Un jour comme un autre, dirons nous. Tu as l'habitude (a). - PV Aby.

J'avais un certain don pour trouver des situations plus que loufoques, faut dire que la plupart du temps, j'en vivais de véritables. Comme là, ou j'imaginais clairement qu'Aby et moi on était trempé pour la raison qu'on ai fait l'amour dans la douche. La demoiselle me rétorqua bien évidemment que faire l'amour habillé, c'était pas logique. J'avais oublié quelques détails. « Naaah, mais tu imagines pas la scène aussi! Moi je te parle que dans la fougue, je t'ai emmené sous la douche alors qu'on était tout habillé, et on les a enlevé petit à petit pour faire l'amour ! Tu vois le genre ou pas ? Je vais pas te faire une démonstration live non plus! » Et tout cela pendant qu'elle apportait un 'petit' peignoir à mon attention. Je le regardais fixement, j'étais en train de me demander s'il allait vraiment m'aller. Je pris le peignoir, l'examinant minutieusement pour voir si des froufous n'étaient pas cachés quelque part. Je posais le peignoir sur mes cuisses lorsqu'elle me traitait de fille! « Hey, c'est pas parce que j'ai une histoire compliqué avec lui que tu vas me traiter d'meuf, je reste totalement viril, non mais... » J'avais clairement envie de me lever pour lui mettre une fessée du siècle comme j'adorais en mettre aux filles (ce n'était pas la même force pour un garçon!). Puis je reportais mon attention sur son peignoir. « T'as de la chance qu'il soit marron, c'est plutôt neutre. Je suis impatient de faire connaissance avec ta coloc', elle doit être diabolique pour que tu ai peur qu'elle me voit  » Je ris alors que j'enfilais mon bras dans son peignoir. Petit Hic ? j'avais carrément du mal à y passer un bras, sachant que j'avais des épaules plus larges, ça passerait pas pour le reste. je soupirais. « Désolé, mais je crois que c'est mort. Je vais devoir rester en caleçon, et en plus, je commence à avoir froid, il va falloir que tu appelles le médecin. Je vais mourir d'hypothermie. » je fis une (fausse) mine triste en la regardant, comme ci j'allais mourir ! « Je t'aimais bien tu sais! J'ai adoré t'arroser avec l'eau, ça va me manquer !  » J'aurais du faire du théâtre, question pleurs sur-joué, j'étais très doué.

ça me faisait rire intérieurement de refuser d'imaginer ça. C'était rare les filles qui ne souhaitaient pas imaginer ça avec moi, alors que je l'avouais, narcissique de mon état, j'étais carrément sexy même si on me donnait la réputation d'nouveau gay à cause de ma relation avec Soliman.Bref, je n'étais pas sexiste, juste que c'était la couleur des filles à mes yeux, de barbies quoi ! « C'est pas de ma faute si ça va mieux aux filles qu'aux garçons. Mais je te l'avoue, il y a pas mal de garçons à qui ça va... mais pas moi! » J'avais quand même fait un effort en essayant son peignoir, mais finalement, ça ne marchait pas. Je posais mes yeux sur Aby' lorsqu'elle me parlait de sa colocataire, j'étais très très curieux soudainement. Je me demandais si c'était une petite bourgeoise ou une boursière, comme moi. Mais tout cela n'arrangeait pas le fait que le froid s'emparait de moi. Me réchauffer ? Moi ? Et comment, elle était bien gentille alors qu'elle était habillée, elle. Elle me proposait de chercher une couverture dans son armoire, alors que moi je venais de voir qu'elle en avait une sur ses jambes. Je zieutais la couverture quelques secondes. « C'est pas que j'ai la flemme mais... toi, tu en as une, donne la moi, vilaine ! » Je m'approchais d'elle à quatre pattes sur le lit, je la fis basculer en arrière (sans la faire tomber du lit), tout en la chatouillant afin de la distraire puis j'attrapais la couverture. Je déposais un baiser sur la pommette de la demoiselle pour la remercier avant de me reculer et couvrir mes épaules avec la couverture. Je me sentais clairement mieux avec. « aaaah! que ça fait du bien!! » Bon finalement, je suis pas si mal maintenant. Je me calais contre la tête de lit, bien calé sur l'oreiller. « Tu sais, elle pourrait quand même se faire des idées, j'suis quand même en caleçon sous la couverture. 'fin ... il y a confusions que s'il y en a, donc faut pas t'inquiéter, elle va juste me foutre dehors dans le froid, en oubliant de me donner mes affaires et je serais obligé de te promettre une tonne de cookies pour avoir mes vêtements ! D'ailleurs, merciii pour la couverture! T'es vraiment une hôte très très gentille, je viendrais plus souvent ! » Et ce n'était pas des paroles en l'air!

