There's a reason why I carry on when I lose the fight; you • Denleigh

Toute cette histoire avait amené à une seule conclusion : arrêter de penser. Désormais plus d'interprétations, ça avait foutu la merde une fois, valait mieux éviter de la remettre à nouveau. On pense plus, on dit et on demande les choses clairement dis-tu très sûre de toi et affirmative. Il scellait donc ce pacte en déposant un bisous sur ta joue, comme il avait l'habitude de le faire. Ah c'est que ton sourire il s'agrandissait de plus en plus vu que monsieur se détendait et devenait moins ronchon. Great. Malgré tout, il avouait ne plus savoir sur quel pied danser avec toi. Entre ce que tu veux et ne veux pas, il était difficile de te cerner dernièrement, le concernant du moins. Concernant votre relation qui avait prit une tournure différente avec toute cette ambiguité, c'est vrai qu'il fallait te suivre. Clair et sans prise de tête de base, Denys avait ce don de venir foutre le bazar dans ton esprit et ta façon de fonctionner habituellement. Alors tu jouais la franchise, expliquant pour la énième fois que toute cette situation était compliqué pour toi. En venir à coucher avec ton meilleur ami ? C'était compliqué. Lui c'était pas un mec comme ça, de passage dans tes draps, il avait plus d'importance et tu voulais pas le perdre pour du sexe. Hors, te retenir, t'empêcher de céder, ça te donnais que plus envie de céder. Prise au piège, si tout semblait si simple pour lui, pour toi ça l'était beaucoup moins. Son ouais était pas convaincant, heureusement le fait qu'il avoue que tu comptais beaucoup pour lui, LA, ça l'était. Toi ça t'avais jamais dérangé le fait qu'on soit meilleurs amis, pourquoi ? Tu voulais son point de vu, même si c'était trop tard, tu voulais comprendre pourquoi lui il n'y voyait pas de danger, pas comme toi. Peut être que cette question tu aurais dû lui demander bien avant, évitant toutes ces suppositions, craintes et emmerdes. Puis ton regard se reporte sur le plateau remplit de nourriture. Il t'accuse d'essayer de l'empoissonner, ce qui lui fait recevoir ton poing sur le bras et son rire qui résonne. C'est beaucoup mieux. Tu préfères mille fois ce son là que les paroles qu'il a lâché en quittant ta chambre d'hôtel après t'avoir vu avec Royce. Tu le regardes piquer un pancake et le goûter, tu veux voir s'il aime, s'il savoure avant de tester. C'est son petit déj, à lui l'honneur. C'est bon ? J'ai bien bossé ? Ou tu devras faire des améliorations pour les six autres petit déjs à venir ? Celui ci est juste le début d'une longue série. Mais monsieur se veut joueur. Voilà qu'en plus de la farine sur toi, tu te retrouves avec de la crème sur la joue. Tu rigoles et sans attendre, faisant attention au plateau, tu t'approches de lui pour venir essuyer ta joue sur la sienne. T'as vu je partage, je suis mignonne aussi que tu dis en reprenant bien les mêmes mots que lui. Puis à ton tour tu plonges le bout de ton index dans son café pour venir mettre de la crème sur son nez. Là, t'es beaucoup plus mignon. Tu rigoles et tu viens piquer une framboise dans le bol de fruit. Et une autre. En fait t'as pas super faim à avoir passé autant de temps dans la cuisine.

