Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(OHIO) A new part of our life ft. Isacine


(OHIO) A new part of our life ft. Isacine

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Capucine était assise sur les marches de l'église, le regard dans le vague. La pluie tombait abondamment dans l'Ohio ce jour là, comme si le ciel comprenait ce que Capucine pouvait ressentir. Ce n'était pas le fait qu'elle venait de se ridiculiser qui la rendait comme ça mais bien le fait que Isaiha était parti sans rien lui dire. Il y avait d'autres façons de rompre avec quelqu'un. Rien qu'en pensant à ça, la brune se mit à pleurer, entourant ses jambes de ses bras pour poser son front contre ses genoux. La vie avait été impitoyable avec elle, elle pensait que dans les bras de Isaiha tout s'arrangerait mais elle avait compris que non. Elle ne comprenait pas à quel moment elle avait fauté pour qu'il s'en aille sans rien dire. Surtout qu'ils avaient passé un super séjour en Jamaïque.

Ce matin là, Capucine avait décidé de passer une journée romantique au bras de son petit ami. Elle avait passé la nuit à travailler sur son mémoire et avait bien avancé. Il était donc temps pour elle de s'accorder du bon temps et d'en faire profiter le Lowell puisqu'il partageait sa vie désormais. Elle n'avait pas eu envie de lui sauter dessus des six heures du matin même si elle savait qu'il serait levé. Capucine avait adopté un comportement avec Isaiha qu'elle n'aurait pas soupçonné. Elle craignait de l'étouffer et ne voulait pas non plus trop s'emballer sur leur relation. Alors, elle évitait de le harceler de messages même si c'était ce qu'elle souhaitait faire des qu'elle en avait l'occasion. La Dunster voulait prendre son temps et aussi laisser le temps à Isaiha de complètement s'adapter à eux deux. Même si désormais ça faisait plus d'un mois qu'il se fréquentait. Elle avait toujours cette crainte qu'il ne juge qu'ils allaient trop vite. Le souvenir d'Amanda restait présent même si c'était lui qui l'avait quitté, Capucine n'oubliait pas que Isaiha avait été très malheureux en mettant fin à leur relation. Elle avait passé deux bonnes heures à se préparer. Ça avait été toute une aventure d'ailleurs. Rien que de se maquiller lui avait pris un temps fou et elle regrettait un peu Sofia à ce moment. Mais Capucine désirait se faire toute jolie toute seule, comme le faisait avant. Mais en évitant de se mettre la brosse du mascara dans l’œil.

Finalement, la brune avait réussi à avoir un résultat potable. Elle avait simplement ondulé ses cheveux, les laissant détachés. Et pour cette journée spéciale, elle avait enfilé un ensemble blanc et rose de sous vêtements de la marque Lise Charmel, espérant bien satisfaire les yeux de Isaiha. Bien entendu, une journée comme celle ci prêtait à porter la belle petite robe que le Lowell lui avait offert, les agrémentant d'escarpins bleu pâle à talon vertigineux. Rien n'était trop beau pour le blond. Rien. Capucine avait déambulé dans la rue où vivait Isaiha le cœur au bord des lèvres. Et même s'il faisait assez gris, pour elle le soleil brillait. Un petit sourire amoureux sur le visage, elle avait gravi les marches pour enfin sonner à l'appartement, toute impatiente qu'il la découvre. Mais personne n'était venu lui ouvrir la porte. La demoiselle sentait sa joie s'envoler peu à peu mais elle finit par se ressaisir, sortant son téléphone de la poche de sa veste en jean. Elle n'avait plus qu'à lui envoyer un sms pour savoir où il se trouvait. Mais ça, c'était avant que la petite mamie du palier d'en face ne lui annonce qu'il était parti peu de temps avant. Apparemment, il avait un avion à prendre pour se rendre dans l'Ohio. Capucine sentit son cœur tomber dans ses pieds. Pourquoi sa voisine était au courant alors que Capucine ne le savait pas ? Une angoisse la prit soudainement et la demoiselle s'empressa de rentrer chez elle à vive allure. Elle fourra quelques affaires dans un sac de voyage, balança ses escarpins pour enfiler ses converses et embarqua Rags pour se rendre à l'aéroport. Pourquoi Isaiha était il parti sans rien lui dire ? Durant le chemin vers l'aéroport, Capucine avait tenté d'appeler le Lowell, ne tombant que sur sa messagerie. Poussant un cri de rage, la Dunster avait manqué de provoquer plus d'un accident, roulant beaucoup trop vite et grillant plusieurs feu.

