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(OHIO) A new part of our life ft. Isacine

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Si Capucine allait tout faire pour aider Isaiha, le père de ce dernier ne semblait être prêt à l'accepter sans lui avoir fait passer une sorte de test. Capucine allait devoir vivre comme une amish durant quelques temps. Et que personne ne pense que ça lui plaisait cette idée. Mais si elle devait le faire pour prouver qu'elle était amoureuse de Isaiha et qu'elle ne se contentait pas simplement de l'embarquer dans un monde qu'il ne connaissait pas vraiment. Et dans l'histoire, personne ne demandait à Isaiha de respecter les racines de Capucine. Elle trouvait la situation incongrue, pour ne pas dire totalement ridicule. Elle soupira doucement, baissant les yeux en se retenant de ne pas s'énerver. Isaiha semblait presque satisfait de l'échange et Capucine l'observa, pinçant les lèvres. « Je devrai peut être plier ton père à mes racines, on verra comment Monsieur je dois tout contrôler se débrouillera !! » Elle s'en prenait un peu à Isaiha parce que la situation l'agaçait. Capucine termina de frotter Rags pour le sécher, ne souhaitant pas qu'il attrape mal. Parce que là, amish ou pas, Capucine tuerait pour devoir emmener son chien chez le vétérinaire le plus proche. Et elle exigerait un vétérinaire moderne. « En tout cas, on sait de qui tient ta sœur jumelle maintenant... » Lâcha t-elle, cynique. Si Casey avait décidé de ne pas l'aimer, le père de Isaiha avait carrément décidé de la faire plonger. Capucine quitta rapidement la grange pour ramener le chien dans la maison, s'assurant qu'il était bien propre pour ne mettre aucune saleté nul part. Elle jeta un bref coup d'oeil aux parents de Isaiha puis quitta la maison, décidée à aller ramener la voiture.

« Je t'attends devant l'agence de location... » Capucine n'était pas ravie de devoir se plier à une vie dont elle n'avait rien demandé. Même si elle avait posé des tas des questions à Isaiha concernant son ancienne vie, ce n'était pas dans le but d'essayer un jour. Mais elle comptait bien montrer à ce Monsieur Buchanan qu'elle n'était pas une de ces pimbêches qui ne comprennent rien à l'amour. Si seulement Isaiha avait seulement dit ce qu'elle avait fait pour lui, peut être que le patriarche de la famille serait un peu plus reconnaissant. Une fois dans la voiture, Capucine se mit à râler « Je ne pourrais jamais comprendre nianiania... Viens vivre en Angleterre, on va voir ce que tu vas faire !! Même en calèche tu devras rouler à droite comme tous les anglais !!! Et assister à chaque événement royal !! Ah ! Il serait bien embêté hein !! » D'un soupire elle retourna en ville pour déposer la voiture. Quinze minutes plus tard elle était installée sur la calèche, les bras croisés comme si elle boudait. « Vraiment ton père aurait pu être un peu plus agréable avec moi... Franchement Isaiha ! C'est quoi cette famille ?! Personne n'est en mesure de m'accepter comme je suis à part toi ? Mais toi tu comptes pas !! Ta sœur m'aime pas, ton père me jette presque de la boue à la figure sans même essayer de me convaincre qu'il l'a pas fait exprès. Et puis quoi encore ? Je vais devoir faire la cuisine avec ta mère ? Je vais rendre toute ta famille malade !!! » Grogna t-elle avant de se renfrogner un peu plus. « Je vais éviter de le raconter à mon père sinon il va devenir fou que ta famille doute de moi à ce point. Je dois passer un test pour t'aimer !!! » S'écria t-elle, se foutant bien de faire un scandale en pleine rue.
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Capucine,

