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Four five seconds ~ AILUS

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Ses lèvres qui effleurent tes doigts, cette vague de milliers de frissons qui parcourent ton corps tout entier, si c’était possible il les sentirait ces frissons, ça te monte jusqu’à la tête, ton cœur qui rate un battement. Son sourire idiot, accompagné automatiquement du tien, alors qu’il semble perdu dans ses pensées, tout comme toi, mais il ne s’en rend peut-être pas compte. Vous voilà tous les deux à fantasmer peut-être pour la même chose, comme dans ces films de cinéma où les deux héros se sautent dessus. Dans un petit resto, fuyant la police, personne autour de vous, et à vous arracher vos vêtements sans plus attendre, de peur que l’excitation ne retombe.

Un baiser, puis un autre, tes yeux qui ne quittent pas ses lèvres pendant que vous êtes en train de fantasmer, vos plats qui sont en train de refroidir. « Hein ? » il te fait sortir de tes pensées, tu t’sens rougir bêtement, ses yeux, ses lèvres, tu n’arrives pas à t’en détacher. Tu souris, comme une idiote alors qu’il recommence à manger, tu essaies de faire de même, mais t’es encore un peu ailleurs. Même quand il mange il est beau, c’est dingue, c’est bien la première fois qu’un homme te fait te sentir si vulnérable, si attirée en si peu de temps. Tu as peur, de trop t’attacher rapidement, d’en souffrir, que tout ça ne soit qu’une illusion, que lui ne veuille pas de quelque chose de sérieux, surtout après avoir perdu sa femme. « Mon anniversaire ? En avril, et toi c’était quelques jours plus tôt c’est ça ? Tiens d’ailleurs, j’ai complètement oublié hier soir… » tu te penches pour fouiller dans ton sac, y sortir un papier cadeau fait maison et le tends au jeune homme « Cadeau, j’avais envie de t’offrir quelque chose quand même. »
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Je dois l'avouer on s'est bien trouvé, elle est aussi perché que moi. Et peut être que nous sommes également sur la même longueur d'onde ? Pourvu que oui. Ses regards... Je ne pourrais pas avoir tort sur leur nature. Ils sont aussi suggestifs que les miens. On s'attire. Lorsqu'elle m'apprend assez vaguement à quelle période est son anniversaire, je calcule rapidement dans ma tête la correspondance, bélier si je ne me trompe pas. Nos signes provoqueront probablement des étincelles mais ils pourront nous offrir une relation très passionnelle. Je rêvasse encore. Je n'ai pas le temps de lui expliquer l'alchimie de nos signes qu'elle se met à fouiller dans son sac, dévoilant un paquet cadeau pour mon anniversaire. Je reste bouche bée, ne m'attendant pas du tout à un présent de sa part, le premier. " Mais fallait pas, Leen... on se connaît à peine et tout " me plaignais-je alors que j'étais si heureux qu'elle ait pensé à m'offrir un petit quelque chose. Je met de côté mon assiette quasiment terminée puis je m'attaque à l'ouverture du papier. J'aperçois ensuite un bonnet brodé sur-mesure avec mon surnom et le sien combiné. Gus the mouse accompagné d'un petit coeur. Je pouffe de rire et attrape le vêtement. " Il est juste parfait, je le mettrais souvent cet hiver, même si on se fout de ma gueule " révélais-je en l'essayant dès à présent. J'avais ensuite regardé mon reflet dans la vitre avant de reporter mon attention sur la jeune femme face à moi. " Je peux t'embrasser ? Fin oui que je peux, bouges pas ! " dis-je tout en commençant à me lever pour lui déposer un baiser sur sa joue rosie. Je ressemblais peut être au père Noel, mais j'étais fier. Fier d'avoir quelque chose venant de sa part. Je m'admirais une dernière fois dans la glace avant de le retirer tout en nichant mon nez dans le tissus légèrement parfumé. Avait-elle volontairement imprégné ce bonnet de son parfum ? Je me faisais des idées, Gus, redescends sur Terre, tu n'es pas le centre du monde. Pourtant, je pensais déjà à m'endormir avec quand elle ne serait plus là. " Tu as finis ? On va au Cap ? " demandais-je tout excité. Son cadeau avait fait son effet, l'adolescent qui sommeillait en moi était réapparu.    
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Tu avais envie de lui faire plaisir, lui offrir autre chose que cette virée en moto improvisée, et puis tu voulais qu’il retienne l’autre surnom que tu lui avais trouvé le premier soir de votre rencontre, Gus, la souris dans Cendrillon, ta préférée, d’où le petit cœur. Petit cœur brodé en un fil argenté, comme le reste du surnom d’ailleurs. Tu avais trouvé ce bonnet à la base pour toi, mais entre-temps tu avais appris la date d’anniversaire de Gus, alors tu avais tenté de le customiser un peu. « Je sais, mais j’avais envie de t’faire un cadeau, et ce n’est pas parce qu’on se connaît à peine que je n’ai pas le droit de t’offrir quelque chose. Et avec toi…j’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on se fréquente. » tu rougis encore un peu, alors qu’il essaie le bonnet, la couleur lui va bien, t’es un peu fière de toi pour le coup.

