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Aliper ∞ The darkest night, never felt so bright, with you by my side

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The darkest night, never felt so bright, with you by my side
— with PIPER & ALEK.



Maintenant que j'y pense, je me demandais où je serais aujourd'hui, si mes parents n'avaient pas divorcés. Est-ce que je serais toujours à Vancouver, avec mes anciens amis ? Probablement, j'aurais été peut-être heureuse aussi là-bas et pourtant, l'idée ne me plaît pas. Non, elle ne me plaît pas, car je n'aurais jamais rencontré Alan, je ne l'aurais jamais fait chier, surtout pour se trouver une copine ou sur le fait qu'il devrait sortir le loup. Je ne me serais pas brisé le cœur moi-même, si on peut dire ainsi, en arrêtant ma relation avec Niels. Bon, je n'aurais pas eu mes crises de becs avec Jed par contre. Hope, Ari, Janessa, je ne les aurais pas non plus connus. Est-ce que je regrette le choix de mes parents ? Au final, non, car je ne serais pas venu à Boston, cette année je ne serais pas partie au Laos et je n'aurais pas rencontré Alek. À l'heure actuelle, je ne serais peut-être même pas heureuse. Je serais peut-être dans mon coin, à faire la tronche ou même hurler sur les gens. Je serais peut-être une autre personne, alors au final, papa et maman, merci d'avoir niqué notre famille. Grâce à vous, aujourd'hui, je suis heureuse. "Woah, on a émerveillé, beauté et physique d'athlète dans une même phrase...t'es sûr qu'on parle de toi là ?", je lui demande tout en le détaillant. Mouais, il a fortement raison, mais ça, je ne vais clairement pas lui dire. Déjà, qu'il ne se sent plus péter, on ne va pas exagérer. Bien trop concentrée sur la bouteille d'eau, je ne capte même pas la présence d'Alek juste derrière moi, jusqu'à ce que je sens ses bras puis son baiser dans ma nuque. "Bien sûr que tu viendras à la maison, quand les filles ne seront pas là". Je lui fais un grand sourire parce que ouais elles sont canons, et il va en baver. M'enfin oui, je compte bien le faire venir à la maison. Maintenant face à lui, je ne peux retenir un petit sourire en le regardant. Pourquoi j'ai cet air con sur le visage ? Sérieux, ça me gave, il ne faut pas qu'il me rende comme ça. Je serrant un peu plus contre lui, je viens lui voler un baiser, puis un autre, finissant par ne plus quitter ses lèvres. J'aime sentir ses mains sur mes hanches, notre baiser qui change pour devenir plus sensuel, nos langues qui dansent ensemble, mais là, je sens surtout mon moi intérieur qui chauffe. "Ok, ok...jvais prendre une douche hein...", je lui dis en quittant ses lèvres tapotant sur ses épaules. Mon dieu, il fait chaud, beaucoup trop chaud. Une bonne douche, ça va me faire du bien. "Et tu as interdiction de me suivre !", j'ajoute, le menaçant de mon index bien que là, c'est la porte de la salle de bain qui vient de me menacer. Merde. Attrapant quelques affaires, je me dépêche de prendre une douche rapide et d'affiler mes sous-vêtements. Merde, j'ai oublié mon t-shirt ! Bon, tant pis, il m'a déjà vu en maillot après tout.

