There's a reason why I carry on when I lose the fight; you • Denleigh

Décidément vos petits déjeuners n'étaient pas basés sur dévorer le repas que tu préparais avec soin, mais plutôt dévorer l'autre, du regard, ou bien avec vos lèvres. Parce que cette bataille d'eau et de nourriture, tournaient désormais en échange de sous entendus, de désir, du jeu du chat et de la souris. Et qui était celui qui se faisait chasser et l'autre attraper ? Parce que là, vous tombiez dans les filets de l'un comme de l'autre, jouant toujours plus. Il suffisait d'un rien. D'une simple question, que toi même tu avais lancé la toute première fois, pour que la pente soit prise. Non, tu n'avais rien fait sur un plan de travail, ni celui ci, ni un autre. Quant à lui, il n'avait jamais testé celui là. Voilà de quoi remédier à tout ça. C'est ce qu'il comptait faire, déposant ses lèvres sur les tiennes, une première fois. Tu savourais ce contact, l'attirant vers toi, ta main sur sa nuque. Il était barbouillé de chantilly mais ça rendait justement ce baiser sucré, délicieux. Oui mais, tu le rompis, le repoussant alors, avec un sourire en coin. Tu voulais le tester, jouer un peu plus, alors tu fis passer tes jambes par dessus le plan de travail pour les positionner à son opposé, juste le regardant, le défiant de venir à toi s'il envisageait d'y remédier maintenant. A son rire, à son baiser furtif, à son regard, tu savais qu'il allait venir. Tu ne le lâcha pas du regard, le voyant contourner l'îlot pour venir à toi, commentant ton cas. Pas facile à cuisiner, pas facile à attraper. Il marquait des points, pourtant il s'en sortait plutôt bien. Il avait cet effet, cette attraction sur toi, indéniable. Et t... Pas le temps de répondre, vos lèvres s'unirent à nouveau pour un nouveau baiser gourmand... Et toi, Denys Zacharias, es tu difficile à cuisiner, à attraper ? demandes-tu rompant le précédent baiser, ton visage toujours aussi près du sien, tes dents pinçant ta lèvre inférieure. Encerclant tes jambes autour de lui, le faisant prisonnier, un petit sourire en coin, tu attrapas un torchon se trouvant sur le plan de travail. Es tu facile à dompter ? continues-tu en passant le torchon sur son front, ensuite sa joue gauche, puis la droite, afin de lui retirer toute la crème fouettée que tu lui avais étalé dessus le visage. Te chargeant alors de son nez, tu finissais la course avec le tour de sa bouche. Plus ou moins clean, tu t'approches de son oreille. Je crois qu'il t'en reste un peu là... et accompagnant tes mots, tes lèvres se posent sur le lobe de son oreille, suçotant à peine celle ci, pour le débarrasser de ce qu'il restait. Évidemment il n'y avait absolument rien à cet endroit, juste une excuse pour jouer avec lui, pour le faire bouillir un peu plus. Là aussi... et tu descendis tes lèvres dans son cou, déposant un simple et petit baiser du bout des lèvres mais assez sensuel. Que ferais-tu sans moi... le taquines-tu alors, comme si tu étais indispensable pour qu'il soit propre. Ou juste indispensable. Tout simplement...

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Fallait plus qu’un petit jeu de switch de côté pour que le feu s’éteigne… Là, après la bataille d’eau et de chantilly, après le manège de la demoiselle avec la crème sur mon visage, après le baiser que je venais de lui voler, c’était clairement comme un aimant devant un champ magnétique que je la rejoignais, contournant l’ilôt pour me retrouver de nouveau devant elle, commentant sa tentative de fuite avant de fondre à nouveau sur ses lèvres, sans lui laisser le temps de parler… J’allais clairement la barbouiller de chantilly au passage mais qu’importe. Ash était dure à capter, à attraper, à cuisiner, alors je le ferais à la crème. Nos bouches se séparèrent et elle en profita pour reprendre la parole, formulant la question que je ne lui avais pas laissé le temps de prononcer, à savoir les difficultés à me cuisiner, à m’attraper, ses mots s’accompagnèrent de ses gestes, ses jambes venant s’enrouler autour de moi. Mon sourire s’élargit : « Apparemment, tu connais déjà plusieurs recette pour mon cas : crème fouettée, framboises, fruits… » Et pour répondre à l’autre question : « Et tu sais très bien t’y prendre aussi pour m’attraper. » Mes mains glissèrent sur ses cuisses qui m’encerclaient, petit mouvement pour lui illustrer que j’approuvais sa technique pour m’emprisonner.   Ses doigts se saisirent d’un torchon pour commencer à m’essuyer le visage, tout en ajoutant une question : étais-je facile à dompter ? Un petit rire s’échappa de mes lèvres, alors que je la laissais docilement essuyer ses bêtises : « La question est : est-ce que j’ai besoin d’être dompté ? » De nous deux, c’était plutôt miss Strauss l’indomptable. D’ailleurs, c’est avec son petit côté provoquant qu’elle laissa voyager sa bouche jusqu’à mon oreille, titillant mon lobe sous prétexte d’un oubli de crème. Un frisson me parcourut sous l’action de ses lèvres, frisson qui s’amplifia quand elles glissèrent dans mon cou. « Ash… » laissai-je échapper dans un soupir brûlant, mes mains s’ancrant un peu plus sur ses cuisses. Que ferais-je sans elle ? Même dans cette position, même allumé, excité comme je l’étais sous l’effet de son jeu, je trouvais moyen de me faire taquin pour lui répondre : « Déjà je ne serais pas couvert de chantilly… » N’oublions pas que c’était elle, l’arroseuse à la base. Un petit rire s’échappa de mes lèvres, s’éteignant vite quand mon regard chargé d’envie accrocha le sien : « Je ne serais pas en train de frissonner, je n’aurais probablement pas envie d’utiliser ce plan de travail pour autre chose que pour préparer à manger, ma fréquence cardiaque aurait surement un rythme bien plus calme, et je serais surement moins à l’étroit dans mon caleçon… » lâchai-je alors, liste non exhaustive des effets que je sentais qu’elle avait sur moi. « Et d’une manière plus large, ma vie serait beaucoup moins agréable… » Voilà ce que ça donnerait sans Ash : moins de rire, moins de saveur, moins de plaisir.

