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Four five seconds ~ AILUS

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Tu le cherches, l’appelle, te jette dans le froid inconsciemment, laissant la porte de votre chambre ouverte derrière vous, mais ne t’éloignes pas de cette dernière, par précaution, pour ne pas que vos économies se fassent voler, ou ni vos casques et clés de motos. « Me laisse pas… » ta gorge est toujours serrée, tu sens tes yeux qui te piquent, que les larmes ne vont pas tarder à venir. Pourquoi ? Pourquoi tu te mettrais à pleurer pour un type dont tu ne sais presque rien, son nom de famille est inconnu au bataillon, même si c’est pareil pour lui. Tu restes devant la porte de votre chambre, plantée là comme une idiote, alors que tu vois sa silhouette se rapprocher de toi, t’es frigorifiée, mais le revoir ça te réchauffes le cœur.

Il est là, ton brun mystérieux, tu ne veux pas lui demander ce qui a bien pu se passer dans sa tête, ce n’est pas le moment ni le bon endroit, tu ne veux toujours pas paraître trop curieuse. S’il veut te parler, tu le laisseras faire. Ne pas insister, c’t’un bon plan. Vous revoilà dans la chambre, la porte fermée derrière vous, un silence pesant, mais il tente de te rassurer en te promettant que ça ne risque pas d’arriver de nouveau. Tu le fixes de tes yeux bleus, inquiète, mais lui adresse un sourire qui se veut réconfortant. Tu n’as pas vraiment le temps de lui répondre, ce n’est pas toi qu’il regarde mais la lampe de chevet de la chambre, on dirait un gosse apeuré mais tu ne diras rien. Tu as connu ce genre de « crises » sans expliquer vraiment ce que ça fait, mais jamais tu n’en as parlé à qui que ce soit. Il s’installe sous les couettes, te demandes si tu viens le rejoindre. Tu ne sais pas trop si c’est une bonne idée. Tu hésites.

Mais la pseudo idylle est de retour. Un sourire bête aux lèvres, des pas hésitants, mais tes chaussures qui valdinguent de l’autre côté de la chambre, te glisse sous les couettes à ses côtés, toujours ce sourire bête aux lèvres. « J’suis là. » et tu décides de le prendre tendrement dans tes bras, comme pour le rassurer.
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Recroquevillé sous la couette, je ne sens strictement plus aucun de mes muscles. Je suis endolori, cassé en mille morceaux. Aileen est toujours là, je l'entends tâtonner et me rejoindre au chaud. Sa tête vint se poser sur mon torse encore haletant, ses bras ont enveloppé mes côtes. Sa pression contre mon corps me réconforte. Je me sens enveloppé et en sécurité. Juniper n'est pas revenue me hanter, dieu merci. Lorsque je m'aventure à fermer mes yeux, notre rencontre à nous deux me revient à l'esprit. J'esquisse alors un sourire bêta. Nous avions failli nous taper dessus et nous voilà dans le même lit. Une de mes mains vint se poser naturellement dans ses fils d'or, s'infiltrant entre ses mèches soyeuses. J'ai vraiment l'impression que nous nous connaissons depuis toujours, que mes défauts ne sont plus qu'une banalité pour elle. Si seulement... Ce n'est purement qu'une construction de mon imaginaire, je n'ai pas la capacité de lire dans les pensées, peut être qu'elle reste là par peur, par pitié ?
Miné par mes questions, je crois avoir fini par m'endormir, enchevêtré dans mes réflexions. Blackout total. Jusqu'à ce que je me sente englué dans son sang, là, dans la cuisine. Elle est allongée, sans vie, le regard vide. Je suis couché à ses côtés, je ne peux pas bouger, tout à coup elle reprend vie et me saute dessus. Mon coeur bat vite, je sais pertinemment que je rêve mais je n'arrive pas à me sortir de ce cauchemar. Elle me grimpe dessus, m'embrasse, recouverte d'hémoglobine. J'essaie de la repousser et là mes yeux s'ouvrent en grand sur la chambre du motel. Je crie à pleins poumons, un cri de terreur et de soulagement. Je suis essoufflé, transpirant, je m'écoeure même. J'ai dû m'asseoir par réflexe. Mes mains tremblent, pourtant je n'ai pas Parkinson aux dernières nouvelles. Je ne sais plus où je suis, qui je suis. Lorsque je repose ma main sur le matelas, j'effleure une femme toute aussi choquée que moi. Ma mémoire revient au galop, Leen. " Cauchemar, pardon. " ponctuais-je accablé. J'avais cru dormir de longues heures mais le soleil n'était pas encore levé. Le ciel devenait légèrement orangé, rien de plus. Je suis finalement sorti des draps, cherchant a sécher toute cette humidité. D'après les dégâts, je pense que me changer sera bien plus rapide. J'attrape donc mon sac, fouille à l'intérieur une nouvelle tenue et la pose sur le lit. J'ignore si Aileen est totalement réveillée mais elle a dû en voir d'autre, surtout avec un physique pareil. Je me déshabille devant le lit, apercevant moi même quelques tatouages du passé et certains de prison. J'attrape mon nouveau tee shirt, mon jean. J'ai enfin retrouvé une fraîcheur acceptable. Pas le temps pour la douche, peut être au prochain arrêt ? Vivre tout en brisant les codes sociaux, ça peut faire un de ces bien ! Je me suis ensuite laissé glisser sur le lit, serpentant avec mes coudes jusqu'à Leen probablement encore sous le choc de mon agitation. " Hey chou, tu veux repartir ou on reste encore un peu ? " demandais-je tout bas pour ne pas la brusquer encore plus. Je suis quelqu'un de très croyant, les superstitions et les malédictions, ça me parle. Disons que cette chambre ne m'inspire plus confiance. Selon moi, il est grand temps d'abandonner ce fichu motel.  
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Tu te glisses sous les draps, lentement, tel un chaton qui vient chercher son câlin, sourire tendre aux lèvres, pourtant, tu ne veux pas tout de suite retrouver les bras de Morphée, tu veux discuter pendant des heures avec lui, jusqu’à t’endormir dans ses bras. Mais non, finalement vous vous endormez tous les deux, oubliant que vous aviez commandé à manger, tant pis, vous mangerez plus tard, ce n’est pas bien important de toute façon. Douce Morphée, elle t’accueille facilement, tu es fatiguée, puis avec toutes les émotions que tu as ressenti plus tôt pendant l’event d’Halloween, un peu de sommeil ça ne va pas te faire de mal.