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• Enervé, impatient, haineux, impulsif, violent, con, abruti, et j'en passe, tous ces mots auraient très bien pu me décrire, moi, ce jeune homme qui croyait que la mort ne pouvait pas atteindre, moi, ce gars enervé qui souvent, agit avant de réfléchir, ce gars impatient, qui va pas attendre et foncer tête baissé dans les problèmes, ce mec qui aura tellement de haine en lui qui la bouffera, tellement d'impulsivité qu'il va finir par taper dans le premier gars qui passera sous ces yeux seulement, et je dis bien seulement, pour passer ces nerfs, un peu trop violent à mon goût, surement trop con d'agir de la sorte, et surtout, un vrai abruti qui fait un travail sur lui même pour changer un petit peu, pour devenir quelqu'un de mieux, de plus gentil, d'un tout petit peu plus ouvert, et surtout, qui arrête de sortir les poings sans avoir de raison valable. Depuis que j'étais revenu de mon voyage spirituel, appelons ça comme ça pour éviter tout problème, j'avais quelque peu changé. Beaucoup plus calme qu'à mon retour, le goût de la vie était revenue, le goût de m'amuser était présent. Ouais, je voulais juste avoir une vie normale, retrouver un peu de normalité, tout simplement. "Sûr, c'est pas de toi qu'on va parler avec cette description hein !" Reculant légèrement à cette phrase pour éviter de me prendre un coup d'épaule ou un vase sur la gueule, je finis par me calmer, par arrêter de la taquiner un peu. Dans mes bras, je l'embrasse, elle se colle presque à moi, mes mains sur ces hanches, on laisse nos langue se rencontrer une fois de plus. Et on s'arrête pas, enfin, on ne s'arrête pas pendant quelques minutes, jusqu'au moment où elle recule. Elle va prendre une douche qu'elle me dit. Hein ? Bon, très bien. "Ah bah heu... Ouais... Va prendre une douche ouais..." Je ne sais vraiment quoi dire en fait, alors je la laisse faire, je ne la suis pas comme elle me l'a demandé, et je finis par aller m'allonger sur son lit. Bah ouais, j'vais faire quoi en attendant. J'enlève mon t-shirt, parceque ouais, il fait chaud, et, je finis aussi par enlever mon jean, bah ouais, j'me mets à l'aise quand même. Sur mon portable, je me balade sur internet jusqu'au moment où elle finit par sortir de la douche, en sous vêtements. Bon bah au moins, elle est prête pour se coucher. Je la regarde, je ne la lâche pas du regard, j'crois que j'ai fait le bon choix, enfin, j'ai fait le bon choix, j'en suis sûr. •

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Il fait nuit sur la Laos, mais la vue n'en reste pas moins merveilleuse. Je pourrais passer des soirées à admirer la vue de ma chambre d'hôtel, sentir cet apaisement que j'ai quand je m'assoie dans le silence. Ouais, parfois, ça fait du bien d'être seule, dans le silence. Parce que bon, entendre des cris, des hurlements et des pleures tout les choses, ça commence à me fatiguer. Quand j'y réfléchis, j'ai passé la moitié de mon été à hurler, me disputer. Je n'ai eu quoi, trois jours de répit à rire avec mes copines. Enfin, quand on y regarde bien, mes seuls bons moments ont été passé avec Alek. Ouais, il me fait du bien ce mec, même si au début, je ne pensais vraiment pas finir en couple avec lui. "En effet, moi, on m'appelle déesse quand je suis nue...", je lui réponds avec un immense sourire, digne du Joker. Enfin, je rigole tout de même au recul d'Alek, bah quoi, il a peur que je le frappe ou quoi ?. Dans ses bras, je me sens bien, heureuse, complètement débile aussi de me sentir aussi bien. Mais bon après tout, pourquoi est-ce que les autres ont le droit d'être heureux, et pas moi ?. Voilà, donc ses parties les soupes de langues et les caresses à gogo. Enfin, pas trop parce que là, ça va commencer à me titiller un peu trop. Je décide de prendre une bonne douche, histoire de me remettre les idées en place, lui interdisant de me suivre. Il en serait capable. Je m'enferme dans la salle de bain, me déshabillant pour prendre la douche. Une fois fait, je ne tarde pas à changer de sous-vêtements puis, sortir de la pièce. Bah ouais, on y passe pas quatre heures, quand on a un Alek qui nous attend dans la chambre. Retournant dans la pièce, mes affaires en main, je souris en voyant Alek sur le lit, mais surtout sans ses fringues. Merde, j'avais oublié qu'il est bien foutu quand même. Rangeant mes affaires dans l'armoire, je finis par me diriger vers le lit et grimper dessus. Je m'avance jusqu'à lui à quatre pattes, hésitant tout de même sur la place que je vais prendre. Hm, la place livre ou ce corps qui fait envie ?....Hop, en moins de deux, je me retrouve au dessus d'Alek, m'allongeant sur lui qu'il le souhaite ou non. "Hmmm, c'est confortable", je m'amuse à lui dire, tout en bougeant légèrement. Le pauvre, je suis vraiment chiante. Déposant des bisous dans son cou, je finis par me faire rouler sur le côté, à la place libre, posant tout de même ma tête sur son épaule. "Hey, on reste ici ? On fait genre qu'on a raté l'avion".