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Le petit jeu se poursuit. Tu le défies de venir à toi s'il veut vraiment remédier au fait que vous n'avez rien fait sur ce plan de travail. Il s'approche donc et tu encercles tes jambes autour de lui, le capturant, venant lui demander si lui était facile à cuisiner. Sa réponse te fait sourire. Elle te plaît même, repensant au lundi, à ce que vous avez fait, à ce jeu avec les framboises et les fruits. Alors qu'il reprend sur l'autre mot, sur le fait de l'attraper. Il reconnaît que tu sais bien t'y prendre, tandis que ses mains glissent sur tes cuisses nues, portant seulement un short de pyjama. Sourire au coin des lèvres, tu te charge de prendre un torchon pour essuyer le carnage que tu as fait sur son visage avec la chantilly. Tu prends ton temps, venant finalement faire croire qu'il lui en reste un peu près de l'oreille. Et de tes lèvres tu le lèches, continuant dans son cou pour un baiser du bout des lèvres et sensuel. Tu veux le faire craquer et ça réussit, tu sens la pression de ses mains sur tes cuisses en même temps qu'il soupir ton diminutif. Tes mains se posent sur les siennes, lui demandant finalement ce qu'il ferait sans toi. Il te taquine concernant la crème fouettée qu'il n'aurait pas sur son visage, avant d'énoncer d'autres raisons qui sont bien plus intéressantes et explicites. Tu comprends qu'il en a envie, de toi, de ta peau, ici, maintenant. Tu te pinces ainsi les lèvres tandis qu'il termine sur une note générale sur sa vie sans toi dedans. Est ce que tu avais le rôle principal dans le compter lui ? Parce que toi il avait définitivement ce rôle dans la tienne. Si tu te sens si à l'étroit dans ton caleçon, il serait peut être temps d'y remédier dis tu avec une voix remplit de malice. Et sans plus attendre, tu t'approches de ses lèvres, frôlant les tiennes contre les siennes, afin de lui donner cette envie de les dévorer. Ton regard dans le sien, tu humidifies les tiennes, plongeant sur sa bouche, pour un baiser d'envie et sauvage... Tu parles trop Denys... glisses tu entre vos baisers. Ce qu'il vient de citer, tu as adoré l'entendre, tu veux juste accentuer le fait qu'il est l'heure d'agir désormais. Tes mains toujours sur les siennes, tu le guides, remontant vos mains sur le haut de tes cuisses, sensuellement, continuant leur course sur tes hanches, puis encore un peu plus haut, les faisant glisser sous ton haut de pyjama...

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 Tension sexuelle palpable. Ash sur son plan de travail, moi tout proche d’elle, lui soufflant ses aveux fièvreux, de plus en plus à l’étroit dans mon caleçon chose à laquelle elle se proposait de remédier. Son visage s’approcha, ses lèvres frôlèrent les miennes, nos regards accrochés, quelques secondes avant que nos bouches ne se retrouvent à nouveau collées l’une à l’autre. Entre deux baisers, elle réussit à me souffler que je parlais trop. « Fais moi taire alors… » Et pas de n’importe quelle manière… Je pensais à une seule façon en fait, et mes lèvres retournèrent se presser contre les siennes. Elle se saisit ensuite de mes mains, les guida sur sa peau, les invitant à remonter, finissant finalement son T shirt. Mes doigts frôlèrent sa poitrine… Mon souffle coupé, mon pouls affolé. « Ash… »  Le ‘j’ai envie de toi’ était clairement sous entendu dans ce soupir. Mais comme j’avais promis de moi blablater, je préférais reprendre sa bouche en otage, laissant tout mon désir s’exprimait dans la façon dont mes lèvres se pressaient contre les siennes, dont ma langue s’aventurer à jouer avec la sienne, mes mains délaissèrent ses seins pour venir attraper le tissu de son haut, m’apprêtant à le lui ôter histoire de rendre les caresses plus simples… Sauf que… Un bruit sourd résonna dans l’une des pièces adjacente, me faisant m’écarter un peu, me stoppant dans mon geste et dans mes baisers. « Merde… » Tournant la tête vers l’endroit d’où provenait le son, c’était la chambre de notre colocataire. Kacy avait du être réveillée par nos bêtises. Et d’ailleurs, des bruits de pas laissaient comprendre qu’elle n’allait pas tarder à débarquer. « Faut que j’aille prendre une douche froide… » Vu l’état dans lequel j’étais, ça valait mieux… Si on ne voulait pas que la brunette nous grille direct. Mes lèvres se posèrent furtivement sur celle d’Ash me reculant, fuyant vers la salle de bain en lui glissant avant de partir : « Je te laisse te justifier avec Kacy concernant le bazar ambiant dans la cuisine. » Petit sourire taquin et je disparaissais dans la salle d’eau, fuyant l’arrivée de notre coloc….

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HJ : parce qu'on est d'accord que sinon il lui aurait fait l'amour avec passion sur le plan de travail hein