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Pour Isaiha, les choses auraient pu être pire : Capucine et son père auraient pu s’écharper vivant mais ils avaient chacun, gardaient une certaine réserve. Il est vrai que d’un point de vue extérieur, son père pouvait passer pour quelqu’un de stricte et d’autoritaire mais sa petite-amie ne le connaissait pas comme lui, le connaissait. Elle ignorait qu’il avait demandé à ce qu’elle se plie non pas pour l’embêter mais simplement pour apprendre à la connaitre. Maintenant, comment allait-il l’expliquer à cette dernière sans qu’elle ne prenne la mouche ?! Bonne question surtout qu’elle était partie pour râler.   « Arrête, tu vois les choses trop négativement mon petit démon, je t’assure qu’il ne cherche pas à te mettre mal à l’aise ou à te faire du tort » prit-il la défense de son père. Il ne pouvait pas rester là sans rien dire après tout. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien qu’elle diabolise sa famille. En même temps, vu l’accueil que lui réservait Casey, il n’était pas anormal qu’elle se mette à douter de son père.

« J’y serais » lui assure-t-il avant de lever les yeux au ciel pour demander un petit coup de pouce du créateur car il sentait qu’une fois la voiture rendue et elle, dans la calèche, elle ne manquerait pas de passer ses nerfs sur lui. Par moment, Isaiha donnerait tout pour avoir tort car à peine assise, Capucine se livrait dans une bataille contre son père. « ça suffit ! » termina-t-il par s’écrier en arrêtant la calèche sur le bord de la route. « Est-ce qu’il ne t’ait pas venu à l’idée un seul instant que mon père puisse vouloir te connaitre autrement que parce que je lui ai rapidement raconté ?! Je débarque à nouveau ici, au bout d’un an, avec une parfaite inconnue que je présente comme ma compagne. Penses-tu qu’il n’est pas légitime qu’il se pose des questions ? Je sais que ton père est parfait à tes yeux, loin de moi de le critiquer mais tu le dis toi-même : si j’étais venu à t’embarquer dans cette vie, il aurait été le premier à en devenir fou et sûrement à vouloir te ramener fissa en Angleterre. En quoi mon père ne pourrait-il pas être différent ?! N’a-t-il pas le droit de s’inquiéter pour moi ? De vouloir s’assurer que tu es la personne qu’il me faut ? Au lieu de chercher à le comprendre, au lieu de vouloir jouer le jeu, tu es là à pester et à bouder comme une gamine capricieuse… Est-ce que cela va te tuer de passer quelques jours dans la peau d’une amish ? On ne te demande pas de te convertir ou quoique ce soit ! Il te demande simplement d’essayer pour que tu apprennes d’où je viens, pour que tu saches quelle a été ma vie avant que je te rencontre. Oui, il n’a pas forcément choisi les bons mots mais l’anglais n’est pas une langue naturelle pour nous. Contrairement à certains patriarches, il a accepté sans rechigner de s’exprimer dans cette langue alors qu’il aurait pu t’exclure et me laisser te faire la traduction » s’emporta-t-il légèrement avant de soupirer. « Je ne veux pas me disputer avec toi… Je veux simplement que les derniers jours avec mes parents se passent bien Capucine. C’est la dernière fois que je les vois, que je leur parle.. S’il te plait, je ne te demanderai rien d’autre que d’essayer. Je ne te demande pas de devenir docile, obéissante ou je ne sais quoi mais simplement de voir ce petit séjour comme je ne sais pas, une petite aventure qui ne changera en rien ta vie. Ce n’est pas un test car je me fiche au final de savoir si j’ai leur bénédiction. Tu n’as rien à prouver.. Ne te ferme pas, apprends à les connaitre comme ils vont en faire de même.. S’il te plait » termina-t-il d’un ton presque suppliant.

