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(OHIO) A new part of our life ft. Isacine

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Capucine était enfin libérée de ses liens et vint s'allonger contre Isaiha, tentant de récupérer sa respiration. Faire l'amour avec son Lowell était toujours un plaisir indescriptible. La jeune femme adorait tellement ça qu'elle peinait parfois à se contenir quand il était près d'elle. Si les conditions étaient bonnes, Capucine se laissait totalement porter par son excitation et ils se retrouvaient souvent à faire l'amour un peu n'importe où. Enfin, ça n'avait pas l'air de déranger le Lowell. Lui qui était si réservé et timide sur ce point, voilà qu'il se lâchait tout autant que Capucine l'entraînait dans ses délires. Il n'était pas loin le moment où elle parviendrait à lui faire enfiler un costume pour un jeu sexuel. « Non ça va, ne t'en fais pas ! » Sourit-elle en le laissant lui soigner ses petits poignets. Même si elle n'avait pas mal, elle appréciait la façon dont il prenait soin d'elle et s'inquiétait de pas grand chose. « Je t'aime mon cœur... Tu as été merveilleux, comme toujours ! » Avoua t-elle en venant déposer un tendre baiser sur ses lèvres. L'extase était toujours présente et elle adorait ça. L'après-sexe était toujours un moment qu'elle aimait ressentir. La tension sexuelle retombait lentement, tout comme leur respiration se calmait peu à peu. La petite brune admirait son amoureux avec une tendresse infinie, un léger sourire sur les lèvres. Il était toujours si adorable quand il la couvrait de compliment de la sorte. Caressant son bras avec amour, Capucine revint poser ses lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser passionné et tendre. « Si tu penses ne pas me le dire assez, dis le moi plus souvent ! Je ne vais pas m'en plaindre tu sais. J'aime t'entendre me dire des mots d'amour alors ne te prive pas. «  Soupira t-elle tendrement. « Et puis, tu auras toujours des secrets pour moi. On a tous un petit jardin secret qu'on aime cultiver. Et j'aime partir à la chasse aux trésors. Même si mon plus beau trésor, c'est toi... » Susurra t-elle en le couvant d'un regard amoureux. Il fallait dire que le Lowell savait la rendre de plus en plus amoureuse de lui. Il n'y avait rien chez Isaiha que Capucine détestait. Ce qui la dérangeait, elle n'en faisait pas état, préférant ignorer ses petits défauts et l'aimer comme il était plutôt que de chercher à le changer. « Si tu veux tout savoir, j'aimerai soit qu'on fasse l'amour dans ma voiture un jour, ou alors dans la forêt. Où dans l'eau. Mais je ne parle pas de la baignoire hein ! » Sourit-elle tendrement. Capucine se tourna vers lui pour mieux se blottir dans ses bras caressant son torse. Étrangement, elle ne se voyait plus autrement qu'avec Isaiha. Sa vie partirait en lambeaux s'il venait à la quitter. La jeune femme savait combien ça pouvait faire mal et elle n'était pas certaine de vouloir réitérer l'expérience. Mais elle avait la sensation étrange que leur relation était faite pour durer. En tout cas, Capucine ne se reposait pas sur ses lauriers, continuant de cultiver leur amour pour que jamais il ne se lasse d'elle. « Au fait chéri, je t'ai trouvé du travail. Pas que l'idée que tu recommences à tourner une pub me plaise mais il faut que tu deviennes financièrement indépendant. Donc, que tu rembourses ton oncle rapidement. Il s'agit d'une pub pour des caleçons. Je crois qu'il y a un spot pour la télévision et un photoshoot pour des magazines. Je ne suis pas certaine mais il me semble que tu es seul. Enfin, même si ce n'est pas le cas, j'aimerai que tu y ailles pour décrocher le casting. Ça te permettra d'avoir des rentrées d'argent chaque fois que le spot est diffusé et que les images sont utilisées dans les magazines... Je t'ai amené l'annonce. Tu pourrais au moins les appeler en étant ici, pour poser des questions et dire que tu es intéressé ? » Capucine lui lança un regard presque implorant pour le pousser à dire oui. Elle savait qu'ici, il n'avait pas le droit de téléphoner mais là, elle le poussait à contourner la règle pour décrocher ce contrat. Et puis, s'il y avait une fille avec lui, tant pis, Capucine rongerait son frein. Il fallait aussi qu'elle prenne sur elle pour qu'il puisse se remettre bien financièrement.
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Isaiha n’avait pas pu s’empêcher de prendre l’un des poignets de sa petite-amie entre ses mains pour s’assurer qu’elle n’était pas blessée. Il était ainsi : toujours prévenant, tendre protecteur. Il avait véritablement apprécié ce moment de douce folie qu’ils venaient de vivre tous les deux et il se rendait compte que plus le temps passait et plus il arrivait à s’ouvrir davantage sur sa passion, son désir mais également son amour. L’étudiant n’était pas bête, sa confiance envers Capucine dépassait clairement celle qu’ils avaient réussi à instaurer entre eux, en tant que meilleur ami. Elle se teintait de tendresse mais également se solidifiait grâce à leur amour. Auprès de cette femme, il n’avait plus peur de s’ouvrir au monde, d’accepter ce nouveau destin. « Tu as été merveilleuse… quand on a une muse aussi spéciale que toi, on ne peut que donner le meilleur de soi-même » rétorqua-t-il en déposant un doux baiser contre le creux de son poignet avant qu’elle ne vienne capturer ses lèvres dans un baiser passionné. Le blond lui confia alors qu’il n’avait pas l’impression de lui dire assez souvent combien elle était importante à ses yeux. « Je dois être béni des anges pour avoir la chance d’être aimé par toi… Tu me rendais heureux en tant qu’ami mais à présent, cela dépasse tout ce que j’ai connu » murmura-t-il en la serrant contre son torse. Capucine faisait de sa vie un arc en ciel de couleur et s’il ne pouvait plus les distinguer de ses yeux, son cœur lui, en était tout à fait capable. Grâce à elle, il se sentait la force de soulever des montagnes mais surtout d’écouter ses propres rêves. « Cet été, nous prendrons le temps de réaliser toutes tes envies ! N’y-a-t-il pas une sorte de coutume où les gens s’amusent à créer des listes ? » s’amuse-t-il avant qu’il ne la sente s’éloigner pour mieux plonger son regard dans le sien. Elle semblait si sérieuse pour le coup qu’il se demandait bien ce qui la tracassait à ce point.

