There's a reason why I carry on when I lose the fight; you • Denleigh

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HJ : moi je dis qu'il faut qu'on joue TOUS les petits déj (a) sinon on ellipse un peu à chaque fois . J'veux le coup du réveil en fanfare et le coup de la vodka orange moi

Afin de vous unir, il avait reprit le dessus, se positionnant sur toi, mais ça n'avait pas duré bien longtemps. Une fois encore, tu avais inverser les positions, te retrouvant au dessus de lui et ça avait valut une remarque de la part du jeune homme. Sachant que certains apprécient que tu prennes les devants mais pas trop, tu lui demandais si ça le dérangeait, s'il n'aimait pas... En effet, malgré son sourire, il avouait ne pas aimer, pour avouer adorer, ce qui étira un sourire sur tes lèvres. Tu prenais note. Pourquoi prenais tu note d'ailleurs ? Vous aviez même pas fini que t'envisageais déjà une prochaine fois ? Fallait l'avouer, tu aimais ce moment et t'avais déjà envie d'en avoir d'autres même si tu t'étais mise plein de barrières jusqu'à présent. Vous continuiez donc, toi bougeant ton bassin pour mieux le sentir, mieux vous donnez du plaisir. Ses mains encrées sur toi, plus près l'un de l'autre, le sentant encore plus profond, tu te rapprochais complètement pour l'embrasser une dernière fois avant de te loger dans son cou te libérant. Tu venais d'arriver au bout du tunnel et il lui en fallut pas plus pour faire de même. Te mordant la lèvre, tu aimais bien l'entendre ainsi, preuve qu'il avait prit son pied, preuve que tu lui avais donné du plaisir. Et pour finir, tu ne pus retenir ces paroles que cette seconde fois était bien mieux que la première, qui de base avait déjà été pas mal surprenante. Entre vous, jusqu'au pieu, ça se passait super bien. Vous étiez en symbiose totale à tous les niveaux, sans exceptions. Tu savais qu'il avait aimé, de par les râles et soupirs qu'il avait fait entendre, par la pression de ses doigts sur ta peau, la pression de ses lèvres et la façon dont elles cherchaient les tiennes, mais aussi par son regard avec ses pupilles dilatées. Il avouait ainsi, indirectement, qu'il avait envie que chaque petit déjeuner de la semaine soit comme celui ci. Ayant d'autres idées en tête, tu répondis par un simple sourire, puis ses lèvres se posèrent à nouveau sur les tiennes, doucement. Objectif atteint. C'était le meilleur petit déjeuner de sa vie et t'avais en effet réussi à vous réconcilier. D'une pierre deux coups. J'aime t'entendre dire ça... dis-tu ton sourire toujours au coin des lèvres, venant te retirer de dessus lui, d'être en lui, pour te poser à ses côtés, sur le dos. Tu avais bien envie de remettre ça, maintenant, mais tu préférais pas. Non parce que tu allais remettre des barrières, juste parce que faire monter le désir, l'attraction, rendrait encore la prochaine fois aussi bonne, voire meilleure, que les précédentes. Puis tu lui lanças se regard, le même que la première fois. Regard qui exigeait un autre petit plaisir que le sexe; un bon joint.

[...]

Le mardi matin...