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Une fois sur la calèche, Capucine ne pu s'empêcher de râler dans tous les sens en pestant contre la demande du père de Isaiha. La jeune femme ne se rendait pas compte qu'elle allait trop loin. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de râler. Il fallait qu'elle s'exprime sur ce point et sa façon de faire n'était pas du tout la meilleure. Si bien qu'elle fit presque exploser Isaiha. Capucine sursauta en l'entendant crier après elle, écarquillant les yeux en observant son blond. Une fois la calèche garée sur le bord de la route, Capucine observa Isaiha, toute surprise qu'il se mette dans un état pareil. On ne pouvait pas dire, aussi, que son père l'avait bien accueilli. Pas qu'elle s'attendait à un tapis rouge non plus mais pas un accueil aussi froid. Capucine écoutait attentivement Isaiha, se sentait quand même un peu coupable. Elle, elle devait faire des efforts pour lui faciliter la tâche, pour rendre tout ça plus agréable. Mais le père de Isaiha pouvait se comporter comme le derniers des connards, ce n'était pas grave. La jeune femme comprenait totalement ce qu'il lui disait et elle se rendait compte qu'elle allait devoir prendre sur elle et ne pas du tout être elle même durant cette période. Même si Isaiha lui avait demandé d'être naturelle, Capucine se rendait compte qu'elle ne pourrait pas l'être. En plus de tout ça, Isaiha lui beuglait dessus comme sur une petite fille capricieuse. D'ailleurs, c'est bien de ça qu'il la traita. Capucine pinça les lèvres en détournant le regard, soupirant doucement, légèrement agacée et vexée. Elle n'en montra rien, prenant énormément sur elle pour ne pas l'envoyer chier et le planter la comme un con. Ses supplications en devenaient insupportables. Capucine hocha mollement son visage, arborant un visage neutre. « Ok... Je vais jouer le jeu dans ce cas... » Lança t-elle calmement alors qu'elle bouillonnait intérieurement. Le reste du voyage, elle le passa sans rien dire, fixant droit devant elle.

Une fois rentrée à la communauté, Capucine se rendit dans la chambre pour en découvrir une robe affreuse, une sorte de bonnet et des chaussures adéquates. Jouer le jeu, ne rien dire, ne pas râler. Bien bien bien !! La jeune femme leva les yeux au ciel et se posa sur le lit, près de la robe. Oui, elle aimait Isaiha mais pas au point de se faire cracher dessus. D'ailleurs, elle voulait bien apprendre à les connaître mais s'immerger totalement, c'était carrément dément. De la folie pure. Elle n'avait rien imposé à Isaiha quand ils avaient été chez elle, en Angleterre. Ni l'heure du thé ni les apparitions de la Reine. Elle ne lui avait absolument rien demandé et elle, elle devait se transformer en une fille qu'elle ne serait jamais juste pour prouver au patriarche qu'elle était celle qu'il fallait à son fils. Capucine était totalement capable de le faire en conservant sa dignité. Sauf que sa dignité avait fait un plongeon dans la boue là. La jeune femme soupira de nouveau avant de se lever pour retirer ses vêtements et enfiler ceux qu'on lui avait donné. Elle ne réussit pas à enfiler le bonnet, même en nouant convenablement ses cheveux. Il lui fallait de l'aide cette fois. Capucine rangea tout ce qui était moderne dans sa valise avant de la fermer, la glissant dans un coin pour ne plus y toucher. Elle attrapa son téléphone pour le mettre en silencieux et le glissa dans son décolleté. Parce qu'il ne fallait pas pousser non plus ! Une fois prête, Capucine quitta la chambre pour rejoindre le salon, se sentant complètement ridicule, son bonnet blanc à la main. « Je n'arrive pas à le mettre... » Déclara t-elle timidement, n'osant même pas porter le moindre regard à Isaiha tellement elle se sentait ridicule.
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Capucine,