À l'aéroport, elle avait presque agressé la guichetière qui n'allait pas assez vite. Capucine avait du pousser son chien dans la cage en lui hurlant dessus de se dépêcher. Le pauvre animal ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Hors de question de perdre du temps à aller voir Paris pour qu'il le garde et puis, elle n'avait pas envie d'expliquer quoi que ce soit à son meilleur ami. Dans l'avion Capucine avait demandé trois fois à l'hôtesse ce qu'il fallait faire pour que le pilote accélère. Résultat, elle s'était rongée trois ongles, avait renversé son thé sur sa cuisse et s'était brûlée et avait agressé son voisin de siège qui ne cessait de lui poser des questions quant à son impatience. Arrivé à Colombus, Capucine avait dégagé tout le monde pour descendre de l'avion et râlé contre la lenteur à récupérer ses bagages. Une fois qu'elle avait récupéré son chien, elle avait filé à la location de voiture. Cette fois encore, ça avait été trop lent pour elle et le pauvre garçon avait sûrement fini en pleure dans le placard à balais. Capucine ne se rendait pas bien compte qu'elle laissait un souvenir impérissable de sa personne. Mais elle devait se dépêcher de retrouver Isaiha. Elle n'allait pas le laisser filer de cette manière, pas sans lui avoir dit ce qu'elle pensait de lui et de sa façon de rompre leur relation qu'elle aimait tant. La colère commençait à l'envahir alors qu'elle roulait, cherchant cette communauté Amish dont il lui avait tant parlé. La pluie tombait à grosse goutte, s'écrasant sur son pare-brise. Capucine dut se faire violence pour rouler moins vite avant de finir par avoir un accident. Et surtout, elle allait devoir s'acheter un manteau et des bottes. « Pays de paysans ! »

Une heure plus tard, elle sortit d'une boutique affublée d'un affreux ciré jaune et de bottes en caoutchouc assorties. Mais peu importait sa tenue, elle avait l'adresse de la communauté. Capucine avait alors conduit jusque là bas, garant la voiture n'importe comment, glissant dans la boue jusqu'à aller percuter une cloture. Elle refusait de laisser Rags sortir du véhicule pour qu'il ne finisse pas tout dégoûtant mais le chien se jeta hors de la voiture lorsqu'elle ouvrit la portière, l’entraînant avec elle. La Dunster s'étala dans la boue en poussant un petit cri puis se redressa rapidement. « Rags putain !!! » Et voilà qu'elle était couverte de boue grâce à son crétin de chien qui, lui, était allé faire ses besoins plus loin. Soupirant doucement, Capucine dégagea une mèche de cheveux de devant son visage, observant les alentours. C'était vraiment comme d'être dans une autre dimension. Mais bon, elle n'avait pas le temps d'admirer le paysage. Elle devait retrouver Isaiha et plus vite que ça. Il allait comprendre sa douleur ce crétin ! Remarquant un couple un peu plus loin, Capucine courra vers eux. Vu l'expression presque choquée en la voyant se poster devant eux, Capucine compris rapidement qu'elle faisait tâche dans le décor. Il était amusant de voir que, si eux était dans le monde moderne, les rôles s'inverseraient. La Dunster arrivait à comprendre le malaise que Isaiha pouvait ressentir par moment. « Je cherche Isaiha ! » La jeune femme qui lui faisait face haussa légèrement les sourcils puis désigna l'église, indiquant qu'il était parti se marier. Capucine manqua de s'étrangler. « QUOI ?! Non !! » Elle sentait son rythme cardiaque affluer dans ses tempes, lui donnant un début de migraine. Sa gorge et son estomac se nouèrent alors que la jeune anglaise détalla rapidement vers l'église, Rags sur ses talons. Capucine fit irruption dans l'église telle une tornade. « Ne te marie pas !!! » Hurla t-elle avant de se figer en fixant l'homme qui aurait du être son Isaiha. Elle aurait peut être du préciser le nom de famille avant de s'emballer. Se raclant la gorge, se sentant particulièrement conne, Capucine balaya l'assemblée du regard avant de pincer les lèvres en regardant les mariés. « Hum... Tous mes vœux de bonheur ! » Un rire nerveux franchit ses lèvres alors qu'elle reculait doucement vers la porte, la refermant en soupirant.

Et ce fut de cette manière que Capucine se retrouva assise sur les marches de l'église, le regard dans le vide. Elle retira la capuche de son ciré, observant Rags. Son maquillage avait finit par s'étaler sur ses joues à cause de la pluie. La Dunster caressa doucement la tête trempée de son chien et soupira. « Bon, on a plus qu'à rentrer hein... C'est plus que toi et moi ma boule de poils... » Capucine déposa un baiser sur le museau de son chien avant de se relever, prête à retourner à la voiture pour rentrer à Boston.
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Capucine,

