Aliper ∞ The darkest night, never felt so bright, with you by my side

On est peut-être pas parfait, on est peut-être pas non plus les plus intelligents dans ce monde. Non, nous avons des défauts comme tout le monde, peut-être plus que d'autres. En tout cas, je sais que j'aime Alek comme il est. Enfin, aimer est un bien grand mot à ce stade de notre relation, mais je tiens énormément à lui. Je ne sais pas où on en sera dans deux semaines, un mois, un an, mais pour le moment, je sais que c'est lui que je veux et personne d'autre. On verra ce que ça donne à Boston, mais pour le moment, nous sommes au Laos et je n'ai pas envie de quitter cette petite bulle que nous avons construit tout les deux. "Bah, ouais, mon voisin de chambre est canon...". Alors oui, sur ce lit, je m'amuse à énumérer ce qui est à lui tout en lui montrant. Par contre, je m'amuse encore plus à lui montrer ce qu'il ne lui appartient pas. Enfin si, ça lui appartient, mais une fois de plus, j'ai envie de l'embêter. Prenant ses mains dans les mains, je les glisse vers le bas, les posant sur mes fesses et visiblement, il aime ça, puisque je les sens me caresser. Bah, voyons, ça m'aurait étonné qu'il les retire. "Je suis toute à toi....", je murmure contre ses lèvres, passant mes bras autour de son cou. "...Mais pas pour ce soir !", je le coupe dans son élan, le poussant en arrière pour qu'il retombe sur le lit. Hop, comment le refroidir le pauvre. Me penchant pour lui voler un baiser, je me laisse tomber sur le côté, glissant sous le drap tout en venant m'allongeant tout contre lui, me mordillant la lèvre pour ne pas me mettre à rire. Putain, il doit me détester là. Ouais, moi aussi, j'en ai envie, alors oui, je pourrais le laissé faire ou tout simplement lui sauter dessus. Le truc, c'est que même si tout est parfait en ce moment, je n'ai pas envie qu'on y aille à toute allure. Non, je veux prendre mon temps et me donner à lui quand je serais totalement prête.

• Est-ce que je suis amoureux de Piper ? Aucune idée, vous savez, l'amour est un sentiment bien trop compliqué, je l'ai été par le passé, j'ai connu ce sentiment, cette boule dans ton ventre qui te pousserais à mourir pour cette même personne. Alors je n'en ai aucune idée, je suis attaché à elle, j'vais pas le nier, j'aime être en sa compagnie, j'aime le fait qu'on soit ensemble, de me dire qu'elle est ma copine, qu'elle est à moi et à personne d'autres, que personne pourra la toucher à part moi. C'est ma propriété comme je suis la sienne. J'espère qu'ensemble, on ira loin, j'espère qu'on a encore de beaux jours devant nous, que de retour à Boston, tout va continuer comme ça, encore plus beau, encore mieux, qu'on va continuer dans notre ligné, suivre ce même chemin. Et je pense que ouais, avec le temps, j'vais pouvoir dire que je suis amoureux d'elle. "J'espère que tu lui as dit au revoir alors, car il va surement mourir pendant la nuit." Des menaces ? Oh non pas du tout, juste un avertissement. J'ai toujours été assez jaloux, enfin, possessif serait le mot parfait, je n'aime pas qu'on essaie de s'approprier ma copine. C'est pas aujourd'hui qu'on me changera. Mais elle me cherche, elle ne fait que ça depuis tout à l'heure, elle me chauffe, elle me chauffe, et puis elle m'envoie un sceau d'eau sur la gueule, de l'eau bien froide, bien gelé, limite y'a des glaçon dedans. J'comprends pas, j'comprends pas vraiment, mais bon, qu'est-ce que vous voulez que je dise ? J'vais pas la forcer hein. Donc, quand elle se laisse tomber sur le côté et s'allonge sous les draps, contre moi, je regarde le plafond, ouais, c'est moins excitant le plafond. "Oh t'inquiète y'a pas de soucis, j'étais pas très chaud de mon côté, j'suis pas trop porté sur le sexe." Moi frustré ? Pas du tout, j'vais faire en sorte de la prendre à son propre jeu, ça pourrait se révéler plutôt drôle non ? •