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Isaiha avait fini par craquer et par hausser le ton. Il détestait en venir à ce gendre d’extrémité mais Capucine ne lui avait laissé aucun choix. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement accepter les choses et se prendre au jeu ? Il ne demandait pas la lune, juste quelques jours où elle allait devoir essayer de vivre comme il avait vécu autrefois. Cela pouvait être une expérience amusante et qui leur ferait d’agréables souvenirs mais non, il fallait qu’elle peste, qu’elle boude et tape du pied comme une gamine capricieuse à qui, on venait de demander la lune. Il n’aimait pas quand elle agissait ainsi car il avait toujours envie de la secouer dans ces moments. « Merci » soupire-t-il alors qu’elle consentait à jouer le jeu. A la vue de son expression faciale, nul doute qu’elle devait bouillonner de colère mais là encore, il refusait de lâcher. En temps normal, il aurait sans doute capitulé en lui disant de rentrer à Boston, qu’elle n’avait pas à faire ce qu’elle ne voulait pas seulement, il avait vraiment envie qu’elle essaie, qu’elle découvre son monde. Etait-ce trop demandé ? Il se pliait à toutes ses bonnes volontés, cette fois-ci, il désirait qu’elle en fasse de même.

Une fois à la maison, Isaiha parla un peu avec ses parents le temps qu’elle puisse se changer. La conversation fut relativement brève tant il n’avait de cesse de regarder vers l’étage comme s’il pouvait voir au travers des murs. Son père termina par le pousser et lui dire de retrouver sa compagne et il ne se fit pas prier pour obéir pour une fois. Il n’eut pas à aller bien loin pour la retrouver, habillée comme une amish, son bonnet à la main. « Tu es… très jolie » dit-il avec un sourire amusé. C’était étrange de la voir habillée ainsi et il devait reconnaitre qu’il préférait quand elle portait ses vêtements à elle. « Laissez moi faire mon enfant, je vais vous aider ! » s’exclama sa mère avant de s’approcher de Capucine pour lui apprendre à bien attacher son bonnet. « Voilà, vous êtes prête ! Isaiha, fais lui visiter notre ferme pour qu’elle sache se repérer quand elle en aura marre de rester avec les femmes à la maison » lui demanda sa mère non sans faire un petit clin d’œil discret à sa « belle-fille ». « Oui m’man.. Tu viens ? On va en profiter pour sortir Rags » lui proposa-t-il en la prenant par la main. Une fois dehors, il se tourna vers elle en la regardant des pieds à la tête. « Dis moi.. tu l’as caché où ton téléphone ? » l’interrogea-t-il amusé pour mieux redevenir sérieux. « Je sais que cela te coûte beaucoup mais je te remercie d’essayer… Si cela peut te consoler, je te préfère de loin au naturel ! » avoua-t-il alors que lui-même avait dû revêtir à nouveau la tenue amish et surtout se raser. « J’avais presque oublié comment on se rasait depuis le temps »

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Capucine avait envie de hurler et de frapper Isaiha. Elle le détestait en ce moment même. Elle ne lui demandait jamais rien, ce n'était pas elle qui avait décidé pour lui de quitter la communauté. S'il s'était plié à devenir en « english » -comme ils disaient si bien les amish- ce n'était pas parce que Capucine le lui avait demandé. La jeune femme l'avait connu après et elle l'aidait à se repérer, tout simplement. La jeune femme en avait marre qu'on lui reproche des trucs qui n'existaient pas. Bref, elle s'était pliée à la demande de Monsieur Buchanan mais elle ne comptait pas adresser la parole à Isaiha de si tôt. Oui, parce qu'il avait été un peu trop loin dans ses propos et certains ne passaient pas. Pourtant, Capucine ne s'estimait pas pénible. Enfin bref, voilà qu'elle avait enfilé la tenue amish comme demandé. Elle se détestait dedans et n'aimait pas la sensation que ça lui procurait. Elle avait la sensation d'avoir perdu sa personnalité et n'était pas à l'aise. Elle apparu dans le salon avec son bonnet à la main. Elle jeta un bref coup d'oeil assassin à Isaiha. Son compliment n'eut pas pour effet de l'apaiser cette fois ci. « Crétin... » Souffla t-elle tout bas avant que la mère de Isaiha vint l'aider à mettre son bonnet. L'anglaise se laissa faire avant de se regarder dans le miroir du salon. « Merci Madame... » Bon, ça ne changeait rien à sa tête de débile du coup. Elle se retint de lâcher un soupir puis se tourna vers les trois autres alors que la mère de Isaiha lui ordonnait presque de faire visiter la propriété à Capucine, lui lança un clin d'oeil appuyé. Capucine se contente de sourire très légèrement avant de se reprendre. La jeune étudiante se laissa entraîner dehors sans rien dire, appelant Rags pour qu'il la suive. Le chien ne se fit pas prier pour aller se promener, reniflant toutes ces nouvelles odeurs.