La surprise fut de taille quand elle lui parla d’un casting. Isaiha n’aurait jamais pensé qu’elle lui proposerait d’elle-même de travailler une nouvelle fois dans la publicité. Dans un premier temps, il garda le silence, la jaugeant du regard. Puis, peu à peu, un sourire étira ses lèvres. « Tu es pleine de surprise petit démon » lui dit-il en caressant du bout des doigts, la rondeur d’une joue. « Je ne pensais pas que tu m’encouragerais à poursuivre dans cette voie-là et j’en suis heureux. Pour être honnête, j’aime beaucoup jouer à l’acteur » avoue-t-il car cela lui permettait de se glisser dans la peau d’homme qui étaient tellement différents de lui-même si pour l’heure, il ne s’agissait que de publicité. « Je veux bien les appeler » accepta-t-il avant de lui faire signe d’approcher à nouveau pour l’embrasser. « Mon petit démon, qu’est-ce que je ferais sans toi ? »  


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Un sourire remplit d'amour se dessina sur les lèvres de Capucine alors que Isaiha la couvrait de compliments. Elle adorait ça. Il savait toujours trouver les mots pour lui donner un peu confiance en elle. Au moins, il ne semblait pas du tout déçu au lit avec elle. La Dunster lui caressait doucement le torse, l'observant avec tendresse. « Il faut croire qu'on était fait pour être ensemble. Je ne me vois pas avec un autre que toi aujourd'hui. D'ailleurs, je n'aurai jamais pensé que tu tomberais amoureux de moi... » La jeune femme se lova au creux de ses bras, se serrant tout contre lui. Ici, dans ses bras, Capucine avait toujours ce sentiment de sécurité. Pourtant, il y a quelques mois en arrière, elle aurait juré et clamé haut et fort qu'aucun garçon ne voudrait d'elle. Encore moins Isaiha. Quand elle repensait à Amanda, Capucine se disait que Isaiha avait un peu troqué la poupée Barbie contre la contrefaçon chinoise. Même si Isaiha s'égosillait à lui dire qu'elle était magnifique et qu'elle voyait bien dans son regard qu'il la trouvait très belle, Capucine gardait en tête qu'elle n'était pas à la hauteur des exigences du jeune homme. Ce n'était pas que Isaiha soit exigent en vérité, c'était juste elle qui se montait la tête toute seule à se dire qu'elle valait moins bien que Amanda. Mais la jeune femme tentait de ne pas y penser. Après tout, c'était avec elle qu'il était. C'était à elle qu'il faisait l'amour et à qui il disait « je t'aime ». Capucine se faisait des nœuds inutiles au cerveau et elle le savait. Mais c'était compliqué pour elle de se dire qu'un homme comme Isaiha pouvait être si amoureux d'une fille aussi banale qu'elle. « On peut faire un liste si tu veux !! Ça peut être amusant ! » Rit-elle doucement. Ah, qu'est ce qu'elle pouvait l'aimer son petit-ami. Il avait toujours des idées un peu loufoques. Il était un joyeux bout-en-train et elle adorait ça. Faire une liste coquine ne la dérangeait pas. Au contraire, ils auront tout l'été pour faire ce qu'ils veulent et expérimenter de nouvelles choses.