L'amour, c'est un drôle de sentiment. Tu te sens bizarre, tu as ces petits papillons dans le ventre qui ne partent jamais. Tu souris bêtement à tout ce que dit l'autre, rigole comme un dindon même quand ce n'est pas drôle. J'ai été amoureuse, une fois et c'était il y a maintenant bien longtemps. Bah ouais, cinq ans, c'est long. Enfin, j'aurais pu en aimer un autre, mais ça n'a as duré bien longtemps avec lui. J'espère tout de même qu'on aura une belle histoire avec Alek, je ne sais pas si c'est celui avec qui je finirais ma vie, mais je sais que je serais à lui, tant qu'il n'en aura pas marre de moi. Ou bien que je n'en aurais pas marre de lui. "Mourir ? Carrément ?". Ah, ouais, il ne rigole pas le petit. M'enfin, je dis ça, mais pour ma part, si c'était la voisine d'Alek, elle serait déjà morte et enterrée. Je ne suis pas du genre jalouse, mais pareil, je suis plutôt possessive. J'essaye de ne pas le montrer généralement, mais certains de mes amis disent que ça se voit à ma tête, donc bon. Bref, les choses sont clairs, il est à moi et à personne d'autre, si pas touche ou je te défonce. M'enfin là, je suis plutôt en mode joueuse. Ouais, je le chauffe, un peut trop peut-être vu la tronche qu'il tire. Ah, parce qu'il n'est pas trop porté sur le sexe ?. Ben voyons. Prenant un air grave, je me redresse, m'appuyant contre la tête de lit. "Alek, faut que je dise un truc...", que je lui balance, regardant le drap. "Je t'ai menti...enfin...je...suis encore vierge...C'est pour ça que voilà quoi...". Moi, lui dire des conneries pour le faire chier ? Non, mais alors pas du tout. Ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout mon genre. Je finis par lever mon regard vers lui, juste pour voir sa réaction. Putain, c'est quand même difficile de le regarder sans rire, mais il ne gagnera pas à ce petit jeu-là.
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• Vous voyez, cette putain d'histoire basé sur le mensonge, basé sur la trahison, ces putain d'histoires qui vont te faire pleurer, toi petite âme sensible qui n'est bon qu'à sortir un bon gros paquet de mouchoir et à t'en servir pendant tout le long de ton putain de film à la Roméo et Juliette. Tu ne veux pas d'une histoire comme ça, ou du moins, tu en veux, mais sans la fin, tu veux que la belle partie, la partie où tout le monde est heureux, ou le marié embrasse la mariée, où ils ont plein d'enfants et vivent tous heureux dans une belle maison, avec des principes à la petite maison dans la prairie, avec des principes à a mord moi le nœud ouais. Vous rêvez toute de ce genre d'histoire, mais, j'peux vous assurez que le jour où elle vous tombe sur la gueule, vous faites moins le malin, vous avez tout de suite moins envie de cette histoire, vous voulez la simplicité vous, vous voulez aimer et être aimé en retour, c'est tout, vous ne voulez pas vous retrouvez dans des histoires trop compliqué au risque de faire mal à votre petit cerveau qui n'en demandait pas tant, à votre petit cœur qui ne veut pas vraiment souffrir, qui veut juste battre pour quelqu'un sans louper des battements quand on se rend compte que tout part en couille. Ah si vous