Une fois hors de la maison, la brune retira vivement sa main de celle de Isaiha, les sourcils froncés. Oui, elle boudait encore. Elle croisa les bras contre sa poitrine et soupira doucement avant de sortir son téléphone de son décolleté, lui montrant. « Je joue le jeu mais faut pas trop m'en demander non plus. Je dois aussi donner des nouvelles à mes parents pour pas qu'ils s'inquiètent... » Parce que ses parents n'accepteront jamais qu'elle reste plusieurs jours sans donner de nouvelles. Déjà qu'une journée suffisait à donner des angoisses à sa mère alors plusieurs jours. « Sauf si tu me permets de les appeler maintenant pour leur dire. Je te rends le téléphone après. » Capucine capitulait un peu contre son gré mais tant pis. S'il fallait ça pour avoir la paix, elle le ferait. L'anglaise marcha un peu, suivant son chien, se fichant un peu de faire le tour du propriétaire. Elle n'avait pas envie de faire la conversation mais bouder Isaiha lui crevait le cœur. Surtout, elle n'avait pas envie qu'ils se disputent. Il ne fallait pas que tout ça lui coûte son couple alors que le Lowell était venu ici pile pour leur dire adieu. Pinçant les lèvres en dépiautant une feuille qu'elle venait de ramasser, Capucine se tourna vers Isaiha pour l'observer. « Ce qui me coûte c'est ce que tu m'as dis Isaiha. Je suis pas une gamine capricieuse, j'ai aussi le droit de m'exprimer. Mais ne me reproche rien. J'ai pas décidé de te tirer d'ici pour t'emmener dans la vie moderne. Je ne savais même pas que les amish existaient avant toi. Laisse moi râler. Je le fais, c'est ce que tu veux, ce que tes parents veulent. Mais laisse moi le faire en râlant s'il le faut. Et je t'interdis de m'interdire de fumer ou de boire ! Parce que là, je t'assure que je t'étripe dans ton sommeil !! » Elle était pas sérieuse bien sur mais elle préférait prévenir que guérir. La jeune femme s'éloigna alors avant de se retrouver dans une flaque de boue. Elle se recula, observant ses chaussures dégueulasses et fit une moue grognonne. « Merde... » Elle contempla la matière marron qui s'étendait sous ses yeux et s'accroupit pour en ramasser une grosse poignée. Elle se souvenait de quand elle était petite et des batailles de boue qu'elle faisait avec son père quand ils allaient se promener dans la campagne. Son père était un vrai gamin par moment. Capucine tourna son visage vers Isaiha en se relevant puis lui balança la boue dans le visage, pinçant les lèvres avant de pouffer de rire. « Woups ! » Se moqua t-elle de lui. Autant qu'elle se venge de cette façon.
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Capucine,