Capucine voulait montrer à Isaiha qu'elle ne se reposait sur ses lauriers et qu'elle essayait de l'aider à se remettre bien financièrement. Elle le voulait de nouveau indépendant. Alors, lorsqu'elle avait trouvé cette annonce dans le journal, Capucine avait sauté sur l'occasion pour la prendre et lui montrer. Elle mettait sa jalousie possessive de côté pour qu'il puisse se refaire. Même si ça allait lui donner de l'urticaire qu'une fille tripote SON mec, Capucine se promit de taire le moindre soupçon de jalousie pour que Isaiha ne s'angoisse pas. Un léger sourire apparut sur le visage de la brune. « Je... Hum... Je t'y encourage parce que je veux que tu redeviennes indépendant financièrement. Pas de moi mais de ton oncle. » Mais le fait qu'il aime jouer les acteurs ne lui plaisait pas forcément. Capucine n'avait pas envie de partager son amoureux. La jeune femme se contenta de hocher la tête en caressant son torse. « Oh... Si jamais tu veux t'engager sur cette voie là, tu pourrais prendre des cours de théâtre... » Mais être acteur inclut des choses que Capucine ne supporterait pas. Comme d'embrasser une autre femme ou de jouer nu. Et ça, elle était certaine que ça ne passerait pas et que leur couple volerait en éclat. Parce que Capucine préférerait largement se séparer de Isaiha pour le laisser vivre ses rêves que de prendre sur elle pour lui faire vivre un enfer. Capucine se pencha pour l'embrasser tendrement. « Probablement rien, je te suis indispensable ! » Plaisanta t-elle avant de se lever. Elle attrapa des affaires dans son sac pour s'habiller, un peu mortifiée par l'idée que Isaiha pourrait se prendre au jeu de l'acteur et en faire sa vocation. Enfin, rien n'était fait. Peut être qu'il disait ça sur le moment. « Tu peux prendre mon téléphone pour les appeler. » Elle posa l'annonce sur le bureau avant d'y poser son téléphone. « Je dois aller laver le chien avant l'arrivée de tes parents. Sauf si tu as une couverture, on peut le laisser dehors pour le moment mais avec une couverture. »
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Isaiha croyait au Destin. Pour lui, tout était écrit et qu’importe les décisions que l’on prendrait, les chemins que l’on emprunterait, tôt ou tard, notre destinée se réaliserait. Il y croyait réellement tout comme il était certain que si Amanda avait été placée sur sa route pour faire de lui un homme, elle avait été là uniquement pour lui permettre de rester dans ce monde moderne, suffisamment longtemps pour que son cœur comprenne ce qui le liait réellement avec Capucine. Il ne manquait pas de respect à son ancienne histoire d’amour, il avait été heureux avec la jolie blonde mais ce qu’il vivait auprès de sa Dunster, c’était quelque chose de plus grand, de plus merveilleux. Auprès de Capucine, il se sentait vivant et en phase avec son environnement. « Je dois avouer que je ne pensais pas qu’un jour, toi et moi, finirions dans le même lit et surtout main dans la main. Pour être honnête, je te trouvais belle, sexy et il m’est arrivé peut-être une fois ou deux de faire des rêves que le commun des mortels jugerait très indécent et cela même quand j’étais avec Amanda. Maintenant, je sais que je ne vois pas ma vie autrement qu’à tes côtés » répondit-il alors qu’elle se lovait au creux de ses bras et qu’il l’entourait de ces derniers. Il aimait leurs petits moments où ils bavardaient de tout et de rien mais également se dévoilaient l’un à l’autre. Auprès de sa jolie brune, il ne se sentait ni stupide, ni maladroit. Elle acceptait ses défauts et même ses hésitations, toujours prête à lui tendre la main pour l’aider à avancer dans cette nouvelle vie. « D’accord ! On fera ça alors » rie-t-il au sujet de cette fameuse liste. Encore une nouvelle chose à expérimenter songea-t-il.

Peu après, la discussion redevint sérieuse le temps que Capucine lui fasse part d’un casting. Il était vraiment tenté et se prenait réellement de passion pour le métier d’acteur. Oh il n’en ferait très certainement pas son métier mais jouer la comédie lui plaisait infiniment. Son âme d’artiste avait encore de beaux jours devant elle car plus le temps passait et plus, les passions et les goûts du jeune homme s’affirmait. « Je verrais à la rentrée si j’ai le temps. J’ai envie de m’inscrire au club de natation… En fait, je dois t’annoncer quelque chose » dit-il en ignorant comment aborder la question. « Enfin, ça peut attendre que nous rentrions, ce n’est pas très urgent. C’est juste une histoire d’orientation » précisa-t-il afin qu’elle ne se fasse pas de mauvaises idées. En tous les cas, sans elle, il n’était rien, c’est le moins qu’on puisse dire. [color=#8258FA] « Je n’aurais pas mieux dit moi-même. « Tu peux commencer à le laver si tu veux. Je vais te donner le nécessaire… D’ici là mes parents seront certainement de retour et je leur annoncerai que le chien restera à l’intérieur ! Je me dis qu’au moins, je vais révolutionner leur monde une bonne fois pour toute » rigole-t-il avant de la conduire jusqu’à la grange pour lui montrer tout le matériel qu’elle pouvait utiliser. « Tu as des serviettes là bas… ça va aller ? J’appelle rapidement l’agence et je te rejoints pour te filer un coup de main »