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Isaiha était heureux. Voilà ce qu’il pensait alors qu’il observait le ciel à travers le hublot de l’avion qu’il avait pris sur un coup de tête au petit matin. En réalité, il ne s’agissait pas vraiment d’un coup de tête car depuis le Spring Break, il n’avait qu’une envie : rentrer à la maison pour dire au revoir à ses parents, adieu à Anne et tourner la page de son ancienne vie pour enfin débuter une nouvelle auprès de Capucine. Il était temps pour lui d’annoncer qu’il ne rentrerait pas au bercail. Il espérait que ses parents comprennent et acceptent sa décision car il était enfin en paix avec son âme, avec son cœur. Il savait où était sa place, celle qu’il avait toujours recherché en vain. Cette place portait un merveilleux prénom : Capucine. Sa petite-amie était devenue son univers et il n’acceptait plus de rester dans l’expectative. Il fallait qu’il dise au revoir, il fallait qu’il fasse le deuil de l’amish en lui. Alors, il en avait longuement parlé à son oncle afin que ce dernier accepte au moins de lui donner une partie de son salaire pour se payer le billet d’avion aller/retour. Son parent lui avait simplement sourit en acceptant de lui faire à nouveau confiance. Bien sûr, il avait encore sa dette à s’acquitter mais il était à nouveau le maitre de ses finances. Est-ce que cela l’effrayait ? Totalement. Il avait peur de faire une bêtise, de rechuter dans ses travers mais là n’était pas la question. Il voulait se construire un avenir auprès de sa petite-amie, sa brunette adorée et pour cela, il devait enfin se libérer de ses fiançailles, de son ancienne vie.

Arrivé à destination, l’émotion l’avait gagné. Rien avait changé en un an, toujours ces champs à perte de vue, les chevaux, les fermes et les amish. Certains le reconnurent immédiatement et le saluèrent du bout des lèvres pour les plus téméraires. En temps normal, cela l’aurait blessé d’être rejeté de la sorte mais non. Il n’avait plus rien d’un amish et il se fichait bien de leur opinion. La seule chose qui le préoccupait était de retrouver ses parents. Sa mère fut la première à ouvrir la porte et à lui tomber dans les bras. Elle était plus amaigrie et pâle que dans ses souvenirs et il la serra dans ses bras avec force, la soulevant même de terre. « Bonjour maman » murmura-t-il dans leur langue maternelle avant de saluer son père. L’heure suivante fut à la fois éprouvante et salutaire pour lui. Il était libre, réellement libre pour la première fois de sa vie. Son père était déçu, il le sentait mais quand il avait commencé à parler de sa vie dans le monde moderne, quand il avait expliqué à la fois ses chutes et ses réussites, sa mère embrassa son front, lui souhaitant simplement d’être heureux et de prendre soin de Casey pour eux. Il avait accepté avant de sortir de leur demeure pour retrouver Anna et s’excuser. La conversation fut simple et courtoise. En ne le voyant pas revenir rapidement, elle avait déjà compris qu’il ne reviendrait pas. Isaiha l’avait blessé, il le sentait mais il ne pouvait faire autrement. Il lui souhaita alors de se marier et de fonder une famille heureuse puis, il s’excusa. Sur le chemin menant aux écuries, il se devait de passer devant l’église quand un chien déboula pour lui faire sa fête. « Hey bonhomme… mais.. Rags ?! Qu’est-ce que tu fais là ? » demanda-t-il en scrutant l’horizon, le cœur battant. « Capucine ?! » s’exclama-t-il  à la fois étonné, conquis et amusé de la voir couverte de boue voire dans un piteux état. « Ma pauvre chérie… tu es trempée, qu’est-ce qui s’est passé ? » lui demanda-t-il aussitôt en la prenant dans ses bras, se fichant bien qu’elle tâche son pull, son jean ou même ses baskets. Il était heureux de la retrouver ici à croire qu’elle avait lu dans ses pensées. « Je comprends  pas… qu’est-ce que tu fais ici ? » l’interrogeait-il avant de l’embrasser. « Je suis si heureux de te voir ici… pourquoi cette tristesse ? » fronça-t-il les sourcils en prenant réellement conscience de son état misérable. Oh. L’esprit du jeune homme avait enfin tilté, elle avait cru qu’il était reparti chez lui, qu’il l’avait quitté… Et même en croyant cela, elle avait fait tout ce chemin pour le retrouver ? Son cœur se gonfla d’amour pour cette femme. « Je t’aime Capucine Vickers » souffla-t-il en prenant son visage en coupe, se fichant bien de la pluie à ce moment-là. Il était éperdument amoureux de cette femme.

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Capucine n'aurait jamais pensé que sa vie deviendrait à l'image du ciel en un fragment de seconde. Elle qui avait naïvement songé que Isaiha allait être celui qui allait réparer son cœur et qu'il était l'homme de sa vie. Ravalant ses larmes, la jeune femme se dirigeait vers sa voiture quand Rags fonça soudainement droit devant lui, aboyant et remuant la queue. Et là, juste là, se tenait Isaiha, fixant Capucine d'un air qu'elle ne compris pas tout de suite. La jeune femme était partagée entre la colère et le soulagement. Elle restait soulagée de voir qu'il allait très bien tout de même mais elle était vraiment furieuse après lui. Pinçant les lèvres, Capucine se laissa faire sans bouger, continuant de fixer Isaiha, un peu perdu. Le jeune homme agissait totalement normalement avec elle, comme si tout allait très bien. Mais sa réaction déconcerta un peu Capucine. S'il avait voulu la quitter, il ne serait pas en train de lui dire qu'il l'aimait. Il n'aurait pas ce sourire conquis sur le visage.