Blottie contre Gus, tu t’es endormie, le sommeil plutôt léger, tu le sens bouger, son corps qui se tortille, puis un cri, qui te sort de ton sommeil, tu ouvres difficilement les yeux, battant des cils pour comprendre ce qu’il se passe. Un cauchemar, probablement pas le premier, mais tu ne connais toujours pas la raison de sa crise de tout à l’heure, de ce cauchemar… mais petit à petit tu repenses à la personne qu’il a perdu, sa femme. Ça doit être elle la cause de son cauchemar, mais pourquoi ? « Hey… » tu te redresses lentement alors qu’il quitte le lit pour aller se changer, il semble vraiment perturbé, troublé, et toi, forcément ça t’inquiète encore plus. Et le voilà qui se change devant toi, sous tes yeux encore légèrement fermés, mais… tu ne peux t’empêcher de le fixer, il est plutôt bien bâti ce con. Un sourire idiot aux lèvres, tes yeux qui n’arrivent toujours pas à quitter son torse.

Tu le laisses se changer, puis il revient sur le lit, se rapproche de toi, alors tu te redresses lentement, sortant des draps, qui glissent par terre, ton visage qui se rapproche du sien. Ce sera peut-être la plus belle connerie que tu auras fait cette nuit, mais tes lèvres ce soir sont irrésistiblement attirées par les siennes. Un baiser, chaste, comme pour le rassurer « Si la prochaine fois que tu fais un cauchemar…serre moi juste dans tes bras. » tu ne lui laisses pas le temps de réagir, sortant du lit, cherchant rapidement tes chaussures. Puis tu te retournes vers lui comme si de rien n’était « On peut y aller. On se reposer mieux plus tard. »
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Je me hisse jusqu'à elle, froissant la couette sous mon corps. Arrivé enfin à hauteur de son minois endormi, je lui murmure quelques mots pour jauger ses volontés. Je la dévore du regard, elle est encore dans son sommeil, mais elle fait tout de même l'effort de se réveiller pour me répondre. Petite omission de ma part, ce baiser sorti de nulle part ? C'était fugace, subtile, insuffisant mais ô combien excitant. La frustration grimpe autant que le bonheur. Je jongle entre ses prunelles, l'écoutant à moitié. Ses lèvres remuent et me charment, ses yeux clairs traversent mon âme, elle me plaît.
Elle se montre également réactive puisqu'elle se lève sans ronchonner. Elle enfile ses chaussures et se dirige en un rien de temps vers la porte. Je rassemble pendant ce temps mes affaires, vérifiant que nous n'avons rien oublié derrière nous. Nous claquons ensuite la porte de cet endroit maudit. Les premiers rayons de soleil apparaissent enfin, nous nous orientons vers nos motos ensemble. Ah, j'avais oublié ! Nous n'avons pas de véhicule commun, nous allons devoir nous séparer le temps de trouver un autre point d'arrêt.
" On est reparti ? J'ai eu le temps de jeter un oeil à la carte, normalement à quelques kilomètres au nord y a un petit restaurant, on pourrait y prendre un petit déjeuner non ? " lui proposais-je en m'arrêtant devant elle une fois que nous étions à côté de nos bécanes. J'arrange par la suite ses cheveux derrière ses oreilles et passe mon pouce sous son oeil. Du noir s'était fait la malle. " Hé. Si tu es là la prochaine fois que je fais un cauchemar, je te serrerais fort fort et tu pourras plus respirer ! " confiais-je en affirmant mes propos d'un rapide hochement de tête. J'enfilais ensuite mon casque, agrippant mon guidon tout en chevauchant le bolide. Je fis grondé le moteur, prêt à démarrer quand Leen aura aussi fait rugir sa machine. Et c'est reparti pour un tour, nous étions de nouveau sur la route, à la recherche d'un autre sanctuaire.
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Sur un coup de tête, voilà, tu n’as pas franchement réfléchi à ce que tu viens de faire, de potentiellement provoquer chez lui comme chez toi. Un baiser chaste pour le rassurer ? Ou alors parce que tu en avais tout simplement envie ? Tu ne sais pas, ton cœur cogne contre ta poitrine, veut s’enfuir, prendre ses jambes à son cou. Tu ne sais pas exactement ce qu’est l’amour, ayant eu de courtes relations par le passé, un ex, une histoire peu intense, pas intéressante… Différente de ce que tu es en train de vivre maintenant. Mais est-ce vraiment un début d’histoire ? Tu n’en sais rien et c’que c’est agaçant de ne pas comprendre tout c’qui est sentiments et compagnie.

Ses lèvres étaient douces, pour le peu de temps que tu as pu y goûter, tu as déjà retenu leur goût, cette douceur, ton cœur qui chavire, toi qui craque pour lui, peut-être, tu ne sais pas trop, en fait ça te fait peur. De trop te précipiter, de foncer droit dans le mur. Doucement Aileen, prends ton temps, ce serait con de tout gâcher sans que rien n’ait réellement commencé.

Vous quittez la chambre, ce motel tout de même vieux, peu rassurant, cette chambre où il vient d’y faire un cauchemar, trouver quelque chose de mieux « On part, j’te fais confiance pour la route… » ton ventre grogne pile à ce moment, et c’est un rouge écrevisse qui apparaît sur tes joues, tandis qu’il passe son pouce sous ton œil. Sa main dans tes cheveux, ces petits gestes auxquels tu pourrais y prendre rapidement goût, il est si tendre avec toi que c’en est déstabilisant. « J’ai faim. » tu ris bêtement et grimpe à ton tour sur ta bécane, t’aurais bien voulu qu’il te prenne dans ses bras comme tu l’as fait cette nuit. Plus tard. Peut-être.

Vos deux bécanes grondent sur l’asphalte, le soleil a eu le temps de se lever, les premiers rayons qui effleurent la visière de vos casques, roulant sur quelques kilomètres afin de trouver le petit resto typiquement américain. Un bon petit-déjeuner, t’as envie de gaufres ce matin. Tu aperçois un panneau qui indique que le resto se trouve sur votre droite et devance Gus pour lui faire signe de te suivre.