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Capucine aurait adoré être dans l'esprit du Lowell quand ils n'étaient que des amis. Elle, elle n'avait rien voulu tenter parce qu'il était en couple. Enfin, au début c'était surtout par timidité et parce qu'il venait d'arriver à Harvard. Capucine ne se voyait pas du tout lui sauter dessus comme une fille qui crevait de faim et était en manque. Elle avait décidé de prendre son temps, craignant alors de replonger comme après la mort de Jorah. Mais au final, elle avait tellement attendu que Isaiha avait fini dans les bras d'une autre sans même que Capucine n'en voit quoi que ce soit venir. Elle s'était alors résignée au fait que Isaiha n'était pas du tout fait pour elle. Et pourtant, elle était là, dans ses bras, l'admirant avec amour. Et lui, il ne se privait pas pour lui dire qu'il l'aimait. Le cœur de la brune battait un peu plus fort chaque fois qu'il la couvrait de compliment. Elle adorait ça et se sentait exceptionnelle entre ses bras. Surtout lorsqu'il l'admirait comme si elle était la femme la plus belle du monde. Jalousement, Capucine songeait à Amanda et lui envoyait dans les dents que c'était avec elle qu'il était heureux désormais. Visiblement, son ancienne petite amie n'avait pas assuré et Capucine ne comptait pas faire la même erreur. Doucement, elle posa sa main sur sa joue pour la caresser, l'admirant avec beaucoup d'amour. Il n'y avait plus de mot pour décrire ce qu'elle ressentait pour lui tellement c'était fort. Ses yeux parlaient pour elle. Tendrement, son pouce caressait le menton de son amoureux. « J'ai hâte d'être à cet été tu sais. J'ai hâte de parcourir le monde avec toi... » La jeune femme leva la tête pour l'embrasser avec amour. Elle ne pourrait jamais se lasser de lui. Jamais.

La brune était en train de se rhabiller, observant son petit-ami. Elle haussa les sourcils alors qu'il annonçait vouloir lui parler mais préférait attendre leur retour. Faisant une petite moue boudeuse, Capucine haussa les épaules. « D'accord, comme tu veux alors... » Elle se demandait bien ce qu'il avait envie de lui dire concernant son orientation. Elle espérait juste qu'il allait pas lui dire qu'il voulait devenir acteur et allait tenter sa chance à Los Angeles. Capucine en mourrait même si elle serait prête à se sacrifier pour qu'il réussisse. Après tout, rien ne prédisait que Isaiha serait le dernier homme dans sa vie. Enfin, elle l'espérait quand même. Capucine quitta la maison pour remarquer qu'il ne pleuvait plus. C'était déjà une bonne chose. Elle enfila ses bottes de caoutchouc et suivit Isaiha vers la grange, tenant Rags par le collier pour qu'il la suive. Son chien était si marron qu'on ne voyait même plus ses couleurs d'origines. « Merci chéri. Je commence à le laver alors. » Capucine n'attendit pas pour se mettre à laver son chien, se demandant comment les parents de Isaiha allaient prendre sa venue. Peut être qu'ils allaient juste la foutre dehors sans autre forme de procès. Enfin, l'anglais ferait de son mieux pour rester polie avec eux, ne préférant pas que Isaiha se brouille avec ses parents pour son dernier séjour ici. Alors qu'elle lavait Rags en le frottant avec du savon, Isaiha revint enfin. « Alors ? Qu'est ce que ça dit ? Et tu me parles de ton orientation pour l'année prochaine aussi ? » Parce qu'il était toujours temps de lui dire la vérité pour qu'elle ne se fasse pas trop d'illusion. Au fond, Capucine s'angoissait toujours trop pour pas grand chose et ça commençait à lui pourrir la vie.
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La vie réservait de drôles de surprises : parfois, elles étaient bonnes, d’autres fois non. Il fallait vivre avec cette petite roulette russe car c’était ce qui pimentait notre quotidien, qui nous donnait ou non la force de nous lever le matin. Isaiha avait connu des jours sans et des jours avec. Son existence avait basculé du tout au tout le jour où il avait pris la décision de quitter sa communauté pour ramener ses sœurs. Au final, il avait pris la décision de rester parce qu’il avait rencontré par deux fois l’amour auprès d’une femme. Il n’allait pas se mentir, ce qu’il vivait auprès de sa petite brune n’était en rien comparable avec ce qu’il avait vécu auprès d’Amanda. Il conservait un bon souvenir de cette derière mais soyons honnête, il était bien plus amoureux de Capucine. Cette dernière faisait de sa vie, une énorme partie de jeu où la séduction n’était jamais loin. Elle osait lui dire les choses en face quitte à le faire rougir, à le rendre mal à l’aise car elle savait qu’il avait besoin de sortir de son cocon de confort. « Personnellement, j’ai seulement hâte de pouvoir revoir ton sourire après avoir appelé les personnes de la publicité » souffla-t-il avant de l’embrasser. Il n’arrivait pas à se passer de sa présence, elle était devenue une obsession, une addiction. Il avait besoin d’entendre sa voix, de plonger son regard dans le sien, de s’assurer qu’elle allait bien.