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« Tu n’as pas à me rendre ton téléphone, tu es libre d’agir à ta guise tout comme tu es libre de partir si vraiment l’expérience est si douloureuse pour toi » soupira-t-il, revenant sur ses premières paroles. Il ne voulait pas aller jusqu’à la dispute avec Capucine alors il abandonnait. Il ne comprenait pas où était le mal dans ce qu’il demandait : en quoi allait-il être dur de s’immerger dans une autre culture ? C’était comme partir en voyage ! Pour lui, elle faisait d’un rien, une montagne et cela l’agaçait. « Tu sais quoi Capucine ? Bois, fume, téléphone à tes parents, tu es libre de faire ce que bon te semble ! La seule chose que je te reproche dans le fond : c’est que tu râles avant même d’essayer. Tu traines les pieds comme si on te demandait de t’arracher le bras. Jusqu’à preuve du contraire mes parents ont fait preuve de bonne volonté et d’une grande ouverture d’esprit en acceptant que nous fassions chambre commune alors que nous ne sommes pas mariés. Ils ont accepté Rags alors que d’ordinaire, il aurait dormi dans la grange. Pourquoi prends-tu tout cela avec autant d’amertume ?! En quoi est-ce que cela va changer ta vie de passer quelques jours dans la peau d’un amish ? J’y ai vécu 24 ans, je peux t’assurer que tu ne vas pas te transformer en trois jours » soupira-t-il, las de ce mini conflit entre eux. « Je n’ai pas envie que tu vives les choses de cette manière… Naïvement, j’ai pensé que cela pourrait être amusant, que cela nous ferait des souvenirs. J’ai toujours pensé que tu ne ferais jamais leur connaissance, que tu ne pourrais jamais leur parler ou même que je ne pourrais jamais leur montrer combien tu enchantes ma vie, combien je suis heureux près de toi. J’avais simplement imaginé, quand mon père a souhaité que tu te glisses dans la peau d’une femme amish, que cela m’aurait permis, pour une fois, d’être celui qui guide, qui te fait découvrir de nouvelles choses » avoua-t-il en détournant le regard. « J’avais tort et je m’en excuse… Je ne pensais pas que cela te blesserait tant que cela d’être contrainte de vivre comme j’ai vécu par le passé… Je te demande juste une nuit et demain, nous rentrerons à Boston » termine-t-il par dire alors qu’elle s’éloignait. Isaiha ne fit pas vraiment attention à ce qu’elle faisait, trop perdu dans ses pensées.

Ce monde avait été le sien durant des années et s’il était certain de son choix, ce n’était pas sans nostalgie qu’il allait le quitter. Capucine était bien plus importante à ses yeux alors il la suivrait parce qu’il voulait qu’elle se sente bien. De la boue le frappa au visage et il grogna en constatant que ses lunettes étaient partiellement recouvertes. « Capucine !! Sérieusement !! » s’écria-t-il avant de se pencher pour récupérer de la boue et courir vers elle pour la ceinturer à l’aide d’un de ses bras pour mieux lui étaler de la boue sur le visage. « Tu n’allais pas t’en tirer comme ça !! »

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Visiblement, Isaiha ne comprenait pas. Capucine soupira et agita les bras. « Mais j'ai dis que j'allais le faire Isaiha !! T'es sourd ou quoi ??? Pourquoi est ce que je ne peux pas râler ? Je le fais quand même !! J'ai envie de connaître tes parents. J'ai même envie que tu les emmènes avec toi pour ne pas être séparé d'eux. Mais arrête de me faire sentir comme si je te volais à cette vie que tu n'as même pas l'air de regretter ! » L'anglaise leva les bras au ciel en secouant son visage. Cette dispute n'en valait même pas la peine et elle le savait très bien. Capucine remua énergiquement. « Je suis comme ça. Je râle quand ça me plaît pas !! Est ce que j'ai foutu le camp ? Non, je suis là, dans ces habits et je me plies à ce qu'on me dit de faire !! » La jeune femme se frotta le front et agita la main, se calmant un peu. « Écoute, je n'ai rien dis. Ne t'excuse pas. Je m'excuse de râler pour ce qui te semble rien. Je ne veux plus qu'on en parle, ni qu'on se dispute. Ça me fatigue et mon voyage m'a assez fatigué. Et en plus, on a fait l'amour récemment et ça me gâche mon moment post-coïtale. » Couina t-elle en rangeant son téléphone.