Un petit parking, ta bécane à l’arrêt, les pieds posés à terre, le casque retiré, comme dans les films, en slow-mo, une cascade de cheveux blonds qui tombent lentement sur tes cheveux.
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Je n'ai plus faim depuis que je l'ai rencontré. Mon estomac est noué, mais comme on dit : l'appétit vient en mangeant. De plus, Aileen semble bien affamée, je dois impérativement la guider vers la nourriture, j'ai envie de pouvoir combler tous ses besoins. Nous avons donc repris la route ensemble, brisant le silence de ces pistes boisées. Au bout de plusieurs kilomètres franchis, Leen me fit signe de ralentir pour m'arrêter. Le fameux restaurant est apparu, je me suis donc rangé sur le côté, dérapant dans le gravier près de la blonde. Coupant le moteur, enlevant mon casque, et retrouvant la terre ferme, je découvrais une nouvelle fois Aileen, toujours aussi resplendissante. Cela me ferait toujours le même effet. J'ai eu envie d'attraper sa main pour la guider jusqu'à l'intérieur de l'établissement, mais je me suis abstenu. Nous avons donc grimpé quelques marches côte à côte, puis nous sommes entrés dans le restaurant. Une odeur de café et de viennoiseries titille mes cellules olfactives. Je remarque une table libre près de la fenêtre, parfait, ainsi, nous pourrons avoir un oeil sur nos engins. Nous nous dirigeons vers cette table et nous nous asseyons de part et d'autre de l'établi. Des menus sont posés au centre, j'en attrape un rapidement et parcoure la carte à toute vitesse. Tout à coup, une demoiselle en tablier m'interrompt dans ma recherche. " Vous avez décidé ? " nous demande-t-elle avec son stylo armé contre son bloc-note. Je regarde alors Aileen, lui laissant le choix de commencer puis je complète par " Un jus d'orange et des pancakes s'il vous plait, merci ". Après un léger " Okay " de la part de la serveuse blasée, je pu retrouver mon intimité avec la blonde. Les rayons de soleil traversent la vitre s'abattant sur sa chevelure aux reflets dorés, ses yeux vert-bleus s'illuminent de mille feux, je suis hypnotisé. Je ne veux plus penser à l'horreur de cette nuit, je préfère nier et reprendre des discussions banales. " Alors, quel est le programme des prochaines jours ? " demandais-je en appuyant mon torse sur le bord de la table pour m'approcher d'elle. Il fallait bien retourner à la réalité à un moment ou à un autre. Leen ne peut pas se permettre une grande épopée, c'est encore une étudiante.  
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Le petit restaurant a une allure bien sympathique, accueillant, ça fait un peu petite auberge paumée à l’extérieur de la ville, tu aimes bien le cadre qui vous entoure. Ça change de la ville pour le coup, toi qui voulais faire un break, tu es servie. Gus coupe le moteur de sa bécane à son tour, pose ses pieds sur le gravier et c’est côte à côte que vous grimpez les quelques marches pour ensuite vous poser à l’une des tables du resto. Pancakes et gaufres commandées, ainsi que du jus d’orange, vous pouvez continuer votre conversation, ou en démarrer une nouvelle. C’est vrai, tu n’as pas vraiment pensé au reste du programme, tu t’sens un peu bête pour le coup, toi et tes idées prises sur un coup de tête. Alors évidemment tu ne peux pas t’empêcher de rire nerveusement, installée en face de lui, son regard qui ne te quitte pas. Tu n’es pas habituée à c’qu’un type comme lui te fixe de la sorte, mais au fond tu te sens un peu flattée, et toi non plus t’es pas capable de le lâcher du regard.