Néanmoins, il avait également conscience qu’il devait l’informer de ses nouveaux projets, de son changement. Isaiha avait envie de tout partager avec elle mais il devait également agir en mettant des priorités car sinon, ils seraient toujours au même point avant que ses parents ne reviennent. « Oh non ne me fais pas cette moue boudeuse, ce n’est rien de grave ou de très important » rigola-t-il pour ne pas craquer. Le jeune homme se rhabilla à son tour pour mieux l’accompagner jusqu’à la grange où les attendait un Rags, impatient. « Je me dépêche » dit-il avant de l’embrasser et de flatter rapidement le chien. Puis, il s’éloigna pour passer son coup de fil. La conversation dura une bonne vingtaine de minutes avant qu’il ne revienne vers elle et ne soit soumis à un petit interrogatoire. « Ils veulent me rencontrer pour que je passe une audition histoire de voir si je corresponds. Je leur ai parlé de la publicité pour le parfum et ça leur a plu donc je pense que j’ai mes chances » dit-il sans savoir s’il devait être confiant ou non. « Pour le reste… je n’ai pas envie de continuer la botanique. J’aime ce domaine mais je ne me vois pas en faire un métier. C’est une passion et puis… il y a le côté scientifique de la formation dans lequel je me perds. Soyons honnête, je n’ai pas acquis toutes les connaissances et j’ai beau travaillé durement, je suis en retard par rapport aux autres étudiants » soupira-t-il conscient de ses limites. « Je me suis renseigné sur mes options et j’ai passé quelque chose comme un test d’orientation et il s’avère que je peux intégrer la deuxième année en architecture l’année prochaine. A force de bâtir des granges et des habitations ici, j’ai acquis un solide socle » lâcha-t-il enfin l’information en se sentant un peu nerveux quant à sa réaction. « J’ai attendu d’être certain avant de t’en parler… tu es la première à qui j’annonce que j’ai enfin trouvé ma voie »

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Un rire franchit les lèvres de la brune alors que Isaiha voyait un peu plus proche. Elle leva les yeux au ciel en secouant son visage, amusée. Il savait toujours la faire rire, même si parfois c'était un peu contre sa volonté. La jeune femme du se lever pour s'habiller, un peu à contre cœur. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle se serait endormie contre Isaiha et aurait flâner dans le lit le reste de la journée. D'ailleurs, il fallait qu'elle le fasse un jour. Capucine adorait ça, ne rien faire et rester dans le lit à lire ou à jouer à la console. La petite brune adorerait d'autant plus ça si Isaiha participait avec elle. Même si elle savait que son petit ami était plutôt du genre dynamique et non flemmard comme elle, la jeune femme avait bon espoir qu'il accepte de roupiller toute la journée avec elle, nus l'un contre l'autre. Peut être que cet argument finirait de le convaincre.