Agacée de le voir si joyeux alors qu'elle venait de passer le pire jour de sa vie, Capucine se tortilla brutalement pour se dégager de ses bras, le repoussant. Elle le frappa au torse, au bras, le gifla même. Puis elle se mit à lui hurler dessus. « Tu te fous de ma gueule j'espère ??? » Il allait pas tarder à se faire engueuler comme jamais il ne s'était fait engueuler. Capucine le poussa même, furieuse après lui. « Non mais putain Isaiha !! Tu te fous clairement de ma gueule ?? Ça te prend souvent tes envies de voyages sans rien me dire ?? Alors ça y est ? Tu recommences ??? » Capucine commença à remuer, agitant les bras dans tout les sens, faisant de grands moulinets comme pour brasser l'air. « Non mais qui se casse de chez lui pour prendre l'avion sans rien dire à sa « petite-amie » ?? Non mais putain, qui fait ça franchement ? Si tu voulais me quitter fallait au moins avoir les couilles de venir me le dire en face tu crois pas ?? » Capucine laissa ses bras retomber le long de son corps alors que ses épaules s'affaissèrent. « Bah du coup, c'est moi qui te quitte !! Parce que t'es un trou du cul ! Et soit heureux avec ta Anna !! » Capucine le bouscula pour retourner vers sa voiture, suivit par un Rags complètement dégueulasse. Le chien n'avait plus sa couleur d'origine, ressemblant plus à un amas de boue et de feuilles. Capucine tremblait tellement elle était énervée, se retenant de fondre en larmes. Et là, elle crevait d'envie d'aller se poser dans le bar du coin pour en vider une bouteille. Elle ne pourrait jamais pardonner à Isaiha ce qu'il venait de lui faire et elle ne comptait pas rester dans ce trou pour faire sa vie avec lui.
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Capucine était furieuse contre lui et dans un sens, il voulait bien le comprendre. Isaiha s’était imaginé avoir le temps de faire l’aller/retour dans l’Ohio, ni vu ni connu. Il ne cherchait pas à lui cacher quoique ce soit mais ce départ signifiait tellement de choses pour lui et surtout pour eux. Il aurait aimé que la surprise soit magique et non dévastatrice. « Hey… mais attends » s’écria-t-il en lui courant après. En deux grandes enjambées, il était près d’elle, l’attrapant par le poignet pour la faire se retourner vers lui. Néanmoins, il n’était pas fou au point de risquer un mauvais coup, aussi, la serra-t-il dans ses bras, de sorte qu’elle puisse le moins bougé. « C’est une manie de me gifler quand tu es en colère » grommela-t-il alors que sa joue continuait de le chauffer. « Est-ce que je peux au moins avoir le droit de me défendre ou tu m’as diabolisé directement ? Si je ne t’ai rien dit, c’est que je pensais que tu travaillerais sur ton mémoire deux jours complets. Je voulais te faire la surprise et non partir comme un voleur ou te cacher quoique ce soit » décida-t-il d’annoncer clairement la couleur. « Je n’ai jamais cherché à te quitter… D’ailleurs, j’apprécie la confiance que tu places en moi ! Tu crois vraiment que je t’aurais quitté sans un mot, sans une explication ? Me crois-tu lâche et irrespectueux à ce point ? » s’étonna-t-il en essayant de ne pas ressentir de blessure face à ce constat. Elle était en colère, elle avait eu peur… Il devait éviter de perdre tout ceci de vue. « Je ne suis pas rentré pour me marier ou quoique ce soit… Capucine, je suis venu ici justement pour dire au revoir à ma famille, pour libérer Anna de nos fiançailles. Je ne pouvais plus continuer ainsi… Ma place, elle est avec toi et non ici. Je l’ai compris et je voulais simplement dire adieu à cette ancienne vie, à parler à mes parents une dernière fois. Je pensais réellement pouvoir t’annoncer tout cela au détour d’un repas romantique. Tu m’avais dit que tu travaillais sur ton mémoire, que cela allait te prendre quelques jours. J’ai simplement sauté sur l’occasion pour faire ce voyage » s’expliqua-t-il avant de la relâcher, s’écartant légèrement d’elle au passage pour éviter d’autres coups.