Nouveau réveil, nouveau petit déjeuner. Tu t'étais levée encore plus tôt pour réveiller Denys avec son petit déj comme prévu. De bonne humeur et plus rassurée que la veille, tu savais que là tu n'avais rien à craindre. Il serait content de te voir et de partager ce nouveau réveil avec toi. Pour changer du précédent, tu préparas des gaufres avec des pépites de chocolat également. Le reste ne changea pas tellement, un bol de fruits, deux cafés et son petit jus d'orange. Tu avais fait beaucoup moins que le lundi mais bon pour ce que vous aviez mangé la veille de toute façon... Et s'il avait réclamé indirectement qu'il aimerait que chaque petit déj contiennent l'option faire l'amour, toi tu avais une toute autre idée. Aussi tentant que ça soit de remettre ça, tu n'allais pas le réveiller avec douceur aujourd'hui. Pas question de changer. Ta folie il l'avait subit plus d'une fois et ça n'allait pas s'arrêter maintenant. Il te connaissait, ça ne le surprendrait pas tellement, même s'il ne s'y attendra pas. Le tout préparé, tu déposas sur le même plateau. Celui ci en main, tu rentres dans sa chambre, en silence, pour déposer le plateau sur le bureau. Tu ressors doucement pour attraper une enceinte que tu branches à ton téléphone. Sans faire de bruit, tu sors une troisième fois pour aller prendre une petite bouteille d'eau. Fermant la porte de la chambre, tu enclenches la musique sur ton smartphone. Titre de la la land, chanté par John Legend, ce titre reste pas trop fort mais super entraînant. Lançant sur le moment ou la chanson commence bien à se lancer, le son bien a monter, tu grimpes sur le lit, debout, et tu dévisses la bouteille d'eau, penchant celle ci pour en faire doucement tomber sur le torse du jeune homme. Non sans te mettre a gigoter sur le lit, faisant bouger le matelas. Tout ça bien sur en chantant. I don’t know what your name is but I like it, I’ve been thinking ‘bout some things I wanna try, I don’t know what you came to do, but I wanna do it with you, and I just know I’ll feel so good tonight. Tu sautes sur le lit finalement, versant encore un peu d'eau. Wake uuuuuuuuuuup cries-tu en sautant toujours de plus bel et riant aux éclats. Les mains en l'air tu te dandines sur son lit, tapant dans tes mains comme si tu avais une foule devant toi et que tu voulais motiver à se déhancher et à kiffer le moment. We could start a fire, come on, let it burn baaaaabyyyyy. Tu te mis à taper contre le mur avec tes paumes, histoire de faire encore plus de bruit. Fallait espérer que Kacy soit déjà réveillée et partit ou qu'elle ait dormi chez Niels, sinon tes deux colocs allaient te tuer...

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hj : mouhahhaha, elle va le rendre fou ce pauvre petit

 Forcément, c’était dans un tout autre état d’esprit que j’abordais le reste de ma semaine. Si j’avais commencé cette rentrée ronchon et boudeur, je ne l’étais plus du tout. Pourtant qu’est-ce qui avait changé ? Les faits étaient toujours là. Ash avait été couché avec ce type, elle m’avait remplacé facilement à la fin de nos vacances, en choisissant ce gars, je ne savais toujours pas qui d’ailleurs,  pour briser son défi. Je crois que le réveil de la jeune femme, le petit déj, notre deal et notre nouveau ‘dérapage’ avaient fini par éclipser cette vérité. Ou peut être que j’avais juste envie de ne plus la voir, de ne plus l’affronter, de me laisser porter, de voir ce que nos autres matins ensemble me réservaient… C’était donc dans un sommeil bien moins agité et bien plus réparateur que j’avais sombré lundi soir si bien que j’étais encore complètement assoupi quand la jeune femme arriva le lendemain matin dans ma chambre. C’est beaucoup moins en douceur qu’hier que j’émergeais, fronçant les sourcils, enfouissant ma tête dans mon oreiller en entendant des notes s’élever. Je sentis alors qu’on montait sur le matelas. «Encore cinq minutes… » Quelle heure était-il ? Aucune idée, mais je savais qu’il était TROP TÔT. Sauf que ma coloc n’avait nullement l’intention de me laisser dormir, non… Je sentis soudain du liquide froid contre mon torse alors qu’elle secouait le lit en sautant dessus en chantant. « Ash, bordel… » ronchonnai-je alors qu’elle se mettait carrément à taper sur les murs. Je lui envoyais mon oreiller, essayant de viser sa tête mais manquant mon coup. Le projectile fonça sur l’une de mes étagères faisant tomber au passage un de mes bouquins de philo. C’est finalement en attrapant ses chevilles, crochettant ses jambes pour la faire tomber sur le matelas à côté de moi que je contre-attaquais. « Je t’ai dit que le matin j’aimais la douceur… » Annonçai-je en riant, venant alors l’encercler de mes bras pour un câlin bien humide, histoire de bien m’essuyer et me sécher sur elle…