saviez tout ce que j'ai vécu, vous comprendriez que Roméo et Juliette, c'est pas pour moi, j'ai d'autres projets, des ambitions bien plus grandes. Il y aurait seulement Piper et Alek. Piper qui me chauffe d'ailleurs, qui se montre assez entreprenante lorsqu'elle pose mes mains contre ces fesses, et qui finit par s'arrêter et m'arrêter par la même occasion lorsqu'elle se laisse glisser à mes côtés. Je ne la comprends pas, mais au final, j'peux pas faire grand chose, alors je rentre dans son jeu. Grand joueur que je suis, je crois qu'elle ne sait pas encore à qui elle a à faire sur ce terrain. "Et bien..."[/b] Je fais comme si ça ne me choquait pas, comme si son annonce comme quoi elle est vierge ne me faisait rien, que je m'y attendais. Alors qu'au final, j'vois très bien à son visage que c'est complètement faux, elle n'arrive pas à me mentir, ou plutôt, elle ne sait pas me mentir, au choix. "C'est pas quelque chose qui me pose soucis... Parceque..." J'marque une pause, me grattant les cheveux comme si j'étais gêné, et je reprends. "Parceque moi aussi... Mon fils je l'ai eu en fécondation invitro, c'est mon secret..." Mon cul ouais, gros mensonge, mais bon, elle est loin d'être con, elle sait très bien que c'est faux, comme je sais que de son côté, c'est faux aussi. •

Putain, mais moi je kiffe les histoires, les films à la Roméo et Juliette, mais je chiale toujours à la fin. Pourquoi est-ce que Juliette ne se réveille pas quelques secondes avant ? Elle aurait pu s'enfuir avec Roméo et vivre une très belle histoire d'amour. Tout comme Jack et Rose, pourquoi est-ce que ce dindon ne lui a pas laissé une place sur cette porte flottante ?. On sait tous, qu'ils auraient pu tenir tout les deux. Ouais, moi, je veux une histoire aussi belle que celle-ci, sauf qu'on va éviter la partie ou l'un des deux meurt, ça serait sympa. Non parce que bon, si Alek meurt, je n'ai pas envie de chialer pendant des heures, des jours, des semaines et j'ai encore moins envie de me suicider. En parlant de suicide, enfin de mort, là, je sens qu'Alek serait capable de me tuer. Bah, en même temps, je le chauffe un peu beaucoup, mais je ne le laisse rien faire. Enfin, il a quand même le droit de me tripoter les fesses hein, c'est déjà bien. Me retrouvant à ses côtés, on se lance dans un nouveau jeu, encore plus débile que nos conneries de ces deux derniers mois. Tout en me redressant, j'essaye de prendre un air grave et lui annonce qu'en fait, si on ne fait rien, c'est tout simplement parce que je suis encore vierge. Bon, ok, ce n'est peut-être pas crédible, mais il connaît pas encore toute ma vie et je ne pense pas lui avoir déjà parlé de ma vie sexuelle. Il ne réagit pas, putain, qu'est-ce qu'il est entrain de mijoter là ?. Je le regarde, attends qu'il parle. Sauf que là, je ne m'attendais clairement pas à sa réplique et j'explose de rire. "Pardon !", j'essaye de me retenir, cachant mon visage sous le drap, mais on peut dire que ce n'est pas une chose facile. Retrouvant mon sérieux, je souffle un bon coup et lui répond "Woah..ça c'est du secret ! T'inquiètes, je ne dirais rien...d'ailleurs, dimanche, j'irais à l'église déposer un cierge pour toi". Oui, parce que maintenant, je suis croyante...Bref, me glissant sous le drap, je m'allonge à nouveau, me tournant vers la baie vitrée. Chiante jusqu'au bout, je fais exprès de coller mes fesses contre lui. "J'espère que ça ne te dérange pas, mais quand je dors avec quelqu'un, j'aime bien que mes fesses soient au chaud".