« Je suis sincèrement désolé si je t’ai fait peur, si tu as été blessé… Je voulais vraiment te faire cette surprise et cela n’en aurait pas été une si je t’avais mis dans la confidence et comme je refuse de te mentir, je ne pouvais pas prétexter un voyage. Tu m’aurais posé des questions et fatalement, je t’aurais tout dévoilé. Il faut que tu me crois » la supplia-t-il, regrettant que ses yeux soient dissimulés derrière les verres teintés de ses lunettes car Capucine ne pourrait y trouver que sincérité. « Je t’aime Capucine… C’est pour être totalement libre d’être avec toi, de vivre notre histoire que je suis ici et non dans un désir de te jouer un sale tour ou de te cacher quoique ce soit. Il faut que tu me crois, que tu me fasses confiance » insista-t-il. « Je peux me mettre à genoux si tu en as besoin »


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Capucine était d'une nature assez violente quand elle était en colère. Et là, Isaiha l'avait réellement mise en colère. La jeune femme ne comprenait pas ses démarches, pourquoi revenir ici après lui avoir dit qu'il l'aimait. Surtout qu'il avait été le premier à lui dire, elle ne l'avait pas forcé à quoi que ce soit. Enfin, elle l'espérait. La jeune femme souhaitait alors retourner à sa voiture mais Isaiha l'avait retenu en lui attrapant le poignet. La brune se retrouva même bloquée entre ses bras. Même si elle remuait pour qu'il la lâche, elle ne voulait pas qu'il la lâche, se sentant toujours très bien entre ses bras puissants. Même si Isaiha était une force tranquille, il avait le don de la faire se sentir en sécurité. Une moue boudeuse se dessina sur son visage alors qu'elle observait l'océan des prunelles du blond. Elle se sentait affreusement mal de l'avoir giflé mais il l'avait vraiment mérité. Mais les explications de Isaiha eurent le don de la calmer aussitôt. Capucine en rougit de honte. L'étudiante se rendait compte qu'elle avait encore très peur de faire confiance à un homme qu'elle aimait. Pourtant, elle n'a jamais été trahit par Jorah, il avait toujours été correcte avec elle même dans leurs disputes. Mais elle avait tellement peur de perdre Isaiha, de ne plus retrouver ce bonheur qu'il avait fait entrer dans sa vie qu'elle agissait n'importe comment. L'anglaise arrivait même à mettre son couple en danger. Il lui fallait changer mais ce n'était pas facile pour elle d'être de nouveau une personne qui pouvait faire confiance mais qui avait surtout confiance en elle. La mort de Jorah avait balayé la Capucine confiante qu'elle était avant.