Capucine se sentait fatiguée qu'il argumente alors qu'il ne comprenait pas que le souci avait été l'accueil de son père. Sans aller jusqu'à lui étaler le tapis rouge, un peu de bonté de sa part n'aurait pas fait de mal. Capucine ne devait même pas être là. Elle devrait être en train d'écrire son mémoire dans sa chambre, seule. Ça aussi, Isaiha ne le comprenait pas. Pour lui, elle prenait du retard, beaucoup de retard. Elle était décidée à vivre comme une amish pour lui faire plaisir mais il oubliait que si elle ratait son année, ils allaient finir par vivre une relation à distance. Doucement, Capucine s'éloigna avant de balancer de la boue sur son Lowell qui beugla après elle. Sa réaction fit éclater de rire Capucine qui n'eut pas le temps se s'échapper, fermant la bouche à temps pour ne pas manger de la boue. Elle riait comme elle pouvait, remuant pour tenter de sauver son visage malgré qu'elle en avait déjà beaucoup sur la peau. Elle finit par se dégager de Isaiha en riant. « C'était ma vengeance !! » Rit-elle en le frappant doucement. Elle se colla contre lui en l'admirant avec tendresse. « Tu sais que je t'aime Isaiha. Tu le sais hein ? Tu n'en doutes pas ? »
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Isaiha ne comprenait pas, il ne pouvait pas comprendre si elle ne disait rien, si elle ne faisait que râler. Après tout, il n’avait aucun don de télépathe et sa connaissance des femmes se résumaient à sa mère, sa sœur, Amanda et Capucine. Cela ne faisait pas lourd sur la balance n’est-ce pas ?! « Mais je n’ai jamais cherché à te faire ressentir une telle chose. Tu sais que mon choix est fait et que rien ni personne ne me fera revenir en arrière » répondit-il car il ne voulait en aucun cas qu’elle s’imagine une pareille chose. « Tu sais que tu es bien la première femme à me sortir un tel argument ? Je veux dire, le coup de tu sais quoi » lâcha-t-il sans oser reprendre ses mots. Il avait encore du chemin avant de pouvoir parler librement de sexualité mais Capucine avait compris assurément. « Quoiqu’il en soit, je n’ai pas plus envie que toi de me disputer » admit-il alors que l’un et l’autre s’éloignaient comme si la distance même la plus courte pouvait les aider à y voir plus clair. Ce n’est pas la boue qui l’aiderait en tous les cas ! Sa petite-amie avait osé lui balancer de la boue sur le visage. Si elle pensait qu’elle allait s’en sortir à si bon compte, elle se mettait le doigt dans l’œil songea-t-il en se précipitant vers elle pour mieux la ceinturer et lui faire bénéficier d’un masque de boue, le tout en rigolant. « Je vais vraiment finir par me méfier de tes vengeances petit démon » dit-il avec un léger sourire tandis qu’elle le frapper doucement. Il préférait qu’elle lui sourit plutôt qu’elle lui fasse la tête alors si le prix à payer était de la boue, il n’allait pas râler. « Bien sûr que je n’en doute pas. Des disputes, nous en aurons d’autres et j’ai envie de dire que c’est un mal pour un bien… Je t’aime aussi et ce n’est pas prêt de changer mademoiselle Vickers » dit-il avant de l’embrasser. « Tu es pleine de boue… Viens, je vais te montrer où j’adorais me baigner et si tu es sage, on pourra peut-être songer à enlever ces affreuses tenues ! » ajouta-t-il avant de se mettre à courir vers la rivière de son enfance, le chien galopant autour d’eux, joyeusement.