La suite… tu ne t’y attendais pas, qu’il se penche au-dessus de la table, cette foutue table qui vous séparent, et ses lèvres sur ta joue rosie, tu t’en mords discrètement les lèvres, heureuse. Rien que ce petit geste te redonne le moral, te fait oublier que vous allez vous rendre dans un endroit où il était déjà allé avec sa femme. Tu effleure du bout de tes doigts, rêveuse, la joue qu’il vient d’embrasser, sourire niais aux lèvres… « On peut y aller oui, mais j’veux un autre bisous d’abord. » Ferme la Aileen, vraiment, tu n’as pas le droit de balancer ce genre de conneries, de lui demander ça non plus. « J’voulais dire… je… oublie, on y va. » tu es confuse, plus con que fuse d’ailleurs, attrape ton sac, mais part payer pour le petit déjeuner.
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Elle a bien raison, qui a écrit noir sur blanc qu'il était interdit d'offrir un cadeau à un quasi inconnu ? Parfois, on s'invente des règles si stupides. Aileen s'était justifiée à juste titre, évoquant une question d'éternité entre nous mais de quelle nature ? Une éternité d'amour, d'amitié ? J'aurais aimé clarifier ses propos mais il était si tôt. Au lieu de ça, j'avais succombé au bonnet et à sa customization d'enfer. Une fois l'essayage terminé, je proposais à Aileen de poursuivre notre voyage improvisé. Elle était d'accord mais à une condition, que je lui délivre un nouveau baiser. Alerte, alerte, où quand comment ? J'avais simplement pouffé de rire, ne sachant pas si elle était bien sérieuse. Puis elle m'avait devancé pour régler l'addition, de quoi me mettre en rogne. Je l'avais attendu à la sortie, tenté de me griller une cigarette mais je m'étais abstenu. " Hey, espèce de voyou ! Approches " réclamais-je en l'attrapant au vol lorsqu'elle avait à peine franchi la porte. Mes mains avaient empoigné ses hanches pour que son bassin entre en collision avec le mien. Mes yeux jonglaient entre les siens et sa bouche. Son bisou, je voulais tant lui donner, là, sur ses lèvres. Hésitant comme toujours, j'avais déposé un baiser à la commissure de ses lèvres avant de la libérer de mon étau. " Satisfaite ou pas ? " me renseignais-je en la scrutant fiévreusement. Bien que je souhaitais lui sauter dessus, j'avais calmé mes ardeurs " On est reparti, on va devoir faire demi tour pour le coup et foncer vers le sud, c'est un peu loin, on mettra de l'essence là-bas je pense " lui indiquais-je en attrapant sa main pour la guider vers les motos au repos. " Sois prudente okay ? " ajoutais-je en serrant son visage entre les paumes de mes mains alors que nous étions enfin arrivés à nos bolides.
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Tu venais de réclamer un autre bisou, un truc innocent quoi, rien de bien spécial ni de particulier, on croirait entendre un gosse qui réclame un bonbon, mais les lèvres de Gus étaient tellement douces ce matin. Et sucrées, ce qui était d’ailleurs étonnant. Tu as toujours ces rougeurs au niveau de tes joues, d’ailleurs la patronne du resto n’a pas pu s’empêcher de faire un commentaire à ce sujet « C’est votre fiancé le brun avec vous ? » qu’elle t’a demandé, alors que tu payais, faisant non de la tête. Non, un ami, voilà ce qu’il est, même si entre vous ça devient de plus en plus ambigu. Et ce même si quelques minutes plus tôt tu t’es imaginée avec lui, sur la table du resto, à vous bécoter et plus. Ça ne fait même pas un mois complet que vous vous connaissez que tu imagines déjà ce genre de choses avec lui, alors soit tu es totalement et irrésistiblement attirée par lui, soit t’es vraiment en manque de cul.