Isaiha s'écarta d'elle mais Capucine revint aussitôt contre lui. Elle lui attrapa la nuque et le fit se baisser pour l'embrasser avec tendresse, comme si elle cherchait à se faire pardonner. Doucement, elle sépara ses lèvres de celle de l'Amish et l'observa dans une moue contrite. « Excuse moi mon amour... » Gémit elle d'une petite voix qui se voulait fautive. Et fautive elle l'était. Capucine faisait partie des personnes qui savaient avouer leurs fautes quand ils étaient en tort. Elle soupira doucement, baissant les mains vers son torse. « J'ai cru que tu m'avais abandonné... J'ai eu peur... » Capucine l'observait, un peu en détresse. Elle pinça les lèvres avant de se mettre à pleurer doucement. « Je t'aime Isaiha, je ne veux pas que tu me quittes. Ni aujourd'hui ni jamais. Je tiens trop à toi. Je t'ai dis que tu étais l'homme de ma vie, je le pense toujours... Je veux pas quelqu'un d'autre, je veux toi. Ce matin, je voulais te faire une surprise, passer la journée avec toi... » Capucine s'écarta de lui pour ouvrir son ciré jaune, lui montrant qu'elle portait la fameuse petite robe. « Je voulais que l'on passe la journée ensemble, que l'on passe la soirée ensemble. » La brune balaya de son pouce l'humidité sous ses yeux, étalant un peu plus la boue. Elle commençait à avoir froid et tremblait légèrement. « Tu me manquais et j'avais envie que tu sois près de moi aujourd'hui pour me redonner de la force pour continuer mon mémoire... » Elle renifla doucement. « Je voulais juste passer du temps avec toi... Parce que tu me manquais vraiment beaucoup alors quand j'ai appris que tu étais retourné dans l'Ohio, j'ai eu la trouille... »
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En temps normal, Isaiha n’était pas un adepte de la violence et surtout, son éducation faisait qu’un tel geste de rébellion de la part d’une femme était indigne et irrespectueux seulement, il avait pris soin de s’adapter au comportement impulsif de sa compagne. Sa joue le piquait quand même un peu car elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère songea-t-il alors qu’il s’écartait d’elle en se frottant la joue. Il espérait vraiment qu’elle comprenne ses motivations et qu’elle lui pardonne cette malheureuse surprise. Tout aurait dû être différent se désespéra-t-il avant que son cœur ne pousse un soupir de soulagement en la sentant se blottir dans ses bras. « Je ne pourrais jamais t’abandonner de mon propre plein gré et certainement pas de manière aussi lâche » tenta-t-il de la rassurer. Il connaissait son manque de confiance mais il avait espéré qu’avec leur relation, elle s’apaise un peu. Une petite voix lui souffla que leur couple était encore récent, qu’elle avait besoin de temps pour s’habituer à lui, à eux. « Hey… ne pleure pas » murmura-t-il sur un ton attendri en caressant ses joues de ses pouces pour ôter ses petites larmes. « Nous n’avons pas été bons pour nos surprises » soulignât-il avec un petit sourire amusé tandis qu’elle s’éloignait pour ouvrir son ciré et lui faire observer la petite robe qu’il lui avait acheté à Londres. « Et malgré ta peur, tu es venue ici me retrouver… Tu n’imagines pas comme je me sens heureux. Je m’en veux de t’avoir effrayé mais je suis bêtement heureux de me dire que tu as fait tout ce chemin pour me retrouver » avoua-t-il avant de l’attirer entre ses bras. « Tu es complétement gelée… il faut que tu te réchauffes. Viens, allons chez mes parents » dit-il en prenant sa main dans la sienne pour mieux siffler le chien afin que ce dernier les suive. « Ils habitent non loin d’ici autant laisser la voiture où elle se trouve, mon départ ne passe déjà pas inaperçu dans la communauté, je doute qu’ils s’en remettent s’ils me voient dans une voiture avec une femme » rigole-t-il avant de se mettre à courir quand la pluie se mit à tomber de manière plus intense. Arrivés chez les Buchanan, ils étaient trempés des pieds à la tête. « Mère, père ? » les appelait-il une fois la porte passée. Personne. « Ils doivent être chez le révérend » lui expliqua-t-il avant d’enlever ses chaussures boueuses. « Je vais te préparer un bon bain chaud… » dit-il avec tendresse tandis qu’ils grimpaient les marches menant à l’étage. « Tu peux attendre dans mon ancienne chambre si tu veux, c’est la deuxième porte sur ta gauche. Je suis juste là » désigna-t-il la porte de la salle de bain.
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Capucine apprenait toujours de ses erreurs. Même si parfois c'était un peu tard. Elle savait qu'elle devait faire de gros efforts sur son caractère sinon Isaiha finirait par se lasser d'elle et c'était bien la dernière chose dont elle avait envie. Capucine avait ouvert son cœur à Isaiha et elle en était tombée follement amoureuse. Ça lui crevait le cœur de songer qu'il pourrait la laisser tomber. Elle n'avait pas envie de vivre une rupture, de perdre cet homme si parfait à ses yeux. Alors, elle était tellement soulagée d'avoir une explication qu'elle se mit à pleurer. Isaiha savait tout de même la rassurer, usant même d'une petite touche d'humour qui fit rire Capucine. La jeune étudiante secoua doucement son visage. « Ah ça oui, on a été nuls... » S'amusa t-elle en reniflant. Capucine avait tellement envie de faire durer cette flamme remplie d'amour pour son Lowell. Elle ne le considérait pas comme acquis et elle comptait bien faire perdurer son amour pour elle en se pliant en quatre s'il le fallait. Grelottante, Capucine se blottit contre le corps de son amoureux, reniflant doucement. Elle le suivit sans le moindre mot, se mettant même à courir à sa suite. Elle allait finir par être malade.