J'avais toujours la meilleure des techniques : les chatouilles. ça marchait une fois sur deux étant donné que certaines personnes étaient pas sensibles mais j'avais eu de la chance, Aby' était carrément sensible aux chatouilles. Je me sentais plutôt fier de moi entre lui piquer son lit, sa couverture, monopoliser carrément sa chambre alors que je lui avais fais subir un traitement de choc, c'était quand même un exploit! Je respectais même la patience de la jeune Quincy pour ça. Je serrais d'ailleurs la couverture en la voyant s'approcher de moi, j'étais peut-être respectueux de sa patience, mais ça n'empêchait pas que je me méfiais quand même. Notre relation était basé sur un jeu plutôt dangereux (entre guillemets). « Naaaah, j'en ai plus besoin que toi! Moi j'suis à poils, toi t'as des vêtements ! » C'était clair, je ne lâcherais pas la couverture. Je fronçais les sourcils, offusqué qu'elle ose dire ça ! C'était vraiment pas beau ! « Heyyy! Dis donc, tu gâches bien l'image de la fille pure et innocente des Quincy en essayant de mentir comme ça! Et puis moi je peux dire que tu as essayé de m'abuser sexuellement. Je suis à poils, n'oublis pas  » Je ris. « je t'en achèterais seulement si tu es sage! » Moi qui croyait qu'elle abandonnerait, c'était sans compter ses petites mains baladeuses qui vinrent à chatouiller mes côtes. je me mis à rire, mais je répliquais rapidement. J'attrapais la jeune femme pour la basculer sur le lit, me mettant au dessus d'elle en bloquant ses bras avec mes mains, au dessus de sa tête. Bon, je venais de perdre la couverture, mais tant pis, je me réchaufferais en l'embêtant un peu. « T'es vilaiiine en fait, faudrait te mettre chez les Mathers en fait! » dis-je en posant une seule main sur les deux mains de la demoiselle pour glisser ma main libre sur ses côtes et entamer des chatouilles du feu de dieux, ça c'était de la vengeance claire. Faudra me supplier pour arrêter!

Abygaelle est pure et innocente ? WTF?! Je la regardais, je nous regardais et j'avais envie de dire que oui elle pouvait réussir par la simple raison que j'avais beau avoir de l'attirance pour Soliman, sachant que je ne l'avais pas encore pour moi à cause de Charlie, si une fille se proposait et qui en valait la peine, je pouvais bien dire oui. Mais à cette pensée, je trouvais ça étrange en pensant ça avec Abygaelle dedans. Je ne la voyais pas comme ça, jamais une pensée perverse à son égard sauf quand il y avait des situations comme celles-ci.

Je venais de la maitriser si facilement mais en même temps, j'étais sportif, musclé, plus grand et donc plus fort, et elle, plus petite, plus maigre, plus faible. Bref, je me vengeais comme il le fallait en chatouillant les côtes de la petite Quincy. Elle le suppliait d'arrêter disant qu'elle n'aimait pas ça mais en riait, dur d'arrêter hein ? Sauf peut-être par la magie foudroyante d'un genou qui s’abattait sur mes parties génitales. Je poussais un long et fort gémissement de douleur à la sentence qui venait de se prononcer.

J'arrêtais évidemment les chatouilles, me poussant sur le coté, je me laissais tomber sur le coté, à quatre pattes sur le sol. Ma main sur mon boxer, j'essayais d'inspirer et d'expirer très fort afin de reprendre... « T'abuses...A-Aby... » Je sentais la petite larme perlé chacun de mes yeux. Comment croire qu'elle avait trouvé comment se défaire de mes chatouilles? C'était quand même plutôt violent... Elle allait clairement le payer. Je posais mon autre main sur le lit, me retrouvant à tenir celle d'Aby. Je lui jetais un regard, l'air de dire que je comptais bien me venger de ce qu'elle venait de me faire. Mais gentiment hein, moi j'étais pas violent avec les filles...

J'avais trooooop mal à mes bijoux de famille, c'était peut-être pas énorme mais ça faisait mal quand même! C'était sensible ses choses-là! J'avais clairement envie de me venger pour ce qu'elle venait de faire et même si je me doutais que ce n'était pas de sa faute, je ne pouvais pas lui pardonner aussi facilement. Je la regardais qui s'excusait, elle semblait vraiment s'en vouloir de ce qu'elle venait de me faire, et je l'espérais. Son visage de petite femme pure et innocente marchait très bien, ma vengeance voulait s'apaiser, mais... je réduisais juste la méchanceté du geste à une simple idée qui me venait en tête. Je me relevais avec difficulté, m'appuyant un peu sur Aby. La demoiselle se disait maladroite, je l'avais bien remarqué et surtout... ressenti. « J'ai remarqué... Au moins, tu as de bons réflexes défensifs... » Je grimaçais. Bon... ça allait un peu mieux, c'est déjà ça. Je mimais encore la douleur car j'avais déjà ma vengeance en tête. Je tendais le bras jusqu'à sa table de nuit pour prendre un élastique. Je passais mes mains dans ses cheveux, les rassemblant avec talent pour pouvoir lui faire une jolie natte. J'avais l'habitude d'en faire à ma petite sœur aussi.

Petit moment de tendresse ? Mais non ... Car sans prévenir, je l'attrapais comme tout à l'heure, par les cuisses. « C'est reparti... » dis-je sourire aux lèvres. Je me pressais en passant par dessus son lit, je l'emmenais directement dans la douche pour l'énième fois. A force, elle allait peut-être croire que je pensais qu'elle puait, mais pas du tout, elle sentait même très bon... juste, c'était dans le même accord que tout à l'heure. A nouveau, je l'arrosais mais cette fois-ci, pas ses cheveux, j'étais plutôt gentil comparé à ce qu'elle m'avait fait ! « J'accepte tes excuses. » Je souris avant de me barrer dans sa chambre. Je prenais la couverture que je passais autour de mes épaules. « Si tu veux, il y a une serviette dans le placard, je crois ! » Je me mis à rire. Bon okay, j'ai abusé. Je jetais la couverture sur le lit, et je revenais en prenant une grande serviette. J'ouvrais grand les bras pour l'y accueillir. « Tu m'en veux pas trop ? »