C’est seulement une fois dehors, qu’il t’attrape avant même que tu ne puisses aller plus loin, ses mains sur tes hanches, fermes, des mains d’homme, un frisson qui parcourt ton corps, ton cœur qui s’affole, encore. Décidément il te fait beaucoup d’effet. Tu rougis, ne quitte pas des yeux ses lèvres, tout comme lui, mais rien de bien fou, sauf que forcément t’en veux plus. Et que si ça continue comme ça vous seriez obligés de vite vous trouver une chambre pour ne pas vous sauter dessus à l’extérieur comme des sauvages. « Moui, ça me convient pour le moment. » tu ris, presque heureuse, ta main dans la sienne, une grande main chaude et rassurante. « Je ferais attention c’est promis. » tu cales quelques secondes ta tête au creux de son cou, prête à reprendre la route juste après.
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Bon sang, je n'avais eu aucun contact physique avec une femme depuis si longtemps, j'en avais perdu l'impact que cela pouvait avoir. La femme qui nichait sa tête dans mon cou n'était pas n'importe laquelle. On ne se connaissait que depuis quelques semaines à peine mais elle avait déjà désorganisé ma vie intérieure. S'il lui arrivait quelque chose sur le trajet jusqu'au Cap, je ne m'en remettrais pas, même si nous étions encore que de simples connaissances l'un pour l'autre.

Nous avions avalé les kilomètres sans peine, échangeant parfois des regards complices, encore plus quand nous étions arrivés dans le village. Nous avions suivi le phare au loin pour nous approcher de l'océan. L'air marin était là, enfin. Je me sentais en vacances, libre, heureux. Avec Leen, nous stationnâmes aux abords du littoral, retrouvant enfin la position debout. Mon manteau de cuir sur les épaules, j'étais allé la rejoindre aussitôt qu'elle avait retiré son casque. Le ciel était menaçant, d'un bleu profond aux teintes de gris. L'océan s'était lui aussi assombri. Malgré que la météo ne soit plus au rendez-vous, le contexte était magnifique. Nous n'étions pas en haute saison, les touristes avaient disparu, nous laissant rien que pour nous Cape Cod. " Je crois que c'est râpé pour le kayak, avec ma chance légendaire, une tempête s'abattrait sur nous en plein milieu... Tu veux qu'on aille jusqu'au phare ? " proposais-je en tordant ma bouche nerveusement. Le contraste entre le ciel et ses yeux était époustouflant. Cela méritait une photo. " Attends bouges pas ! " criais-je en sortant mon téléphone de ma poche et en choisissant l'icône de l'appareil photo. Et hop, c'était dans la poche ! J'avais ma première photo officielle d'Aileen. J'avais aussitôt rangé mon mobile et avais attrapé une de ses mains frêle et gelée. " À moins que tu aies le courage de piquer une tête ? " m'assurais-je avant de l'embarquer sur la jetée.  
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La route était tranquille, peu de voitures, en pleine semaine aussi c’est normal, et en période creuse, il y a aussi peu de touristes sur la route, du coup vous avez pu rouler tranquillement sans avoir d’accident par la même occasion. Quelques regards échangés, encore, de quoi te troubler, plus que tout à l’heure, sentant encore ses lèvres si proches des tiennes, c’était quoi franchement ce baiser foiré ? Mais c’est con tellement ça te fait sourire, deux pas doués, deux fracassés de la vie, plus qu’il n’y paraît. Gus, ce type que tu as croisé il y a quelques semaines de ça, qui met un peu de piment dans ta vie, ce type mystérieux, plus que toi. Mais c’est un peu comme un défi, d’en apprendre un peu plus sur lui chaque jour, quitte à peu en dormir.