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Idée simple. Deal clair. Stop les interprétations. Stop les non dits. On ne pense plus chacun de notre côté, on se dit les choses cash. Deal. Un bisous plus tard et on pourrait croire que la chose serait close, le dossier classé, basta. Sauf que quand on évoquait notre relation, le deal était bien plus dur à respecter. Oui, elle, elle exprimait très bien que j’étais son meilleur ami, que je n’étais donc pas à ranger dans la même case que ces plans culs, ce qui me faisait un peu grincer des dents malgré tout parce qu’au final, de ceux là, je venais presque à envier la place, je finis par me reprendre en affirmant à mon tour combien Ash était importante pour moi. Mais moi, moi, je pouvais répondre quoi à sa question ? Parce que si je respectais le deal, je devrais lui dire que non, ça ne me dérangeait pas, parce qu’elle n’était pas QUE ma meilleure amie. Et lui répéter again que j’étais amoureux d’elle après le vent pris au début du SB, non… Mauvais plan. « On n’a pas dit qu’on arrêtait de penser ? On devrait parler d’autre chose… » Du petit déj tiens, pour détendre l’atmosphère, pour dévier la conversation vers autre chose. Quand j’étais en train de savourer son pancake, elle me questionna, et je levai le pouce, bouche pleine. Ce n’est qu’une fois ma bouchée avalée que je pus répondre : « Délicieux. C’est toi qui va reprendre ma formation de cuistot en main. » Kacy elle avait plus trop le temps de s’occuper de moi maintenant qu’elle avait son mec. Et l’instant d’après, je la taquinais venant appliquer mon doigts plein de crème contre sa joue, ce qui me valut une riposte immédiate de la jeune femme. Mon rire résonna à nouveau. « Trop généreuse… » répliquai-je alors qu’après avoir frotté son visage contre le mien, c’est de mon nez qu’elle s’occupa du bout de son doigts. Yeux rieurs, la regardant attraper un fruit, je ne la laissais pas s’en tirer à si bon compte. Rapprochant à nouveau mon visage du sien, j’annonçai : « Moi aussi j’suis partageur… » Et c’est dans un bisous d’esquimau, mon nez se frottant contre le sien, que je venais à nouveau la barbouiller de crème en riant, rire qui s’estompa alors que mon regard plongeait dans le sien et que je réalisais soudain les ridicules petits millimètres qui substituaient entre nous. On avait dit quoi ? On dit les choses clairement ? Je soufflai donc : « J’ai envie de t’embrasser Ashleigh… »

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Désormais c'était clair, vous dites les choses, vous arrêtez les interprétations et vous ne pense plus. Tu allais redevenir comme tu es de base. Plus de prise de tête, plus de questions, plus de blocage. Du franc parlé, du cash, du direct. C'était comme ça que ça fonctionnait, que ça évitait des problèmes. La communication c'est la clé, tu l'as toujours dit et c'est pourquoi tu disais toujours tout, que ça plaise ou non. Tu ne pouvais cependant pas t'empêcher de savoir pourquoi lui ça le dérangeait pas et pas d'interprétations alors tu demandais directement au concerné. Il trouva un moyen de pas y répondre. Vous aviez dit que vous ne pensiez plus, true, alors tu ne cherchas pas plus loin. Tu creuses pas, tu abandonnes juste le sujet. Puis savoir ça allait te servir à quoi d'abord ? C'était plus très utile faut avouer. A la place le petit déj lui il est utile. Il a besoin de manger le coco, t'as pas fait ça pour le chien -vous en avez même pas- ni pour la poubelle. Il y goûte et tu veux savoir ce qu'il en pense. Restant poli, il finit sa bouche avant de complimenter, voulant que tu reprennes le rôle de cuistot de Kacy. Oulaaaaa. Tu veux que ça finisse en bataille de nourriture dans l'appart ? Ca c'était plus dans tes cordes que de vraiment faire la prof de cuisine. Au moins ça serait comique hein. Vous pouviez même la faire là la bataille vu le dawa déjà présent dans la cuisine. Ou bien la commencer ici, dans sa chambre, vu que le jeune homme s'amuse à déposer de la crème sur ta joue, toi à l'essuyer sur la sienne et lui en mettre aussi sur le nez. Des gamins. Mais votre complicité est toujours là au moins. Comme toujours, après la pluie vient le beau temps. Ca te rassure, parce que être en froid avec lui c'est vraiment une des choses que tu détestes. Qui tu veux mais pas lui. Tu piques des fruits en le regardant avec la crème sur le bout de son nez et tu rigoles à ton tour quand il frotte son nez contre le tien, étalant à son tour la crème sur toi. Vos rires en échos, c'était peut être pas une bonne idée de faire ça. La distance qui avait eut à ton arrivée, elle avait disparu là. Plus de froid, plus rien. Au contraire, il était tout près, ses yeux bleus plongeaient dans les tiens. Ses lèvres venant souffler cette envie de t'embrasser. Te pinçant la lèvre inférieure, un léger rictus au coin des lèvres, tes mains se posèrent sur ses joues, prenant son visage en coupe pour venir poser tes lèvres sur les siennes. Vous pensez plus vous aviez dit, alors tu t'en tenais à votre deal. A tes envies. Plus question de repousser, de refouler. Tu fonçais, droit dans le mur, la tête baissée. Au diable les conséquences, tu en mourais d'envie. Rapprochant ton corps du sien, tu te faisais bien insistante, appuyant bien tes lèvres sur les siennes, tes bras entourant son cou, une de tes mains dans ses cheveux. Y avait vraiment plus de questions là, t'étais plus que déterminée, emportée par le moment, par ses lèvres, par lui...

