TG ► Inauguration des illuminations de Noël

L'inauguration du sapin de Noel de Boston, c'est un peu un rite dans l'année. Chaque année, Basini et sa famille au grand complet ainsi qu'une bonne partie de leur voisin du quartier y vont et chaque année, il regarde ce stupide arbre s'allumer pour commencer a penser aux festivités de Noel. Noel, une joyeuse fête, en famille, c'est peut être la seule que les italiens fêtent vraiment avec la joie au coeur. Ils mettent les affaires un peu de côté et c'est plaisant de voir les petits courir de profiter devant un sapin et ouvrir des cadeaux. Oui, il aime bien cette fête, c'est probablement une des seule qu'il apprécie. Alors le voila, avec la troupe Basini, parmi la foule. Des cousines, des nièces un peu partout sa balade, ça parle italien au milieu de ces américains. Lui, il a un café dans les mains, la nuit sera longue après ça. Il est auprès de la Mamma Basini. Mais une personne se détache parmi la foule. Une blondinette avec une allure familière. Il délaisse celle qui lui a donné la vie pour rejoindre la jolie Ash arrivant à sa hauteur, il reprend Hey ! Toi aussi tu aimes la tradition du sapin ? sourire aux lèvres, il lui embrasse la joue pour la saluer et reprendre alors Comment vas tu chère Coloc ? toujours avec ce sourire qu'il a quand elle est là. @Ashleigh H. Strauss

Ton café en main, tu regardes de loin le sapin, attendant qu'il s'illumine. Tu es venue seule et tu n'as aucune idée de qui viendra. Tu cherches même pas des proches du regard parce que tu n'envisages pas de rester bien longtemps ici. Sauf si tes plans changent. En effet, tu reconnais cette voix, celle de Dante. Il dépose un baiser sur ta joue en te posant une question et tu souris. C'est un joli moment mais je suis pas très noël réponds tu quand même avec un sourire. La famille chez toi c'est pas la meilleure chose que tu as. Pas pour rien que tu avais organisé Thanksgiving avec tes amis plutôt que le faire avec ta famille. Je vais très bien, encore plus depuis que t'es là. T'es directe comme toujours. Tu aimes bien être seule parfois mais que Dante soit venue te voir te fait plaisir. T'es en charmante compagnie y a pas à dire. Et toi ? J'attends toujours ce repas que tu m'as promis. Tu perds pas le nord, jamais, tu lui lances donc un rappel de Thanksgiving. En plus la grande mangeuse que tu es, allait que adorer manger Italien.

Pour toi, le temps des fêtes c’est synonyme d’isolement. Tu n’es pas venu ici pour profiter du spectacle ou pour te réchauffer le coeur auprès de gens nostalgiques. Dès que tu as entendu parlé de cet événement aujourd’hui même, à la radio, ta tête s’est posée comme mission d’y trouver Anna. Pourquoi pas la texter? Pourquoi pas aller tout simplement la voir? Fierté. Ici, tu peux mettre le hasard en faute. C’est simple. Et tu connais suffisamment cette donzelle pour savoir qu’elle se présenterait à ce genre d'événements. Du moins, tu l’espères. Tu vois une foule qui te fout presque les jetons, tu t’adonne à ta mission presque impossible à exécuter. Parce que toute personne raisonnable saurait que de trouver une personne en particulier dans cette quantité de plèbe, c’est un putain de miracle. La vie veut que tu la trouves parce qu’il te faut moins d’une minute pour mettre les yeux sur elle. Tu hésites et tu te dirige vers elle, incertitude flagrante dans ta démarche. « Je risque de mourir si je me place juste ici? » Tu lui en voudrais même pas qu’elle te tue à coup de gifles bien méritées, c'est pourquoi tu demandes carrément l'autorisation pour te poser à ses côtés. Tu mets feu à la cigarette que tu as entre les doigts, absorbant une dose de nicotine mentalement nécessaire. Tu es debout à côté d’elle et tu cherches juste à pouvoir enfin lui parler. À pouvoir enfin mettre certaines choses au clair.
@Anna D. Guerlain

Je souriais à sa réflexion, étonnant de ne pas me voir ici… J’étais totalement d’accord avec lui mais ce qui était le plus interpellant, c’était lui, qui était là. “Ah bon ? Ce que je trouve étonnant c’est que toi tu sois là, par contre…” Disais-je, esquissant un mince sourire tandis que le sien se dévoilait, triste, morne, indomptable, irréparable. Et je faisais ce qui me semblait le plus logique, je m’excusais de mon absence alors que la dernière fois que l’on s’était vu, c’était au phare, le garçon dans mes bras, pleurant la perte de sa mère ainsi que l’amour pour lequel il s’était tant investit. Cela semblait l’interloquer, le surprendre et il fit ce qu’il avait toujours fait: nous mettre dans le même panier. Il n’avait pas pu me donner de nouvelles ? Ce n’était rien, je savais que sa vie était mouvementée et incroyablement compliquée… Il était de ces gens qu’on aimait aimer, en tout cas, qu’Amanda aimait aimer et dont la relation ne se perdait pas malgré la distance, malgré les oublis et les tracaas quotidiens. “Oui, on est quitte…” Je souriais tout en me retournant à nouveau vers le sapin, sa tristesse fendait le coeur, incroyablement. Et il disait que sa tristesse n’avait pas d’importance alors que j’aurais tout donné pour qu’il aille mieux… “Ca va.” Je lui mentais, parce que ça ne servait à rien d’en rajouter une couche, de chercher qui avait eu le plus de malheur entre les deux et ça convenait ainsi. Je ne lui posai aucune questions, parce que ça ne servait strictement à rien, nous n’allions pas remettre la douleur sur le tapis alors que nous étions en train de contempler les lumières de Noël, moment dicté et écrit comme “Magique”. “Tu sais quoi, la semaine dernière on est parti dans un chalet dans le Vermont et on s’est retrouvé nez à nez avec un camp de naturiste…” Je me mis à rire légèrement avant de continuer: “Ni Isaiha ni moi n’avions remarqué qu’il s’agissait d’un domaine un peu spécial… Je ne te dis pas la tête que nous avons fait quand on a vu tous ces gens… A poil.” Je me mis à étouffer un rire, priant pour que lui aussi, ça le fasse rire, un minimum. “Oh, tu veux un chocolat chaud ?” Dis-je de nouveau tracassée par tout cela, voulant le cacher, à tout prix, à tel point que j’en paraissait surement ridicule…