« Je t’avoue que je n’ai pas franchement réfléchi à la suite du programme… mais sortons la carte, peut-être qu’on trouvera quelque chose de sympa à visiter sur la route, tu en penses quoi ? » Là, tout de suite, tu aimerais bien lui prendre la main, lui demander ce qu’il lui est arrivé la nuit dernière, la cause de sa crise, de son cauchemar… « Gus… tout va bien ? Enfin…je me doute que tu ne veuilles pas parler de ce qu’il s’est passé hier et je respecte ça, mais je t’avoue que je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour toi… »
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Ses désirs sont des ordres, je sors la carte dès qu'elle en émet l'idée. Je pousse le centre de table qui regroupe les épices et le sucre puis je déplie le papier glacé. " Alors alors... " marmonnais-je en lorgnant les différents lieux autour de notre position. Mon regard s'arrête sur Cape Cod, un village portuaire où des kilomètres de plage nous attendent. " Ici ! " m'exclamais-je en pointant mon index sur la côte au sud de Boston. " On pourra peut être faire du kayak, peut être même apercevoir des baleines au loin ! À cette saison c'est sublime, il y a beaucoup de petites baies rouges tu verras.. Juni et moi on ... " dis-je tout en diminuant le volume, me rendant compte que je me livrais un peu trop tout à coup. Aileen s'est rendu compte de mon tourment et au bout d'un moment, je comprend bien qu'elle désire avoir des réponses à tout ce merdier. " T'inquiètes pas pour moi, je vais gérer, j'ai pas le choix de toute façon. Saches que tu m'aides beaucoup, même si tu ne t'en rends pas compte " lui répondis-je en me battant avec la carte pour la ranger. Lorsque j'eus l'envie d'attraper ses mains, la serveuse arriva, nous déposant nos commandes à l'un et à l'autre. Nous l'avions remercié, puis nos regards se sont focalisés sur notre repas bien copieux. " Bon appétit Leen, on se revoit de l'autre côté " dis-je en éclatant de rire. Nous n'avions pas mangé la veille au soir, autant dire que nos estomacs étaient devenus des puits sans fond. Je me munissais ensuite de mes couverts puis j'entaillais les étages de crêpes en deux. Le sirop d'érable dégringolait dans la brèche. Après ce spectacle ridicule qui me faisait sourire, je découpais un plus petit morceau pour le porter à ma bouche. Je mâchais, mâchais avec une moue proche de celle de l'orgasme. " C'est bon toi ? Je peux ? " demandais-je en faisant voler ma fourchette près de son assiette. Un vrai emmerdeur.    
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Juni et lui…ton cœur se serre, il pensait à sa défunte femme alors que toi tu es là en face de lui… mais qui es-tu exactement pour lui à cet instant précis ? Tu ne sais pas trop, tu ne veux rien lui demander, et puis après tout vous n’êtes que des amis non ? Mais tu ne relèves pas, le laisse parler, ça peut peut-être lui faire du bien après tout, et s’il souhaite se confier, alors tu l’écouteras, en bonne copine. Rivaliser avec une fiancée morte, très peu pour toi. Puis faire du kayak avec lui, ça te donne quand même envie « On en fera alors ! Tâche de ne pas tomber dans l’eau, je te préviens je ne viendrais pas te sauver. » tu le taquines un peu, puis vos plats respectifs arrivent enfin, il était temps, parce que ton ventre grogne encore plus.