Une petite ou deux heures plus tard, vous voilà arrivés à destination, avec le sale temps qui s’est invité aussi, mais tu t’en fous, du moment que vous pouvez vous promener dans Cape Cod, tu ne trouves rien à redire. C’est un petit coin sympa, tu n’y avais encore jamais mis les pieds, alors que ça faisait des années que tu étudiais à Harvard, fausse américaine, voilà pour quoi tu vas passer aux yeux de Gus. « Tant pis pour le kayak, je n’aurais pas l’occasion de te faire tomber dans l’eau, comme c’est dommage. » tu ris joyeusement alors que vous venez de garer vos motos, tu passerais bien toute la semaine ici. Tu marches à ses côtés, ne pouvant t’empêcher de regarder les alentours, lorsque tu l’entends te demander de ne pas bouger, te prenant juste après en photo « Maiiis ! J’suis pas coiffée et toi tu me prends en photo comme ça. J’me vengerais. » tu ris, et t’agrippes à son bras pour continuer d’avancer vers tu ne sais où. « Le phare ? Pourquoi pas oui ? Piquer une tête ? T’es fou ça caille aujourd’hui. » tu secoues négativement la tête de gauche à droite, lâchant ensuite son bras pour marcher devant lui, te tournant sur toi-même pour le fixer « J’suis contente d’être avec toi aujourd’hui. Ça m’fait du bien d’être loin d’Harvard. Merci d’avoir accepté cette virée Gus. »
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Parfois, je rêve de m'enfuir dans ce village côtier, la pression semble si loin ici. Bien évidemment, certaines choses me rappellent Juniper mais je ne suis plus avec elle. Elle est partie, elle m'a abandonné sans en avoir le choix. Je ne lui en veux plus mais j'ai toujours peur qu'elle revienne me hanter, là, à l'angle de cette rue, en haut de ce balcon. Je ne dois plus y penser, juste profiter de l'instant présent. Je me sens l'âme d'un photographe, j'ai quand même la muse parfaite pour ça. Je prend un cliché de Leen et elle emboite le pas en direction du phare, virevoltant sur elle même pour m'adresser la parole. Je sais, j'ai dû mater ses fesses quand elle a commencé à prendre de l'avance, je suis un pécheur blablabla. Son postérieur est divin, même les femmes hétérosexuelles auraient jeté un oeil. " Je suis content aussi Leen, c'est un plaisir, la première fois que je t'ai vu à la réunion tu sais, je croyais vraiment que t'étais une fille froide, sans coeur, mais je me suis bien trompé, comme quoi faut pas juger trop vite ! " avouais-je enfin en ricanant face aux expressions faciales de Leen. Elle semblait surprise et ça m'amusait, quel vicieux. " Tu veux me taper ou quoi ? " demandais-je tout en longeant à présent l'océan et ses vagues qui s'éclataient sur les rochers de la digue. D'ailleurs je recevais de plus en plus de gouttes salées sur la tronche. Je m'en léchais les lèvres, enveloppé par le crachin. Leen paraissait danser à quelques mètres de moi, conquise par les sensations qu'offrait probablement la mer déchaînée. Soudain, un éclair déchira le ciel en deux et quelques secondes plus tard, le tonnerre gronda, faisant quasiment vibrer le sol sous mes pieds. " Leen, on va se faire pisser dessus ! " hurlais-je avec mes mains en porte voix pour qu'elle m'entende dans sa chorégraphie.
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Regarde-moi. Regarde-moi Gus, ne serait-ce comme tu regardais Juniper. Comme quand vous vous promeniez ici, peut-être même au même moment, sur la même jetée. Tu as mal. D’être ici avec lui aujourd’hui, d’être dans cet endroit, alors que certainement quelques années plus tôt il y était avec la femme qu’il aimait. Aimer… tu n’as jamais vraiment connu ça, peut-être parce que tu es trop jeune ? T’en sais rien, t’en as eu des histoires, deux, mais tu n’étais pas amoureuse, c’était peut-être pour ne pas te sentir seule, que tu t’sentes désirée sans désirer l’homme. Tu es compliquée, peut-être plus que Gus. Et peut-être qu’il en a marre des trucs compliqués.

