la mort avait pu te déstabiliser, compte-tenu de ton métier et de tes ambitions. Je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi... à quoi est-ce que ça t'avait fait penser, pour te gêner de la sorte ? D'un geste, je te fis signe de retirer la mèche de cheveux qui commençait à te tomber devant le visage, reprenant le dessin qui progressivement, prenait forme.
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Pour le massage, je ne faisais que plaisanter parce que je commence à me sentir tendue. Mais bon, si tu l'offres... Venant de celui qui a volé une boîte d'oréo, je ne sais pas ce que "sage" veut dire ! T'as bien dit qu'il ne faut pas se faire prendre mais moi, je sais que tu as volé... Pas que ça me dérange. Après l'échange de regard, tu t'es mis à parler de toi plus en profondeur... Il y a à peine une heure, t'osais pas me dire d'où tu venais et maintenant, tu me parles de la façon dont ton père est décédé. J'ai envie d'apprendre à te connaître et bien sûr, que tu apprennes à me connaître mais parler de mes parents, j'l'ai jamais fait. Pas avec mes meilleurs amis, pas avec mes exs, ni avec un thérapeute. Ton rire perce le silence et je relève les yeux. Tu m'assures que ça ne te fait rien qu'il soit mort, puis tu souris. En retour, je te souris aussi. Ah... Tu continues en expliquant pourquoi tu me racontais tout ça, que c'est pour me faire comprendre pourquoi tu es comme tu es. Par contre, là, je trouve un vrai sourire et j'hoche la tête. Ça me plait encore plus chez toi ça, si t'es vraiment un romantique. Je n'en donne pas l'air, mais lorsque je m'engage avec quelqu'un - bien que ce soit toujours bref pour une raison que j'ignore, je donne corps et âme. On peut dire que je suis romantique aussi. Tu me fais signes de replacer la mèche de cheveux qui venait de tomber sur mon visage et je m'en occupe assez vite. Ce nouveau silence, me semblait lourd. Principalement parce que tu venais de dévoiler un gros morceau de ta vie et que maintenant, ça me laisse avec l'impression que je dois faire la même chose. J'ai commencé l'université à 15 ans. Avouai-je. Je ne parlerai pas de ma mère, ou de mon père, mais je peux parler de moi sans problèmes. J'ai toujours été trois ans plus jeune que les autres... être le bébé de l'école et en plus, être blonde et jolie, ça n'a jamais été simple. Au départ je n'avais pas d'amis, alors j'ai appris à apprécier la solitude. Parce qui voudrait être ami avec une fille aussi belle et intelligente ? Ça fait peur, c'est apparemment "intimidant" pour reprendre les mots de mon père. Puis j'ai rencontré Alex, mon meilleur ami. À partir de là, je pense que les gens ont commencés à me voir comme une humaine. Probablement parce qu'on a squatté toutes les fêtes étudiantes ensemble et que saoule et à moitié fringuée, je n'avais pas exactement l'air très intelligente et intimidante. Et il y a quelques mois, je suis revenu de deux ans d'aide humanitaire... j'ai fais médecin sans frontière. Maintenant j'ai à peu près le même âge que les gens de ma classe. Ça aide, ça aussi. J'ai beaucoup plus d'expérience qu'eux quand même, mais bon.
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