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De meilleure humeur ce matin et surtout d'humeur joueuse, t'avais envie de faire part de cette énergie à ton meilleur ami. C'est pour cette raison que tu décidais de le réveiller en fanfare et non de manière douce comme la veille. Fallait pas trop qu'il prenne l'habitude quoi, puis il avait exigé le petit dej tous les matins, toute la semaine, mais il n'avait pas précisé de quelle façon... Ce mardi c'était donc en chanson, assez forte, et en sautant sur son lit que tu décidais de le réveiller. Voilà qu'il ronchonnait déjà en réclamant plus de temps, mais pas question. Pour la peine tu versais un peu d'eau sur son torse, histoire de le faire se réveiller un peu plus. À nouveau, il râla. Et c'était bien de te connaître que tu n'allais pas t'arrêter à des petites protestations de ce genre. Non tu continuais, tapant sur le mur, continuant de chanter et sautiller au dessus de lui. Fait pas ton grin... Pas le temps de finir, tu esquivais le coussin volant qu'il venait de lancer, qui termina sa trajectoire sur une de ses étagères faisant tomber un livre. Je t'ai connu meilleur viseur le taquinais-tu devant son échec alors qu'il attrapa tes chevilles, te retrouvant les pattes en l'air pour tomber sur le matelas. Et perdant pas une minute il t'encercla pour un câlin. C'était sympa sauf quand tu sentis l'eau sur son torse s'imbibait sur ton haut à toi, monsieur réclamant vouloir de la douceur. Quoi tu n'as pas précisé ça dans notre deal et tu secoues la tête pour appuyer tes paroles. Tu déposes alors in bisous sur sa joue puis un autre plus près de ses lèvres avant de te relever, appuyée sur tes jambes, face à lui. Tes mains viennent claquer doucement son torse ses pectoraux. Allez grincheux... ou dormeur... il est dix heures tu vas être en retard en cours.... le taquines-tu car il est loin d'être cette heure là. Tu veux juste le faire un peu paniquer et se lever en vitesse, avant d'ajouter : A toi seul tu peux faire les sept nains presque... plaisantes-tu bien consciente de son côté boudeur désormais. Quant à la musique toujours en fond sonore, tu reprends les paroles en chanson avant de lui jeter un petit regard. C'était pour voir comment tu feras le groupie à mes concerts en fait et... je suis déçue de ta prestation. Oui les fameux concerts que tu donnerais avec les autres cocos de ton groupe de musique. A un détail près; tu ne seras pas la chanteuse.

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Le coussin vola, coupant la jeune femme dans sa réplique et terminant sur l’étagère, manquant sa cible initiale : Ash, qui ne rata pas l’occasion de me taquiner. « Je vise mieux quand je suis davantage réveillé. » me défendis-je sur un ton ronchon, avant de contre attaquer pour la couper dans sa chanson et dans ses coups contre le plaquo, en attrapant ses chevilles, la renversant sur le lit, près de moi, fondant sur elle pour un câlin, me servant surtout d’elle et de son haut comme éponge pour essuyer l’eau dont elle m’avait aspergé, réclamant  de la douceur. « Pas besoin de préciser, t’es censée connaître mes goûts… » répliquai-je quand elle objecta que ça ne faisait pas parti du deal. Et l’instant d’après, ses lèvres étaient contre ma joue, et je me faisais déjà beaucoup moins râleur… En fait, j’avais pas besoin de grand chose. Un bisous de la demoiselle et ça allait déjà beaucoup mieux. « Pas possible, j’ai une horloge interne, je sais qu’il est beaucoup trop tôt… Avoue que t’avais juste envie de finir la nuit avec moi sous ma couette… » La jeune femme me gratifiait de nouveaux surnoms… Le sept nains tout  en un. « Ouais et toi t’es la méchante sorcière… » ronchonnai-je de plus belle en mettant ma main devant ma bouche alors qu’un bâillement m’échappait. Un coup d’œil vers le réveil m’apporta la confirmation : « T’es vraiment tombée du lit c’est pas vrai. Allez shakira, c’est trop tôt pour le concert, moi je veux faire dodo… » J’écartais la couette en lui faisant une petite place : « Viens là… » Et j’attrapais sa main pour l’attirer avec moi sous les draps…

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