Je crois que j'avais préféré venir seule. Ce moment de pré-Noël me rappelait beaucoup trop ma famille et ma vie en France. Tout ca me rendait nostalgique, j'avais hâte de revoir tout le monde. Même si ma petite sœur et mon frère sont ici ce n'est pas suffisant, on ne peut pas remplacer ses parents. Je me suis postée à coté d'une mère et de ses enfants pour vivre encore plus le moment en famille. Je regarde les décorations, les illuminations et merde un couple à la con qui s'embrasse sous du gui. Je ne supporte plus ce genre de vision alors je tourne rapidement la tête pour me concentrer sur l'énorme sapin de Noël qui est face à moi. Et puis j'entends une voix, sa voix. J'ai d'abord l'impression d'halluciner que c'est la magie de Noel ou toutes ces conneries qui me font entendre Caleb. Mais non, merde, il est là. Et re-merde. Je l'observe en coin, j'sais pas vraiment quoi faire je ne veux juste pas me prendre la tête. Je me suis promis que ce genre d'histoire ne devrait plus me mettre mal. Si c'est le cas ça ne sera pas ma faute mais celle du sapin qui pourrait te tomber dessus. Ouais, j'ai choisi de répondre avec une note d'humour même si ce que je dis n'est pas drôle. Je souffle dans mes mains, je suis gelée et vraiment pas assez couverte.
@R. Caleb Pecorella

Tu as eu droit à un peu plus d’un mois de réflexion. Et dans ce mois, tu as réalisé qu’il te manquait une présence vitale, irremplaçable. Tu fixes le sapin d’une quinzaine de mètres qui se tient quand même à une certaine distance de vous, incapable de déposer ton regard au creux du sien. « Tu me rassures. » Que tu dis avec l’incapacité de cerner l’ambiance. Semblant d’ironie, touche d’humour discrète. Tu te tournes vers elle, commençant la discussion avec honnêteté, passif.  « J’étais sûr de te croiser ici. » Hmm, quand même bien joué. Tu lui fais comprendre que tu as pensé à elle - aller… si si, tu marques des points- mais tu lui fais pas comprendre que ta présence est entièrement pour elle. Tu vois une petite famille de cinq avec tous des chocolats chauds à la main et tu regardes Anna l’instant d’une seconde grelotter, débitant spontanément. « Un chocolat chaud en tant qu’offrande, question qu’on dépose les armes? » Tu fais un peu la gueule d’un chien piteux, tu veux vraiment passer à autre chose. Vous aurez à parler -c’est inévitable-, mais tu t’ennuies de cette présence qui t’apportait bien-être. Pas de prises de tête. « Et puis avec la musique de noël, tout le monde qui s’embrasse un peu partout -tu souris un peu plus le temps de ce bout de phrase-, tu peux pas refuser. On fait la paix? » Tu pourrais même pas dire non à toi-même là. C’est vrai, cette ambiance du temps des fêtes amène à tout le monde le besoin d'être heureux. Unis. Putain de nostalgie.
@Anna D. Guerlain

Complètement absorbée par les chants de Noël, et surtout le regard rivé sur le sapin en me demandant si les décorations seraient différentes d'il y a deux ans, je n'ai pas eu le temps de réagir qu'on me heurtait de plein fouet, le tout avec un « Ouch. » reconnaissable entre mille puisque je voyais face à moi Rylie, aka ma coloc aux dernières nouvelles. Aux dernières parce qu'on ne se voit pratiquement plus. « Mince, désolée. J'regardais pas. » Je haussais un sourcil,dubitative. « Et elle est vivante. » Ne pus-je m'empêcher d'observer avec une pointe d'humour. Puis, plus sérieusement, je demandais le plus sincèrement du monde « Ca va Rylie? » J'te vois pratiquement plus depuis des semaines, et j'trouve ça con de devoir attendre d'être en plein Boston pour avoir une conversation.

Nate était content d’assisté aux illuminations de Noel, pour lui, c’était nouveau. Avoir tout oublié pouvait semblait être une tare pour bien des gens, mais depuis quelque temps, pour lui c’était presque une bénédiction. Il voyait la plupart des choses avec un regard neuf, une naïveté et une innocence que n’avait plus les jeunes de son âge. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait pendant les fêtes, ses parents lui avaient proposé de venir le rejoindre, son père au Canada, sa mère à Londres, mais il hésitait, bien que le feeling soit extrêmement bien passé avec cette famille qui pour lui, il connaissait à peine. Il marchait tranquillement quand il aperçut Margot, qui tenait un chocolat chaud se faire percuté par une jeune fille ( Rylie). C’est Nate qui se trouvait juste à côté, essayant de se faire un passage au milieu de la foule qui se reçu la boisson brûlante. «  Aiiiie » maugréa-t-il alors que le liquide atterrissait sur son torse.