• Alors c'est comme ça que ça marche ? C'est ça le truc ? Fermer sa gueule et foncer dans le tat sans trop comprendre ce qui se passe ? J'suis pas ce genre de gars, tu m'excuseras mon pote, mais, j'ai aucune envie de me mêler de tes putains d'histoires, tu te démerdes, si tu t'en prends une parceque t'as merdé, t'assumes, et si t'es pas content, tu tends la deuxième joue juste histoire que tu comprennes que t'es loin d'être le patron ici. Des couilles molles, des petites merdes prêtent à ventre leurs âmes au diable en échange de quelques milliers de dollars. Ont vie dans un monde qui de jour en jour, me donne envie de dégueuler, j'ai presque peur en réalité. Le futur nous réserve de grandes surprises, de grands changement. Est-ce que demain je serais encore en vie ? Est-ce que la prochaine fois que je vais ouvrir les yeux une guerre aura éclaté ? Est-ce que ma vie n'est en fait qu'un mauvais rêve et que je vais me réveiller il y a dix ans dans mon lit, dans cette grande chambre de cette grande maison qui autrefois était mienne ? Aucune idée, je ne sais rien, je ne sais plus rien, mais, j'avance. Peut-être pas aussi facilement que j'aurais voulu, mais je le fais. Piper est pour moi, celle qui m'aide à aller de l'avant, j'sais que je la remercie pas assez, mais, j'suis loin d'être le gars à exprimer mes sentiments. J'pense qu'elle a compris qui elle était pour moi, comment je la considérais, elle a beau être aussi perché que moi, n'oublions pas qu'elle est à Harvard, alors son cerveau, il est bouillant. Bon, pas aussi bouillant qu'elle vu la façon qu'elle a de me refroidir par contre. "Si tu pouvais en cramer un pour toi aussi, pour remercier Dieu de m'avoir mis sur ta route, ça serait cool !" Moi qui me jette des fleurs ? Pas du tout voyons. J'pensais qu'on allait finir par dormir, mais au final non, elle me cherche, encore, et là, j'dois dire qu'elle atteint un stade bien plus élevé que je ne l'aurais pensé. Sous les draps, elle vient coller ces fesses contre moi, me faisant savoir qu'elle aimait bien que ces fesses soient au chaud. Non mais sérieusement ? Elle veut que je lui saute dessus ou quoi ? Mais très bien, je vais jouer, moi aussi. Passant sous les draps, je m'allonge sur le côté, faisant en sorte de placer mon boxer contre ces fesses, bref, pas besoin de vous faire de dessin. "Et moi c'est tout mon corps qui doit être au chaud, j'suis frileux comme mec." J'vous assure que si on continue comme ça, on va passer une nuit blanche à se chercher, et le retour à Boston va être charmant... •

Petite, j'avais tendance à être dans mon coin à l'école. Enfin, j'avais ma sœur avec moi, mais on va dire qu'elle a toujours eu son petit caractère de merde. Oui, elle est encore pire que moi, mais version garce. Sauf qu'en grandissant, et étant la plus âgée de quelques minutes, j'ai toujours eu tendance à vouloir la protéger. Une perte de temps, puisqu'entre elle et moi, c'est plutôt elle la lionne qui va bouffer tout le monde. Du coup, une fois à l'âge de l'adolescence, j'ai pris le rôle de protectrice à cœur. Ouais, je voulais protéger les autres, ceux qui sont plus timides, qui sont comme moi, quand j'avais 6 ans. Aujourd'hui, je ne suis plus timide enfin, ça dépend des moments, mais genre là, aux côtés d'Alek, je ne le suis pas vraiment. Non, je suis plutôt en mode, je vais te chauffer parce que tu me fais envie, mais on ne fera rien. "Hmm, non, je vais en mettre une pour toi, pour que tu remercies le seigneur d'avoir foutu la magnifique jeune femme que je suis, sur ton chemin". Oui, mes chevilles ont doublé de volume, mais je l'assume entièrement. M'enfin ouais, dans un sens, il a raison quand même. On a beau s'emmerder l'un et l'autre, je suis tout de même contente de l'avoir trouvé sur mon chemin, parce qu'il me rend heureuse. Reprenant ma petite activité de chieuse, je me glisse sous les draps, me collant à lui tout en prétextant aimé avoir mes fesses au chaud. Sauf que là, je le sens bouger. Nope, il a pas intérêt. Et merde, le voilà tout contre moi. Le con. "Oh mon pauvre chéri, attend, viens là", je réponds en me retournant. Je le regarde, souris, puis attrape son visage pour le coller contre ma poitrine. "Voilà, faut que ton visage aussi soit au chaud !". À la base, on était censé finir notre nuit à l'hôtel pour dormir ensemble. Sauf que là, on est pas prêt de s'endormir à cette allure. "Ca va, t'as pas trop chaud ?", je lui demande, passant mon pied le long de sa jambe. Bah quoi ? Il a froid, je le chauffe....