La maison des Buchanan était vraiment sobre. Rien n'avait une valeur énorme à la vente mais tout de même. Capucine somma Rags de rester dehors pour ne pas venir salir le sol de boue, retirant ses bottes. « Le chien est très sale... » La jeune femme leva les yeux vers Isaiha. « Tu appelles tes parents mère et père ?... » Pour elle, ça faisait très noble d'appeler ses parents de cette manière. Elle, il lui arrivait même d'appeler ses parents par leur prénom pour les enquiquiner. Enfin, ils n'avaient clairement pas la même relation avec leurs parents. La jeune femme suivait Isaiha en admirant un peu la maison. C'était sobre, ancien mais chaleureux. Elle imaginait sans peine un petit Isaiha grandir dans cet environnement. Elle en avait presque des scrupules à l'arracher à cette vie qu'il avait toujours connu. Soupirant doucement et pas vraiment rassurée à l'idée qu'il la laisse toute seule après l'épisode qu'ils venaient de vivre, Capucine entra dans la chambre de Isaiha, retirant son ciré pour le faire sécher sur une chaise. Elle pouvait entendre la pluie tomber sur le toit de la maison. Elle n'avait rien en commun avec sa maison à Londres en dehors du fait qu'elle s'appelait maison. Enfin, elle trouva le temps trop long et fila à la salle de bain, se réfugiant contre Isaiha. « J'ai pas envie d'être toute seule... Tu prends le bain avec moi ? Hein ? » Et dire qu'elle devrait être à Boston avec son amoureux normalement, à déambuler dans les rues en marchant main dans la main, parlant de tout et de rien. Elle aurait aimé aller au cinéma, choisir un film nul et faire l'amour silencieusement sur l'un des fauteuils. Elle aurait aimé finir la soirée vautrée sur le canapé avec Isaiha en mangeant de la crème glacée alors qu'il aurait fait un bon repas pour eux deux. Mais au moins, elle était avec lui, elle le tenait dans ses bras et il était toujours son amoureux.
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Il avait fini par l’amener chez ses parents tant elle grelottait de froid. Ils auraient pu prendre la voiture et se diriger vers le premier motel mais Isaiha refusait de partir comme un voleur et une part de lui espérait pouvoir présenter Capucine à ses parents, au moins une fois. Il savait qu’il ne pourrait jamais en avoir plus car une fois la communauté quittée, il n’y aura plus de communication possible. « On le mettra dans la grange cette nuit, il y sera au chaud… Ne t’inquiète pas pour lui, je vais en prendre soin » la rassure-t-il car il savait combien elle tenait à son chien. Cela lui faisait penser que Texas était resté à l’appartement. Normalement, sa sœur allait penser à le nourrir sinon, il avait prévu assez large côté croquette pour qu’il puisse tenir jusqu’au lendemain. « Oui et non… En fait, cela dépend des moments. J’ai tendance à plus appeler ma mère maman quand je suis seul avec elle » avoua-t-il avec un petit sourire d’enfant innocent. « En une année, j’avais presque oublié ce que cela faisait d’être ici » dit-il en voyant le peu de décoration et d’ameublement. Tout était plus rustique mais ce n’était pas dénué de chaleur. Au contraire, on sentait que la maison respirait et était habitée. « J’avais complétement oublié de charger mon portable en partant et quand je me suis aperçu, il était déjà trop tard. Je ne sais pas si tu as essayé de me joindre » soupire-t-il alors qu’il lui indiquait sa chambre. Un endroit où elle ne trouverait guère sa personnalité étant donné que la pièce était composée du strict nécessaire. Seuls quelques livres étaient restés de son ancienne vie. Isaiha venait de plonger la main dans l’eau pour s’assurer qu’elle était suffisamment chaude quand Capucine vint se coller à lui. Il n’y avait ni électricité ni eau chaude chez les amish. Du coup, ils étaient obligés de chauffer sous la baignoire afin d’obtenir la bonne température. « Je ne pensais pas être ailleurs que dans cette baignoire petit cœur » murmura-t-il avant de se retourner pour l’embrasser tendrement. « On va te débarbouiller un peu sinon tu vas remplir la baignoire de boue » se moqua-t-il gentiment avant de la soulever pour mieux la porter et l’asseoir sur le meuble près du lavabo. Avec des gestes tendres, Isaiha s’occupa de la déshabiller puis de la débarbouiller. Il prenait son rôle de compagnon très à cœur. « Dois-je fermer la salle de bain à clé ou l’on se montrera raisonnable ? » demanda-t-il d’une voix légèrement rauque car la voir, ainsi nue devant lui, le rendait fébrile comme à son habitude.
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Capucine ne pensais pas pouvoir un jour voir l'endroit où avait grandit Isaiha. Et pourtant, elle se tenait debout dans sa chambre, observant le peu de choses qu'il avait possédé durant son enfance. La jeune femme se rendait compte à quel point son monde avait été complètement différent du sien. Elle, elle avait tout eu, tout ce qu'elle avait réclamé. Mais lui, il avait eu le strict minimum. La chambre d'Isiaha ne représentait qu'un quart de la superficie de la chambre de Capucine. La petite brune avant des murs tapissés de poster et d'étagères bien remplit alors que lui s'était contenté d'un rien. Ça ressemblait presque à une cellule de prison, se doutant bien que lui ne l'avait jamais vu de cette manière. Elle se sentait bien miséreuse à avoir fait quelques caprices quand on voyait la misère de l'ancien monde du Lowell. Mais Capucine n'avait pas eu envie de rester seule dans cette chambre vide, elle avait besoin de son blond à ses côtés. Elle n'avait pas dit le moindre mot quand il avait annoncé que Rags dormirait dans la grange mais elle comptait bien lui dire qu'il lui crèverait le cœur à le faire réellement. Rags n'était pas un chien de ferme et elle savait que son ami à poils allait faire un scandale toute la nuit s'il se retrouvait tout seul. Aussi, Capucine rejoint Isaiha, venant se coller contre lui. « J'ai tenté de t'appeler des tonnes de fois... Et je ne veux pas que Rags dorme dans la grange... » Gémit-elle en faisant une moue boudeuse. Isaiha l'attrapa pour la poser sur un meuble, lui retirant ses vêtements pour la débarbouiller comme on le faisait avec une enfant. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle l'observait avec tendresse. « Les Amish ont le droit d'avoir des relations sexuels quand ils ne sont pas mariés ? Je ne voudrai pas que tes parents se sentent offensés que je te fasse transgresser les règles dans lesquels tu as été éduqué... » Même si l'envie été grande, elle préférait ne pas s'attirer les foudres de cette famille qu'elle n'aurait sans doute jamais rencontré. « Et c'est à voir si toi, tu te montres raisonnable ! » Mais quand elle l'observait, Capucine sentait qu'il ne tiendrait pas longtemps. De ses jambes, elle entoura la taille de son Lowell pour l'attirer contre elle, glissant ses bras autour de ses épaules. « Tu m'as manqué mon cœur... Je t'aime tu sais... » Elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres, se frottant contre lui pour se réchauffer. Ses lèvres commençaient à se teinter légèrement de bleu, signe qu'elle avait froid. Sa peau commençait à arborer la chair de poule et elle grelottait légèrement. « Je suis heureuse de voir l'endroit où tu as longtemps vécu. Je ne pensais pas le voir un jour. » Capucine glissa son regard vers la baignoire, remarquant alors que l'eau fumait légèrement. La pièce était glaciale pour elle, la frileuse. « On devrait se mettre dans l'eau, j'ai froid chéri. » Et ce n'était clairement pas le moment pour elle d'attraper une pneumonie.
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Capucine,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Il se doutait qu’elle avait dû chercher à le joindre de nombreuses fois, ajoutant à chaque appel non répondu, une bonne dose d’inquiétude et de colère. Par moment, Isaiha était vraiment tête en l’air mais gérer la batterie de son téléphone portable lui sortait de l’esprit la plupart du temps. Il n’était vraiment pas branché nouvelles technologies. La dernière fois qu’il avait voulu prendre une photo de lui, il l’avait envoyé sans faire exprès à son agent qui lui avait répondu non sans humour qu’il était très sexy mais qu’il préférait les femmes. Si vous saviez comme il avait été mortifié ce jour-là ! « Je sais que tu ne veux pas qu’il dorme dans la grange mais je ne suis pas ici le maitre des lieux. Mon père refuse les animaux au sein de la demeure et il va falloir que tu te plies à cette règle. Je te jure qu’il sera bien dans la grange » dit-il en regrettant de ne pouvoir accéder à son petit caprice. Son père était strict là-dessus ! Avec des gestes attentionnés, il poursuivait son œuvre auprès de Capucine, affichant un sourire amusé face à sa question. « Normalement non mais je ne suis plus amish… je crains tout de même que mes parents décident de nous faire dormir dans des chambres séparés. En fait, je n’ai aucune idée de comment ils vont réagir, je n’ai jamais amené quiconque ici » avoua-t-il totalement dépassé par les événements. Il avait l’impression d’être dans la peau d’un adolescent qui va présenter sa petite-amie pour la première fois. « J’essaie de l’être mais tu es tellement sexy » bouda-t-il légèrement alors qu’elle le rapprochait d’elle, ses jambes autour de sa taille. « Toi aussi tu m’as manqué, je n’avais qu’une envie, rentrer au plus vite pour te retrouver » murmura-t-il avant de lui voler un baiser. La pauvre, elle était frigorifiée entre ses bras. Aussi, n’attendit-il pas longtemps avant de la soulever pour mieux la porter jusqu’à la baignoire où il immergea son corps parfait. « Tu vas pouvoir te réchauffer » lui dit-il avec un petit sourire tandis qu’il déboutonnait sa chemise qu’il jeta négligemment dans un coin de la pièce pour mieux fermer la porte à clé. Il y avait des précautions qu’il valait mieux prendre de temps en temps. Puis, baissant les lumières, il put ôter ses lunettes et terminer de se déshabiller avant de rejoindre sa belle dans la baignoire où il se glissa dans son dos pour mieux l’attirer entre ses bras. « Je ne pensais pas pouvoir partager cela avec toi… Ici… Il y a tellement de choses que j’aimerai te montrer : l’endroit où j’aimais lire, mon cheval, tous ces petits lieux qui ont fait ma vie… J’ai conscience que cela doit te paraitre venir d’une autre époque mais j’ai vraiment été heureux ici » soupirait-il heureux de se retrouver dans sa maison familiale. Elle lui avait manqué mine de rien. « J’ai un service à te demander… Quand tu vas rencontrer ma mère, j’aimerai que tu ne parles pas de l’hôpital ou de la médecine moderne. Elle est malade et elle a déjà consulté un médecin de la ville. Il n’y a rien que nous puissions faire et les amish sont assez réticents face à la science. Ma mère ne veut pas en entendre parler et j’aimerai que nous n’abordions pas le sujet s’il te plait »
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