Cependant, alors que Capucine devait aller laver Rags, Isaiha ne se gêna pas pour lui annoncer qu'il avait quelque chose à lui dire. Mais il ne semblait pas vouloir tout balancer tout de suite. Capucine fit une moue boudeuse mais le jeune pensa qu'elle le faisait pour le faire craquer. La demoiselle se garda de faire le moindre commentaire à ce sujet, estimant qu'elle n'aimait pas beaucoup être dans l'attente comme ça mais elle savait que ça ne servait à rien du tout. Il n'allait pas se disputer pour rien tout de même. Capucine ne dit rien de plus, ne voulant pas le forcer. Elle s'occupa de Rags alors que Isaiha parti téléphoner pour le casting. La jeune femme s'occupa de son chien avec beaucoup d'attention, un peu comme s'il s'agissait de son bébé. Le chien retrouvait peu à peu une couleur normale au grand soulagement de sa maîtresse. À peine Isaiha était revenu que Capucine lui posa pleins de questions, exigeant presque des réponses. Elle n'aimait pas que Isaiha lui cache des trucs, même si ça devait la fâcher. « Oh ! C'est une super nouvelle ça Yaya !! J'espère sincèrement que tu auras le rôle pour que ça te fasse de l'argent ! Y a une grosse somme à l'arrivée en plus ! » Sourit-elle, sincère. Oui, elle le pensait vraiment. Même si ça devait lui arracher les lèvres, Capucine avait envie que son petit-ami soit de nouveau indépendant financièrement, débarrassé de toute dette envers qui que ce soit. Et elle comptait aussi refuser quoi que ce soit de ça part en guise de remboursement parce qu'elle l'avait aidé à se remettre. Capucine essuyait Rags qui commençait à grogner d'agacement. Le chien en avait marre et il devait aussi avoir faim. Il n'avait pas mangé depuis un moment. Capucine aussi commençait à avoir faim mais elle garda ça pour elle, écoutant Isaiha qui semblait avoir trouvé sa voie. La jeune femme resta silencieuse, songeuse même. « Architecte ? » Capucine se plongea dans ses pensées. Pour elle, Isaiha ne pourrait jamais rien faire autre chose que manuel. Ce n'était pas un penseur. Pas qu'il était stupide, au contraire. L'ancien Amish était un homme très intelligent, réfléchit et pausé. Simplement, elle ne le voyait pas dans les métiers non manuels. Et même s'il adorait les plantes, Capucine sentant que ce n'était pas réellement fait pour lui. « C'est une super nouvelle ça ! Architecte c'est vraiment un métier super !! Il y a pas mal d'années d'études mais ça ne manque pas de travail ! Surtout si tu ouvre ton propre cabinet à la fin. Ça paie très très bien ! Et puis... Franchement chéri... Woa ! Je suis super fière de toi qui tu te sois trouvé !! Je doutais pas de toi. Je savais que tu finirais par trouver une voie qui te correspondrait ! » Lança t-elle joyeusement en souriant. Oui, elle était ravie pour son amoureux. Trouve sa voie n'était pas quelque chose de facile. Surtout quand on hésitait alors que tout le monde semblait si sûr d'eux autour de soi. « La vie commence à se faciliter pour toi ! » Parce qu'il était vrai que Isaiha n'avait pas eu la vie facile depuis son arrivée dans le monde moderne. « En tout cas, si c'est vraiment ce que tu veux mon cœur, vas y ! N'hésite pas ! Fonce, inscris toi. Moi je te soutiens à deux milles pourcent ! »
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Isaiha avait fini par raccrocher d’avec les casteurs pour retrouver sa petite-amie qui terminait elle, de son côté, à laver son chien. Un simple coup d’œil à cette femme prenant soin de son animal lui arracha un sourire d’une rare tendresse. Il était complétement fou d’elle, ne comprenant pas comment il avait pu être aussi aveugle à ses sentiments durant tout ce temps. Depuis qu’il était auprès d’elle, tout prenait une allure naturelle si bien qu’il arrivait à s’intégrer bien plus dans ce monde moderne, trouvant même sa vocation. « Attends, je ne suis pas encore pris mais c’est en bonne voie. Je dois encore les convaincre. J’espère que mon handicap ne les fera pas fuir » dit-il avec une petite grimace. Sa sensibilité à la lumière lui posait clairement un problème au quotidien, le forçant à porter toujours ses lunettes de soleil. « J’avoue que je ne dirais pas non pour le caché, je pourrais ainsi m’acquitter de mes dettes envers mon oncle mais aussi envers toi » reprit-il la parole car il n’oubliait pas sa promesse de la rembourser de tous les frais qu’elle avait engagé pour lui. Il était naturel qu’il la rembourse afin de pouvoir mettre derrière lui toute cette histoire à condition que d’avoir de l’argent sur son compte bancaire ne le fasse pas replonger dans ses travers. La tentation du jeu était toujours aussi forte regrettait-il. Néanmoins, il était inutile de verser dans le mélodramatique car il avait une grande nouvelle à annoncer à sa petite-amie : ses futures études d’architecte.

« Je suis heureux de t’avoir toi » dit-il en l’attirant dans ses bras pour mieux l’embrasser. « J’ai hâte de commencer l’année prochaine. Je vais devoir rattraper la première année mais le professeur avec qui j’a discuté m’a dit qu’il allait me mettre sur un nuage tous les cours pour que je puisse bosser cet été… je ne vois pas trop comment il peut faire tenir des documents sur un nuage… en fait, techniquement c’est impossible ! Je présume que c’est une image pour quelque chose d’autre » marmonna-t-il sur la fin, n’étant pas un grand spécialiste de la technologie alors lui parler de drive, de cloud, c’était comme lui parler dans une langue étrangère. « Qui sait, peut-être qu’un jour, je dessinerai les plans de notre future maison » osa-t-il formuler pour lui faire comprendre qu’il voulait un véritable avenir auprès d’elle et non d’une relation éphémère. Les portes de la grange s’ouvrirent à cet instant précis, laissant son père et sa mère pénétrer dans les lieux. « Fils ? Qui est donc cette jeune English ? » demanda-t-il dans leur langue maternelle. « Papa… Maman, je vous présence Capucine, la jeune femme dont je vous ai parlé.. ma compagne… Elle ne parle pas notre langue, ce serait mieux si on en restait à l’anglais » demanda-t-il en anglais avant de prendre la main de sa compagne pour se rapprocher de ses parents. « Capucine, je te présente mes parents » dit-il en se tenant bien droit à ses côtés. « Je vois… Ainsi vous êtes la jeune femme pour qui mon fils renonce à sa vie d’amish... Je présume que je suis enchanté de vous rencontrer dans ces circonstances bien que je doute des choix de mon fils sans vouloir vous offenser » répondit son père en regardant Capucine droit dans les yeux. « Papa ! » s’offusqua Isaiha qui ne voulait pas d’un conflit ouvert. « Isaiha, cette femme ne connait rien de nos traditions ni même de notre mode de vie. Si elle prétend t’aimer et désirer te garder dans son monde, il serait important de savoir si elle pourrait faire la même chose pour toi. Un couple se doit de partager mais je doute qu’elle soit prête à un tel sacrifice, n’est-ce pas mademoiselle ? » l’interrogea-t-il sans brusquerie. Buchanan Senior s’était exprimé d’un ton calme tout au long de ce cours échange, rappelant celui de son fils au quotidien.