•  C'est trop, c'est beaucoup trop pour moi tout ça. A la base, ont étaient juste partie pour faire un restaurant ensemble, passer cette dernière soirée au Laos en tête à tête, sans tout les énergumènes d'Harvard pour nous casser les oreilles. Et puis ça avait rapidement dérapé dans un je ne sais quoi que je ne pourrais expliquer. Je ne sais même pas ce qu'on est en train de faire depuis tout à l'heure en fait, on se cherche, bien plus que d'habitude, là, on se cherche sexuellement parlant. On se taquine, on se pousse chacun dans nos retranchements. Elle me dit que ce soir, il n'y aura rien, mais ces paroles ne vont pas avec ces actes. Elle fait tout pour me faire craquer, tout pour que je lui saute dessus et que je ne puisse plus me contrôler, tout ça... Tout ça pour ensuite me dire que non, me faire prendre une douche bien froide, aussi froide que la banquise putain. Je savais très bien qu'elle était perché comme fille, mais là, j'peux vous assurez qu'elle a atteins un stade que même moi je n'ai jamais franchis. Je dis pas que j'ai trouvé mon maître, loin de là même n'allez pas rêver. Je dis juste que Piper, elle a un grain bien plus gros que le mien, et que j'ai aucune idée jusqu'à où tout ça va nous mener. Mais je sais pas, con comme je suis, je continue, bah ouais, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Quand elle vient coller ces fesses contre moi, je ne peux m'empêcher de faire pareil, me calant bien contre, sortant la même excuse qu'elle venait de m'inventer, j'pensais qu'elle allait s'arrêter là. Honnêtement, j'aurais pu dormir dans cette position, sans aucun problème, sauf que non, elle continue. Elle a vraiment aucune limite merde. Se retournant, elle prend mon visage et elle le plaque entre sa poitrine. "Mais..." J'ai rien le temps de dire de plus que mon visage se retrouve enfoui dans sa poitrine. Putain, je vais pas m'en plaindre, je m'autorise même quelques baisés rapide dessus. Bah ouais, elle veut jouer avec moi, elle assume si après elle ne peu plus tenir. Mais non, elle ne s'arrête pas là non, voilà que maintenant, elle commence à me caresser les jambes avec ces pieds. Mon visage qui s'écarte de sa poitrine, je regarde le plafond avant de poser mon regard dans le siens. "Franchement ? Tu soules." J'peux pas garder mon sérieux, je suis obligé de rigoler. "Si tu continue comme ça, j'vais être obligé d'aller me finir dans les toilettes s'teuplait !" Ouais, autant dire la vérité, j'suis un homme hein, j'vais pas pouvoir tenir éternellement comme ça moi. Bientôt on va être à poil on va se frotter mais elle va me dire non on fait rien. •

Cette soirée est complètement partie en cacahuète, je n'ai rien comprit à ce qu'il nous est arrivé. Nous avons commencé comme il faut, dans un restaurant que tous les deux, même si en soit, on a mangé comme des cochons. On aurait pu en resté là, mais Alek m'a vendu du rêve avec cette très belle vue, en plus des cochonneries pour nos estomacs entant que dessert. En plus de ça, on a pu parler de notre relation, d'où nous en sommes, d'où on en sera à notre retour à Boston. J'en ai profité pour lui proposer de dormir avec moi, dans ma chambre pour cette dernière nuit. Sauf que voilà, c'est totalement partie en live. On aurait dû rentrer, se déshabiller et dormir, mais non. Il faut croire que ces chocolats du Laos ont un mauvais effet sur moi. Bah, ouais, je me sens pousser des ailes à le faire chier. Enfin, à la base, c'est lui qui m'a foutu dans tout mes états en fourrant sa langue