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Capucine observa Isaiha en haussa les sourcils. Il parlait bien de sa référence à son moment post-coïtale. « Bah quoi ? Pardon mais c'est tellement bon qu'il me faut un petit temps avant de m'en remettre ! Pas de ma faute si Amanda était débile hein ! » Et elle l'avait pas volé celle là. Amanda n'avait rien appris à Isaiha et Capucine, malgré son naturel, se disait que parfois elle devait choquer le Lowell avec ses propos. « Tu peux te lâcher Yaya, personne ne va te fouetter pour avoir parlé de moment post-coïtale !! Et puis bon, je suis désolée mais tu fais encore mieux l'amour que Jorah alors j'aime souligner ce genre de moment !! » Alors là, il fallait admettre que Capucine n'hésitait plus à complimenter son amoureux. Si leur première fois avait été désastreuse à cause de leur état physique, les fois suivantes avaient été que du bonheur pour Capucine. Elle n'hésitait pas à en réclamer d'avantage. La jeune femme se sentait un peu mieux même si elle était couverte de boue. « Mes vengeances seraient tellement pire si je n'étais pas amoureuse de toi. » Rit-elle doucement une fois lovée contre lui. Elle lui sourit doucement en lui rendant son baiser et le suivit jusqu'à la rivière, observant le paysage tout en courant. Malgré qu'il avait plu, le paysage était beau. L'herbe était bien verte et la légère brume qui flottait au dessus donnait un côté irréel. La jeune femme alla se rincer les mains dans l'eau avant de frotter doucement son visage, regardant Isaiha. « La nature te manque parfois ? » Capucine était une citadine, une fille de la ville. Même si elle avait passé ses été dans la campagne, elle avait grandit dans le bruit de la ville et son animation ambiante. Rags ne se fit pas prier pour se jeter dans l'eau. Capucine sourit doucement, ramassant un bâton pour jouer avec lui. « C'est un bel endroit quand même ici !! Ça ne va pas te manquer de ne plus venir ? » Parce que oui, Capucine s'en inquiétait quand même....
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Capucine,

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Isaiha aurait dû la reprendre sur ses paroles concernant Amanda, ce n’était pas bien de dénigrer la femme qui avait partagé sa vie mais il n’y arrivait pas. Capucine était tellement vivante, tellement franche dans ses paroles qu’il se refusait à la détromper. Quel homme normalement constitué ne serait pas glorifié de savoir qu’elle prenait du plaisir entre ses bras et qu’il lui faisait mieux l’amour que son défunt amour ?! Aucun. « Ne sois pas désolée de me dire des choses pareilles » dit-il d’une voix profonde et grave alors qu’il se retenait à grande peine de bomber le torse. « Ne sois pas désolée surtout que tu m’apportes bien plus de plaisir qu’elle » avoua-t-il car elle n’était pas la seule à prendre un « pied d’enfer » à chaque fois qu’ils faisaient l’amour. Isaiha en devenait même complétement accro à leurs moments intimes au point que même la robe pleine de boue qu’elle portait ne calmait pas ses ardeurs. « Je suis heureux que tu sois amoureuse de moi dans ce cas » rit-il avec elle en glissant son bras autour de ses hanches alors qu’elle se lovait contre lui. Le grand blond acheva de la conduire vers un des lieux qu’il affectionnait tellement dans sa jeunesse. « Oui, cela me manque car je ne suis pas un citadin comme toi mais j’ai fini par m’y faire. Et puis, j’ai ma dose de campagne quand je bosse au centre équestre » répondit-il alors qu’il se nettoyait également les mains. « Non… Des endroits comme celui-là, j’en trouverais toujours ailleurs mon petit démon. Je suis reconnaissant d’avoir vécu dans un tel endroit mais mon cœur se trouve ailleurs à présent et dès lors que tu es près de moi, tout lieu devient beau » dit-il en l’attirant à lui pour l’embrasser tendrement. « Je n’ai besoin de rien d’autre que de toi mon tendre amour… Ma vie est à tes côtés désormais » souffla-t-il en caressant sa joue pour mieux l’embrasser à nouveau. « Je sais pas pourquoi, j’ai envie de t’envoyer dans la rivière » rigole-t-il, une lueur malicieuse couvant dans son regard hélas dissimulé par ses lunettes.
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