Aliper ∞ The darkest night, never felt so bright, with you by my side

Pour le coup, de mon côté, je ne sais pas cacher mes émotions, ça fait donc de moi quelqu'un de vulnérable, c'est ça ?. Et bien, je le suis, et franchement, ce n'est pas non plus une faiblesse. Je n'ai pas envie de cacher ce que je ressens, même si parfois, il le faudrait. Mais je suis comme ça, quand je suis triste, je pleure, quand je regarde un film où un petit chien meurt, je pleure, quand la meuf ou le mec se fait larguer j'ai juste envie de faire voler ma télé, ou encore, quand un mec fait une blague pas drôle bah, je suis la seule débile à rire. Au Laos, je suis passée par plusieurs émotions. J'ai commencé par la joie en mettant le pied sur ce sol, en découvrant ce magnifique pays. Puis, la tristesse et la culpabilité avec ma journée au zoo avec mon ancien, enfin meilleur ami. Je ne sais même pas, là, ce n'est pas le sujet. Mais voilà, je suis surtout passé par ce sentiment de bonheur, de bien-être quand on est avec quelqu'un aux côtés d'Alek. Je ne sais pas ce qu'il a de plus que les autres, mais la vie est simple avec lui. Je peux dire ou faire ce qui me passe par la tête, il ne fait que rire et fait de même avec moi. J'ai peut-être l'air d'une gamine avec lui, mais si notre histoire est destinée à être faite de joie et de gaminerie, je signe de suite. Alek est mon mec, mon petit-ami, utilisez le terme que vous voulez, il est à moi et je suis à lui. Alors oui, on est un homme et une femme, on a nos faiblesses. Je ne dis pas que je ne regarderais pas un autre mec canon, mais je dis qu'Alek est le seul qui pourra me toucher, m'embrasser et me faire rire comme aucun autre ne pourra le faire. Il est le seul avec qui j'aurais envie de dormir, de me sentir bien dans ses bras. Ce soir, par contre, je ne suis pas sûr d'avoir le droit à ses bras, vu dans l'état dans lequel je l'ai mis. C'était trop tentant, mais le pauvre, je culpabilise un peu quand même. "Merde, comment tu sais que c'était ma prochaine étape ?". Putain, faudrait vraiment que j'apprenne à me la fermer en fait. Je rigole quand même, mais je le fuis à l'autre bout du lit, avant qu'il n'explose. Finalement, je sens son corps se rapprocher, le mien se tourner et venir se blottir dans ses bras. Voilà, là dans ses bras c'est juste parfait. "Mais j'ai mon soutif qui me gratte...", je grimace, mais pose ma main sur ses lèvres. Je finis par me redresser, allant chercher son t-shirt que j'enfile. J'en profite pour retirer mon soutien-gorge et le faire valser dans la pièce avant de reprendre place dans le lit, mais surtout dans les bras d'Alek. Voilà, maintenant, je suis mieux, et plus vêtue pour le calmer un peu quand même. "Tu n'es pas fâché hein ?", je lui demande en lui faisant mes petits yeux de chat potté, oui celui de Shrek. "Demain matin, je te commanderais le petit déj pour me faire pardonner", j'ajoute en lui faisant un petit bisou sur le menton. Bah ouais, je sais même plus où je peux l'embrasser sans l'exciter.

• Beaucoup trop de tentation dans une même pièce. Si je ne veux pas craquer, je dois dormir, je dois rêver, je dois fermer les yeux et ne plus penser à Piper à mes côtés, Piper qui me chauffe, Piper qui se frotte limite contre moi. Non, j'dois pas penser à tout ça, j'dois penser à une mamie ou une connerie du genre. Mais putain je n'y arrive pas. C'est pas possible, c'est compliqué. Bordel après tout je suis un mec, normal que j'ai des envies quand il se passe ce qui est en train de se passer. Elle devrait le savoir elle aussi que de trop allumer une braise tu finis par engendrer un feu. Mais non, elle a trouvé ça drôle, elle c'est amusé, et moi j'me retrouve à devoir ne rien faire, juste dormir et attendre, dormir et fermer ma gueule, dormir et attendre le moment où elle se sentira prête à se dévoiler un peu plus à moi. C'est bizarre quand même car là, disons qu'elle était quand même assez lancé, mais non, pas ce soir. Bref, pas grave, j'dois juste me calmer, j'dois juste arrêter de penser à son corps, à ces lèvres, à sa peau contre la mienne. Alors je lui dis qu'on dois arrêter si elle ne veut pas que je dérape, que ça va finir par aller trop loin et que je ne pourrais plus faire marche arrière. Elle comprends, normal en même temps, je pense que de son côté c'est pareil, et elle se lève, elle va enfiler mon t-shirt pour enlever son soutien-gorge. De retour contre moi, je viens doucement caresser sa joue quand elle me demande si je suis fâché contre elle. Je secoue lentement la tête de gauche à droite, et je l'écoute, je l'écoute essayer de se racheter. "Non, pour te faire pardonner, c'est toi qui va le préparer." Et ouais, c'est comme ça que sa fonctionne. Bref, on va devoir dormir, car demain on se lève tôt, et elle encore plus que moi pour le coup. Alors, la serrant un peu plus contre moi, je ferme les yeux, profitant de cette première nuit que l'on passe ensemble. •