need some private time (jally)

Tu souriais en l'entendant dire qu'elle le savait depuis le début. C'était plaisant de l'entendre après votre premier soir officiellement ensemble qui avait été marqué par un moment très bizarre. Le genre de moments qui avait fini par te foutre une frayeur bien que ça se soit vite arrangé. Non du tout au contraire, sinon tu te doutes bien que je n'aurais pas demandé à ce qu'on vive ensemble. Puis à l'évidence ce qui t'avait posé problème c'était surtout de ne pas la voir assez n'est-ce pas ? Tu sais cette impression de la voir toujours mais jamais rien qu'à deux. Avec Zoé, au travail.. mais jamais pour votre couple. Peut-être.. pour se manquer un petit peu. As-tu dit sans cesser de te balader à son cou. Cela dit, elle te manquait déjà vu votre rythme de vie actuel. Pour autant aucun de vous sembler sérieux, et surtout aucun de vous ne semblait craindre l'état de vos croques monsieur si vous finissiez par malheur par les oublier.

Aimais-tu Sally ? Oui, c'était certain. Étais-tu amoureux ? C'était une question qui méritait d'être posé. Tu avais tous les symptômes d'un homme amoureux. Tu pensais à elle, tu la voulais au plus près, tu avais réalisé qu'elle avait effacé Roxie de ta tête, et ton coeur, et ça personne n'y était arrivé en deux ans. Pour autant, tu ne lui avais pas encore parlé de tes sentiments. Quand bien même ils finiront par sortir de ma bouche, ils ne le feront pas avec un tel sourire sur tes lèvres.. Elle était trop taquine à cet instant, et le moment avait beau être agréable, il n'était pas spontané. Mais toi qui n'avait pas peur des mots, tu sentais que ta relation avec Sally était différente de toutes les autres. Ce que tu ressentais pour elle, tu ne l'avais ressenti pour aucune autre, et pourtant tu avais aimer Roxie comme un fou. Peut-être que tu dis des bêtises aussi. As-tu murmuré chaudement au creux de son oreille. Aucune raison de retourner en arrière! Vous aviez pris la décision, il fallait s'y tenir. Tu veux que je te dise.. j'ai faim. Disais-tu en glissant tes mains sous son haut le sourire aux lèvres. Tu voulais dîner mais tu semblais jouer sur les mots et la situation.

Elle jouait les innocentes peut-être mais ça suffisait à confirmer tes pensées. Elle se jouait de toi, et toi tu n'attendais jamais trop longtemps avant de rentrer dans son jeu. C'était comme ça entre vous depuis très longtemps. Cela dit tu savais bien qu'elle aura vite besoin d'entendre certaines choses. Mais tu avais le mérite de la rassurer par ta présence sans failles, et tes initiatives. Tu faisais un non de la tête pour ne pas te laisser faire en l'entendre dire qu'à priori tu disais aussi beaucoup de bêtises. J'ai les mains baladeuses c'est plus fort que moi.. puis croquer madame, ça fait envie, tu peux pas m'en vouloir. Avais-tu dit en privilégiant un jeu de mots. Tu étais très tactile dans ton genre c'était vrai. Mais là tu la cherchais c'était vrai. Volant un baiser à ses lèvres tu finissais par retirer tes mains de sous son haut pour les relever doucement comme pour clamer ton innocence. Vous alliez pouvoir dîner comme ça.

Tes mains flirtaient doucement avec sa peau si douce, et pour le coup tu n'avais vu venir la suite. Sa main avait fini dans ton pantalon, attrapant tes bijoux de famille. Elle osaient te dire que ses mains se baladaient simplement en plus. T'es diabolique,tu le sais ça ? As-tu dit amusé en la regardant. Son sourire était diabolique, elle était joueuse, et ne manquait pas de réparti : tout ce que tu adorais. Tu la regardais s'éloigner appréciant ce moment comme tous les autres et tu finissais par la rejoindre pour inspecter l'état de son dîner.

A sa réplique, tu réalisais qu'effectivement son côté diabolique et piquante te plaisait. Finalement, Sally avait beau être un canon sur pattes, elle avait beau être la mère de ta fille, elle était aussi une femme très nuancée. Elle avait un caractère de merde tout en étant douce et tendre comme un agneau, elle avait le sang chaud et pourtant elle tout ce qu'il y avait de plus serein dans Zoé était tout près, elle était romantique à crever et en même temps vilainement coquine. Voilà tout ce que tu aimais chez elle. C'était presque une déclaration que tu ne prononçais pas. Pas encore du moins. C'est vrai que j'aime ça.. entre autres. As-tu dit sans te défiler, sans nier en souriant. La rejoignant, tu finissais par dire. Ils ont l'air parfaits comme ça.. Attrapant en bouche le morceau qu'elle te tendait tu finissais par dire. Uhm, c'est parfait. J'étais prêt à parier le contraire, je m'incline. As-tu dit amusé. Okay, elle avait réussi à s'ambiancer avec toi, et à sauver l'état de son dîner, aussi simple soit-il.