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Depuis qu'elle le connaissait, Capucine savait de quoi Isaiha était capable. Elle savait aussi qu'il était à l'écoute de lui même. Et même s'il peinait à prendre des décisions qui lui semblaient bonnes, Capucine le laissait faire ses propres choix, même si ça ne devait pas lui plaire. De toute manière, Isaiha ne lui appartenait pas. Il était libre de ses choix sans que Capucine n'ait à l'influencer. Elle faisait de son mieux pour l'encourager et l'aider. Elle se disait simplement que si un jour les choix de son Lowell ne lui plairait plus, c'est qu'il fallait alors arrêter là. Mais elle espérait réellement qu'un jour pareil n'arriverait jamais. « Je doute que ton handicape t'empêche de faire ce que tu aimes mon chéri !! » Lança t-elle, confiante. Capucine lui tapota le torse, lui mettant de la mousse sur la chemise en riant. Ce n'était pas intentionnel mais le fait qu'il se retrouvait avec de la mousse sur le torse la faisait rire. Isaiha parlait des « dettes » qu'il avait envers Capucine mais la brune fit la sourde oreille. Il devait bien le savoir qu'elle allait refuser qu'il rembourse quoi que ce soit. De toute manière, il n'arriverait pas à la forcer à accepter le moindre penny de sa part.

La jeune femme se laissa aller contre lui en souriant, l'observant avant d'exploser de rire. Et là, elle était lancée dans un fou rire incontrôlable, bien consciente que Isaiha n'allait pas comprendre pourquoi elle riait autant. Isaiha était toujours pleins de surprise mais son innocence donnait à Capucine le sentiment que la vie était quelque chose de simple en vérité. Secouant son visage en tentant de se calmer, la petite brune lui caressa doucement le torse, pinçant les lèvres. « Non Isaiha. Le nuage en question c'est le Cloud. C'est... » La jeune réfléchit quelques secondes à la meilleure manière d'expliquer ça à Isaiha sans que ce soit trop compliqué. Elle savait très bien qu'il n'avait aucune relation positive avec l'informatique. C'était tout juste s'il arrivait à se servir de son téléphone. « En gros, imagine une grosse boite dans laquelle ton professeur va mettre tes cours et tu pourras les consulter à ta guise sur un ordinateur sans les perdre. Le Cloud c'est une sorte de boite de stockage mais pour l'informatique. On s'en sert beaucoup dans les entreprises pour se transmettre des documents via le réseau ! » Capucine grimaça, un peu confuse. Elle n'était pas certaine que Isaiha ait tout compris. « Enfin, quoi qu'il en soit, je t'aiderais à les récupérer si tu as besoin et à réviser ! Tu vas avoir beaucoup de travail l'an prochain ! » La petite brune se mit à rougir, sentant son cœur exploser d'amour dans sa poitrine alors que Isaiha parlait de leur peut être future maison. Le Lowell voyait vraiment un avenir entre et Capucine se sentait encore plus légère qu'avant. Ça la touchait vraiment qu'il pense à un avenir entre eux et ça la rassurait quand même un peu. Alors qu'elle allait lui répondre, les parents du jeune homme entrèrent dans la grange. Capucine manqua de se faire arracher le bras par Rags qui se mit à sauter et à aboyer. L'homme prit la parole et Capucine ne comprit pas un traître mot de ce qu'il venait de dire. Mais Isaiha s'empressa de lui répondre en anglais et présenta Capucine qui se mit à sourire. « Bonjour ! » Mais le père de Isaiha lui claqua directement la porte au nez. Capucine aurait pris une gifle qu'elle aurait été moins choqué par la virulence de ses paroles. « Wouah... Moi aussi je suis ravie de faire votre connaissance ! » Lâcha t-elle en riant légèrement, carrément vexée de la manière dont il lui parlait. Elle n'avait jamais influencé Isaiha dans ses choix et ne le ferait jamais. Mais Monsieur Buchanan était carrément en train de l'accuser de lui voler son fils. Ce n'était pas les mères qui faisaient ça en général. Si le père de Capucine avait été là, il aurait rit avant d'envoyer chier ce Monsieur tout plein de politesse avant d'embarquer sa fille loin d'ici. Mais la suite étonna encore plus Capucine qui haussa les sourcils. « Euh, allô, je suis toujours là !! » Répliqua t-elle en passant sa main devant son propre visage. Si elle avait dressé Rags à attaquer, elle aurait sûrement fait peur à ce Monsieur pour qu'il descende d'un étage.