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• Petit, j'pensais que mes parents allaient s'aimer jusqu'à leurs derniers souffles, j'pensais qu'ils allaient passer leurs vies ensemble, m'offrir un petit frère ou une petite sœur, peut-être même les deux. J'pensais que tout ce que je connaissais ne changerait pas, cette vie de famille, cette chance que j'avais d'avoir mes deux parents présents. J'pensais que tout ça, je l'aurais encore longtemps, que j'allais vivre avec ça toute ma vie, que plus tard, j'irais fêter Noël en compagnie de mes parents, que j'irais avec ma femme et mes enfants, qu'ils seraient heureux d'être grand-parent, qu'ils seraient heureux ensemble. J'pensais aussi que l'amour qu'il y avait entre eux ne pouvait pas s'arrêter, j'pensais qu'il durerait éternellement, comme une bougie sur laquelle on souffle mais qui ne s'éteint pas. J'pensais que j'allais grandir et les voir vieillir à mes côtés, qu'ils seraient toujours là, à deux, ensemble. Mais, en réalité, j'pensais mal, j'pensais beaucoup trop peut-être même, et, un jour, tout ça s'arrêta. Finit toutes ces idées préconçus, finit tous ces films que je m'étais fait sur cette avenir, sur cette vie de famille qui n'existerait plus. J'm'en suis rendu compte quand j'ai appris que par le passé mon père avait un gout un peu trop poussé sur le sexe, quand j'ai appris qu'il a trompé plusieurs fois ma mère et qu'il a été claquer des gosses ailleurs. Changement totale, choc, t'es pas prêt à apprendre ça, je t'assure, toute ta vie, tous tes souvenirs son remis en question. J'veux pas que plus tard mes enfants pensent pareil, j'veux qu'ils aient ce sens de la famille. J'ferais tout pour y arriver, pour inculquer ces valeurs. Mais bon, pour le moment, j'ai bien d'autres préoccupations en tête. Une préoccupation qui porte un prénom, Piper. Je la regarde sortir de la douche, en sous-vêtements, j'peux vous assurer qu'elle ne me laisse pas indifférent. Je la regarde, la détaillant comme si c'était la première fois que je la voyais. Elle monte sur le lit, et à quatre pattes, elle vient se placer sur moi. "J'vais pas m'en plaindre..." Oh non, elle pouvait rester là autant de temps qu'elle voulait. D'ailleurs, quand elle commence à déposer des baisés dans mon cou, je peux m'empêcher de fermer les yeux l'espace d'un instant, profitant au maximum de ce qu'elle était en train de faire. Mais je sais pas ce qu'elle fait, elle se laisse glisser sur le côté, j'tourne mon visage vers elle, je lui montre mon mécontentement pour le coup. "Me chauffe pas, j'en serais capable..." J'en serais capable, si je n'avais pas tous ces rendez-vous à Boston, si je n'avais pas à passer devant le juge, j'aurais pu le faire, oui... Sa tête contre mon épaule, j'finis par me redresser légèrement, et cette fois ci, c'est moi qui lui monte dessus, attrapant ces deux mains, je viens la bloquer sur le lit. "Bof, niveau confort y'a encore du travail.." Elle m'a cherché aussi, obligé de la chercher à mon tour. •

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À ma naissance, ma mère n'a pas donné la vie qu'à moi mais aussi à Julia, ma jumelle. Pour nous accueillir, nous avions trois grands frères. Nous étions tous heureux, du moins, on s'embêtait comme des frères et sœurs quoi, à se tirer les cheveux, à se mordre, à mettre nos conneries sur le dos des autres. En grandissant, je n'ai été proche que de Julia. Enfin, mes frères, je les aime, mais ils ont une vision du monde que je n'aime pas. On dirait qu'ils sont nés au Moyen-âge, la femme devant être à la maison pour s'occuper du foyer et des enfants. Ils ne sont pas pour la communauté homosexuelle, et encore moins pour l'égalité des sexes. Parfois, je me demande si on vient vraiment de la même famille. Ma famille, je l'aime, mais il y a des jours, où j'ai l'impression d'être plus proche des personnes comme Janessa ou encore Alan, alors que nous n'avons pas le même sang. