Un jour comme un autre, dirons nous. Tu as l'habitude (a). - PV Aby.

Honnêtement, j'oubliais tout avec elle. Je n'avais pas cherché à la draguer, ni même la séduire. Mais quand il est venu le moment ou j'avais eu l'occasion de l'embrasser, j'ai foncé pour le faire mais je l'avais fais avec une douceur qu'aucune femme n'avait pu gouter de ma part. Je sentais que c'était différent, et sûrement cette différence qui m'attirait chez elle. L'embrasser n'était qu'un acte en soi, mais il exprimait tellement de chose que même l'être humain n'arrivait pas à exprimer lui-même, voir même ne s'en rendait pas compte comme moi présentement. On se rapprochait dangereusement, mais ça me plaisait ce danger car c'était quelque chose qui m'attirait. Je savais que je ne devais pas aller trop loin avec elle, ni trop vite. Mais quelque chose que je ne savais pas, c'est que derrière cette tendresse, ce plaisir que je prenais à l'embrasser, j'oubliais quelqu'un. Mais honnêtement, ces histoires me déplaisaient contrairement à celle que je vivais actuellement avec Aby. Je découvrais une envie de l'embrasser et un plaisir à le faire. Je sentais mon ventre vibrer sous le passage de la main de la Quincy sur mon torse, il fallait que je me concentre pour ne pas y aller trop loin. C'était difficile de résister avec une belle fille comme elle. Je passais ma main au niveau de sa poitrine pour enlever sa serviette afin de pouvoir passer ma main sur ce ventre si fin, si délicieux. Douce caresse que je prolongeais en descendant jusqu'à sa cuisse. Je savais que je venais de prendre plus que les intérêts, mais je voulais plus. Et je savais que je ne pourrais pas m'arrêter. Je remontais ma main jusqu'à sa joue, arrêtant lentement notre baiser. « Je saurais pas me retenir si on continue... » Je me relevais, tout en tenant sa main, je l'aidais à en faire de même. je rattrapais à temps ma serviette pour ne pas finir totalement nu devant elle, bien qu'à présent, je lui avais retiré sa serviette. Honnêtement, c'était bien plus que ça que je voulais retirer, mais je serais fort...

Je ne comprenais pas cette envie naissante d'avoir à vivre quelque chose avec elle. On avait été amis tous les deux, on jouait à se taquiner le plus souvent, à se chercher. Mais justement, peut-être que nous cherchions justement depuis le début ce qu'il s'était passé ? Je n'en savais rien et je me sentais vraiment très frustré de ne pas avoir pu continuer ce baiser, ces caresses. Je n'avais pas apprécié ce genre de choses depuis... lui quoi. Et pourtant, ce n'était pas difficile d'oublier vu ce qu'il se passait dans ma vie avec Charlie & Soliman. Mais peut-être était-ce à cause de ça que je me battais plus vraiment... Mais c'est clair que ce qu'il se passait avec Abygaelle n'avait aucun rapport. Avec ou Sans lui, j'aurais embrassé la Quincy, je me serais retenu pour le respect de notre relation qui se découvrait à peine. Je sentais qu'elle était tout aussi gênée que moi. J'aurais tellement aimer la prendre dans mes bras mais elle confirma mes mots, que ce n'était pas une bonne idée. Du coup, je la laissais s'en aller dans la salle de bain, je me doutais bien qu'elle allait se rhabiller. Je devais peut-être en faire de même, non ? J'ouvrais la porte quelques secondes à peine avait-elle fermé. « Attend je...je prend mes vêtements. » Je grimaçais et j'attrapais mon jean & mon caleçon. Je la regardais timidement et sans vraiment expliquer le pourquoi du comment, je passais ma main derrière sa tête pour l'approcher de la mienne et déposer un baiser sur ses lèvres. Puis je partais rapidement de la salle de bain, fermant la porte. Je me sentais à la fois heureux, et j'étais perdu. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Mais je me dépêchais de me rhabiller et je m'asseyais sur le lit, dans l'attente qu'elle sorte de la salle de bain. Je ne partirais pas comme ça. Je fixais la porte avec intensité...

J'avais été séduit par Abygaelle sans que je me rende compte. J'étais vraiment aveugle jusqu'à ce que je me rapproche d'elle, que je devienne assez proche pour que je comprenne qu'elle m'attirait. Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle me faisait cet effet-là ? C'était facile d'avoir une pulsion sexuelle sur une fille aussi jolie qu'elle, mais au fond, je sentais que ce n'était pas sexuel avec Abygaelle. Je n'osais même pas imaginer l'autre possibilité. Je me prenais vraiment la tête tout seul, j'étais perdu. J'étais entièrement dans mes pensées jusqu'à ce que le bruit de la porte qui s'ouvre, celle de la salle de bain ne me réveille. Je lèves les yeux vers Aby qui s'était rhabillé ... et même recoiffé. Ses cheveux étaient magnifiques en étant légèrement ondulés. Je ne pouvais pas m'empêcher de la détailler. C'était pas le genre de fille avec qui les gens m'associaient, beaucoup trop sage, innocente, douce pour un mec comme moi. La jeune femme traversa la pièce pour prendre un paquet de biscuits et m'en tendre pour que je puisse me servir. « ça va aller, merci. » Je posais mon regard dans le sien, j'étais très frustré. Je mourrais d'envie de l'embrasser et la raison m'était encore inconnue. Je me levais alors, poster devant elle, je passais tendrement ma main sur sa joue. « Mes vêtements ont presque séchés... je ferais mieux d'y aller. Ta coloc' ne va plus tarder, il vaut mieux que je m'en ailles. On... je t'enverrais un message. » Je m'approchais d'elle pour déposer mes lèvres sur sa joue avant de m'écarter et prendre mon portable qui était sur la table de nuit. J'avais envie de rester mais ça serait que me torturer. Je la regardais en me demandant ce qu'elle pensait, de tout. Notre baiser, nos étreintes. Avait-elle apprécié autant que moi ? Je n'en savais rien. De part ce qu'il s'était passé avec Soliman, j'étais surpris qu'elle ne m’ait pas repoussé pour ce qu'on disait de moi. J'aimais encore les femmes, c'est juste qu'on m'a détourné un peu...

Chaque seconde que j'avais passé à l'embrasser s'était clairement gravé dans ma tête. Ce changement évident dans ma tête me faisait bizarre et je me sentais perturbé d'une manière dont je ne pourrais décrire la force, l'intensité. Mais contre toute attente, ce n'était pas du tout déplaisant. Ce n'était pas un calvaire de le vivre, je devais juste m'y habituer. Mais je devais par respect pour elle, ne pas aller trop loin dans ce que j'avais envie. Ne pas brusquer notre relation même si j'étais carrément frustré de ne pas avoir essayer d'aller au delà des limites que peu d'hommes scrupuleux oserait franchir sans conscience de leur acte. Il est clair que je n'attendais pas que le pêché de la chaire. Mais quoi, that's the question. Mes yeux s'étaient posés avec une admiration certaine à me délecter de chaque geste, de sa langue qui passait sur ses lèvres dont je mourrais d'envie de retoucher une nouvelle fois avec les miennes. Je m'arrêtais près de la porte après le baiser sur sa joue, puis je lui fis signe. « Bonne soirée, ma belle... » murmurais-je avant de sortir de sa chambre. Direction la maison des Winthrop pour me remettre les idées en place. Le changement était certain dans ma vie, je me posais juste une question, quel chemin allait-il prendre ? vers le bien, je l'espérais.