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Le petit déjeuner entamé donc, et par les pancakes forcément, je ne pus qu’approuver de mon pouce levé d’abord, avant de reprendre la parole, ma bouchée terminée, pour approuver : c’était délicieux. Je la décrétais même nouvelle prof de cuisine pour moi, parce que notre coloc était overbook’ depuis qu’elle était en couple. Ash s’amusa alors, imaginant d’ici les batailles de bouffe qui se profilaient. « Ouais, mauvaise idée, on va foutre le dawa, Kacy va nous mettre dehors après. » La dunster était quand même la plus sérieuse de nous trois, et après ça ne serait pas un nouveau coloc qu’elle chercherait mais 3. Parce que c’était quand même la brune la proprio, ne l’oublions pas. Mais pour l’heure on était dans ma chambre, et le boxon ici on pouvait le mettre. En fait, elle était déjà un peu en bordel la pièce, c’était ma chambre quoi. Pas ma faute si j’avais jamais saisi qu’une chaise n’était pas une penderie. Bref, la dégustation tourna en combat de bouffe, un coup de crème sur sa joue, frottage en règle de sa joue contre la mienne et contre attaque sur mon nez… Et puis je m’approchai, lui rendant la pareille, mon nez contre le sien, taquin, riant avant de me stopper, d’accrocher son regard et de formuler tout haut, respectant la nouvelle consigne que l’on venait de s’imposer, l’envie qui me saisit à cet instant précis : l’embrasser.  Quelques secondes de flottement. Ses prunelles fixant les miennes. Peut être que j’aurais pas du dire ça en fait… Peut être que je devrais me reculer, retirer mes paroles, faire quelque chose… Quelques secondes de flottement avant de la voir bouger, ses mains venant encadrer mon visage, ses lèvres venant se poser ensuite sur les miennes… Mes paupières se fermèrent alors pour mieux apprécier ce contact, répondant avec délice à ce baiser sucré, parfum pancakes et framboise. L’une de mes mains alla pousser sagement, à tâtons, le plateau, avant de venir s’ancrer sur sa taille. Me laissant emporter, cerveau, pensée, réflexion sur la signification de tout cela, en mode off, comme convenu avec notre deal, je l’attirai alors un peu plus contre moi, approfondissant le baiser, laissant mes doigts s’aventurer ensuite sous le tissu de son t shirt de pyjama.

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Les cours de cuisine avec toi ça sera plus une bataille de nourriture qu'autre chose. Et tu rigoles en l'écoutant, Kacy vous mettra jamais à la porte, elle vous aime bien même si vous êtes loin d'être proche d'elle comme vous l'êtes l'un et l'autre. Normal, vous vous êtes meilleurs amis, ou peut être un peu plus désormais... Parce que sans le voir venir, grâce à une bataille de crème et à un rapprochement de vos visage, Denys avoue qu'il a envie de t'embrasser. Et comme s'il avait lu dans tes pensées, tu ne peux qu'aimer entendre ça. Surtout, cette fois tu décides de suivre les conseils de Lucky ainsi que votre deal. Tu stoppes tes pensées, tu ne te poses pas de questions et tu poses tes mains sur son visage pour sceller vos lèvres. Tu te laisses porter par ce contact, lui aussi, répondant à ton baiser. Tu te fais insistante, pressant bien tes lèvres aux siennes, l'emprisonnant avec tes bras autour de son cou. Tu te rapproches de lui et tu sens sa main sous ton haut. Ses doigts qui touchent ta peau créent des frissons sur tout ton corps. Tu ouvres tes yeux et rompt le baiser. Qu'il s'inquiète pas, tu ne vas pas faire marche arrière, ton regard remplir de désir le montre. Tu te penches légèrement pour attraper un morceau de framboise que tu amènes à sa bouche pour qu'il la prenne entre ses lèvres. Aussitôt placé, tu viens attraper le fruit avec tes dents pour finalement reprendre possession de ses lèvres en même temps. Toujours joueuse, autant profiter de la nourriture non loin de vous... Tandis que tes mains vaguent dans le bas de son dos, sous son haut, remontant bien le long de sa colonne vertébrale pour reproduire le même chemin en sens inverse. Du bout des doigts, tu attrapes le tissu pour le faire remonter au dessus de son visage... Souhaitant ce moment depuis des semaines, plus rien ne t'arrêteras...