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça, je ne peux pas me l'expliquer. Tout, comme je ne peux pas expliquer réellement ce que je ressens, quand je suis avec Alek. J'ai jamais eu ce genre de sentiment, d'envie, de joie, de rire. C'est comme si je découvrais une autre facette de ma personne, mais en restant moi-même. Alors en le voyant sur mon lit, là dans cette chambre d'hôtel, j'ai juste envie d'arrêter le temps et de le regarder pendant des heures. Je viens prendre place sur le lit avec lui, enfin plutôt sur lui, profitant de lui, de déposer des baisers dans son cou. J'aime sentir sa peau sur mes lèvres, son odeur. J'ai envie de savourer cet instant, mais dans quelques heures, je devrais me séparer de lui. "N'en profites pas trop non plus !". Je viens me glisser à ses côtés, ma tête sur son épaule tandis que mes doigts se baladent sur son bras. Je lui fais une proposition qui serait des plus magnifiques, s'il n'avait pas des choses à faire à Boston et si je ne devais pas retourner en cours. Ses mots me font rire, mais je n'ai pas le temps de répondre que je me retrouve sur le dos, Alek au-dessus de mon corps, bloquant mes mains. "Tu sais, même si Christian est hot, les trucs à la 50 nuances de Grey, ce n'est pas trop mon truc", je lui balance pour l'embêter, tout en faisant la grimace, lui tirant la langue quand il critique son confort. "C'est quoi le problème ? Ils ne sont pas suffisamment gros ?", je lui demande, baissant les yeux pour regarder mes nichons. "Bah désolée, mais jpeux pas t'offrir mieux pour le moment ", j'ajoute, lui donnant un coup de bassin pour le faire bouger, mais ça ne fait rien. Merde, je suis dans la merde. Bien, il veut jouer, on va jouer. "Mais euh...lâche moi, s'il te plaît !", je lui demande d'une petite voix, recommençant mes bisous dans son cou.

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• Pour en arriver jusque là, j'ai galéré. J'ai du affronter pas mal d'épreuves plus dures les unes que les autres. Il y a un an en arrière, tout allait bien dans ma vie, l'amour était au rendez-vous, des projets plein la tête, des étoiles plein les yeux, jamais ma vie n'avait été aussi belle, et puis, tout a finit par voler en fumer, tout à finit par éclater comme lorsqu'un enfant un peu con, un peu turbulent perce un ballon avec une aiguille, ça fait du bruit, ça s'envole un peu partout pour aller s'éclater dans un mur. J'étais un peu ce ballon, et j'avais du faire un énorme travail sur moi pour redevenir celui que j'étais avant. Ce n'était pas tous les jours faciles, la haine et la colère pouvaient rapidement prendre le dessus, mais disons que plus le temps passait, plus j'arrivais à me contrôler, plus j'arrivais à aller de l'avant et à trouver des points positifs. Tout paraissait peut-être différent, mais rien avait vraiment changé au final. J'étais toujours la même personne, un peu changé certes, mais avec des projets, enchainant connerie sur connerie, aimant faire plaisir à ces proches, voulant profiter de la vie, qui ne se prenait plus vraiment la tête pour des conneries. J'étais toujours Alek, mais une version 2.0, comme si j'avais évolué, comme si j'avais changé et j'étais devenu meilleur. Enfin, meilleur c'est un bien grand mot. Mais passons, ressasser le passé ne te fera jamais avancé, et moi, j'avance, j'avance aux côté de Piper, désormais. "Dommage, j'aurais pris ma ceinture pour te fouetter." Je ne l'aurais pas fait, les trucs un peu sado c'est pas vraiment pour moi, bon, une petite claque sur le cul d'accord, ça passe, mais dès que ça commence à devenir un peu trop violent j'aime pas. Mais bon, c'est pas pour autant que je défais l'emprise que j'ai sur elle en ce moment, non, je continue de bloquer ces bras, jetant