« Bon appétit mon… euh bon appétit Gus. » tu as bien failli sortir une belle connerie, parce que tu te sens tellement bien et à l’aise avec lui que c’en est flippant. Tu plantes ta fourchette dans le tas de gaufres, croques dedans et en mange un gros morceau, le sucre glace sûrement qui s’éparpille au-dessus de tes lèvres. Tant pis, c’est trop bon de toute façon. Et il te demande s’il peut piquer un bout de tes gaufres, tu relèves tes yeux bleus en sa direction du genre "T’es sérieux là ?" mais c’est un sourire qui s’affiche sur tes lèvres. « Oui oui bien sûr mon chou. » tu en coupes un morceau et lui tends le bout de gaufre avec tes doigts. On croirait vraiment voir un couple. « Évite juste de me mordre le doigt. »
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Depuis le début, je ne sais jamais sur quel pieds danser, cette position inconfortable qu'elle me donne me rend accro. Je la regardais, dévorant simultanément mon repas comme j'aimerais la dévorer un jour. Si elle m'accepte bien entendu, moi et mon passé ténébreux.
J'ai cru un instant que je lui avais demandé la lune en voulant goûté une fraction de ses gaufres mais elle jouait. C'est ce qui me plaisait d'ailleurs le plus, sa passion pour le drame. Elle m'avait par la suite tendu un morceau de son petit déjeuner, me priant de ne pas lui mordre un doigt. Putain, j'étais en train de roucouler. J'avais ce rictus de Gus heureux collé à mon visage. Je le connaissais trop bien, mes ridules autour de mes yeux qui se plissaient, mon sourire d'andouille bien large. J'avais approché mon visage vers ses phalanges, happant le fragment sucré en effleurant ses doigts de mes lèvres. Je faiblissais grandement avec ce contact si... sensuel pour ma part.

Un moment d'égarement, je m'imagine engloutir ses doigts dans ma bouche, les débarrasser de leur sucre et les lécher. J'aurais ensuite balancé nos assiettes d'un revirement de bras et je me serais levé, la cherchant derrière sa banquette, la forçant à s'allonger sous mon poids, embrassant son menton avant de m'attaquer à sa bouche enivrante. Et puis je...

Je crois que je m'étais sérieusement emballé, mon entrejambe s'était réveillé, un bruit de couvert ayant rebondi sur le sol m'avait sorti de mes fantasmes. Je m'étais ensuite rendu compte que j'étais resté coincé devant les doigts de Leen. " Pardon, bug. " lui adressais-je en refermant ma bouche puis en pinçant mes lèvres pratiquement jusqu'au sang. J'avais reculé mon visage, me concentrant sur mon plat effondré. J'avais détruit son architecture, le pauvre. Je m'armais de nouveau de mes couverts et continuais d'avaler mes crêpes. Je faisais aussi une pause pour faire passer le tout avec le jus d'orange. Je m'en mettais partout mais j'avais une serviette pour essuyer tout ça à la fin. " C'est quand ton anniversaire ? Je suis très sensible aux signes astrologiques t'sais " sortis-je de nulle part en prenant une mine sérieuse. Le pire, c'est que j'y croyais vraiment. Toutefois, même si nos signes étaient incompatibles, je foncerais tête baissée parce que je n'écoutais jamais les mises en garde. C'était mon côté tête brûlée. D'ailleurs, n'étions pas là pour fêter mon anniversaire datant de quelques jours maintenant ?  
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