Capucine soupira doucement, regardant d'abord Isaiha avant de regarde le père de ce dernier. Elle fit une petite moue songeuse. « Hum... Vous voulez que, moi, je me transforme en vous pour vous prouver que j'aime votre fils ? » La jeune femme se mordit la lèvre. Mais dans un sens, ça pourrait être vraiment amusant et enrichissant. « Très bien, j'accepte mais à deux conditions. Isaiha et moi on ne fait pas chambre à part. Et mon chien ne reste pas dans la grange mais il reste dans la maison avec nous. Il sera sage, il est bien éduqué. Ce sont deux critères non négociable. Je veux bien renoncer à ma modernité en échange. Pour vous prouver que j'ai pas besoin d'être cataloguée d'english ou d'amish pour aimer votre fils... Et avant de commencer je dois ramener la voiture à l'agence de location, parce que sinon je vais payer chaque jour où je l'ai et je sais que je ne pourrais pas m'en servir. » Capucine ne comptait pas se laisser marcher dessus non. Mais elle se demandait pourquoi elle devait avoir la bénédiction d'un homme qui ne viendrait jamais à son peut être mariage. « Alors ? Marché conclu ? » Même si elle ne lui laissait pas vraiment le choix.
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Capucine,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Capucine avait le don de simplifier les choses, de faire en sorte qu’il soulève des montagnes. La confiance qu’elle mettait en ses capacités l’emplissait de joie et d’une certaine tendresse. Sans elle à ses côtés, Isaiha savait qu’il se serait écroulé depuis belle lurette. Elle était sa force, sa raison de vivre et plus les jours passaient et plus ce sentiment se renforçait. « C’est parce que tu es présente à mes côtés que j’arrive à passer outre mon handicap… J’ai peut-être perdu la faculté de voir les couleurs mais toi, tu continues d’en mettre dans mon existence » répondit-il avec un sourire amoureux. Oui, elle mettait du piment à sa vie, de la joie, de l’amour… Elle était un véritable rayon de soleil à elle toute seule. Certains lui demanderaient certainement comment il faisait pour supporter son caractère si différent du sien, à cela, il répondrait tout simplement : parce qu’elle est comme il l’aimait. Isaiha n’était pas du genre à se dire : les contraires s’attirent ou ce qui se ressemble s’assemble. Non, il voyait la chose comme une connexion de deux âmes que tout oppose mais qui ont un point commun de taille : l’amour. Elle n’avait pas besoin d’être aussi calme que lui ou d’être aussi pudique… Il l’aimait comme elle était. Il voyait bien qu’elle n’avait aucunement l’intention de le laisser la rembourser, il le savait mais il avait besoin de le dire quand même. Tant pis, il la couvrirait de cadeaux songea-t-il non sans tendresse.

« Ah… effectivement, ça me parait bien plus faisable dans ces conditions » dit-il en se grattant l’arrière du crâne. Décidément, il n’y connaissait rien en technologie mais au moins, son ignorance la faisait rire et c’était déjà ça de pris. Il n’allait pas se vexer pour ce genre de choses, en fait, il avait pris l’habitude de la faire rire aux éclats à ses dépens. Après tout, il y avait de quoi par moment se dit-il avant de l’embrasser. « Je ne dis pas non, je suis fâché avec mon ordinateur » soupira-t-il. Il détestait l’utiliser, préférant le papier et le crayon. Isaiha, c’était le style à envoyer une lettre à sa petite-amie plutôt qu’un mail car il détestait le caractère impersonnel de l’écrit informatisé. Cette bonne ambiance fut entachée par l’arrivée de ses parents et le blond regarda sa mère avec insistance comme pour lui demander un certain soutien. Hélas, le père et l’actuelle belle-fille semblaient s’être lancés dans un combat de coq sans prendre en considération les autres personnes présentes dans la grange. En voyant Capucine répondre à son père, Isaiha avait même craint que ce dernier ne la mette dehors pour son effronterie mais étrangement, Buchanan senior ne la reprit pas. « Soit, j’accepte vos exigences. Vous prenez peut-être ma demande pour un caprice jeune demoiselle mais sachez que j’ai à cœur de savoir mon fils avec une personne qui respectera ses racines sans chercher à le faire changer. J’ai conscience qu’il ne poursuivra pas notre mode de vie au quotidien mais j’ai à cœur qu’il conserve les valeurs familiales que nous lui avons inculquer. Or, vous ne pourrez jamais les comprendre si vous ne vous pliez pas à mon exigence » déclara-t-il avant de se tourner vers sa femme et de lui demander de préparer une tenue bien plus adéquate pour Capucine. « Isaiha, je te laisse prendre la calèche pour ramener ta compagne à la maison. Une fois fait… je te demanderai à ce que tout ce qui est contraire à notre mode de vie, reste dans une valise et qu’elle se change » exigea-t-il et Isaiha hocha la tête. « Eh bien… ça c’est pas si mal passé que ça » lâcha-t-il une fois à nouveau seul avec Capucine, sans être trop convaincu par ses propres paroles.


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