moi aussi un coup d’œil à sa poitrine quand elle pourrait pas m'offrir mieux pour le moment. J'peux pas m'empêcher de rire, franchement, qu'elle reste comme ça. "Je rigole, ils ont l'air parfait ! Et si t'as en tête l'idée de les faire refaire, oublie tout de suite !" Non, j'veux pas d'une Piper Pamela ou j'sais pas quoi, son corps, il est parfait, elle n'a rien à changé dessus, rien à modifier. "Ah en plus maintenant tu me supplies ?!" Première fois que je vois ça, j'savais que j'avais plus de force qu'elle, mais là, j'sais pas ce qu'elle fait, elle essaie de m'avoir à la déloyale en posant des baisés dans mon cou. J'crois bien que j'vais rester comme ça et pas bouger, justement pour qu'elle continue ce qu'elle est en train de faire, c'est agréable, c'est plaisant. Alors je penche la tête sur le côté, lui laissant toute la place qu'elle a besoin, un sourire sur les lèvres, j'suis un arnaqueur putain. •

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La vie est un peu merdique certes, mais elle peut être pleine de surprises quand elle s'y met. Pour moi, Alek est ma belle surprise. Nous n'étions pas vraiment fait pour nous rencontrer, ou du moins, pas pour finir ensemble. Nous ne menions pas la même vie, il était en couple, puis il s'est marié tandis que moi, j'étais bien trop occupée par mes cours, par certains mecs, pour me dire qu'au final, j'allais finir seule avec 15 chats différents. Puis un beau jour, le destin a décidé de changer un peu nos vies. Enfin, beaucoup pour Alek. On s'est rencontré, nous avons lié une certaine amitié pour finir par le plus se séparer. Au Laos, nous avons appris à nous connaître ou du moins, à en apprendre un peu plus l'un sur l'autre en passant des moments ensemble. On a rit, on s'est amusé à se taquiner à lier une belle petite amitié qui au final, a laissé à autre chose. Je ne sais pas quand je m'en suis rendu compte, quand je me suis dit qu'Alek pouvait être quelqu'un de bien pour moi. Ca, c'est fait naturellement en fait, sans gêne, sans qu'on se pose dix mille questions. Et voilà, maintenant, je peux dire qu'il est mon petit-ami et qu'il me rend heureuse. "Non, non pas le fouet, ça doit faire super mal". Du doit bien avoir mal avec ce genre de connerie, mais bon, ce n'est pas mon truc et j'espère que ça n'est pas non plus son style, parce que là, ça va bloquer entre nous. Une nouvelle fois, il me taquine, m'embête, aime me faire chier alors qu'il me bloque les bras, tout en regardant vers ma poitrine. "Bah, je voulais me refaire les seins, les fesses et les lèvres", je lui réponds en haussant les épaules. Mon dieu, mais même pas en rêve quoi. Je ne comprends pas ces filles qui se font refaire quelque chose sur leur corps, leur visage. Si c'est pour la santé ok, mais si c'est juste pour le plaisir, moi, je dis non. On est comme on est, les gens doivent nous accepter comme nous sommes. N'arrivant toujours pas à bouger, je lui demande de me lâcher avec une petite voix, tout en lui faisant des bisous dans le cou. Sauf que voilà, il ne me lâche pas, mais penche la tête sur le côté, pour que je puisse avoir accès à son cou. Non, mais je rêve ou je rêve ?. "C'est une blague ?", je lui balance, essayant de ne pas rire. Bon, ok, il me fait rire, mais je n'arrive pas à me retenir. Bon, essayons autre chose. "Je préfère être au-dessus, donc ça serait cool qu'on inverse les rôles non ?", je lui demande, tout en essayant de basculer sur le côté, pour me retrouver au-dessus de lui. Bon, la première fois ça ne marche pas, à croire que j'ai Hulk sur moi. J'essaye une nouvelle fois, me lançant un peu plus fort. Victoire, j'y suis arrivée à moins qu'il ait fait exprès ?. Bref, je me retrouve à califourchon sur lui, sourire sur le visage. "Ah, on fait moins le malin hein ?". Bon, je ne devrais pas trop le chercher, mais ça m'amuse.