Tu te fais des films, alors que tu marches devant lui, la tête un peu ailleurs, tes yeux bleus perdus sur l’océan qui s’étend à perte de vue devant vous. C’est sa réponse qui te sort de cet état second, toi une fille froide et sans cœur ? Où ça ? « Je suis ravie que tu aies changé d’avis sur moi. Je n’aime pas…donner cette image, je ne suis pas comme ça, je ne l’ai jamais été. Je pensais juste que tu avais vu un fantôme la dernière fois. D’où mon malaise. » C’est vrai ça, pourquoi t’avait-il regardé de la sorte ? Tu ne lui as jamais vraiment demandé, il serait peut-être temps non ?

« Dis… »
mais tu n’as pas le temps d’en dire plus qu’un éclair éclate un peu plus loin, s’abat sur l’océan à quelques kilomètres de la côte. Tu te tournes vers lui, alors que tu marchais devant lui, la pluie qui commence à tomber sur vous sans crier gare. « Où est-ce qu’on va se mettre pour éviter de se retrouver entièrement trempés ?? » tu lui demandes en revenant vers lui, le mascara qui commence à couler sur tes joues, tes cheveux trop rapidement trempés. Tu te rapproches de lui, un sourire idiot aux lèvres, on croirait voir une de ces scènes de cinéma, quand les deux amoureux s’embrassent sous la pluie… Ton regard qui lui crie de t’embrasser.
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Je n'ai pas le temps d'avertir Leen de l'orage qui approche que la pluie s'abat sur nous. Les éclairs se multiplient, l'écho du tonnerre me donne la chair de poule. La blonde est revenue à ma moi, me demandant une solution pour nous abriter. Je crois que c'est ça qui m'avait le plus manqué, le fait d'être utile, le fait que l'on me prenne pour une sorte de prince charmant sur son cheval blanc. " On... Je connais un petit hôtel, espérons qu'il soit ouvert en cette période. " exprimais-je en soulevant ma veste pour parer la pluie. J'en prenais plus le dos qu'autre chose alors j'avais abandonné l'idée de me trouver une quelconque protection. Au lieu de ça, j'avais attrapé la main de Leen puis je m'étais mis à courir avec elle en direction de l'auberge. Avec Juniper, on avait toujours rêvé de s'offrir quelques nuits dans cette maisonnée mais nous n'en n'avions jamais eu l'occasion. Nous étions trop obnubilés par nos carrières professionnelles, ne prenant que très rarement de vacances. Résultat des courses, elle n'avait jamais profité.

Après avoir sprinté plusieurs mètres, j'avais reconnu la façade de l'établissement. C'était ouvert et allumé à l'intérieur, ouf. J'avais enfoncé la porte un peu trop fort, emportant avec moi Aileen. Mon souffle était saccadé, mon coeur battait la chamade. Mais, nous étions enfin à l'abri. La directrice de l'établissement, une dame d'un certain âge nous dévisageait. " Il pleut ! On vient de loin en moto, vous avez encore des chambres pour ce soir ? " demandais-je en m'avançant vers elle tout en lui tendant ma main pour la saluer. Elle refusa ou ignora mon geste et répliqua " Je ne suis pas encore aveugle monsieur et oui il en reste. Vous voulez deux chambres ? Une chambre ? Je vous rappelle que l'hôtel est connu pour son calme, veuillez respecter les autres pensionnaires " j'avais aussitôt fixé Aileen, à moitié mort de rire. " Ne faites pas l'intéressant, je vous connais les jeunes " renchérissa-t-elle en secouant ses sourcils invisibles. " Ne vous inquiétez pas, nous serons sages comme des images, une chambre s'il vous plait " lui confiais-je tout en glissant quelques billets, encore des économies qui filaient mais j'avais plusieurs entretiens d'embauche dans les jours à venir, je croisais les doigts. La sexagénaire me fusilla du regard et glissa sur le comptoir une clé magnétique, quelle classe. Je m'en étais muni puis j'avais secoué la carte devant les yeux d'Aileen. " On grimpe, je suis trempé, faut qu'on se mette au sec " confessais-je en prenant la direction de l'escalier. Une seconde nuit dans la même chambre ? Avec une pluie torrentielle dehors ? N'y penses pas Gus, n'y penses pas. C'est pas comme si Aileen avait des proportions de rêve, un caractère irréprochable. Ouais, ce n'était pas comme si tu partageais ta chambre avec une créature ensorcelante.  
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