dans ma bouche, et me caressant les hanches. Ouais, il m'allume en un rien de temps. Bref, je me retrouve à le faire chier quelques minutes plus tard, ou des heures ? Non, ça fait pas des heures qu'on est rentré. Je n'en sais rien en fait, je m'en tape. Je continue de m'amuser, cette fois-ci en venant poser son visage contre ma poitrine. "Chut, il n'y a pas de mais, t'as froid, je te réchauffe", je m'amuse à lui répondre, tout en caressant sa jambe. Bon, ok, là, j'abuse et il éclate. J'éclate de rire, me poussant légèrement pour le voir. "Pardon, pardon, ok, j'arrête", je réponds, tout en le tournant. Déposant un baiser dans son dos, je me retourne à mon tour, m'avançant vers le bord du lit, histoire d'être au plus loin de la bête en furie. "Voilà, comme ça, pas de tentation et ton petit oiseau ne sera pas au garde-à-vous". Putain, la ferme Piper. Je glousse, cachant ma tête sous le drap avant qu'il ne me tue officiellement.

•  Dernièrement, j'étais perdu, je ne le disais pas, je ne le montrait pas car on m'avait toujours appris à cacher mes émotions, à les enterrer au plus profond de moi pour ne pas devenir quelqu'un de vulnérable. Pour que personne ne puisse m'atteindre, pour qu'au final, je ne laisse rien sortir, pour qu'au final, personne ne puisse penser que moi aussi, j'ai un cœur, que moi aussi, j'ai des sentiments, des émotions, que je désire, que j'ai mal, que je suis mal. J'le montre pas, c'est tout. Contrairement à la plupart des personnes, je ne dis rien, je ne montre rien, j'analyse, tel un psychopathe qui reluquerais sa proie, je fais pareil avec le genre humain. J'étudie les réactions, et, je fais en sorte d'en avoir aucune, comme pour me protéger, comme pour empêcher les gens de découvrir qu'au fond, moi aussi, j'suis comme tout le monde. Que derrière cette carapace d'enculé de premier, j'suis un homme avant tout, un homme avec un putain de cœur. Juste, depuis mon retour, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de le montrer, bien trop occupé par toutes ces conneries qu'étaient arrivé dans ma vie. Bien trop occupé à réfléchir comment j'allais m'en sortir, comment tout ça allait se terminer. Et puis, Piper est arrivé, elle a débarqué à un moment où je ne m'y attendais pas, et puis elle a tout changé. J'sais pas comment elle a fait, je ne sais pas si elle m'a jeté un sort où autre, mais elle m'a aidé à aller mieux. Sa joie de vivre, elle me l'a transmis, j'ai retrouvé la mienne, et depuis, tout est beau. Même ce soir, on a beau se chercher, se pousser à beau, j'aime, j'aime cette relation, enfin, sur le coup, j'aime pas trop, ça me fruste légèrement quand même on va pas se mentir, mais, je trouve ça drôle si je me place en tant que spectateur. "Ouais car ça va aller trop loin, déjà là t'as plus de limite, dans cinq minute tu allais finir à poil sur moi à me dire que tu me réchauffais !" Complètement folle cette petite. D'ailleurs, d'un coup, elle m’obéis, elle se recule au maximum dans le lit, limite elle a mis une séparation avec des livres comme on faisait lorsqu'on était gamin à l'école. Mais bizarrement, j'ai pas envie qu'elle soit loin, enfin loin, façon de parler. Du coup, je m'approche d'elle, je viens la prendre dans mes bras et déposer un baisé contre son front. "Juste, tu évites de trop bouger et de trop te frotter, et tout se passera bien, c'est tout." J'peux pas m'empêcher de rigoler à ma phrase. Putain, en fait on est deux gamins, c'est ça l'explication logique, nous sommes des gamins, c'est tout. •