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• Perdre tout espoir, se demander ce qu’on peut bien faire sur cette terre, quel putain de rôle on est censé jouer, à quoi l’on sert, pourquoi on est là et pas à un autre endroit, pourquoi notre parcours est semé d’embuche, pourquoi la chance n’est pas constamment derrière ma porte, pourquoi ma vie n’avait pas toujours suivi le chemin que je désirais, et surtout, pourquoi j’étais encore ici, à ne rien faire et à rester dans ce monde sans but précis, sans cible à atteindre… Je me suis souvent posé ces questions, que ça soit petit ou bien plus grand, j’ai toujours cherché un but, quelque chose qui m’accrocherait encore plus à cette vie, qui me permettrait d’avancer, de devenir quelqu’un et de ne pas rester un simple étudiant. J’ai toujours voulu plus que j’avais, et ça, vous pouvez très bien le voir avec tous ces défis stupides que j’ai pu accepter… Mais tout ça, c’est derrière moi désormais, perdre espoir n’était plus d’actualité et ne le serait surement plus jamais. Au jour d’aujourd’hui, j’avais un but bien précis, une envie bien dessinée… J'avais décidé de vivre. J'étais loin de me douter en arrivant ici que j'allais la rencontrer, elle, cette pile électrique, qu'elle allait me faire cet effet-là, qu'elle allait me plaire. J'pensais pas que ça allait me tomber dessus aussi vite, mais j'en étais le premier ravis. Cette soirée qu'on passait ensemble ne serait pas la dernière, elle se compterait parmi une longue lignée d'autres plus belle les unes que les autres... "Reste comme t'es s'teuplait, j'ai pas envie que ma copine ça soit du plastique." Comme ça, elle était belle, elle était parfaite. J'voulais arrêter le temps, figer cette scène, cette joie, ces sourires, ce bonheur qui se propageait dans toute la pièce. Comme des enfants, on s'amuse, on se joue l'un de l'autre, on continue, on se cherche, on rigole, et puis, elle essaie de reprendre le dessus. Au début, je ne la laisse pas faire, malgré le fait qu'elle me dise qu'elle préfère être au dessus, mais à force d'essayer, je la laisse me retourner, je la laisse faire, faisant le mec étonner. "Alors là ouais, je m'avoue vaincu, oh grande déesse Piper qui a une force hors du commun !" Mais j'aime bien la vue, ouais, c'est beaucoup plus agréable, et je ne me gêne pas pour détailler son corps, pour la reluquer sous ces yeux. "Tout ça là, ça m'appartient alors ?" Un sourire sur les lèvres, je viens glisser mes mains le long de son dos pour les déposer sur ces hanches. Ouais, tout ça, c'est à moi, je suis le seul à pouvoir y toucher. •

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Si on doit jouer un rôle sur cette Terre, je ne sais vraiment pas quel est le mien. Celui d'être chiante peut-être ? D'être une pile électrique, qui ne s'arrête jamais ? Ouais parce que bon, on sait très bien que mon rôle, ce n'est pas de jouer la femme de Brad Pitt. Mon rôle, c'est d'être la fille d'un homme riche, de vivre seule loin de ma mère, du reste de ma famille aux Etats-Unis. Comme dans tout les films, notre personnage a des hauts et des bas, si la vie était parfaite, ça ne serait pas intéressant pour l'audience. Du coup, on s'est dit que je serais une fille intelligente, douée pour la médecine, mais totalement à côté de la plaque en ce qui concerne se trouver un bon mec. Enfin, j'aurais pu être heureuse, mais je n'ai pas forcément fait les bons choix pour les autres. Mais franchement, je m'en tape. Mes choix m'ont mené ici, dans cette chambre avec Alek, à rire comme une gamine, à oublier ce qui peut se passer dans nos vies. "Bah, ça peut être sympa le plastique". Ou pas, c'est juste une horreur. Je secoue la tête pour lui faire comprendre que non, ce n'est pas mon genre, même si ça me fait rire qu'il puisse penser que j'en serais capable. Je