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 Nos bouches liées, le baiser ne fit que s’accroitre en intensité, lèvres plus pressantes, langues s’emmêlant, nos corps se rapprochant, et mes mains se perdirent donc sous son T shirt, là sous le tissu, semant d’audacieuses caresses tout contre sa peau. Le contact entre nos lèvres se rompit alors quelques instants. J’avais beau avoir mis mon cerveau en mode off, je ne pus m’empêcher de flipper, un quart de secondes, en me disant que peut être j’avais été un peu trop rapide, avec mes mains baladeuses. Mais lorsque mes paupières se rouvrirent pour trouver rapidement ses yeux, je pus y voir la même lueur d’envie qui devait briller dans les miennes. Un échange de regard suffit. Pas besoin de mot. Elle se pencha vers le plateau abandonné sur le côté et revint vers moi l’instant suivant, glissant une framboise entre mes lèvres qui s’étirèrent alors d’un sourire joueur et amusé, sourire rapidement happé, en même temps que le fruit par les lèvres de la jeune femme qui revenaient contre les miennes, baiser reprenant alors avec la même intensité. Ses mains dans mon dos finirent par se saisir de mon T shirt, et elle fit alors remonter le vêtement, jusqu’à le passer par ma tête pour me le retirer. C’est avec le même empressement sur je m’affairais à la même chose avec le sien, soulevant son haut pour le faire valser dans la pièce, le balançant par terre, en boule quelque part à côté du mien. Ma main s’empara alors d’une framboise à son tour, et mes doigts vinrent placer le fruit malicieusement entre ses seins en demandant : « Tu me permets ? J’suis frustré de ça depuis la soirée de Wade… » Ma bouche se posa sur la sienne et mes baisers glissèrent dans son cou, lentement, sur son buste ensuite, pour finir par venir se perdre sur sa poitrine, venant chercher le fruit qui s’y logeait…

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Il avait suffit d'un rien. Une simple affirmation pour que tu passes à l'action. Même pas besoin de te demander ton avis, tu avais tout de suite foncé sur ses lèvres parce que t'en avais juste envie et que ça faisait des semaines que tu te retenais. Tu l'avais embrassé à l'anniv de Louve certes et vous vous étiez bien cherché mais pour vous frustrer plus qu'autre chose. Là, ce matin, tu comptais pas le frustrer ni te frustrer. Tu te laissais aller complètement. T'avais envie de précipiter les choses tellement tu avais faim de ses baisers et de son corps, mais tu préférais prendre ton temps, faire durer le plaisir et faire monter la température. Joueuse tu attrapais ainsi une framboise pour la coincer entre ses lèvres, venant la lui voler dans un baiser sucré. Cette framboise avait bien plus de saveur sur ses lèvres. L'optant de son haut, le tien suivit le même chemin, passant au dessus de ta tête pour finir jeter sur le sol. A son tour, il attrapa le même fruit que toi précédemment pour le placer entre tes seins, ce qui eut le don d'étirer ton sourire et de te faire humidifier tes lèvres. Fait ce que bon te semble lui annonças-tu avec cette petite voix joueuse et remplit de sous entendus. Tes lèvres furent à nouveau capture par le mather, glissant dans ton cou doucement, te faisant pencher ta tête un peu en arrière comme pour mieux lui offrir ton cou. Ses baisers continuèrent sur ton buste, puis ta poitrine, pour venir par attraper le fruit. Redressant ton visage, tu capturais une nouvelle fois ses lèvres, ta langue jouant avec la sienne, ta main cherchant du bout des doigts le bol de fruits. Celui ci trouvé, tu l'attrapas, te positionnant bien à califourchon sur Denys, le faisant basculer en arrière, sur le dos, toi au dessus de lui. Torses nus, tu brisas à nouveau le baiser que vous échangiez, venant déposer des morceaux de fruits le long de son torse. Un sourire au coin des lèvres, tu replongeas sur les siennes, un baiser rapide et doux, pour glisser tes lèvres dans son cou. Sensuellement, tu descends dans ce dernier en déposant quelques baisers, arrivant au premier morceau de fruit que tu vins capturer non sans bien appuyer tes lèvres sur sa peau. Tu voulais profitais de chaque instants. Des semaines que tu te retenais, mais tu préférais que ça dur et que ça soit meilleur. Tu voulais attiser un peu plus son envie pour toi. Qu'il te désire complètement. Tu allais ainsi attraper le second morceau de fruit, de la même manière sensuelle, descendant encore plus bas récupérer le troisième, puis le quatrième, parsemant des baisers le long de ta descente. Tous les morceaux de fruits disparus, tu reportas ton regard vers lui, un sourire aux lèvres, remontant charnellement vers son visage, ta poitrine frôlant son torse... Ces fruits ont meilleur goût désormais... souffles-tu ton visage à nouveau face au sien. On se demande pas pourquoi bien sur.

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