n'ai pas envie de ressembler à une autre, d'avoir le visage figé, des seins énormes et un cul à la Kim Kardashian. Je souris tout de même, du fait que je lui plaise ainsi. Parce que bon, combien de mecs disent à leurs nanas qu'elles sont canons, pour finir par leur demander de se refaire un truc. Essayant de reprendre le dessus, je me lance plusieurs fois avant de finir par me retrouver sur lui. Bon, ok, il confirme que je suis faible en se moquant de moi. Le con, mais ça me fait rire. Je n'ai pas de force, je n'ai pas de force, que voulez-vous que je vous dise. "Hey, te moque pas de moi, ce n'est pas de ma faute si je n'ai pas de force", je lui réponds en faisant la moue, pliant mes bras pour faire ressortir mes....bah non, j'en ai pas. Me retrouvant au-dessus de lui, je baisse regard vers lui enfin, plutôt vers son corps. Je n'en perds pas une miette, un sourire aux lèvres en l'écoutant. "Non, non, c'est au voisin, tu veux le rencontrer ?". Qu'il est con ce petit. "Alors, ça, c'est à toi...", dis-je en pointant mon visage, puis mon bras gauche, lui droit et faisant de même sur mes jambes. "...Mais ça, ce n'est pas à toi", j'ajoute en montrant ma poitrine puis, prenant ses mains, je les place sur mes fesses. Oops, est-ce que j'essaye de le titiller ? Peut-être bien.

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• J’suis loin d’être le gars le plus brillant de la terre, j’suis pas non plus le genre de gars à être une encyclopédie sur pattes, j’suis pas con non plus, du moins, d’apparence comme ça, j’ai l’air d’un vrai pingouin, d’un chacal de base qui à part faire la fête ne pense à rien d’autre, un habitant de boston comme tous les autres quoi, un pion, un sims contrôlé avec une télécommande attendant de recevoir sa bénédiction divine pour pouvoir évoluer de lui-même et ne plus être un mouton parmi tant d’autres. Perso moi j’suis plus un phacochère, genre le truc bien gros qui va venir te chier sur la gueule et t'éclater le bide avec ces défenses quand ça va pas, le gars qui va balancer tous ces moutons dans une machine magique, dans une espèce de boite qui va les remuer, pour les faire devenir des sortes de vrai personnes, prêtes à réfléchir d’eux même, sans avoir besoin de l'avis d'un tel ou d'un tel. Derrière cette apparence de je m’en foutisme, j’suis un jeune homme qui a la tête sur les épaules, même si je le montre très rarement, même si comme ça, j'ai l'air d'être un gros connard, même si mes actions du passé n'ont pas souvent joué en ma faveur. Mais bon, j'me rattrape et je deviens meilleur. Avec Piper, je suis meilleur. Allongé sur ce lit, je viens lui demander si le corps que j'ai sous les yeux est mien, et sa réponse me fait rire. "Au voisin ?" Que je répète après elle, les sourcils haussé. Et là, voilà qu'elle me fait une petite liste de ce qui m'appartient, commençant par son visage, ces bras, ces cuisses, ces jambes, et elle précise que sa poitrine n'est pas à moi. Ah bon ? Je ne dis rien, non, qu'elle le veuille ou non, tout son corps m'appartient, personne d'autres ne pourra le toucher à part moi, personne d'autre ne pourra se retrouver dans cette position à part moi. Aucune personne ne pourra poser ces lèvres contre les siennes, aucun individu ne va pouvoir lui tenir la main, partager nos délires, rien, personne, juste moi, moi et moi seul. Elle finit par attraper mes mains pour venir les déposer sur ces fesses. Hm, agréable ça. Je ne vais pas les retirer, oh non, je les laisse là, caressant doucement son postérieur. "Elles par contre, elles sont bien à moi..." Je précise, venant lui voler un baisé. Putain, j'suis un homme moi, vous croyez vraiment que là, j'ai aucune envie ? Si, j'en ai des envies là, et j'pense pas avoir besoin de vous faire un dessin. •

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